Pressionnisme
L'art du graffiti ou pressionnisme est un mouvement pictural sur toile, destiné à s’inscrire dans l’histoire de l’Art. Il s’intéresse aux œuvres réalisées à la bombe, issues des artistes ayant réalisé des interventions picturales dans la rue des métropoles américaines, puis européennes et désormais mondiales. Ces pressions, définies par certains artistes comme à la source de la puissance et de l’énergie de leurs réalisations. Ces "chevaliers" de la bombe se livrent des duels picturaux[1] à l'aide d'un instrument assez difficile à maitriser[2], quand ils ne jouent pas à cache-cache avec les autorités ainsi que leurs détracteurs. C'est ce qui a conduit Alain-Dominique Gallizia, souhaitant tiser une toile entre le musée et la rue[3], à nommer ce mouvement le Pressionnisme, du nom d'une exposition qu'il a organisé en 2011 à Monaco.
Artiste |
Bando |
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Date |
1985 |
Type |
Graffiti |
Technique |
AĂ©rosols sur mur |
Localisation |
Quais de Seine, Paris |
Le Pressionnisme désigne l’Art du Graffiti, c'est-à -dire le graffiti rapporté au domaine de l'art et non plus au domaine de la rue : dernier Art pictural majeur de la fin du XXe siècle. Le graffiti est un terme issu du grec Graphein puis de l’italien Graffito qui signifie écrire et peindre. Très tôt, la recherche de la plus belle forme d’écriture transforme les écrivains en peintres calligraphes, carnet de croquis à la main, travaillant chaque jour à inventer leur lettrage, leur propre style sous les multiples pressions : celle des autorités, de l'opinion publique, de la compétitivité avec les pairs, ainsi que l'aérosol[4].
Pression de la bombe, principal instrument de peinture, la bombe aérosol est extrêmement difficile à maîtriser, il faudrait dix ans pour contrôler la pression de l'aérosol[4]. C’est la distance, la vitesse, l’inclinaison de la bombe et la pression sur sa capsule qui déterminent la largeur et la densité du trait[2].
Regroupés au sein d’un crew (qui peut être considéré comme une confrérie), les artistes doivent réaliser un exploit pour être adoubés par leurs pairs et établir un rang. De ces joutes artistiques désintéressées naissent sur tous supports des peintures aux styles variés, du Figuratif au Wild Style sous la pression du public.
Ces artistes exposent dès 1972 leurs tableaux dans les galeries de New-York grâce à l’UGA (Union des Artistes de Graffiti). Cependant, la reconnaissance des musées n’est pas au rendez-vous et le grand public, conforté dans son jugement par la pression des critiques officielles et l’absence du Graffiti dans les foires d’art contemporain, les dénigre. Plusieurs expositions importantes ont eu lieu en 1982 et 1983 : Fashion Moda, Fun Gallery, Larry Gagosian, Sydney Janis Collection, Tony Shafrazi, où trônent Aone, Jean-Michel Basquiat, Crash, Dondi, Fab Five Freddy, Futura 2000, Keith Haring, Kenny Scharf, Khoor, Lady Pink, Phase 2, Rammellzee, Seen et Toxic. Malgré cela, la reconnaissance des musées et des institutions reste limitée, hormis pour Keith Haring ou Basquiat, vite considérés comme étrangers à ce mouvement.
Étymologie
Le néologisme pressionnisme a été inventé par Alain-Dominique Gallizia[5]. Si expression vient du latin expressio « extrait en pressant », et s'apparente à exprimer (sa pensée), le néologisme pressionnsime peut renvoyer à l’ancien français presser « accabler, tourmenter », encore utilisé.
Histoire
Le Pressionnisme est un mouvement souvent amalgamé au tag et mal identifié par l’histoire officielle de l’Art. Si les toiles récentes d’art urbain sont une évidence pour le grand public qui les côtoie en galerie, peu savent encore que depuis les années 1970 les artistes graffiti produisent sur toile un véritable travail d’atelier.
Dès l’origine les graffeurs à peine âgés de quinze et seize ans, parmi lesquels Coco et Phase 2, se regroupent autour d’Hugo Martinez au sein de l’UGA (Union des artistes graffiti) pour exposer leurs peintures dans les galeries, avec comme première étape, la Razor gallery, à Soho en 1973. D’autres suivront jusqu’à l’exposition phare « Post Graffiti » à la Sydney Janis Gallery, en 1983, avec A-one, Jean-Michel Basquiat, Crash, Daze, Futura 2000, Keith Haring, Koor, Lady Pink, Noc 167, Lee Quinnones, Ramm-Ell-Zee, Toxic et Bear dont la toile est présentée à la Pinacothèque.
Andy Warhol extrait Keith Haring et Jean-Michel Basquiat, arrivés tardivement dans ce mouvement, et porte sur le devant de la scène ces deux arbres cachant la forêt des grands maîtres. En France le graffiti reste éloigné du monde établi de l’art, à l’image de Bando, le plus célèbre, qui importe cette pratique en France dès 1984, dans son hôtel particulier de Saint Germain du Près, haut lieu du graffiti, où se réunissent les premiers adeptes.
Bando invite au terrain de la Chapelle (dit de Stalingrad) les plus grands artistes américains et européens, parmi lesquels Mode 2, Shoe, Aone ou Jonone, qui s’installeront pour certains à Paris La première école Française s’y forme, y rivalise avec les meilleurs étrangers et rêve d’envahir le monde, comme le montre le manifeste de Bando exposé. En France Agnès B et Willem Speerstra les accueillent et les exposent dans les années 1980 avant que Jack Lang ne les invite en 1991 au musée de Monuments Français. Claire Calogirou collecte dès le début des années 2000 pour le CNRS des œuvres pour un futur musée permanent au sein du MUCEM. des collectionneurs comme Henk Pijnenburg aux Pays-Bas qui expose sa collection au Boymans Van Beuningen Museum à Rotterdam des 1983, ou Willem Speerstra au Musée des Arts modestes de Sète (MIAM) en 2007, vont poursuivre ces entreprises individuelles.
Aux États-Unis, certains musées, tels le MoCA de Los Angeles, le Musée de la ville de New York ou le Brooklyn Museum, commencent à présenter officiellement cet art. ils ont recours aux fonds des collectionneurs privés. Depuis, aucune occasion n’a été donnée au public dans les grandes manifestations officielles et les expositions muséales pour découvrir ces œuvres d’époque et leurs auteurs.
Ces artistes ne se revendiquent d’aucune autre appartenance que la leur, avec leur « exubérance insolente » (Pieter Schjeldahl, New York Times 1972) trop longtemps jugée primitive et underground, rabaissée à sa simple condition ethnique et sociale par peur de cet art inclassable et de ces artistes insaisissables.
C'est la Pinacothèque avec le curateur Alain-Dominique Gallizia, qui prend l’initiative en d'une grande rétrospective autour du Pressionnisme.
MĂ©thode
De l’esquisse au dessin
La complexité de l’art du graffiti conduit les writers à travailler dans leur atelier la qualité et l’originalité de leur écriture et de leur figure. Pour garder cette idée de joute artistique à armes égales, chère aux artistes, l’esquisse se fera main levée, au crayon à mine dure sur une feuille de papier blanche. Les recherches monochromes se portent autant sur la forme et l’enchaînement des lettres et leur complexité élaborée, que sur la création du personnage. Ainsi chaque dessin produit, marque la performance du trait et du style. C’est un travail extrêmement précis, sans cesse recommencé, prenant plusieurs jours ou semaines, jusqu’à l’obtention du résultat souhaité permettant le passage sur la toile ou tout autre support.
La plupart des artistes remplissent des carnets entiers de recherche, appelés « black-book » et qui sont conservés comme les photos de leurs œuvres et celles des concurrents. Les plus jeunes y copient les écritures de leurs aînés, seul apprentissage possible dans une école où les seuls professeurs sont les Maîtres du mouvement. Celui-ci n’hésite pas à donner son temps pour orienter le travail de son élève.
Le Pressionnisme s’est ainsi développé loin des institutions par le classique travail préparatoire d’atelier, à la fois individuel et collectif, sous la pression des artistes rivaux qu’ils se doivent de dépasser.
Conservés, retrouvés et montrés, ces dessins illustrent, à travers le travail artistique de leurs auteurs, l’évolution et l’innovation permanentes des styles sur le sujet initial de la lettre, puis du personnage et de l’ensemble de ses composants. Ils donnent progressivement, de page en page, forme et corps à la « pièce » d’écriture et à la suprême « masterpiece » d’enluminure.
Du noir Ă la couleur
Ce travail au crayon monochrome va lui aussi se complexifier. À la simple écriture s’ajoute le personnage puis son environnement, jusqu’à ce que l’esquisse devienne une œuvre en elle-même. Une étape importante sera la prise en compte de la couleur au niveau de l’esquisse. Elle se fait d’abord par de simples indications au crayon sur des esquisses monochromes, servant à déterminer les couleurs des bombes nécessaires à leur réalisation. Une deuxième étape sera la mise en couleurs des esquisses par le remplissage des lettres. Elle permet la validation de l’œuvre par le groupe et ce travail peut, comme dans un groupe musical, être réparti entre plusieurs membres. On distingue ainsi parfois l’écrivain, le dessinateur figuratif et le coloriste. Dans le Pressionnisme, plus individuel, un seul artiste réalise l’ensemble de la composition. La mise en couleurs peut, comme chez TKID170, ne concerner que le lettrage ou aller jusqu’au paysage et remplir toute la feuille. Elle se fait le plus souvent à l’encre ou à la peinture, presque jamais au crayon de couleur. L’esquisse devient une œuvre mais non pas l’œuvre. Seule la bombe aérosol assurera la pression nécessaire à la gestuelle de l’artiste et au dynamisme du tableau. Chez Futura et surtout chez Rammellzee le résultat, abouti et autonome, peut toutefois être exposé au même titre qu’un tableau, ce qui n’a cessé d’être le cas pour les travaux sur papier de Jean-Michel Basquiat.
L’origine de l’écriture
L’arrivée de la bombe aérosol dans les magasins new-yorkais au début des années 1970 permet aux peintres d’épaissir le trait et de créer des effets (coulures, brumisation, remplissage). Ils récupèrent les embouts de bombes aérosols de produits ménagers et façonnent leurs bouchons pour un jet plus précis.
L’immiscibilité de cette peinture ajoute à la difficulté d’usage de la bombe aérosol. Le paraphe social devient une signature artistique et l’artiste se définit comme un writer (écrivain). En effet si l'adolescence Portos-Ricaines de New York commence à tagger des noms d'emprunt afin de se pouvoir être discriminé (les prénoms n'ayant rien d'unique) et se faire connaitre, les premiers artistes s'identifient comme des écrivains (writers). Le graffiti est né où le trait entoure la lettre alors que dans le tag le trait forme la lettre[2].
Les artistes ont peint des formes et des couleurs cinétiques, hyperactives, qui ne pouvaient exister que sur un objet en déplacement, imitant la vitesse chaotique du réseau ferroviaire de la ville[6].
Le tag sur toile
Contrairement à celui des rues, il se détache sur un fond travaillé.
La Signature Graffiti
Elle est plus élaborée, les formes et les surfaces sont aussi plus travaillées.
Le Personnage ou la figure
C'est un emblème répétitif, en quelque sorte le sceau de l’artiste.
La Pièce Graffiti
Elle est toujours en évolution. L'enchaînement des lettres et leur remplissage se complexifie jusqu’à la masterpiece (chef d’œuvre), véritable enluminure.
L’écriture « Pressionniste »
Du tag à la pièce, chaque œuvre permet à l’artiste de se faire connaitre mais seule la pièce et mieux la « masterpiece » établit le niveau atteint par l’artiste et réclame nombre d’esquisses préparatoires.
Le tag sur toile, souvent réservé aux Maîtres et coloré en rouge, est plus ingrat à mettre en place et nécessite un fond puissant. La Signature Graffiti, monochrome à l’origine, se pare des couleurs primaires, seules disponibles sur le marché, comme sur les œuvres de Fab Five Freddy et Revolt.
Elle évolue par sa complexité en pièce et master pièce ou libre cours est donné aux styles et aux compositions depuis les équations spatiales de Rammellzee jusqu’aux surfaces pleines de Zephyr.
L’artiste peut à tout moment décider du choix de son sujet et composer son tableau avec un seul ou plusieurs d’entre eux, comme sur le tableau « Mathematics » de Dondi.
La figure
Au tag, paraphe, succède la signature, puis la pièce. Stay High, le premier ajoute à côté de son nom un personnage, devenu légende, le saint fumant un pétard, en hommage à sa consommation personnelle. Cette figure devient immédiatement un signe de reconnaissance immédiate et efficace ; les autres gaffeurs le comprennent très vite. Les premiers, Dondi et Futura, reprennent ce personnage noir et filiforme et le complexifient en lui donnant une épaisseur et un caractère à la fois cosmique et squelettique. D'autres, comme LA 2 et Keith Haring, avec qui il travaille, personnifient leur signature en un trait continu et répétitif devenant l'objet unique de leur travail. D'autres encore, déforment exagérément une des lettres de leur nom (le S de Seen ou le X de Toxic) devenant souvent, comme le Q de Quik, une tête ou un personnage (Casper).
Basquiat joue sans cesse entre la tête, chère à Rammellzee, et la couronne de tagueur qu'il ne quittera plus jamais. Dondi et Futura répètent également leur personnage et leur offrent, par leur épaisseur et leur couleurs, une place prépondérante. Daze, Noc 167 et T-Kid 170, le premier à insérer une figure au centre de son lettrage, lui donnent un aspect plus réaliste, l'accompagnant de personnages ou d'animaux féroces, sujets principaux de leurs compositions.
La figure emblème, reproduite de manière constante sur chaque œuvre, offre un feuilleton continu au public. Propre à chaque artiste, elle marque les styles et elle est le reflet de leurs influences. Comme pour le serpent de Zéphyr, référence aux tatouages japonais. La femme sera une importante source d'inspiration, soit sous la forme de personnes existantes et reconnaissables, avec T-Kid et Lady Pink, soit sublimées à la manière des comics pour Quik. La maîtrise de la bombe et l'arrivée de nouveaux caps (embouts de bombe) améliorent la finesse du jet. Ils offrent, avec le pinceau fin ou le marqueur auxquels ils s'associent, une finesse de trait et une richesse d'effets plus réalistes.
L’abstrait (Abstract)
Un des courants les plus importants du Pressionnisme sera la complexification du lettrage qui comme dans l’enluminure médiévale, toujours évoquée par Rammellzee, rendra la lettre et le nom qu’elle compose, difficilement lisibles au point de les faire disparaître.
Plusieurs écoles se développent. Pour Zéphyr, les lettres se juxtaposent en une surface générale, plus forte que chacune des lettres qui la compose, créée par le remplissage des vides entre les caractères.
Tracy marquera le mouvement en inventant le Wild-style, où les lettres semblent se donner la main pour se fondre en une composition générale, proche de l’abstrait. Ce passage de la simple écriture à l’enluminure s’accompagne d’une libération du trait, fonctionnant indépendamment de la lettre.
Le tableau de Sharp illustre, entre sa partie basse et sa partie haute, cette transition souvent irréversible. Phase 2 sera le maître de ce style et liera ces traits en une maille bleutée, où les couleurs en arrière-plan et le floutage assureront la vibration de la toile.
Futura se démarquera très tôt en adoptant une abstraction gestuelle où son symbole, une poutre de la tour Eiffel, rythme les effets de couleurs. Blitz, de l’école française, adoptera ce style spatial avec cette toile, exposée au musée des monuments français en 1991 entre Basquiat et Futura qui lui reprochera cette inspiration.
Bando travaille, comme Futura, sur l’espace et développe un style moins gestuel, fait de touches nuageuses reconnaissables à la présence de la couleur chrome, dont il fera sa marque, tant en surface qu’en écriture. Comme à l’aboutissement de l’école figurative, l’école pressionniste abstraite fait disparaître l’écriture et ne conserve en signe de reconnaissance que le « personnage », réduit au symbole, comme les roues dentées de Bando et de Futura, et la poutre métallique de ce dernier.
Seen invente ainsi le tachisme dans ses lettres, le style tubulaire ou encore l’usage du pochoir et développe principalement sa couleur orange. Tracy attache les lettres entre elles et transforme l’écriture en une surface où l’écriture devient illisible. Sharp passe sur sa toile de la figuration, en partie basse, à l’abstraction contrôlée en partie haute.
Phase 2 porte à son apogée cette abstraction écrite, le Wild Style, travaillant sur le flou et la vibration des couleurs, dont le bleu de ses mailles. Futura développe dès l’origine une abstraction gestuelle et aérienne. Bando, franco-américain importe cet art en France et crée une abstraction minimaliste, le mode nuageux ou la couleur chrome, la sienne, domine.
Blitz, un des premiers artistes français, proche de Bando, s’envole en spirales spatio-temporelles.
Les maîtres du Pressionnisme
Le Pressionnisme est à l’origine une communauté réduite aux règles strictes où le travail, de la signature à la pièce, est codifié et les grades de chacun établis au cours de luttes.
L’invention d’un style ou d’un personnage, le développement d’une école, la primauté dans un mouvement permettent de se faire reconnaitre d’abord comme un One, en créant sa lignée, puis comme un Maître, un « King », avec le symbole suprême de la couronne à trois branches. Cette communauté artistique se veut également morale et met au ban les artistes ayant des problèmes avec la morale, ou ne respectant pas les règles établies, rejoignant ici les chevaleries médiévales, dans un code d’honneur imposé à tous.
Le Pressionnisme est l’occasion de redécouvrir Basquiat, le seul avec Keith Haring à avoir franchi cette barrière, et de découvrir des Maîtres à l’origine du mouvement à New-York : Coco et son style minimaliste dès l’origine, Crash, avec ses partitions de toile et son œil en figure personnelle, Phase 2 et son style Wild Style en maille bleue et floue, Dondi et ses lettrages parfaits sur un fond nuageux décalé, Lee et ses sujets travaillés, sur des formats imposants, Blade, et ses formes, tantôt rondes tantôt cubiques, Ali et son style réaliste, Bear et son discours politique Fab Five Freddy et ses formes efficaces, Futura et sa gestuelle spatiale, Daze et ses personnages mélancoliques, T-Kid et son hyper réalisme, Quik et ses personnages de comics sur des fonds travaillés, Revolt et son style simple et efficace, Zephyr et ses lettres pleines, plantées d’un compas , Rammellzee maître de l’espace et de la philosophie, Toxic et ses formes abstraites aux couleurs violentes, Aone et ses personnages aux couleurs vives, Duro et ses couleurs maîtrisées dans un tableau déjà muséal, Mode 2 et son style hyper réaliste, Noc et ses personnages colorés ou Alione et ses intérieurs réalistes.
La plupart des writers, ou pressionnsites, se livrent une joute artistique permanente, et développent depuis plus de quarante ans, à travers cette pression et celle de la bombe un art nouveau, le Pressionnisme (Pressure Art).
Expositions
- Coming from the subway, New York Graffiti art, Groninguer Museum, Groningue (Pays-Bas), du au
- Graffiti historique, de Willem Speerstra au MIAM.
- NĂ© dans la rue, Graffiti, Fondation Cartier, Paris, 2009
- Tag au Grand Palais, Paris, 2009
- Au-delà du Street-Art, Musée de la Poste, Paris, 2012
- City as canvas : Ne York City graffiti from the Martin Wong collection, au Musée de la ville de New York, 2013
- L’Art du Graffiti, Grimaldi Forum, Monaco Exposition d’Alain-Dominique Gallizia, 2013
- Le Pressionnisme 1970-1990 - Les Chefs-d'œuvre du graffiti sur toile de Basquiat à Bando, Pinacothèque de Paris, du au .
Bibliographie
Revues
- Tag au Grand Palais en 2009, Paris
- Beaux Arts Magazine, Hors-série : L'Art du graffiti : 40 ans de pressionnisme Collections Gallizia, Broché –
- Le Pressionnisme 1970-1990 - Les chefs-d'œuvre du graffiti sur toile, Marc Restellini (Auteur) - Catalogue d'exposition (broché). Paru en 03/2015
- Connaissance des Arts : Tag et Graff au Grand Palais.
Ouvrages
- Mervyn Kurlansky, Jon Naar, Norman Mailer, The Faith of Graffiti, Praeger Publishers, New York, 1974.
- Roger Gastman, Ian Sattler, Darin Rowland, Freight Train Graffiti, Harry N Abrams Inc, 2006.
- Jon Naar, The Birth of Graffiti, Prestel, 2007.
- Gautier Bischoff & Julien Malland, Kapital, un an de graffiti Ă Paris, Ed. Alternatives, 2000
- Denys Riout, Dominique Gurdjian, Jean Pierre Leroux, Le Livre du graffiti, Ed. Syros – Alternatives, 1990
- Margo Thompson, American Graffiti, Ed. Parkstone Press,
- Andrea Caputo, All City Writers, Ed Critiques Livres, 2012
- Bernard Fontaine, DĂ©couvrir et comprendre le graffiti : des origines Ă nos jours, Ed. Eyrolles, 2014
- Bernard Fontaine, Graffiti : une histoire en images, Ed. Eyrolles, 2012
- New York city Graffiti : the Destiny children, Schiffer Publishing Ltd,
- Stéphanie Lemoine, L'Art urbain : du graffiti au street art, collection « Découvertes Gallimard / Arts » (no 584), 2012
- Stéphanie Lemoine, In Situ, un panorama de l'art urbain de 1975 à nos jours, Collection Arts urbains - Alternatives, Gallimard, 2005
- Karim Boukercha, Yves Marchand et Romain Meffre, Graffiti General, Édition Dominique Carré, 2014
- JĂ©rĂ´me Catz, Street art, Flammarion, 2013
Notes et références
- Jean-Sébastien Stehli, « Le tag s'illustre au Grand Palais », sur L'express.fr, (consulté le )
- « Les chevaliers de la bombe », sur Midetplus.fr, (consulté le )
- « ALAIN-DOMINIQUE GALLIZIA, ARCHITECTE DPLG, L'ARCHITECTE FULGURANT » (consulté le )
- « Monaco célèbre les 40 ans du graffiti, "art sous pression" », sur Lepoint.fr, (consulté le )
- « Accueil », sur Collection Gallizia (consulté le ).
- « Des tags dans une institution culturelle renommée! », sur Artscape.fr (consulté le )