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Lencloître

Lencloître est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Lencloître
Lencloître
Vue aérienne du bourg de Lencloître, avec, au premier plan, son église du XIIe siècle.
Blason de Lencloître
Blason
Lencloître
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Châtellerault
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Châtellerault
Maire
Mandat
Henri Colin
2020-2026
Code postal 86140
Code commune 86128
Démographie
Gentilé Lencloîtrais
Population
municipale
2 474 hab. (2020 en augmentation de 0,24 % par rapport à 2014)
Densité 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 48′ 54″ nord, 0° 19′ 45″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 107 m
Superficie 19,04 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lencloître
(ville isolée)
Aire d'attraction Châtellerault
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtellerault-1
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Lencloître
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Lencloître
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Lencloître
Liens
Site web https://www.lencloitre.fr/

    Géographie

    Localisation

    La commune est située à 30 km au nord de Poitiers, préfecture de la Vienne, par la route départementale D 757 reliant Migné-Auxances, commune de l'agglomération de Poitiers à Richelieu en Indre-et-Loire et à 18 km de Châtellerault, ville la plus proche, par la D 725 menant cette dernière à Bressuire dans les Deux-Sèvres.

    Le bourg, situé à un carrefour passager au milieu d'un pays voué aux cultures légumières et maraîchères, est animé par ses foires et ses marchés réputés, qui, jadis, attiraient presque tous les paysans du Haut Poitou.

    La commune comprend également quelques hameaux comme Boussageau, Sautard et La Coue.

    Carte du Lencloîtrais avec Lencloître et ses communes voisines.

    Communes limitrophes

    Les communes les plus proches de Lencloître sont Saint-Genest-d'Ambière, Cernay, Doussay et Ouzilly.

    Hydrographie

    L'Envigne dans le bourg de Lencloître.
    La Fontpoise, affluent de l'Envigne, séparant les communes de Lencloître et Saint-Genest-d'Ambière.

    La commune est traversée par la rivière l'Envigne, affluent de la Vienne et la rivière la Fontpoise, se déversant dans l'Envigne, sépare la commune de celle de Saint-Genest-d'Ambière à l'est.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 662 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Doussay », sur la commune de Doussay, mise en service en 1991[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 592,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 26 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Lencloître est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lencloître, une unité urbaine monocommunale[17] de 2 456 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chatellerault dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,4 %), forêts (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (22,7 %), zones urbanisées (9,9 %), prairies (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lencloître est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Envigne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2000 et 2010[25] - [23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lencloître.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[27]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [28].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].

    Toponymie

    Le nom du bourg dérive du cloître de l'abbaye fondée par Robert d'Arbrissel en 1109[29].

    Du mot latin Claustrum, « clôture, enclos », à l'origine de « cloître » et de l'ancien mot composé encloître.

    Histoire

    Au XIIe siècle,un prieuré est érigé, dépendant de l'ordre de Fontevrault fondé au XIIe siècle par Robert d'Arbrissel (vers 1047- vers 1117). Le prieuré comme toute fondation nouvelle dépendait directement de l'abbaye mère. Le prieuré comprenait au moins un couvent de moines et un couvent de moniales : de là vient le nom de Lencloître : les cloîtres.

    Comme de nombreuses autres, la commune de Boussageau accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, mais il est abattu et brûlé à la fin de la décennie révolutionnaire, en , au moment de la réaction royaliste. Replanté immédiatement, il est à nouveau abattu au début de l’année 1800[30].

    La commune de Lencloître est créée en 1822, par détachement du village de Lencloître de la commune de Saint-Genest-d'Ambière, et fusion de la nouvelle commune créée avec celle de Boussageau[31]. Lencloître devient par la même occasion chef-lieu de canton[32] et remplace sa voisine de Saint-Genest-d'Ambière.

    Le , les quatre membres de la famille juive réfugiés à Lencloître ont été arrêtés sur l'ordre de l'occupant allemand dans le cadre de la grande rafle de la région de Poitiers. Envoyés au camp de la route de Limoges à Poitiers, ils furent ensuite transportés en train jusqu'à Drancy avant d'être déportés à Auschwitz par le convoi 68. Ils ont été gazés dès l'arrivée. Il s'agissait de Mathilde Aron (née en 1867), Marthe Aron née Bloch (née en 1906), Jean-Jacques Aron (né en 1931) et Guy Aron né en 1938. Leur histoire a été rapportée dans Evelyne Bloch-Dano, La Biographe, Paris, Grasset, coll. Le Livre de Poche, 2007 (ISBN 978-2253122517).

    Un arbre de la liberté a été planté en 1948, pour célébrer le centenaire de la Révolution française de 1848. Ce marronnier existe toujours en 1988, place de la Liberté[33].

    Politique et administration

    La commune de Boussageau, créée au moment de la Révolution est rattachée à la nouvelle commune de Lencloître en 1822. Cette dernière étant auparavant un village de la commune de Saint-Genest-d'Ambière.

    L'hôtel de ville de Lencloître, place du Général Pierre, le 23 avril 2017.

    L'actuel hôtel de ville, construit entre 1865 et 1869 pendant la mandature de M. Montaubin, était destiné à accueillir la mairie (salle du conseil et secrétariat), la salle de justice de paix, les salles d’asile (école de filles) et des logements (garde champêtre)[34].

    Intercommunalité

    Lencloître est rattachée à la communauté de communes du Lencloîtrais et depuis le à la communauté d'agglomération de Grand Châtellerault.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[35]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 1965 Jean Rouillard
    (1908-1977)
    DVD Pharmacien
    Conseiller général du canton de Lencloître (1964 → 1976)
    1965 1974 André Chainet
    (1927-2020)
    DVD
    1974 1980
    (décès)
    René Pierre DVD Retraité de l'Armée
    Conseiller général du canton de Lencloître (1976 → 1980)
    1980 mars 1989 Suzanne Guiet DVD Monitrice d'auto-école
    mars 1989 En cours
    (au 11 juin 2020[36])
    Henri Colin[37] DVD puis UDI Professeur et principal de collège puis retraité de l'enseignement
    Conseiller général du canton de Lencloître (1994 → 2015)
    Vice-président du conseil général de la Vienne (2004 → 2015)
    Conseiller départemental du canton de Châtellerault-1 (2015 → )
    2e vice-président du conseil départemental de la Vienne (2015 → )
    Président de la CC du Lencloîtrais (2001 → 2016)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[38].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1831. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].

    En 2020, la commune comptait 2 474 habitants[Note 9], en augmentation de 0,24 % par rapport à 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872
    1 3411 3571 4221 5221 7631 7411 7841 8711 939
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    1 9082 1142 0631 9932 0061 9901 9481 8721 739
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    1 6931 6771 6681 7941 7201 6961 7541 8712 082
    1990 1999 2006 2011 2016 2020 - - -
    2 2222 2532 3222 5072 4572 474---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 126 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Économie

    Foires et commerces

    Une célèbre foire mensuelle a lieu le premier lundi de chaque mois depuis le XIXe siècle. Elle a lieu sur la place du Champ-de-Foire.

    Champ de foire de Lencloître, le 7 août 2017
    Champ de foire de Lencloître, le 7 août 2017, foire mensuelle

    Jumelage

    Drapeau de l'Allemagne Otzberg (Allemagne) depuis 1983.

    Agriculture

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[42], il n'y a plus que 20 exploitations agricoles en 2010 contre 35 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 708 hectares en 2000 à 1 271 hectares en 2010. 38 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 14 % pour les oléagineux (tournesol) et 23 % pour le fourrage. En 2010,9 hectares (21 en 2000) sont consacrés à la vigne[42].

    Six exploitations en 2010 (contre sept en 2000) abritent un élevage de bovins (755 têtes en 2010 contre 746 têtes en 2000). Les élevages d'ovins et de volailles ont disparu en 2010[42].

    Culture locale et patrimoine

    La patrimoine religieux

    • Église Notre-Dame de Lencloître, du XIIe siècle. Logo monument historique Classé MH (1908)[43]
    • Prieuré Notre-Dame de Lencloître est inscrit comme Monument Historique pour son portail depuis 1962 et pour ses façades, sa toiture de l'aile sud, son escalier et ses cheminées depuis 1990.
    • Oratoire de Boussageau. L'ancienne église paroissiale du bourg était située au hameau de Boussageau qui était le chef-lieu de la commune. Elle fut saccagée et incendiée par les révolutionnaires en 1793. C'est Lencloître qui devint en 1805 la paroisse. De cette ancienne église, il ne subsiste encore que cet oratoire. Il abrite une vieille statue en bois représentant la Vierge. Elle se trouvait dans une niche du mur de l'ancienne église[44].

    Le patrimoine civil

    L'ancienne gare de Lencloître en 1900

    .

    • L'hôtel de ville a été construit par M. de Montaubin, propriétaire du château de la Grand-Cour et maire de la commune de Lencloître au XIXe siècle.
    • L'ancienne gare a été construite en 1885. Située rue de Champ-Ballan, elle était la plus importante de la ligne de Loudun à Châtellerault par son trafic de passagers et de marchandises.
    • Le château et le parc du Pontreau, situé au 14 rue Saint-Exupéry, route de Châtellerault à Lencloître, fut construit au début du XIXe siècle sur un terrain ayant appartenu autrefois au couvent. Au milieu du XXe siècle, l'association catholique locale l' « Etoile Notre-Dame Â» acquiert cette propriété qu’elle transforme en maison de retraite. Cette association Å“uvrait pour le cinéma, la gymnastique et la musique. En 2008, les pensionnaires rejoignent un EHPAD plus moderne construit près du parc du château. Le château et ses dépendances accueillit le siège social de la communauté de communes du Lencloîtrais dans les années 2000 et cela jusqu'en 2017, date à laquelle, l'ancien Sivom de Lencloître fut rattaché à la communauté d'agglomération de Grand Châtellerault.
    • Le château de Picol. Il a été construit au XIXe siècle au lieu-dit de Picol. Le château possède des fenêtres à meneaux. Il est entouré d'un parc paysager.
    • Le château de Marsay, situé à l'ouest de Lencloître dont les communs datent du XVIIe siècle.
    • La fuie (pigeonnier) de la Tour de Ry, située à l'ouest de Lencloître, date du XVe et XVIe siècle.
    • Le château de la Boutière. Il date du XIXe siècle. Il est situé au lieu-dit La Boutière. Avant la crise du phylloxera, un important vignoble entourait la propriété.
    • Le château de la Grand-Cour. Il a été édifié en 1821 au lieu-dit La Grand-Cour. Il se compose d'un corps principal avec des vitraux qu'entourent deux pavillons.
    • Le château de Cursay. C'est une riche propriété qui a été construite au XIXe siècle au lieu-dit Cursay. Elle a été en partie détruite en 1960 par un incendie. La chapelle dépendait du château.
    • Le Chai de la Chaume est un bâtiment construit en pierre de Tuffeau au XIXe siècle. C'est un témoin de l'époque où la viticulture était importante autour de Lencloître. Le phylloxera a mis un terme à cette activité.

    Personnalités liées à la commune

    • Armando Ghidoni, compositeur, dont la salle de saxophone du conservatoire de musique porte le nom depuis [45].

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur au lion d'or.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'Å“uvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Doussay - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Lencloître et Doussay », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Doussay - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Lencloître et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Lencloître », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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