Lady K
Lady K, pseudonyme depuis 1998[1] - [2] de Jessica Balota[3], née en [4] au Blanc-Mesnil[5], est une artiste plasticienne et graffeuse française[4] qui pratique le writting[6] - [7] - [4] - [8] - [9] - [1]. Elle travaille et réside au Blanc-Mesnil[10] en Seine-Saint-Denis.
Naissance | |
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Nom de naissance |
Jessica Emina Ly Balota |
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Biographie
« Si le surrĂ©alisme est empreint de lâesthĂ©tique du rĂȘve et le situationnisme de lâivresse, la dĂ©mocratie directe est sans conteste lâapanage du writing. »
Lady K a étudié aux Beaux-Arts de Paris, dont elle sort diplÎmée en 2007[11] - [3], et à l'université Paris 1[12] - [4] - [5] - [13], ou elle suivra deux masters[10], l'un en Arts plastiques et création contemporaine, avec Françoise Parfait, et l'autre en Sociologie de l'art, avec Christophe Genin[14]. Elle est membre de plusieurs crews[15], dont le collectif international 156[5] à la suite du parrainage de Psyckoze Nolimit[16], elle intÚgre alors le chiffre 156 à sa signature[16]. Engagée[2] elle répare les slogans contre les féminicides des colleuses anti-féminicides, qu'elle rejoint[17] - [18], elle collera avec Marguerite Stern[19]. Lady K apparait dans le dvd 3.22 Art sous pression, de Marc Verdenet, 2007, distribution Sony[20] - [21] - [22]. Ses graffs étaient présents sur les murs du K-13, immeuble désaffecté d'ERDF devenu un squat artistique fermé en 2017, rue de Tolbiac dans le 13e arrondissement de Paris[23] - [24] - [25]. Dans le cadre de son mémoire sur le lettrage elle réalise de nombreux interviews d'artistes[10], publiés sur plusieurs sites dont Paris Tonkar[26] - [10], Hiya[27] et Urban Art Paris[28]. AprÚs les phrases elle intÚgre des équations dans ses graffs[10] - [29] - [3].
DĂ©but de peintre
Lady. K peint depuis sa plus tendre enfance, lorsquâelle Ă©tait en CM1-CM2 elle adorait le cubisme et le surrĂ©alisme[30]. Elle dessine des mangas sur des feuilles format A4 et va jusquâĂ investir les carnets de croquis format raisin de son pĂšre, sculpteur et architecte d'intĂ©rieur[31]. BaignĂ©e dans un univers Ă la croisĂ©e de lâEurope et de lâAsie, elle se plaĂźt Ă puiser dans les ressources culturelles internationales, lâouverture au monde Ă©tant pour elle le point de dĂ©part pour son travail[32]. Elle a un dĂ©clic pour le writting lorsquâen cinquiĂšme son amie revient avec un dessin quâelle trouve magnifique. DĂšs lors elle souhaite faire pareil si ce nâest mieux[33]. Un an aprĂšs, en 1992-1993, elle tente les phrases allant du surrĂ©alisme Ă l'intention d'arrĂȘter de fumer Ă la fin des annĂ©es 1990[10]. Puis au dĂ©but des annĂ©es 2000 elle expose ses Ćuvres[31].
Atelier et toiles
DĂšs son adolescence elle a une pratique d'atelier oĂč elle expĂ©rimente la peinture, la sculpture et la photographie. Elle utilise le splashing, le Dripping et ce quâelle nomme le droping, une technique quâelle a inventĂ©e Ă la fin des annĂ©es 1990, qui consiste Ă vaporiser des cercles de diffĂ©rentes couleurs de peinture trĂšs prĂšs et laisser les couleurs fuser [34] . Elle rĂ©alise des aquarelles dâĂ©quations ou de mots dans diffĂ©rentes langues, avec des titres poĂ©tiques ou des dĂ©clarations dâintention comme â les utopies changent le monde â ou scientifiques comme â Gregorio Ricci-Curbastro" ou â Quadrivitesse â. Son travail sur toile interroge la place du tableau dans le street art, en 2018 elle expĂ©rimente Ă Berlin un dispositif quâelle avait dĂ©jĂ expĂ©rimentĂ© au dĂ©but des annĂ©es 2000 : mettre une toile sur un mur, graffer et rĂ©cupĂ©rer un morceau du graff. Une captation alternative Ă la photographie et la vidĂ©ographie de lâacte performatif. Elle installe de grands pans de toiles sur le mur qui ampute le mur d'une partie de son motif. Puis elle installe sur le mur dĂ©jĂ peint un grand pan de toile oĂč elle reconstitue le motif pour laisser le motif sur le mur intact et proposer une Ćuvre sur toile qui est un morceau de l'Ćuvre sur mur. Ces Ćuvres in situ sont une proposition de toiles pouvant ĂȘtre estampillĂ©es street art, car faites dans la rue et proposer une rĂ©ponse au dĂ©bat galerie/street art[35]. Dans la Galerie Not Found (Notfoundgallery), Ă Moscou, en 2020 elle peint des murs pour y accrocher des toiles oĂč elle reproduit le motif qui se trouve en dessous de la toile. Elle les filme en train de tomber pour les exposer au sol, laissant ainsi la place aux Ćuvres murales[36]. On retrouve dĂ©jĂ dans son installation aux Beaux-Arts de Paris pour son diplĂŽme la monstration de ses Ćuvres sur toile au sol, afin de laisser les murs peints dĂ©nuĂ©s de toile.
Photographies et vidéographies
Lady. K aime travailler des photos surrĂ©alistes alliant art, architecture, mode[37]. Elle rĂ©invente la photo documentant le writting, par des artifices fĂ©minins, des lieux, la temporalitĂ© gĂ©nĂ©ralement dĂ©volue Ă la nuit pour commettre ces actes se dĂ©roule le jour, par souci de restitutions photographiques et vidĂ©ographiques optimales. Elle crĂ©e de lĂ des happenings oĂč les passants deviennent les spectateurs de ses extravagantes performances.
Signature
A force de signer les murs de la ville, Lady. K finit par dĂ©cliner la signature de diffĂ©rentes façons. Ses empreintes digitales apparaissent Ă la fin des annĂ©es 1990 sur quelques Ćuvres. Des lettres capitonnĂ©es pour son diplĂŽme aux Beaux-Arts de Paris. Des lettres-coussins pour une photo avec Pascal BoissiĂšre pour le magazine Painterz. Des signatures dans les quatre coins du tableau pour donner quatre sens au tableau. Des signatures protĂ©iformes qui sont tour Ă tour nom des auteurs des formules, noms des thĂ©orĂšmes et postulats parce quâelle souhaite dans la lignĂ©e de Fluxus que lâart rencontre la vie et dans la lignĂ©e du CNRS que la vie rencontre la science. â Le titre est le bateau de la raison voguant sur les ocĂ©ans de lâimagination.â[7]. Des signatures qui se libĂšrent de leur place dĂ©volue en bas Ă gauche ou Ă droite pour sâinstaller nâimporte oĂč dans les tableaux.
Writting
Ses rencontres avec le writting remonte Ă lâenfance, dans la cours de son Ă©cole primaire, puis elle fait ses premiers tags lorsquâelle est au collĂšge[30]. Elle y trouve un cĂŽtĂ© ready-made qui authentifie le support comme une Ćuvre dâart[38] ce qui lui fait dire que Gina Pane + Marcel Duchamp = Lady. K[31] car les tags apparaissent comme des scarifications dans la ville, Ă lâinstar des panneaux publicitaires, sauf quâici on nây vend rien, on est dans le mĂȘme anthropocentrisme que celui apparaissant Ă la Renaissance. Ce moment oĂč lâon a commencĂ© Ă remplacer Dieu par lâhomme et la science, ce moment oĂč justement la signature apparaĂźt, parce que le peintre change de statut, passant d'artisan Ă artiste. Il fallait quâelle explore cet art outsider qui n'Ă©tait pas mentionnĂ© dans les livres dâart, quâelle prouve quâelle Ă©tait capable de peindre dans une ville conçue par des hommes, pour des hommes[39].
âSi j'Ă©cris Lady. K je me sers dâun facteur transgressif pour dire : Ok je suis une fille, mais je peux Ă©crire mon nom comme les garçons et ĂȘtre plus forte quâeux. Une façon de braver le monde comme lâa fait Rosa Park en allant s'asseoir, Ă lâavant dâun bus sur un siĂšge rĂ©servĂ© aux blancs.â[31]
Si lâon note ses premiĂšres sorties dĂšs la cinquiĂšme, câest en 1997 quâelle commence Ă ĂȘtre plus prolifique pour finir par consacrer au writting toute son attention dĂšs sa seconde annĂ©e aux beaux-arts jusquâĂ lâobtention de son diplĂŽme en 2007. Elle en fait partout, seule, Ă la sauvage[31]. Elle acquiert trĂšs vite une notoriĂ©tĂ©[30], son travail Ă©tant souvent mĂ©diatisĂ©[40]. Elle prend des risques, se brĂ»le la main sur le troisiĂšme rail dans le mĂ©tro, manque dâĂȘtre happĂ©e par un RER le long des voies ferrĂ©es vers la gare du nord[38]. Elle ne considĂšre pas son travail comme du graffiti, qui pour elle est une sorte de gribouillis informes, mais un travail sur la lettre[30], du writting. Mot Ă lequel elle ajoute un t pour distinguer le travail de lâĂ©crivain de livre de l'Ă©crivain sur murs[41]. Cette terminologie vient du nom des prĂ©curseurs des annĂ©es 1960 de ce quâon nomme communĂ©ment tag et graff[42]. Le terme graffiti est arrivĂ© aprĂšs le terme writer, il a Ă©tĂ© instaurĂ© par les autoritĂ©s pour requalifier pĂ©jorativement cette pratique dâĂ©crire sur les murs[31].
Elle considĂšre que lâart urbain est un dĂ©coupage de lâhistoire de lâart qui succĂšde Ă lâart contemporain, comme il a pu succĂ©der Ă lâart moderne. De par son implantation dans lâespace public, elle postule quâil faudrait de nouvelles approches en plus des disciplines comme la philosophie et la sociologie pour apprĂ©hender lâart, comme des spĂ©cialistes en politique[30]. Elle dĂ©finit le writting comme une nouvelle forme de reprĂ©sentation qui nâest ni figurative ni abstraite, mais la reprĂ©sentation dâune figure Ă lâaide de signes abstraits. Câest qui est lâessence de l'Ă©criture qui se transpose dans le champ artistique[43]. Elle invente la terminologie supracalligramalistique, un mot-image qui se dĂ©cline dans la ville comme un acte automatique. La ville devient alors le recueil collectif de poĂštes ayant transcendĂ© le minimalisme du haĂŻku par le supracalligramme[44]. Selon elle le tag constituent une critique dĂ©constructiviste de/dans la ville, comme les fresques peuvent la rĂ©enchanter[8].
Lady. K incarne le renouveau du writting Ă travers une fĂ©minitĂ© affirmĂ©e qui sâimpose dans une discipline trĂšs masculine[45]. Câest juchĂ©e sur ses hauts talons, un large chapeau et vĂȘtue dâune robe quâelle trace son pseudo Ă la bombe aĂ©rosol[10]. Ses vidĂ©os affolent la toile[46], elle est la personnalitĂ© du writting français la plus suivie sur Instagram[47]. Elles sont retweetĂ©es en janvier 2022 par Laurence Parisot et Olivier VĂ©ran, mais Ă©galement vendues sous forme de NFT. Dans ses vidĂ©os elle fabrique des images contrastĂ©es entre sa tenue, lâarchitecture et son intervention qui rompt les stĂ©rĂ©otypes. Câest une artiste hors-norme au sein dâun mouvement hors-norme[10].
Elle ne fait pas que peindre un pseudonyme, elle dĂ©cline des mots, en français, en espagnol, en russe, en arabe, des nom de philosophes, qu'elle travaille avec une esthĂ©tique empruntĂ©e au writting. Une esthĂ©tique quâelle revisite : les flĂšches deviennent des plumes, des arabesques, les aurĂ©oles deviennent les anneaux de cartier. Elle cherche le rapport logique pour accĂ©der Ă une harmonie entre les pleins et les dĂ©liĂ©s[48]. Ses formes se veulent douces et rassurantes comme un Niki de Saint Phalle[8].
Les opérateurs
On trouve dĂšs lâadolescence des liens entre art et science dans sa pratique. Elle rĂ©alise ses premiers tags avec les bombes de son grand-pĂšre, ingĂ©nieur en microtechnique. Un de ses premiers tags est une formule chimique imaginaire : CH20[30]. Bien des annĂ©es plus tard, elle translate les opĂ©rateurs sur ses tableaux, jouant avec la polysĂ©mie de ce mot et troublant la frontiĂšre entre le tableau musĂ©al et le tableau scolaire. Elle prĂ©sente Ă la galerie Saint Laurent Ă Marseille en 2013 une installation avec une Ă©quation mathĂ©matique pour la premiĂšre fois. De 2015 Ă 2017, elle peint au CSNSM[49] des tableaux, des murs et rĂ©alise des photographies avec des formules de physique. En 2019 elle rĂ©alise une peinture sur l'accĂ©lĂ©rateur de particules situĂ© Ă l'UniversitĂ© Pierre et Marie Curie, Ă Paris, faisant de lui probablement le seul accĂ©lĂ©rateur peint avec du street art au monde[50]. Elle expose ses Ćuvres faites dâopĂ©rateurs Ă Paris Plage en 2021. Puis au Lavomatik Ă Paris en 2022, son exposition Logarythme prĂ©sente une sĂ©rie de toiles et d'aquarelles avec ses dĂ©clinaisons plastiques dâopĂ©rateurs. Elle veut dĂ©mocratiser la science, rendre la mathĂ©matique belle mais aussi la sortir de son abstraction en y apportant quelques succinctes explications, qui peuvent ĂȘtre Ă©crites en russe, en arabe, en anglais. Au dĂ©constructivisme que l'on rencontre avec le tag, elle apporte avec ces opĂ©rateurs une proposition reconstructiviste du monde basĂ©e sur lâharmonie de la logique qui serait susceptible de chasser l'angoisse du monde[51]. Fukushima, vers une contamination plantaire, Lionel De Coninck (auteur), Olivier dâAngĂ©ly (rĂ©alisateur), Patricia Loison (prĂ©sentatrice), dans PiĂšces Ă conviction sur France 3 (, 74 minutes).
Surpressionnisme
Elle Ă©crit en 2015 un manifeste artistique qui a pour axe principal, le bonheur pour tous. Elle y met en avant l'Ă©galitĂ© des sexes, des races, lâapproche pĂ©dagogique de Maria Montessori[31], elle dĂ©peint une utopie Ă©picurienne. Elle sâinscrit en master au PanthĂ©on-Sorbonne afin de travailler sur son manifeste. Il veut, comme celui dâAndrĂ© Breton, dĂ©crire un mode de vie. Elle y aborde les questions dâarchitecture, de politique, dâĂ©ducation, dâĂ©conomie, de social. Elle prend ce qui lui semble le plus pertinent dans chaque discipline comme l'Ă©conomie bleue, les rĂšgles du savoir-vivre, la communication consciente, la dĂ©claration universelle des droits de la terre[52] de Simon Bolivar. Elle distingue amour et emprise, oĂč lâun repose sur une relation symĂ©trique contrairement Ă lâautre. Elle y prĂŽne savoir, connaissance et conscience. Pour elle lâartiste combat lâidĂ©ologie en proposant une alternative utopique[53]. Dans une envolĂ©e toute bretonnienne elle Ă©crit au sujet des bienfaits du surpressionnisme :
« Nos enfants nous remercieront en cours de sciences physiques⊠Le surpressionnisme libĂ©rera la science de son laboratoire, elle envahira le monde et elle se chantera dans toutes les cours de rĂ©crĂ©ation. Nous formerons une future population ultra-consciente, car trĂšs intelligente. le impressionnisme nourrira l'empathie de nos enfants par la douceur dâune pĂ©dagogie bienveillante. »
â Lady K[54]
Collages anti-féminicides
En 2019 des messages contre les fĂ©minicides apparaissent dans la capitale française. Lady. K est Ă©mue par ce que vient de faire Marguerite Stern, qui vient de rompre le silence du huis-clos. Sans surprise quelques jours plus tard, Lady. K les retrouve abimĂ©s, elle dĂ©cide dâen rĂ©parer certains[55]. RĂ©parer les collages anti-fĂ©minicides est l'expĂ©rience cathartique la plus intense quâelle expĂ©rimente. Elle a lâimpression dâĂȘtre FantĂŽmette dĂ©nonçant une injustice. Le message est bien plus comprĂ©hensible pour le spectateur que la dĂ©construction de la ville par le tag[56]. Elle rĂ©alise ses premiers collages avec Marguerite Stern. Elle Ă©crit des messages multicolores qui sont comme une solution, mais aussi les noms et chiffres dĂ©solants des victimes des violences faites aux femmes[57]. Elle considĂšre Marguerite Stern comme une artiste autant quâune militante, une militante qui milite avec art.
âLes collages fĂ©minicides nâopposent pas lâArt et la politique, ils sont Ă la fois art et politique. Depuis les annĂ©es 1970 lâart a pu rentrer dans les universitĂ©s Ă travers cette dimension engagĂ©e, ce qui nâest pas nouveau, les avant-gardes ayant souvent un lien certain avec la politique. Les manifestes Ă©taient souvent liĂ©s Ă une ambition dâagencer et que lâart y occupe une place dĂ©diĂ©e. Dâautres mouvements ont cherchĂ© Ă construire un monde plus Ă©galitaire en sâinspirant du saint-simonisme.â[8]
Journalisme
Lorsquâelle est en master II de sociologie de lâart pour Ă©crire son mĂ©moire sur les lettrages sous la direction de Christophe GĂ©nin, elle sillonne l'Europe et rĂ©alise un bon paquet dâinterviews qui sont publiĂ©es dans Paris Tonkar[10], Hiya, Urban Art Paris.
Expositions, évÚnements et réalisations
- 2023
- Urbaines - Street Art, Galerie d'art Le ComĆdia Ă Brest, exposition collective, 10 femmes (MĂ©lanie Bourget, Caroline Derveaux, Julia Forma, Foufounart, Lady K, StĂ©phanie Kilgast, Lady M, SĂȘma Lao, Petite Poissone, Miss Tic) ( - )[58]
- ConfĂ©rence de Lady K, Galerie d'art Le ComĆdia Ă Brest ()[59] - [60] - [61] - [62]
- 2022
- L'Expo des centcinquante, Ă©dition 2022, aux Trois Baudets et Ă mezzanine, Montmartre, exposition collective sous la tutelle du Journal le Chat Noir et de Roslucie, Paris ( - )
- Vacarme, exposition collective, Galerie Coucke de la Condition publique, Roubaix ( - )[63]
- District13 Art Fair, HĂŽtel Drouot Ă Paris ( - )[64] - [65], performances live sur les murs de l'aire de livraison[66]
- Rur graffiti, Festival des arts rurbains, Nogent-le-Rotrou ( - )[67]
- It's street art time, exposition collective au Shack avec JĂ©rĂŽme Mesnager, Ardif, Berthet One, Cofee, Seb Toussaint, Lady K, OakOak... Paris ( - )[68]
- 152 Writers, chapelle Saint-LĂ©onard-et-Saint-Martin, Croissy-sur-Seine ( - )[64]
- Rencontres urbaines de Nancy (Run) ()[69]
- Street Art au ComĆdia, Galerie d'art Le ComĆdia, Brest ( - )[4] - [70]
- Lille Art'Up, exposition collective au Grand Palais de Lille ( - )[71]
- Transition, les portes, Amiens (mars - )[64] - [72]
- Carte sur table, exposition collective, Le Cabinet d'Amateurs, dans le 11e arrondissement de Paris ( - )[64]
- Logarythmes, exposition solo, Le Lavo//Matik, dans le 13e arrondissement de Paris ( - )[73] - [7] - [74]
- 2021
- Performance, Roger Dubuis et Lamborghini, Cannes (n.d. )[75]
- The Museum of Graffiti, Wynwood, Miami (Ătats-Unis) (n.d. )[64] (VidĂ©o en ligne)
- Mister Freeze, Toulouse (n.d. )[64]
- Octobre Rose, Toulouse (n.d. )[64]
- Unframed, Heerle (Pays-Bas) ( - )[76]
- Galerie LTK First Floor, place Louis Imbach, Angers ()[4] - [64]
- Art et Sport la rencontre, Saint-Jean-de-Monts ( - )[4]
- La Place sur Seine 2021 pour Paris Plages ( - )[77] - [78], semaine spéciale Lady K du 21 au 27 juillet[79], avec Sista et Zoia, artistes invités de lady K[80]
- L'Expo des 150, Villa Radet à Montmartre, exposition collective sous la tutelle du Journal le Chat Noir et curaté par Ambra Pelletier, Paris ( - )[81] - [82]
- Transition, musée éphémÚre du street art d'Abbeville, rue des Tilleuls ( - )[83] - [72]
- 2020
- Galerie Perahia, exposition collective, Paris (n.d. )[64]
- The Fence, Yard 5, Berlin (n.d. )[64]
- Zoo Art Show 2020, Lyon ()[84]
- Jeu de carte - 54 street-artistes, 52 cartes + 2 jokers - en faveur du Téléthon ()[85]
- Come have a tea with us !, 8 artistes femmes, Cité de refuge dans le 13e arrondissement de Paris ( - )
- Destin scellĂ©, Mains d'Ćuvres, exposition collective, Saint-Ouen ( - )[86]
- Atomik Lab II, The Atomik Nation et Fluctuart, Ă Paris ()[87]
- Notfoundgallery, Moscou (début )[36] - [88]
- 2019
- Le Lavoir, exposition collective, CarriĂšres-sur-Seine, (n.d. )[4]
- Subway maps, Urban Spree, Yard 5, Berlin (n.d. )[64]
- Dirty 4 Handz, Ă l'espace Oppidum, en face du Carreau du Temple Ă Paris, exposition collective sur invitation de Psyckoze ( - )[89]
- Graffiti, Artrimoine en Sologne, 6Ăšme biennale d'Art Contemporain, Salbris, boulevard de la RĂ©publique ()[90]
- 2018
- Le MUR 93 #2, Saint-Denis, face à la halle du marché, avec Psyckoze ( - )[91]
- 2017
- Studio théùtre de Stains, Stains (n.d. )[4]
- CSNSM, laboratoire scientifique de la faculté d'Orsay ()[92]
- Dans le cadre du festival Villes & Toiles, colloque sur le street art au fĂ©minin Ă l'UniversitĂ© d'Ăvry ()[93]
- 2016
- Prix du Graffiti & du Street-Art 2016, La Manufacture 111, boulevard Davout ( - )[94] - [95]
- Génie de la rue, Réalités inavouées et talents insoupçonnés, exposition collective, espace Christiane Peugeot, dans le 17e arrondissement de Paris ( - )[4] - [64]
- Performance collective à la villa Visitation, à l'invitation de la revue Oazarts ( - )[96], les toiles seront exposées à (Re)Visitation, Galerie gare de Marlon[96]
- (Re)Visitation, exposition collective, Galerie gare de Marlon dans le 4e arrondissement de Paris ( - )[97], vente au bénéfice de l'association CéKeDuBonheur conduite par HélÚne Sy, l'épouse d'Omar Sy[96].
- 2015
- Espace Bazacle, exposition collective, Toulouse, (n.d. )[4]
- Nuit Blanche, Fleming en lumiÚre, une histoire d'avenir, projections, photographie et graffiti, avec Stéphane Lagoutte et Géraud Pineau, Bonneuil-sur-Marne ()[98]
- Ordre des avocats du Barreau de la Seine-Saint-Denis, exposition collective Ă la Maison de l'Avocat et du Droit Ă Bobigny ()[99] - [100]
- Action contre le harcĂšlement de rue, fresque collective place de Rungis dans le 13e arrondissement de Paris ()[101] - [102]
- Prix du Graffiti 2014, exposition collective Ă la Fondation EDF dans le 7e arrondissement de Paris ( - )[103] - [104]
- 156 All Stars, 30th Anniversary, exposition collective By Our Own Rules, Bronx Museum, New York, Ătats-Unis ()[4] - [105]
- 2014
- Le Lavo//Matik, exposition collective, Paris, (n.d. )[4]
- Le MUR Oberkampf dans le 11e arrondissement de Paris ()[106] - [107] (Vidéo en ligne)
- Exposition Make art not war organisée par Wrung au profit de l'association CéKeDuBonheur, Espace Léon, Paris, ()[4]
- Tétromino, avec Jinks Kunst et les membres du collectif Nantais C'est Pas Nous, pour l'année des 30 ans du jeu Tetris
- Trust in my art, Safety Art exposition collective et caritative au Prieuré de Locmaria ( - )[109]
- In Situ art festival, Fort d'Aubervilliers, Aubervilliers ( - )
- 2013
- Jury Graff de Si Tâ Culture, grande finale, 13 Habitat avec le conseil gĂ©nĂ©ral des Bouches-du-RhĂŽne, Radio Star et LCM, esplanade Bargemon Ă Marseille ()[110]
- Requiem for the street, Galerie Saint Laurent, Hall des antiquaires Ă Marseille ( - )[111] - [4]
- L'étrange ville de Monsieur Chouchou, Studio théùtre de Stains, rue Carnot, Stains ()[112]
- 2011
- 2010
- Gaga Experience, Reflex gallery rue Jean-Jacques Rousseau, exposition collective art et mode Ă l'occasion du Monster Ball World Tour ( - )[113]
- Lady Gaga à gogo, Galerie Chappe rue André-Barsacq, exposition collective à l'occasion du Monster Ball World Tour ( - )[114]
- 2009
- Exposition collective TAG (tag and graf) au Grand Palais, Paris ( - )[115] - [116]
- 2006
- Femin'art, galerie PremiÚre station (métro Palais-Royal), Paris (n.d. )[64]
- Rue, au Grand Palais, Paris ()[64]
- Viens jouer avec moi, exposition collective 100% Filles à L'Alimentation Générale, dans le 11e arrondissement de Paris ( - )[64] - [117]
- 2005
- 2004
- Graff II Femmes, Espace Beaurepaire, Paris (n.d. )[64]
- Galerie Incognito, Paris (n.d. )[64]
- Bataclan, Paris (n.d. )[64]
- Exposition Ă La Fonderie, rue Jules Ferry, dans le cadre du festival Vladimir Kosmoff (off de Kosmopolite)[119], Bagnolet ( - )[120]
- 2003
- Edmond, Fonderie, Bagnolet (n.d. )[64]
- Univers'art, Salle de la lĂ©gion d'honneur, rue de la LĂ©gion dâhonneur, Saint-Denis (n.d. )[4] - [64]
- Toast Gallery, dans le 5e arrondissement de Paris (n.d. )[64]
- 2002
- 934 Style, Ginger Lili, Paris (n.d. )[64]
Projet Money for nothing
Elle participe au projet du collectionneur Dominique Barlaud Money for nothing 1001[121] - [32] qui regroupe 1001 artistes autour du billet de banque[122]
Notes et références
- « Le Graffiti, un truc de mec? On a demandé à Lady K », sur www.drips.fr,
- MissAcacia, « Les portraits de Miss Acacia : Lady K, du graffiti au féminin », sur billetsdemissacacia.com,
- « Jessica Balota Lady K », sur humanitiesartsandsociety.org
- « Lady K », sur www.artcomoedia.fr
- (en) « Lady K », sur womenstreetartists.com
- Claire Champenois et al. (2022), p. 9_Lady K emploie le mot writting avec deux t pour le distinguer de writer qui concerne plutĂŽt l'Ă©crivain
- Le Lavomatik et al. (2022).
- « Lady K », sur qgdesartistes.fr
- « Lady K », sur lelavomatik.com
- Graffitiart et al. (2022), p. 100.
- « Catalogue des diplÎmés de l'Ecole nationale des beaux-arts », sur www.mollat.com
- « Lady K », sur www.artsper.com
- Laura Vetter, « LADY K, Interview with French graffiti writer Lady K, Rather than shock, I would like to lead people to think that a more direct democracy would be much more beneficial for everyone. », sur www.urbanyte.art,
- Claire Champenois et al. (2022), p. 74.
- « LADY.K », sur www.maquis-art.com
- Claire Champenois et al. (2022), p. 22.
- Antoine Flandrin, « Lady.K, graffeuse et « réparatrice » de messages anti-féminicides », sur www.lemonde.fr,
- Camille Pauvarel, Virginie Herz & Stéphanie Cheval et al. (2020).
- Claire Champenois et al. (2022), p. 117.
- J.S., « Un documentaire sur les graffeurs parisiens », sur www.leparisien.fr,
- « DVD- 323.1- Art Sous Pression », sur www.mrgraffiti.nl
- Stéphanie Binet, « Critique - Les tagueurs au coeur », sur www.liberation.fr,
- Raphaël Goument, « Reportage K13 à Paris : le street art mis à la rue », sur www.liberation.fr,
- Raphaël Goument, « Street art Fin de partie pour le K13, squat artistique parisien », sur www.liberation.fr,
- SolĂšne L'HĂ©noret, « Lâaventure du squat parisien K13 risque de prendre fin », sur www.lemonde.fr,
- Lady. K, « Auteur : Lady. K », sur paristonkar.net
- Lady. K, « Auteur : Lady. K », sur hiya.fr
- Lady. K, « Auteur : Lady. K », sur urbanart-paris.fr
- Claire Champenois et al. (2022), p. 91.
- CĂ©dric Naimi et al. (2015), p. 57-58-59.
- Claire Champenois et al. (2021), p. 112.
- « Is Art Money ? Is Money Art ? LADY K », sur www.moneyfornothing.fr
- (th) « Interview : âLady Kâ Graffiti Woman », sur www.sprayxbrush.com,
- Claire Champenois, Sreet art, au-delà des murs, génies de l'art urbain, Paris, édition du Layeur, , 300 p. (ISBN 9782383780021), p. 118
- Claire Champenois et al. (2021), p. 118.
- (en) « LADY.K'S ADVENTURES IN MOSCOWLAND », sur grademoscow.com
- Claire Champenois et al. (2022), p. 105.
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Bibliographie
: documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article
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Monographies
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Articles et revues
- (fr + en) CĂ©line Bernier Robin, « Reso, propos recueillis par CĂ©line Bernier Robin, âLadiesâ by mister Freeze », Stuart, no 29,â novembre dĂ©cembre 2021, p. 19 (ISSN 2498-3349, lire en ligne).
- (fr + en) Elie Volant, « Luxe pour Lady K avec Roger Dubuis et Lamborghini », Stuart, no 29,â novembre dĂ©cembre 2021, p. 8 (ISSN 2498-3349, lire en ligne).
- (fr + en) Frida Almeida, « Zooxxl - L'expĂ©rience inĂ©dite », Stuart, no 24,â novembre dĂ©cembre 2020, p. 16 (ISSN 2498-3349, lire en ligne)
- Area revue)s(, Area, no 10 « Vénus - Aspects des luttes et créations féminines », (ISBN 978-2-35276-049-8)
Vidéos
- « Lady K : l'émancipation par le graff », Camille Pauvarel, Virginie Herz & Stéphanie Cheval, dans Actuelles sur France 24 () (Vidéo en ligne)
- [vidĂ©o] WRITERS 2 BANLIEUE, ONEDAY with âLADY Kâ in PARIS sur YouTube
- [vidĂ©o] WRITERS 2 BANLIEUE, ONEDAY with âLADY Kâ in PARIS 2e Opus sur YouTube
- [vidéo] 3N Films, Paris Graffiti: A "LADY K" Film sur YouTube
- [vidéo] Joker Promotion Cedric NAIMI, LADY K - émission JACKY - IDF 1 - 29/01/2016 sur YouTube
- [vidéo] 3N Films, Paris Graffiti: A "LADY K" Film sur YouTube