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Labroye

Labroye est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Labroye
Labroye
Le monument aux morts et l'église Saint-Martin.
Blason de Labroye
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Montreuil
Intercommunalité Communauté de communes des 7 Vallées
Maire
Mandat
Hubert Hecquet
2020-2026
Code postal 62140
Code commune 62481
Démographie
Gentilé Arboredois
Population
municipale
150 hab. (2020 en diminution de 7,98 % par rapport à 2014)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 16′ 44″ nord, 1° 59′ 25″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 117 m
Superficie 8,15 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Auxi-le-Château
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Labroye
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Labroye
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Labroye
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Labroye

    La commune fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe 69 communes et compte 29 602 habitants en 2019.

    Géographie

    Localisation

    Labroye est un village du sud du Pas-de-Calais situé dans un environnement de coteaux donnant sur le plateau cultivé et boisé. Le village retient l'attention par ses maisons picardes traditionnelles aux soubassements de silex enduits de goudron et surmontés de murs blanchis à la chaux.

    Le village est traversé par deux routes départementales : l'une nord-sud reliant Hesdin à Abbeville, l'autre est-ouest d'Auxi-le-Château vers Berck et les plages de la Côte d'Opale.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes, dont une dans le département de la Somme :

    Communes limitrophes de Labroye
    Raye-sur-Authie Regnauville Caumont
    Labroye
    Le Boisle
    (Somme)
    Tollent

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par l'Authie, cours d'eau naturel de 108,18 km, qui prend sa source dans la commune de Coigneux, située dans le département de la Somme, et qui se jette dans la Manche entre les communes de Berck et de Fort-Mahon-Plage[1].

    Paysages

    La commune s'inscrit dans le milieu du « paysage du val d’Authie » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1] - [2].

    Ce paysage, qui concerne 83 communes, se délimite : au sud, dans le département de la Somme par le « paysage de l’Authie et du Ponthieu, dépendant de l’atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l’est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l’Authie, aujourd’hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d’Espagne, au nord.

    Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l’Ouest, le fleuve s’ouvre sur la baie d'Authie, typique de l’estuaire picard, et se jette dans la Manche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d’Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.

    L’Authie, entaille profonde du plateau artésien, a créé des entités écopaysagères prononcées avec un plateau calcaire dont l’altitude varie de 100 à 163 m qui s’étend de chaque côté du fleuve. L’altitude du plateau décline depuis le pays de Doullens, à l'est (point culminant à 163 m), vers les bas-champs picards, à l'ouest (moins de 40 m). Le fond de la vallée de l’Authie, quant à lui, est recouvert d’alluvions et de tourbes. L’Authie est un fleuve côtier classé comme cours d'eau de première catégorie où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés. L’occupation des sols des paysages de la Vallée de l’Authie est composé de 70% en culture[3].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : la forêt de Labroye et les côtes de Biencourt. Cette ZNIEFF est située dans le complexe écologique de la moyenne vallée de l’Authie et de ses versants, la forêt de Labroye en occupant la partie centrale[4].

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : la moyenne vallée de l’Authie et ses versants entre Beauvoir-Wavans et Raye-sur-Authie. Cette ZNIEFF de la moyenne vallée de l’Authie comprend une organisation paysagère régulière avec le fond de vallée humide, des versants calcaires, pentes boisées et hauteurs cultivées[5].

    Urbanisme

    Typologie

    Labroye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [6] - [7] - [8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,6 %), forêts (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (2,6 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Transports en commun

    La localité est desservie par la ligne de bus no 16 (Hesdin - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France. La société Voyages Dumont effectue le service chaque jour sauf pendant les vacances scolaires, le dimanche et les jours fériés[13].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Arboreda (1114) ; Lalberiacum, Lalberia (fin XIe siècle) ; Arborea (1167) ; Arbroia (1226) ; Arberia (1256) ; L’Arbroie (1259) ; Larbraie (1282) ; Arbroya (XIIIe siècle) ; Abroya (XIIIe siècle) ; Larbroie (XIIIe siècle) ; Larbroye (1300) ; L’Abroie (1323) ; Labroie (1327) ; Arbroye (1774) ; La Broye (XVIIIe siècle)[14].

    De l'oïl arbrée, arbroie « lieu planté d'arbres , verger »[15].

    Histoire

    • Le village a été occupé depuis les temps préhistoriques : des pierres taillées ont été retrouvées dans les labours, dans la vallée de l'Authie.
    • La seigneurie a été détenue par la famille d'Ailly, en commun avec la seigneurie du Boisle, commune voisine[16].
    • Pendant la Seconde Guerre mondiale, une rampe de lancement de V1 a été installée par l'occupant allemand.

    Politique et administration

    → Conseils pour la rédaction de cette section.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 Raoul Dubois
    1971 2014[17] Pierre Brussart[18] Agriculteur retraité
    2014 En cours
    (au 24 mars 2022)
    Hubert Hecquet Cadre de la fonction publique[19] - [20]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[21] - [22] - [23]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

    En 2020, la commune comptait 150 habitants[Note 5], en diminution de 7,98 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    341199363329375361347335354
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    342368342331308283279291269
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    268260297247237215187199200
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    174181144146157173166164180
    2014 2019 2020 - - - - - -
    163154150------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 83 hommes pour 76 femmes, soit un taux de 52,20 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3
    90 ou +
    0,0
    5,0
    75-89 ans
    9,5
    23,7
    60-74 ans
    20,3
    25,0
    45-59 ans
    24,3
    10,0
    30-44 ans
    23,0
    17,5
    15-29 ans
    10,8
    17,5
    0-14 ans
    12,2
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Enseignement

    Jusqu'en 2019, un regroupement pédagogique intercommunal scolarise les élèves de la commune avec ceux du Boisle où vont les enfants relevant de l'enseignement maternel.

    L'école ferme en . Les élèves du village doivent rejoindre le regroupement pédagogique concentré qui vient d'être construit à Gueschart, sous la compétence de la communauté de communes du Ponthieu-Marquenterre[30].

    Économie

    • Un camping, un restaurant et quelques chambres d'hôtes permettent des activités touristiques de loisir chasse, pêche, promenades, ainsi que la possibilité de rayonner vers les autres villages de la région réunis en une communauté dite des Sept Vallées.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Martin.
      L'église Saint-Martin.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Autre vue de l'église.
      Autre vue de l'église.
    • Une église romane massive dédiée à saint Martin, presque fortifiée, était accompagnée jadis d'un château fort, lequel donna asile à Philippe VI « l'infortuné roi de France » à la suite de la bataille de Crécy qui eut lieu quelques kilomètres plus au sud le .
    • Les anciennes maisons ont été restaurées dans le style local et servent de résidences principales ou secondaires à une population récemment renouvelée.

    Héraldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    de gueules, au chef échiqueté d'azur et d'argent de 2 tires.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Authie (E5500570) » (consulté le )
    2. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    3. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du val d’Authie », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF 310013295 - Forêt de Labroye et Côtes de Biencourt », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    5. « ZNIEFF 310013733 - La moyenne vallée de l’Authie et ses versants entre Beauvoir-Wavans et Raye-sur-Authie », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
    14. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 214.
    15. Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1322.
    16. Courrier picard, « Le Boisle, un saule et un échiquier », édition Picardie maritime, , p. 11.
    17. « Bilan des maires : élu à Labroye depuis 1971, Pierre Brussart n’exclut pas la possibilité d’un nouveau mandat : Pierre Brussart, 74 ans, est agriculteur retraité. Il est entré au conseil municipal en 1970 et a été élu maire en 1971 sans se présenter à ce poste. C’est Raoul Dubois, le maire de l’époque, qui l’a installé à sa place, après maintes discussions. Il est président du syndicat des eaux depuis 1976, membre du bureau de la communauté de communes de l’Hesdinois et du syndicat mixte du traitement des déchets de Beaurainville », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    18. « Labroye : Pierre Brussart a été nommé maire honoraire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    19. « Labroye : Hubert Hecquet élu pour un premier mandat de maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    20. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    21. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21598216
    22. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    23. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Labroye (62481) », (consulté le ).
    29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    30. Mathieu Hérault, « L'école du village prépare ses cartons », Courrier picard, édition Picardie maritime,‎ , p. 3.
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