Kronosaurus
Kronosaurus queenslandicus
Kronosaurus (littéralement « lézard de Kronos ») est un genre éteint et potentiellement douteux de grands pliosaures ayant vécu durant le Crétacé inférieur (âges Aptien-Albien) dans ce qui est actuellement l'Australie. Une seule espèce est connue, Kronosaurus queenslandicus, décrite en 1924 à partir de fossiles découverts dans le Queensland (d'où son nom). Les rares fossiles attribués traditionnellement au taxon indique que l'animal devrait atteindre une taille approchant les 10 m de long.
La pertinence de ce taxon est problématique en raison de la nature fragmentaire de l'holotype, qui est une symphyse mandibulaire partielle. Plusieurs spécimens, incluant des squelettes plus ou moins complets, ont été attribués au genre et furent proposés comme néotypes, mais sans la moindre confirmation de la CINZ. De plus, certains de ces spécimens ont été déplacés dans des genres différents, ce qui rend la validité de Kronosaurus encore plus incertaine.
Les archives fossiles montrent que Kronosaurus à vécu dans une mer intérieure qui atteignait des températures plutôt froides. Certains fossiles d'animaux provenant de la formation de Toolebuc (en), lieu d'où est connu Kronosaurus, montrent des traces explicites de morsures provenant possiblement de ce dernier, indiquant qu'il aurait été un des principaux prédateur de cette zone.
Historique des recherches
Découverte et dénomination
Le premier spécimen connu de Kronosaurus fut découvert en 1899 dans la ville de Hughenden, Queensland, en Australie, par un certain Andrew Crombie, et consiste en une symphyse mandibulaire partielle portant six dents coniques. Après cette découverte, Crombie donne le fossile au muséum du Queensland (en) et fut catalogué sous le nom de code QM F1609. 25 ans plus tard, en 1924, le paléontologue Albert Heber Longman (en) publie un article qui identifie le spécimen en tant qu'holotype d'un nouveau genre et espèce de pliosaure, qu'il nomme Kronosaurus queenslandicus[1]. L'étymologie du nom binominal vient du grec ancien Κρόνος / Krónos, « Kronos », un Titan de la mythologie grecque, et de σαῦρος / saûros, « lézard », pour donner littéralement « lézard de Kronos », en référence à la taille imposante et à la possible férocité de l'animal. L'épithète spécifique queenslandicus est nommé d'après le Queensland, le territoire australien d'où fut découvert le spécimen holotype[2]. Du matériel supplémentaire de Kronosaurus, incluant un crâne partiel, furent découvert en 1929, au même endroit que la découverte originale faite par Crombie[3].
Squelette d'Harvard
En 1931, le musée de zoologie comparée d'Harvard envoie une expédition en Australie dans le double but de se procurer des spécimens – le musée étant « faible en animaux australiens et... désireux de compléter sa série » – et de s'engager dans « l'étude des animaux de la région de leur vivant »[4]. L'expédition australienne de Harvard (en) fut entreprise par six hommes dirigée par le professeur William Morton Wheeler, les autres étant P. Jackson Darlington Jr. (en) (un coléoptérologue renommé)[5] - [6], Glover Morrill Allen et son étudiant Ralph Nicholson Ellis, le médecin-chef Ira M. Dixon et William E. Schevill (en) (un étudiant diplômé dans la vingtaine et conservateur associé de la paléontologie des invertébrés)[4] - [7] - [8]. Le directeur du MCZ, Thomas Barbour, déclare à l'époque :
« Nous espérons des spécimens de kangourous, de wombats, de diables de Tasmanie et de loups de Tasmanie, et la mission fut un succès avec plus de 300 mammifères et des milliers de spécimens d'insectes retournant aux États-Unis. »
— Thomas Barbour[5] - [7].
Pourtant, Schevill, le passionné de fossiles de l'équipe, est resté en Australie après le départ des autres et, à l'hiver 1932, l'éleveur R. W. H. Thomas trouve des rochers avec quelque chose « d'étrange » qui en sort sur sa propriété près de Hughenden[3] - [9] - [7] - [10]. Les roches sont des nodules de calcaires contenant le squelette le plus complet de Kronosaurus jamais découvert[3] - [11] - [12]. Après avoir dynamité les nodules hors du sol (et en petits morceaux pesant environ quatre tonnes[13] - [14]) avec l'aide d'un migrant britannique formé à l'utilisation d'explosifs[15], Schevill fait renvoyer les fossiles à Harvard pour examen et préparation. Le crâne, qui correspond au fragment de la mâchoire holotype de K. queenslandicus, est préparé immédiatement, mais les contraintes de temps et de budget retardent la restauration du squelette presque complet, dont la plupart des os sont restés non fouillés dans les blocs de calcaire, pendant 20 ans[11].
Cet intérim prend fin lorsqu'ils attirent l'attention de Godfrey Lowell Cabot (en) – industriel de Boston, philanthrope et fondateur de la Cabot Corporation – qui était alors « nonagénaire » et s'intéressait aux serpents de mer depuis l'enfance[7]. Ayant précédemment interrogé le directeur du MCZ, Alfred Sherwood Romer, sur l'existence et les rapports de serpents de mer, il est donc venu à l'esprit de Romer de parler à Cabot du squelette dans le placard du musée. Godfrey Cabot s'intèresse au prix du coût d'une restauration et Romer répond environ 10 000 $. Romer n'était peut-être pas sérieux, mais le philanthrope l'était clairement parce que le chèque pour ladite somme est venu peu de temps après[7] - [15]. Deux ans plus tard, après le travail minutieux des préparateurs du musée, le squelette restauré et monté fut exposé à Harvard en 1959[3] - [11]. Cependant, Romer et le préparateur du MCZ Arnold Lewis confirment la même année dans le journal de l'institution Breviora que l'érosion avait détruit une bonne partie du squelette autrefois complet et articulé, de sorte qu'environ un tiers du spécimen exposé est une restauration en plâtre[16]. De plus, les vrais os d'origine sont également recouverts de plâtre ; un fait qui, tout en gardant les fossiles en sécurité, rend difficile leur étude par les paléontologues, un problème qui entre en ligne de compte dans la question controversée de la taille réelle de K. queenslandicus[15].
En 2021, une révision de "K". boyacensis transfère la plupart des restes attribuées de K. queenslandicus, y compris les restes de Harvard, à un nouveau genre et une nouvelle espèce, Eiectus longmani. La révision limite formellement le genre Kronosaurus à la symphyse mandibulaire holotype et le considère comme un nomen dubium[17]. En 2022, Gregory S. Paul pense que la validité d'Eiectus pourrait être contesté à l'avenir et suggère de le synonymiser à nouveau avec Kronosaurus[18].
Les estimations de la longueur du corps, largement basées sur la reconstruction d'Harvard de 1959, avaient précédemment estimé la longueur totale du Kronosaurus à 12,8 m[16]. Cependant, des études plus récentes comparant des spécimens fossiles de Kronosaurus à d'autres pliosaures suggèrent que la reconstruction de Harvard a peut-être inclus trop de vertèbres, exagérant l'estimation précédente, la longueur réelle n'étant probablement que de 9 à 10,9 m[19] - [20]. En 2022, les spécimens référés à Eiectus longmani sont estimés à 10 m de longueur et 11 tonnes de masse corporelle[18].
Description
Comme les autres pliosaures, Kronosaurus était un reptile marin. Il a une tête allongée, un cou court, un corps rigide propulsé par quatre nageoires et une queue relativement courte. Les nageoires postérieures auraient été plus grandes que les antérieures. Kronosaurus était carnivore et possède de nombreuses dents longues, pointues et coniques. Une caractéristique du genre Kronosaurus est que les trois premières dents des maxillaires sont agrandies en crocs[20]. Les estimations actuelles placent la taille maximale de Kronosaurus à environ 9 à 10,9 m de long[19] - [20]. Une thèse publié en 2009 estime que K. queenslandicus devrait peser environ 10,6 à 12,1 tonnes[20]. La longueur du crâne de Kronosaurus est estimée entre 2,21 à 2,85 m[20] - [21].
Tous les sauroptérygiens ont une ceinture pectorale modifiée qui supporte un puissant coup de nage[22]. Kronosaurus et d'autres plésiosaures ont une ceinture pelvienne adaptée de la même manière, leur permettant de pousser fort contre l'eau avec les quatre palettes natatoires. Entre ses deux ceintures de membres se trouve un maillage massif de côtes abdominales qui fournissait une force et un soutien supplémentaires. La force des ceintures des membres, combinée à la preuve de muscles de natation grands et puissants, indique que Kronosaurus était probablement un nageur rapide et actif[23].
K. queenslandicus a quatre paires de dents sur les prémaxillaires. Les trois premières paires de ses dents des maxillaires sont de grandes dents caniniformes, et dans sa mâchoire inférieure il y a aussi trois paires de grandes dents caniniformes qui sont situées immédiatement devant les trois caniniformes des maxillaires lorsque la bouche est fermée. Deux paires de caniniformes de la mâchoire inférieure s'occultent entre la dernière paire de dents des prémaxillaires et la première paire de dents des maxillaires dans un diastème. L'élargissement de ces deux paires de dents de la mâchoire inférieure chez K. queenslandicus peut être lié à l'absence d'une cinquième paire de dents des prémaxillaires, qui sont présentes chez un certain nombre d'autres pliosaures[20].
Les dents de Kronosaurus dépassent des 7 cm de longueur (les plus grandes atteignent jusqu'à 30 cm de long avec des couronnes de 12 cm). Cependant, ils manquent de tranchants et du trièdre distinct des dents de Pliosaurus et de Liopleurodon. La combinaison de la grande taille, de la forme conique et de l'absence d'arêtes tranchantes permet une identification facile des dents de Kronosaurus dans les formations datant du Crétacé d'Australie[19] - [24].
Classification
Pertinence du genre
La validité de Kronosaurus est problématique depuis sa description de 1924 en raison de la nature fragmentaire de l'holotype. En 1962, Samuel Paul Welles déclare le taxon comme un nomen vanum et recommande la désignation d'un spécimen néotype qui préserverait la validité du de K. queenslandicus[25]. En 2009, Colin R. McHenry propose ensuite que deux squelettes partiels, catalogués QM F18827 et QM F10113, qui correspondent aux caractéristiques de l'holotype et provenant de son même horizon géologique (en) pourraient être des néotypes candidats[20]. Cependant, aucune pétition formelle de la CINZ pour désigner un néotype n'a jamais été soumise. En 2021, Leslie Francis Noè et Marcela Gómez-Pérez limitent formellement Kronosaurus à l'holotype. Ils érigent ensuite un nouveau taxon nommé Eiectus longmani (en), avec le squelette d'Harvard désigné comme holotype et réaffectant tous les spécimens précédemment attribués à K. queenslandicus à ce nouveau taxon[17]. Cette décision, qui a été initialement interprétée comme renommant l'espèce entière en E. longmani, est critiquée par les paléontologues. Darren Naish (en) commente que le changement de nom apparent n'est « pas une bonne idée »[26] qui décourage la stabilité[27], tandis que le paléontologue Daniel Madzia surnomme la situation « Kronogate »[28] et critique la décision de ne pas demander de néotype[29]. Cependant, la réaffectation de tout le matériel de Kronosaurus au nouveau taxon est provisoire. Noè & Gómez-Pérez (2021) notent la probabilité que les fossiles représentent en fait plusieurs espèces de pliosaures, ce qui signifie que les spécimens de la formation de Toolebuc pourraient être distincts de E. longmani[17], et des études antérieures ont déjà suggéré que le squelette de Harvard pourrait être distinct de K. queenslandicus[20]. Néanmoins, Fischer et al. (2023) critiquent les réaffectations même dans ces circonstances, prédisant qu'elles sont contraires aux articles 75.5 et 75.6 de la CINZ (qui codifient la préférence pour la désignation de néotype pour les taxons précédemment emblématiques avec des holotypes non diagnostiques) et que la possibilité d'espèces multiples susmentionnée ne peut justifier une réaffectation provisoire de tous les spécimens à Eiectus. Les auteurs ont plutôt choisi de désigner tous les fossiles pertinents sous le nom de Kronosaurus-Eiectus[30].
Phylogénie
Traditionnellement, Kronosaurus est classé comme membre de la sous-famille des Brachaucheninae, qui se compose de pliosaures qui ne sont actuellement connus que pendant la période du Crétacé. Les analyses phylogénétiques le considèrent comme proche de certains genres comme Brachauchenius ou Megacephalosaurus, notamment sur la base de comparaison dentaires[31].
Le cladogramme simplifié du clade Thalassophonea ci-dessous est basée d'après Madzia et al. (2018)[31] :
Paléobiologie
Le contenu fossile de l'estomac provenant du nord du Queensland montre que Kronosaurus se nourrissait de tortues marines et de plésiosaures. Des restes fossiles de grands plésioteuthididés ont été trouvés dans la même zone fossilifère que Kronosaurus[32]. Bien qu'il n'existe aucune preuve directe de la prédation de l'animal sur ces céphalopodes, ils se situent dans la fourchette de taille projetée des proies que Kronosaurus aurait potentiellement chassé[20].
De grandes marques de morsures rondes ont été trouvées sur le crâne d'un élasmosauridé australien d'âge Albien (Eromangasaurus (en)) qui pourrait provenir d'une attaque de Kronosaurus[33] - [34].
Paléoécologie
Kronosaurus est connu à partir des restes fossiles découverts en Australie. La zone où à vécu l'animal était couverte par une mer intérieure peu profonde appelée la mer d'Eromanga[35]. Cet environnement était particulièrement froid, connaissant des températures proches du point de congélation[36] et la glace saisonnière dans certaines régions[20] - [37].
Notes et références
Notes
Références
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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