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Lady K

Lady K, pseudonyme depuis 1998[1] - [2] de Jessica Balota[3], née en [4] au Blanc-Mesnil[5], est une artiste plasticienne et graffeuse française[4] qui pratique le writting[6] - [7] - [4] - [8] - [9] - [1]. Elle travaille et réside au Blanc-Mesnil[10] en Seine-Saint-Denis.

Lady K
Portrait de Lady K
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Jessica Emina Ly Balota
Formation
Activité
Autres informations
Site web
signature de Lady K
Signature

Biographie

Lady K
Lady K Installation Galerie saint Laurent, 2013
Peinture sur les murs du CSNSM réalisée par Lady K, 2017
Louis-Victor par Lady K 2010
Lady K, Photo Vanessa Bedas, 2021
Lady K, pour Roger Dubuis et Lamborghini, Cannes, 2021
Lady K, Martha Cooper, Henry Chalfant, Hollande, 2021
Installation aux Beaux-Arts de Paris, 2007

« Si le surrĂ©alisme est empreint de l’esthĂ©tique du rĂȘve et le situationnisme de l’ivresse, la dĂ©mocratie directe est sans conteste l’apanage du writing. »

— Lady K[9] - [4]

Lady K a étudié aux Beaux-Arts de Paris, dont elle sort diplÎmée en 2007[11] - [3], et à l'université Paris 1[12] - [4] - [5] - [13], ou elle suivra deux masters[10], l'un en Arts plastiques et création contemporaine, avec Françoise Parfait, et l'autre en Sociologie de l'art, avec Christophe Genin[14]. Elle est membre de plusieurs crews[15], dont le collectif international 156[5] à la suite du parrainage de Psyckoze Nolimit[16], elle intÚgre alors le chiffre 156 à sa signature[16]. Engagée[2] elle répare les slogans contre les féminicides des colleuses anti-féminicides, qu'elle rejoint[17] - [18], elle collera avec Marguerite Stern[19]. Lady K apparait dans le dvd 3.22 Art sous pression, de Marc Verdenet, 2007, distribution Sony[20] - [21] - [22]. Ses graffs étaient présents sur les murs du K-13, immeuble désaffecté d'ERDF devenu un squat artistique fermé en 2017, rue de Tolbiac dans le 13e arrondissement de Paris[23] - [24] - [25]. Dans le cadre de son mémoire sur le lettrage elle réalise de nombreux interviews d'artistes[10], publiés sur plusieurs sites dont Paris Tonkar[26] - [10], Hiya[27] et Urban Art Paris[28]. AprÚs les phrases elle intÚgre des équations dans ses graffs[10] - [29] - [3].

DĂ©but de peintre

Lady. K peint depuis sa plus tendre enfance, lorsqu’elle Ă©tait en CM1-CM2 elle adorait le cubisme et le surrĂ©alisme[30]. Elle dessine des mangas sur des feuilles format A4 et va jusqu’à investir les carnets de croquis format raisin de son pĂšre, sculpteur et architecte d'intĂ©rieur[31]. BaignĂ©e dans un univers Ă  la croisĂ©e de l’Europe et de l’Asie, elle se plaĂźt Ă  puiser dans les ressources culturelles internationales, l’ouverture au monde Ă©tant pour elle le point de dĂ©part pour son travail[32]. Elle a un dĂ©clic pour le writting lorsqu’en cinquiĂšme son amie revient avec un dessin qu’elle trouve magnifique. DĂšs lors elle souhaite faire pareil si ce n’est mieux[33]. Un an aprĂšs, en 1992-1993, elle tente les phrases allant du surrĂ©alisme Ă  l'intention d'arrĂȘter de fumer Ă  la fin des annĂ©es 1990[10]. Puis au dĂ©but des annĂ©es 2000 elle expose ses Ɠuvres[31].

Atelier et toiles

DĂšs son adolescence elle a une pratique d'atelier oĂč elle expĂ©rimente la peinture, la sculpture et la photographie. Elle utilise le splashing, le Dripping et ce qu’elle nomme le droping, une technique qu’elle a inventĂ©e Ă  la fin des annĂ©es 1990, qui consiste Ă  vaporiser des cercles de diffĂ©rentes couleurs de peinture trĂšs prĂšs et laisser les couleurs fuser [34] . Elle rĂ©alise des aquarelles d’équations ou de mots dans diffĂ©rentes langues, avec des titres poĂ©tiques ou des dĂ©clarations d’intention comme “ les utopies changent le monde ” ou scientifiques comme “ Gregorio Ricci-Curbastro" ou “ Quadrivitesse ”. Son travail sur toile interroge la place du tableau dans le street art, en 2018 elle expĂ©rimente Ă  Berlin un dispositif qu’elle avait dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ© au dĂ©but des annĂ©es 2000 : mettre une toile sur un mur, graffer et rĂ©cupĂ©rer un morceau du graff. Une captation alternative Ă  la photographie et la vidĂ©ographie de l’acte performatif. Elle installe de grands pans de toiles sur le mur qui ampute le mur d'une partie de son motif. Puis elle installe sur le mur dĂ©jĂ  peint un grand pan de toile oĂč elle reconstitue le motif pour laisser le motif sur le mur intact et proposer une Ɠuvre sur toile qui est un morceau de l'Ɠuvre sur mur. Ces Ɠuvres in situ sont une proposition de toiles pouvant ĂȘtre estampillĂ©es street art, car faites dans la rue et proposer une rĂ©ponse au dĂ©bat galerie/street art[35]. Dans la Galerie Not Found (Notfoundgallery), Ă  Moscou, en 2020 elle peint des murs pour y accrocher des toiles oĂč elle reproduit le motif qui se trouve en dessous de la toile. Elle les filme en train de tomber pour les exposer au sol, laissant ainsi la place aux Ɠuvres murales[36]. On retrouve dĂ©jĂ  dans son installation aux Beaux-Arts de Paris pour son diplĂŽme la monstration de ses Ɠuvres sur toile au sol, afin de laisser les murs peints dĂ©nuĂ©s de toile.

Photographies et vidéographies

Lady. K aime travailler des photos surrĂ©alistes alliant art, architecture, mode[37]. Elle rĂ©invente la photo documentant le writting, par des artifices fĂ©minins, des lieux, la temporalitĂ© gĂ©nĂ©ralement dĂ©volue Ă  la nuit pour commettre ces actes se dĂ©roule le jour, par souci de restitutions photographiques et vidĂ©ographiques optimales. Elle crĂ©e de lĂ  des happenings oĂč les passants deviennent les spectateurs de ses extravagantes performances.

Signature

A force de signer les murs de la ville, Lady. K finit par dĂ©cliner la signature de diffĂ©rentes façons. Ses empreintes digitales apparaissent Ă  la fin des annĂ©es 1990 sur quelques Ɠuvres. Des lettres capitonnĂ©es pour son diplĂŽme aux Beaux-Arts de Paris. Des lettres-coussins pour une photo avec Pascal BoissiĂšre pour le magazine Painterz. Des signatures dans les quatre coins du tableau pour donner quatre sens au tableau. Des signatures protĂ©iformes qui sont tour Ă  tour nom des auteurs des formules, noms des thĂ©orĂšmes et postulats parce qu’elle souhaite dans la lignĂ©e de Fluxus que l’art rencontre la vie et dans la lignĂ©e du CNRS que la vie rencontre la science. ” Le titre est le bateau de la raison voguant sur les ocĂ©ans de l’imagination.”[7]. Des signatures qui se libĂšrent de leur place dĂ©volue en bas Ă  gauche ou Ă  droite pour s’installer n’importe oĂč dans les tableaux.

Writting

Ses rencontres avec le writting remonte Ă  l’enfance, dans la cours de son Ă©cole primaire, puis elle fait ses premiers tags lorsqu’elle est au collĂšge[30]. Elle y trouve un cĂŽtĂ© ready-made qui authentifie le support comme une Ɠuvre d’art[38] ce qui lui fait dire que Gina Pane + Marcel Duchamp = Lady. K[31] car les tags apparaissent comme des scarifications dans la ville, Ă  l’instar des panneaux publicitaires, sauf qu’ici on n’y vend rien, on est dans le mĂȘme anthropocentrisme que celui apparaissant Ă  la Renaissance. Ce moment oĂč l’on a commencĂ© Ă  remplacer Dieu par l’homme et la science, ce moment oĂč justement la signature apparaĂźt, parce que le peintre change de statut, passant d'artisan Ă  artiste. Il fallait qu’elle explore cet art outsider qui n'Ă©tait pas mentionnĂ© dans les livres d’art, qu’elle prouve qu’elle Ă©tait capable de peindre dans une ville conçue par des hommes, pour des hommes[39].

“Si j'Ă©cris Lady. K je me sers d’un facteur transgressif pour dire : Ok je suis une fille, mais je peux Ă©crire mon nom comme les garçons et ĂȘtre plus forte qu’eux. Une façon de braver le monde comme l’a fait Rosa Park en allant s'asseoir, Ă  l’avant d’un bus sur un siĂšge rĂ©servĂ© aux blancs.”[31] 

Si l’on note ses premiĂšres sorties dĂšs la cinquiĂšme, c’est en 1997 qu’elle commence Ă  ĂȘtre plus prolifique pour finir par consacrer au writting toute son attention dĂšs sa seconde annĂ©e aux beaux-arts jusqu’à l’obtention de son diplĂŽme en 2007. Elle en fait partout, seule, Ă  la sauvage[31]. Elle acquiert trĂšs vite une notoriĂ©tĂ©[30], son travail Ă©tant souvent mĂ©diatisĂ©[40]. Elle prend des risques, se brĂ»le la main sur le troisiĂšme rail dans le mĂ©tro, manque d’ĂȘtre happĂ©e par un RER le long des voies ferrĂ©es vers la gare du nord[38]. Elle ne considĂšre pas son travail comme du graffiti, qui pour elle est une sorte de gribouillis informes, mais un travail sur la lettre[30], du writting. Mot Ă  lequel elle ajoute un t pour distinguer le travail de l’écrivain de livre de l'Ă©crivain sur murs[41]. Cette terminologie vient du nom des prĂ©curseurs des annĂ©es 1960 de ce qu’on nomme communĂ©ment tag et graff[42]. Le terme graffiti est arrivĂ© aprĂšs le terme writer, il a Ă©tĂ© instaurĂ© par les autoritĂ©s pour requalifier pĂ©jorativement cette pratique d’écrire sur les murs[31].

Elle considĂšre que l’art urbain est un dĂ©coupage de l’histoire de l’art qui succĂšde Ă  l’art contemporain, comme il a pu succĂ©der Ă  l’art moderne. De par son implantation dans l’espace public, elle postule qu’il faudrait de nouvelles approches en plus des disciplines comme la philosophie et la sociologie pour apprĂ©hender l’art, comme des spĂ©cialistes en politique[30]. Elle dĂ©finit le writting comme une nouvelle forme de reprĂ©sentation qui n’est ni figurative ni abstraite, mais la reprĂ©sentation d’une figure Ă  l’aide de signes abstraits. C’est qui est l’essence de l'Ă©criture qui se transpose dans le champ artistique[43]. Elle invente la terminologie supracalligramalistique, un mot-image qui se dĂ©cline dans la ville comme un acte automatique. La ville devient alors le recueil collectif de poĂštes ayant transcendĂ© le minimalisme du haĂŻku par le supracalligramme[44]. Selon elle le tag constituent une critique dĂ©constructiviste de/dans la ville, comme les fresques peuvent la rĂ©enchanter[8].

Lady. K incarne le renouveau du writting Ă  travers une fĂ©minitĂ© affirmĂ©e qui s’impose dans une discipline trĂšs masculine[45]. C’est juchĂ©e sur ses hauts talons, un large chapeau et vĂȘtue d’une robe qu’elle trace son pseudo Ă  la bombe aĂ©rosol[10]. Ses vidĂ©os affolent la toile[46], elle est la personnalitĂ© du writting français la plus suivie sur Instagram[47]. Elles sont retweetĂ©es en janvier 2022 par Laurence Parisot et Olivier VĂ©ran, mais Ă©galement vendues sous forme de NFT. Dans ses vidĂ©os elle fabrique des images contrastĂ©es entre sa tenue, l’architecture et son intervention qui rompt les stĂ©rĂ©otypes. C’est une artiste hors-norme au sein d’un mouvement hors-norme[10].

Elle ne fait pas que peindre un pseudonyme, elle dĂ©cline des mots, en français, en espagnol, en russe, en arabe, des nom de philosophes, qu'elle travaille avec une esthĂ©tique empruntĂ©e au writting. Une esthĂ©tique qu’elle revisite : les flĂšches deviennent des plumes, des arabesques, les aurĂ©oles deviennent les anneaux de cartier. Elle cherche le rapport logique pour accĂ©der Ă  une harmonie entre les pleins et les dĂ©liĂ©s[48]. Ses formes se veulent douces et rassurantes comme un Niki de Saint Phalle[8].

Les opérateurs

On trouve dĂšs l’adolescence des liens entre art et science dans sa pratique. Elle rĂ©alise ses premiers tags avec les bombes de son grand-pĂšre, ingĂ©nieur en microtechnique. Un de ses premiers tags est une formule chimique imaginaire : CH20[30]. Bien des annĂ©es plus tard, elle translate les opĂ©rateurs sur ses tableaux, jouant avec la polysĂ©mie de ce mot et troublant la frontiĂšre entre le tableau musĂ©al et le tableau scolaire. Elle prĂ©sente Ă  la galerie Saint Laurent Ă  Marseille en 2013 une installation avec une Ă©quation mathĂ©matique pour la premiĂšre fois. De 2015 Ă  2017, elle peint au CSNSM[49] des tableaux, des murs et rĂ©alise des photographies avec des formules de physique. En 2019 elle rĂ©alise une peinture sur l'accĂ©lĂ©rateur de particules situĂ© Ă  l'UniversitĂ© Pierre et Marie Curie, Ă  Paris, faisant de lui probablement le seul accĂ©lĂ©rateur peint avec du street art au monde[50]. Elle expose ses Ɠuvres faites d’opĂ©rateurs Ă  Paris Plage en 2021. Puis au Lavomatik Ă  Paris en 2022, son exposition Logarythme prĂ©sente une sĂ©rie de toiles et d'aquarelles avec ses dĂ©clinaisons plastiques d’opĂ©rateurs. Elle veut dĂ©mocratiser la science, rendre la mathĂ©matique belle mais aussi la sortir de son abstraction en y apportant quelques succinctes explications, qui peuvent ĂȘtre Ă©crites en russe, en arabe, en anglais. Au dĂ©constructivisme que l'on rencontre avec le tag, elle apporte avec ces opĂ©rateurs une proposition reconstructiviste du monde basĂ©e sur l’harmonie de la logique qui serait susceptible de chasser l'angoisse du monde[51]. Fukushima, vers une contamination plantaire, Lionel De Coninck (auteur), Olivier d’AngĂ©ly (rĂ©alisateur), Patricia Loison (prĂ©sentatrice), dans PiĂšces Ă  conviction sur France 3 (, 74 minutes).

Surpressionnisme

Elle Ă©crit en 2015 un manifeste artistique qui a pour axe principal, le bonheur pour tous. Elle y met en avant l'Ă©galitĂ© des sexes, des races, l’approche pĂ©dagogique de Maria Montessori[31], elle dĂ©peint une utopie Ă©picurienne. Elle s’inscrit en master au PanthĂ©on-Sorbonne afin de travailler sur son manifeste. Il veut, comme celui d’AndrĂ© Breton, dĂ©crire un mode de vie. Elle y aborde les questions d’architecture, de politique, d’éducation, d’économie, de social. Elle prend ce qui lui semble le plus pertinent dans chaque discipline comme l'Ă©conomie bleue, les rĂšgles du savoir-vivre, la communication consciente, la dĂ©claration universelle des droits de la terre[52] de Simon Bolivar. Elle distingue amour et emprise, oĂč l’un repose sur une relation symĂ©trique contrairement Ă  l’autre. Elle y prĂŽne savoir, connaissance et conscience. Pour elle l’artiste combat l’idĂ©ologie en proposant une alternative utopique[53]. Dans une envolĂ©e toute bretonnienne elle Ă©crit au sujet des bienfaits du surpressionnisme :

« Nos enfants nous remercieront en cours de sciences physiques
 Le surpressionnisme libĂ©rera la science de son laboratoire, elle envahira le monde et elle se chantera dans toutes les cours de rĂ©crĂ©ation. Nous formerons une future population ultra-consciente, car trĂšs intelligente. le impressionnisme nourrira l'empathie de nos enfants par la douceur d’une pĂ©dagogie bienveillante. »

— Lady K[54]

Collages anti-féminicides

En 2019 des messages contre les fĂ©minicides apparaissent dans la capitale française. Lady. K est Ă©mue par ce que vient de faire Marguerite Stern, qui vient de rompre le silence du huis-clos. Sans surprise quelques jours plus tard, Lady. K les retrouve abimĂ©s, elle dĂ©cide d’en rĂ©parer certains[55]. RĂ©parer les collages anti-fĂ©minicides est l'expĂ©rience cathartique la plus intense qu’elle expĂ©rimente. Elle a l’impression d’ĂȘtre FantĂŽmette dĂ©nonçant une injustice. Le message est bien plus comprĂ©hensible pour le spectateur que la dĂ©construction de la ville par le tag[56]. Elle rĂ©alise ses premiers collages avec Marguerite Stern. Elle Ă©crit des messages multicolores qui sont comme une solution, mais aussi les noms et chiffres dĂ©solants des victimes des violences faites aux femmes[57]. Elle considĂšre Marguerite Stern comme une artiste autant qu’une militante, une militante qui milite avec art.

“Les collages fĂ©minicides n’opposent pas l’Art et la politique, ils sont Ă  la fois art et politique. Depuis les annĂ©es 1970 l’art a pu rentrer dans les universitĂ©s Ă  travers cette dimension engagĂ©e, ce qui n’est pas nouveau, les avant-gardes ayant souvent un lien certain avec la politique. Les manifestes Ă©taient souvent liĂ©s Ă  une ambition d’agencer et que l’art y occupe une place dĂ©diĂ©e. D’autres mouvements ont cherchĂ© Ă  construire un monde plus Ă©galitaire en s’inspirant du saint-simonisme.”[8]

Journalisme

Lorsqu’elle est en master II de sociologie de l’art pour Ă©crire son mĂ©moire sur les lettrages sous la direction de Christophe GĂ©nin, elle sillonne l'Europe et rĂ©alise un bon paquet d’interviews qui sont publiĂ©es dans Paris Tonkar[10], Hiya, Urban Art Paris.

Expositions, évÚnements et réalisations

2023
  • Urbaines - Street Art, Galerie d'art Le ComƓdia Ă  Brest, exposition collective, 10 femmes (MĂ©lanie Bourget, Caroline Derveaux, Julia Forma, Foufounart, Lady K, StĂ©phanie Kilgast, Lady M, SĂȘma Lao, Petite Poissone, Miss Tic) ( - )[58]
  • ConfĂ©rence de Lady K, Galerie d'art Le ComƓdia Ă  Brest ()[59] - [60] - [61] - [62]
2022
2021
2020
2019
  • Le Lavoir, exposition collective, CarriĂšres-sur-Seine, (n.d. )[4]
  • Subway maps, Urban Spree, Yard 5, Berlin (n.d. )[64]
  • Dirty 4 Handz, Ă  l'espace Oppidum, en face du Carreau du Temple Ă  Paris, exposition collective sur invitation de Psyckoze ( - )[89]
  • Graffiti, Artrimoine en Sologne, 6Ăšme biennale d'Art Contemporain, Salbris, boulevard de la RĂ©publique ()[90]
2018
2017
  • Studio thĂ©Ăątre de Stains, Stains (n.d. )[4]
  • CSNSM, laboratoire scientifique de la facultĂ© d'Orsay ()[92]
  • Dans le cadre du festival Villes & Toiles, colloque sur le street art au fĂ©minin Ă  l'UniversitĂ© d'Évry ()[93]
2016
  • Prix du Graffiti & du Street-Art 2016, La Manufacture 111, boulevard Davout ( - )[94] - [95]
  • GĂ©nie de la rue, RĂ©alitĂ©s inavouĂ©es et talents insoupçonnĂ©s, exposition collective, espace Christiane Peugeot, dans le 17e arrondissement de Paris ( - )[4] - [64]
  • Performance collective Ă  la villa Visitation, Ă  l'invitation de la revue Oazarts ( - )[96], les toiles seront exposĂ©es Ă  (Re)Visitation, Galerie gare de Marlon[96]
  • (Re)Visitation, exposition collective, Galerie gare de Marlon dans le 4e arrondissement de Paris ( - )[97], vente au bĂ©nĂ©fice de l'association CĂ©KeDuBonheur conduite par HĂ©lĂšne Sy, l'Ă©pouse d'Omar Sy[96].
2015
2014
  • Le Lavo//Matik, exposition collective, Paris, (n.d. )[4]
  • Le MUR Oberkampf dans le 11e arrondissement de Paris ()[106] - [107] (VidĂ©o en ligne)
  • Exposition Make art not war organisĂ©e par Wrung au profit de l'association CĂ©KeDuBonheur, Espace LĂ©on, Paris, ()[4]
  • TĂ©tromino, avec Jinks Kunst et les membres du collectif Nantais C'est Pas Nous, pour l'annĂ©e des 30 ans du jeu Tetris
    • Level 1 - La Nuit de l'Architecture de Tournai ()[108]
    • Level 2 - Galerie Angle 3 de Quimper ( - )[108]
    • Level 3 - Galerie RĂ©public'art de HyĂšre ( - )[108]
    • Level 4 Joueur 2 - Galerie Bab's de Bagnolet ( - )[108]
  • Trust in my art, Safety Art exposition collective et caritative au PrieurĂ© de Locmaria ( - )[109]
  • In Situ art festival, Fort d'Aubervilliers, Aubervilliers ( - )
2013
2011
  • Exposition collective, Espace Grimaldi, Monaco (n.d. )[4]
2010
  • Gaga Experience, Reflex gallery rue Jean-Jacques Rousseau, exposition collective art et mode Ă  l'occasion du Monster Ball World Tour ( - )[113]
  • Lady Gaga Ă  gogo, Galerie Chappe rue AndrĂ©-Barsacq, exposition collective Ă  l'occasion du Monster Ball World Tour ( - )[114]
2009
2006
2005
  • Tag the System-Paris station, Espace Beaurepaire, Paris ( - )[64] - [118]
2004
  • Graff II Femmes, Espace Beaurepaire, Paris (n.d. )[64]
  • Galerie Incognito, Paris (n.d. )[64]
  • Bataclan, Paris (n.d. )[64]
  • Exposition Ă  La Fonderie, rue Jules Ferry, dans le cadre du festival Vladimir Kosmoff (off de Kosmopolite)[119], Bagnolet ( - )[120]
2003
2002
  • 934 Style, Ginger Lili, Paris (n.d. )[64]

Projet Money for nothing

Elle participe au projet du collectionneur Dominique Barlaud Money for nothing 1001[121] - [32] qui regroupe 1001 artistes autour du billet de banque[122]

Notes et références

  1. « Le Graffiti, un truc de mec? On a demandé à Lady K », sur www.drips.fr,
  2. MissAcacia, « Les portraits de Miss Acacia : Lady K, du graffiti au féminin », sur billetsdemissacacia.com,
  3. « Jessica Balota Lady K », sur humanitiesartsandsociety.org
  4. « Lady K », sur www.artcomoedia.fr
  5. (en) « Lady K », sur womenstreetartists.com
  6. Claire Champenois et al. (2022), p. 9_Lady K emploie le mot writting avec deux t pour le distinguer de writer qui concerne plutĂŽt l'Ă©crivain
  7. Le Lavomatik et al. (2022).
  8. « Lady K », sur qgdesartistes.fr
  9. « Lady K », sur lelavomatik.com
  10. Graffitiart et al. (2022), p. 100.
  11. « Catalogue des diplÎmés de l'Ecole nationale des beaux-arts », sur www.mollat.com
  12. « Lady K », sur www.artsper.com
  13. Laura Vetter, « LADY K, Interview with French graffiti writer Lady K, Rather than shock, I would like to lead people to think that a more direct democracy would be much more beneficial for everyone. », sur www.urbanyte.art,
  14. Claire Champenois et al. (2022), p. 74.
  15. « LADY.K », sur www.maquis-art.com
  16. Claire Champenois et al. (2022), p. 22.
  17. Antoine Flandrin, « Lady.K, graffeuse et « réparatrice » de messages anti-féminicides », sur www.lemonde.fr,
  18. Camille Pauvarel, Virginie Herz & Stéphanie Cheval et al. (2020).
  19. Claire Champenois et al. (2022), p. 117.
  20. J.S., « Un documentaire sur les graffeurs parisiens », sur www.leparisien.fr,
  21. « DVD- 323.1- Art Sous Pression », sur www.mrgraffiti.nl
  22. Stéphanie Binet, « Critique - Les tagueurs au coeur », sur www.liberation.fr,
  23. Raphaël Goument, « Reportage K13 à Paris : le street art mis à la rue », sur www.liberation.fr,
  24. Raphaël Goument, « Street art Fin de partie pour le K13, squat artistique parisien », sur www.liberation.fr,
  25. SolĂšne L'HĂ©noret, « L’aventure du squat parisien K13 risque de prendre fin », sur www.lemonde.fr,
  26. Lady. K, « Auteur : Lady. K », sur paristonkar.net
  27. Lady. K, « Auteur : Lady. K », sur hiya.fr
  28. Lady. K, « Auteur : Lady. K », sur urbanart-paris.fr
  29. Claire Champenois et al. (2022), p. 91.
  30. CĂ©dric Naimi et al. (2015), p. 57-58-59.
  31. Claire Champenois et al. (2021), p. 112.
  32. « Is Art Money ? Is Money Art ? LADY K », sur www.moneyfornothing.fr
  33. (th) « Interview : ‘Lady K’ Graffiti Woman », sur www.sprayxbrush.com,
  34. Claire Champenois, Sreet art, au-delà des murs, génies de l'art urbain, Paris, édition du Layeur, , 300 p. (ISBN 9782383780021), p. 118
  35. Claire Champenois et al. (2021), p. 118.
  36. (en) « LADY.K'S ADVENTURES IN MOSCOWLAND », sur grademoscow.com
  37. Claire Champenois et al. (2022), p. 105.
  38. Élise Clerc et al. (2018), p. 65.
  39. L’art urbain au fĂ©minin, StĂ©phanie Lemoine, L’Ɠil, n°738, novembre 2020, p. 48.
  40. graffitie014, « Interview # LADY K », sur pasmalpourunefille.wordpress.com,
  41. Claire Champenois et al. (2022), p. 36.
  42. Lady.K 156, propos recueillis par Bernard Fontaine, Paris Tonkar, n° 19, sept-oct-nov 2019, p.40.
  43. Claire Champenois et al. (2022), p. 10.
  44. Lady K, « Le writing, une forme de poésie supra-calligraminimalistique », sur urbanart-paris.fr,
  45. CĂ©line Bernier Robin et al. (2021).
  46. Lady.K 156, propos recueillis par Bernard Fontaine, Paris Tonkar, n° 19, sept-oct-nov 2019, p. 36.
  47. Antoine Flandrin et Thomas Von Wittich 2022, p. 34.
  48. Claire Champenois et al. (2021), p. 112-117.
  49. Claire Champenois et al. (2022), p. 76-77.
  50. Claire Champenois et al. (2022), p. 74-75.
  51. Claire Champenois et al. (2021), p. 117.
  52. https://www.sol-asso.fr/wp-content/uploads/2012/04/Universal-declaration-of-the-rights-of-mother-earth-FR.pdf
  53. Claire Champenois et al. (2022), p. 67-88.
  54. Claire Champenois et al. (2022), p. 58.
  55. Claire Champenois et al. (2022), p. 117-118.
  56. Antoine Flandrin et Thomas Von Wittich 2022, p. 42.
  57. Lady.K, En mission réparation, Antoine Flandrin, M, le magazine du Monde, n° 466, samedi 22 août 2020, p.22
  58. « Urbaines – Street Art », sur www.artcomoedia.fr
  59. « Conférence de Lady K », sur www.infolocale.fr
  60. « La Reine de la Lettre en conférence exceptionnelle au Comoedia ! », sur www.artcomoedia.fr
  61. « Conférence de Lady K au Comoedia », sur paristonkar.net,
  62. « Brest. Street art : Lady K au ComƓdia - La « reine de la lettre », la « star du graff », sera en confĂ©rence le 4 mars 2023, au ComƓdia, Ă  Brest. », sur www.ouest-france.fr,
  63. « La Condition Publique », sur www.lillelanuit.com
  64. Claire Champenois et al. (2022), p. 160.
  65. « District 13 : la grande foire internationale de street-art revient à Paris en septembre », sur parissecret.com
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Bibliographie

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    avec un texte de Dominique Barlaud, Ă  l'origine du projet Money for nothing : Lady K poĂšte des chiffres et des lettres

Articles et revues

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  • (fr + en) Elie Volant, « Luxe pour Lady K avec Roger Dubuis et Lamborghini », Stuart, no 29,‎ novembre dĂ©cembre 2021, p. 8 (ISSN 2498-3349, lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (fr + en) Frida Almeida, « Zooxxl - L'expĂ©rience inĂ©dite », Stuart, no 24,‎ novembre dĂ©cembre 2020, p. 16 (ISSN 2498-3349, lire en ligne)
  • Area revue)s(, Area, no 10 « VĂ©nus - Aspects des luttes et crĂ©ations fĂ©minines », (ISBN 978-2-35276-049-8)

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Articles connexes

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