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Labastide-du-Haut-Mont

Labastide-du-Haut-Mont est une commune française, située dans le nord-est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Ségala lotois, une région naturelle constituant la frange occidentale de la Châtaigneraie, constituant le parent lotois du Ségala aveyronnais et tarnais.

Labastide-du-Haut-Mont
Labastide-du-Haut-Mont
La mairie de Labastide-du-Haut-Mont.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Sandrine Gavoille
2020-2026
Code postal 46210
Code commune 46135
Démographie
Population
municipale
48 hab. (2020 en diminution de 2,04 % par rapport à 2014)
Densité 4,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 08″ nord, 2° 07′ 18″ est
Altitude Min. 577 m
Max. 788 m
Superficie 9,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Aurillac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lacapelle-Marival
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Labastide-du-Haut-Mont
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Labastide-du-Haut-Mont
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Labastide-du-Haut-Mont
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Labastide-du-Haut-Mont

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Veyre, le Cayla, le Tolerme, l'Ombre et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Labastide-du-Haut-Mont est une commune rurale qui compte 48 habitants en 2020, après avoir connu un pic de population de 254 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac. Ses habitants sont appelés les Haut-Montois ou Haut-Montoises.

    Géographie

    La commune se trouve sur le méridien de Paris (arc Dunkerque-Paris-Barcelone parcouru par Delambre et Méchain de 1792 à 1799 pour l'établissement du système métrique). Une borne d'une certaine importance située derrière les installations de TDF évoque le passage du méridien. Le point culminant du département du Lot (département) se situe sur cette commune.

    Hydrographie

    Le Ruisseau d'Escalmels, le Ruisseau du Fabre et le Ruisseau de Moncontié sont les principaux cours d'eau y prenant leur source et traversant la commune.

    Communes limitrophes

    La commune est limitrophe du département du Cantal.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 381 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Latronquière », sur la commune de Latronquière, mise en service en 1976[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 342,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à 27 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14] - [15].

    La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[16] - [17].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[18] :

    • la « vallée du Cayla, bois du Grand Communal et de la Luzette » (902 ha), couvrant 7 communes dont une dans le Cantal et six dans le Lot[19] ;
    • les « zones humides de la vallée d'Embordes, de la basse vallée du Sargaliol et de la haute vallée du Veyre » (38 ha), couvrant 3 communes dont une dans le Cantal et deux dans le Lot[20],
    • les « zones humides des ruisseaux de l´Ombre et de Veyrole » (74 ha), couvrant 3 communes du département[21] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 5] - [18] :

    • le « bassin de la Bave » (8 075 ha), couvrant 22 communes dont une dans le Cantal et 21 dans le Lot[22] ;
    • le « Ségala lotois : bassin versant du Célé » (12 535 ha), couvrant 28 communes dont six dans le Cantal et 22 dans le Lot[23].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Labastide-du-Haut-Mont.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Labastide-du-Haut-Mont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [24] - [I 1] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,7 %), forêts (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Labastide-du-Haut-Mont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

    Risques naturels

    Labastide-du-Haut-Mont est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Labastide-du-Haut-Mont.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[30].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 1,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 41 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[27].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Labastide-du-Haut-Mont est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[33].

    Toponymie

    Le toponyme Labastide-du-Haut-Mont est issu de l'occitan bastida et désigne un village fortifié, doté de franchises en 1267[34].

    Histoire

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, le territoire de Labastide-du-Haut-Mont abritait un important maquis de Résistance. C'était une zone importante de parachutages clandestins, tant en armes qu'en hommes.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[35]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 Géraud Mariel
    1792 1793 Henri Guiraudie
    1793 1797 Géraud Laubies
    1798 1815 Pierre Bro
    1815 1831 Joseph Boisset
    1832 1834 François Mariel
    1835 1838 Etienne Gazal
    1838 1848 Dominique Maziol
    1848 1851 Firmin Mariel
    1852 1861 Baptiste Bex
    1861 1870 Antoine Gazal
    1870 1871 Firmin Mariel
    1871 1873 Lourdes
    1874 1878 Antoine Gazal
    1879 1884 Firmin Mariel
    1884 1888 Antoine Gazal
    1888 1902 Mariel
    2001 2008 Louis Gardes
    2008 2020 Dominique Canal
    2020 En cours Sandrine Gavoille
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].

    En 2020, la commune comptait 48 habitants[Note 8], en diminution de 2,04 % par rapport à 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    236170176234244242243230254
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    239247219231246232222227203
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    169164163172148139145118121
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9910989917062444748
    2020 - - - - - - - -
    48--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans (16,6 %) est en effet inférieur au taux national (35,5 %) et au taux départemental (26,4 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (45,9 %) est supérieur au taux national (25,9 %) et au taux départemental (37,6 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (57,1 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2018, la suivante :

    • 57,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 7,4 %, 15 à 29 ans = 11,1 %, 30 à 44 ans = 22,2 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 40,7 %) ;
    • 42,9 % de femmes (0 à 14 ans = 9,5 %, 15 à 29 ans = 4,8 %, 30 à 44 ans = 14,3 %, 45 à 59 ans = 19,0 %, plus de 60 ans = 52,4 %).
    Pyramide des âges à Labastide-du-Haut-Mont en 2018 en pourcentage[I 4]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ans ou +
    4,8
    11,1
    75 à 89 ans
    23,8
    29,6
    60 à 74 ans
    23,8
    18,5
    45 à 59 ans
    19,0
    22,2
    30 à 44 ans
    14,3
    11,1
    15 à 29 ans
    4,8
    7,4
    0 à 14 ans
    9,5
    Pyramide des âges du département du Lot en 2018 en pourcentage[I 5]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3
    90 ans ou +
    2,9
    10,8
    75 à 89 ans
    13,6
    23,3
    60 à 74 ans
    23,1
    21,2
    45 à 59 ans
    20,9
    15,2
    30 à 44 ans
    14,7
    13,4
    15 à 29 ans
    11,3
    14,8
    0 à 14 ans
    13,3

    Au début du XXe siècle, Labastide-du-Haut-Mont comptait 164 habitants[40].

    Économie

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]8,3 %0 %3,4 %
    Département[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 30 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 3,4 % de chômeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Aurillac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 21 emplois en 2018, contre 16 en 2013 et 16 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 22, soit un indicateur de concentration d'emploi de 94,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,3 %[I 10].

    Sur ces 22 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 63,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 13,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 22,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    14 établissements[Note 10] sont implantés à Labastide-du-Haut-Mont au [I 13]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 71,4 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 14 entreprises implantées à Labastide-du-Haut-Mont), contre 14 % au niveau départemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations1712107
    SAU[Note 11] (ha)563480512585

    La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[41]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (17 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 585 ha[43] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vue de Labastide-du-Haut-Mont depuis la table d'orientation.
      Vue de Labastide-du-Haut-Mont depuis la table d'orientation.
    • L'église du village.
      L'église du village.

    Personnalités liées à la commune

    • Gaston Monnerville (1897-1991), président du Sénat et maire de Saint-Céré inaugura, en 1959 le premier relais-émetteur de télévision d'Aurillac érigé à Labastide-du-Haut-Mont.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « Évolution et structure de la population en 2018 » (consulté le ).
    5. « Population par sexe et âge en 2018 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Labastide-du-Haut-Mont » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Labastide-du-Haut-Mont » (consulté le ).
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