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Khieu SamphĂąn

Khieu SamphĂąn (en khmer : ខៀវ សំផន), nĂ© le dans la province de Svay Rieng, est un homme politique cambodgien, chef de l'État du KampuchĂ©a dĂ©mocratique de 1976 Ă  1979.

Khieu SamphĂąn
ខៀវ សំផន
Illustration.
Khieu Samphùn en décembre 2011.
Fonctions
PrĂ©sident du prĂ©sidium d'État
du Kampuchéa démocratique
–
(2 ans, 8 mois et 27 jours)
Premier ministre Pol Pot
Prédécesseur Norodom Sihanouk (roi)
Successeur Heng Samrin
Premier ministre
du Kampuchéa Démocratique
(Intérim)
–
(10 jours)
Prédécesseur Penn Nouth
Successeur Pol Pot
SecrĂ©taire d'État au Commerce
–
(5 ans)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance District de Rumduol (Indochine française)
Nationalité Cambodgienne
Parti politique Parti communiste du Kampuchéa
Parti du Kampuchéa démocratique
Conjoint So Socheat[1]
DiplÎmé de Université de Montpellier
Université de Paris
Profession Enseignant
Économiste

Il est un des dirigeants les plus importants du gouvernement khmer rouge, bien que Pol Pot soit le vĂ©ritable chef de file du mouvement. Il est l'un des thĂ©oriciens et des dirigeants du Parti communiste du KampuchĂ©a (alias l'Angkar), l'organisation suprĂȘme, et responsable entre 1975 et 1979 de la mort d'environ 1,7 million de Cambodgiens[2].

Situation personnelle

Naissance et famille

NĂ© le Ă  Svay Rieng, Khieu SamphĂąn, fils d'un fonctionnaire de la classe moyenne, passe son enfance dans la province de Kampong Cham.

Études et formation

En 1954, aprÚs des études au lycée Sisowath de Phnom Penh, il obtient une bourse du gouvernement cambodgien pour venir étudier le droit et l'économie en France[3].

AprÚs une licence obtenue en 1955 à l'université de Montpellier, il prépare à Paris une thÚse en sciences économiques[4].

Parcours politique

DĂ©buts en politique

Dans la capitale française, il se lie avec d'autres étudiants cambodgiens tels Saloth Sùr, qui ne s'appelle pas encore Pol Pot, Son Sen ou Ieng Thirith. Il se rapproche également du PCF et d'autres militants anticolonialistes, dont Jacques VergÚs[5].

La thĂšse de sciences Ă©conomiques, dĂ©diĂ©e Ă  Norodom Sihanouk, est soutenue Ă  la facultĂ© de Paris en 1959[6]. SamphĂąn y affirmait qu’une partie importante des richesses du pays Ă©tait concentrĂ©e dans les services au dĂ©triment des secteurs primaire et secondaire de l’économie. Ce constat Ă©tait surtout criant dans les villes ; Ă  Phnom Penh, 85 % de la population Ă©tait employĂ©e comme fonctionnaire, personnel de maison, chauffeur de limousine ou de cyclo-pousse 
 Il prĂ©conisait de redĂ©ployer une partie de ces personnes dans les campagnes afin de dĂ©velopper l’agriculture qui par ricochet devait permettre une croissance de l’industrie. Cet essor devait aussi ĂȘtre favorisĂ© par la crĂ©ation de coopĂ©ratives, basĂ©es sur le systĂšme d’entraide qui existait dĂ©jĂ  en milieu rural. Il reconnaissait toutefois qu’une telle rĂ©forme risquait de se heurter Ă  la rĂ©ticence au changement des campagnes qu’il faudrait donc au prĂ©alable Ă©duquer, soulignant qu’il « faudra traiter les paysans avec patience et comprĂ©hension ». Malheureusement pour les Cambodgiens, ce dernier point sera totalement occultĂ© une quinzaine d’annĂ©es plus tard par les dirigeants du KampuchĂ©a dĂ©mocratique[7].

SecrĂ©taire d'État au Commerce

De retour au Cambodge, il fonde l'Observateur, un hebdomadaire en langue française, qui s'opposait Ă  la politique du prince Sihanouk. Il est passĂ© Ă  tabac en pleine rue ; peu aprĂšs, le journal est fermĂ© et Khieu SamphĂąn emprisonnĂ© pendant un mois. En 1962, il est Ă©lu dĂ©putĂ© avant d'ĂȘtre nommĂ©, la mĂȘme annĂ©e, secrĂ©taire d'État au Commerce[8].

Au fil du temps, Il avait gagnĂ© une rĂ©putation d’homme austĂšre et intĂšgre, deux qualitĂ©s peu rĂ©pandues sur les bancs de l’AssemblĂ©e et dans les ministĂšres. SamphĂąn vivait alors avec sa mĂšre, veuve, et consacrait ses soirĂ©es Ă  la lecture. Des personnes proches de lui Ă  l’époque confirmaient ses hautes qualitĂ©s morales, mais ne se rappelaient pas l’avoir vu rire et le prĂ©sentaient comme quelqu’un semblant souffrir d’une sorte d’« inaptitude Ă  ĂȘtre heureux ». Ses articles dans l'Observateur montraient une certaine sĂšcheresse et une sĂ©rieuse intransigeance dans les propos, mais contrebalancĂ©es par une empathie qui semblait sincĂšre pour les plus pauvres de ses compatriotes. AprĂšs son Ă©lection, sa situation de famille, sa rĂ©serve et l’intolĂ©rance des autres parlementaires Ă  son Ă©gard incita certains dĂ©putĂ©s Ă  laisser entendre qu’il Ă©tait, au choix, impuissant ou homosexuel. Son aspect studieux, solitaire et son dĂ©vouement sans faille Ă  une cause — le communisme dans son cas — Ă©taient si peu rĂ©pandus dans le Cambodge des annĂ©es 1960 qu’il Ă©tait magnifiĂ© par les uns et vouĂ© aux gĂ©monies par les autres[9].

Retour à la députation

Le , il dĂ©missionnera de son poste de ministre, une semaine aprĂšs qu’une motion de censure Ă  son Ă©gard eut Ă©chouĂ©, a priori Ă  la suite de l’accroissement des rĂ©ticences de l’AssemblĂ©e Ă  soutenir ses rĂ©formes Ă©conomiques[10]. Il resta au parlement et retourna enseigner ponctuellement au lycĂ©e Kambujaboth. Afin de pourvoir Ă  son dĂ©part du ministĂšre du Commerce, Sihanouk nomma Nin Nirom, un dĂ©putĂ© qui alors qu’il avait critiquĂ© son prĂ©dĂ©cesseur, avait imprudemment laissĂ© entendre qu’il n’aurait aucun mal Ă  le remplacer. Nirom n’avait aucune compĂ©tence en matiĂšre de gestion et fut rapidement impliquĂ© dans un scandale financier. Il dĂ©missionna un mois aprĂšs sa prise de fonction. À sa sortie de l’AssemblĂ©e, il dut essuyer des jets de pierres d’une foule d’étudiants acquis Ă  la cause de Khieu SamphĂąn[11].

En tant que dĂ©putĂ©, il s’était attirĂ© la sympathie des habitants de sa circonscription de S’aang, les visitant rĂ©guliĂšrement dans un vĂ©hicule modeste et avait mĂȘme en une occasion prĂȘtĂ© Ă  des fermiers de quoi financer l’installation d’une pompe[12].

C’est donc tout naturellement qu’il fut rĂ©Ă©lu aux Ă©lections de 1966 mais, au dĂ©but de l’annĂ©e suivante, il profita d’un congrĂšs du Sangkum pour se plaindre que certains de ses Ă©lecteurs de S’aang avaient Ă©tĂ© incorporĂ©s de force dans des milices Ɠuvrant prĂšs de la frontiĂšre vietnamienne, et ce malgrĂ© les pots-de-vin qu’ils avaient versĂ©s Ă  des dirigeants locaux. DĂ©noncer la corruption Ă©tait alors souvent considĂ©rĂ© comme une attaque contre la politique du prince ; c’est en tout cas ainsi que Sihanouk le perçut. Sa rĂ©ponse fut de proposer d’aller dans les jours qui suivaient sur place pour vĂ©rifier la teneur des allĂ©gations. À S’aang, le monarque ne s’en prit pas directement Ă  SamphĂąn, mais Ă  Hu Nim, son collĂšgue au parlement, l’accusant d’ĂȘtre un « Rouge ». Il offrit Ă©galement un million de riels de l’époque (environ 18 000 dollars US) pour rĂ©parer une route locale, prĂ©sentant cette faveur comme « un cadeau de la banque nationale ». Toutefois, le prince a dĂ» remarquer que dans le discours d’introduction, SamphĂąn se mit face Ă  lui, soutint son regard et n’hĂ©sita pas Ă  Ă©lever la voix, des attitudes Ă  l’opposĂ© des marques de dĂ©fĂ©rence auxquelles le monarque Ă©tait habituĂ©[13]. Charles Meyer, dans un entretien accordĂ© Ă  David Porter Chandler en 1987, rapportera que quelques jours plus tard, Khieu SamphĂąn lui avait avouĂ© avoir craint pour sa vie[14]. Un mois plus tard, ce dernier quittait Phnom Penh pour rejoindre les maquis khmers rouges de la province de Kampong Spoe[15].

Ascension vers le pouvoir

Beaucoup Ă  Phnom Penh crurent qu’il avait Ă©tĂ© liquidĂ© par la police de Sihanouk. Peu aprĂšs, ce sont quelque quinze mille Ă©tudiants qui se seraient rĂ©unis dans diffĂ©rents monastĂšres de la province de Kandal pour commĂ©morer ce qu’ils appelaient son martyre. Des manifestations similaires Ă©taient Ă©galement signalĂ©es Ă  Kampong Cham. Toujours est-il qu’il ne fit plus d’apparition publique pendant les trois annĂ©es qui suivirent[16].

En , profitant de l'absence de Sihanouk, la droite cambodgienne le dĂ©pose. Le 23 mars, depuis PĂ©kin oĂč il avait trouvĂ© refuge, le prince lançait un appel aux armes et invitait tous les Cambodgiens Ă  rejoindre le Front uni national du KampuchĂ©a qu’il allait crĂ©er prochainement qui outre ses partisans devait aussi comporter ses ennemis khmers rouges de la veille. Si l’appel eut peu de rĂ©percussion dans les villes, il n'en fut pas de mĂȘme des campagnes oĂč les maquis connurent une croissance fulgurante[17]. Le 10 avril, Khieu SamphĂąn, Hou Yuon et Hu Nim, dont on Ă©tait aussi sans nouvelles depuis trois ans, sortaient de leur silence et, dans leur premiĂšre dĂ©claration publique depuis 1967, apportaient leur soutien au front dirigĂ© par Sihanouk et demandaient aux paysans cambodgiens de rejoindre les maquis[18]. Peu aprĂšs il entre au Gouvernement royal d'union nationale du KampuchĂ©a crĂ©Ă© par le monarque dĂ©chu en tant que ministre de la DĂ©fense ; toutefois, le commandement des forces armĂ©es reste aux mains de Son Sen[19].

Chef de l'État du KampuchĂ©a

Le couple CeauƟescu en compagnie de Pol Pot et Khieu Samphñn (1978).

AprĂšs la prise du pouvoir le 17 avril 1975 par les partisans de Pol Pot, il est vice-Premier ministre et ministre de la DĂ©fense jusqu'en avril 1976, Ă©poque oĂč il devient le vĂ©ritable chef de l'État du KampuchĂ©a dĂ©mocratique, le nouveau nom donnĂ© au Cambodge. C'est alors qu'a lieu la dĂ©portation des habitants des villes vers les campagnes et les massacres des militaires vaincus. Cette dĂ©portation s'est accompagnĂ©e de ce que d'aucuns qualifient de « gĂ©nocide cambodgien » et qui, d'aprĂšs le programme d'Ă©tude de l'universitĂ© Yale aurait entraĂźnĂ© la mort de 1,7 million de Cambodgiens[2]. En tant que chef de l’État il fera plusieurs discours oĂč il justifiera les purges qui s’abattent sur le pays par le besoin d’éliminer les ennemis de la rĂ©volution qui se seraient insinuĂ©s jusqu’aux plus hauts niveaux et qui Ɠuvreraient pour le compte de puissances Ă©trangĂšres. À partir de 1978, les accusations se feront plus prĂ©cises quant Ă  ces puissances et le ViĂȘt Nam sera nommĂ©ment dĂ©signĂ© comme le principal ennemi Ă  abattre[20]. En 2008, un procĂšs s'ouvrira pour dĂ©terminer ses responsabilitĂ©s dans les crimes du rĂ©gime khmer rouge[21].

AprÚs la chute du régime

Chef des Khmers rouge

AprĂšs la chute du rĂ©gime khmer rouge en janvier 1979 et la dĂ©couverte de l’ampleur des crimes de masses, le mouvement repliĂ© sur la frontiĂšre thaĂŻlandaise procĂšde Ă  un remaniement. Afin de se rendre plus prĂ©sentable pour pouvoir attirer des aides Ă©trangĂšres, Pol Pot prend le rĂŽle plus discret de commandant des forces armĂ©es et laisse la tĂȘte du parti Ă  Khieu SamphĂąn qu’on tenta de prĂ©senter comme un modĂ©rĂ©[22]. À ce titre, il participe Ă  plusieurs missions diplomatiques[23]. Khieu SamphĂąn est chargĂ© par les autoritĂ©s chinoises de renouer le contact avec Norodom Sihanouk pour reformer l’alliance du GRUNK. Les pourparlers seront laborieux, mais dĂ©boucheront le 22 juin 1982 sur la crĂ©ation du Gouvernement de Coalition du KampuchĂ©a dĂ©mocratique (en) (GCKD) oĂč il est nommĂ© vice-Premier ministre chargĂ© des affaires Ă©trangĂšres[24].

En juillet et aoĂ»t 1989, il reprĂ©sente le KampuchĂ©a dĂ©mocratique lors de la confĂ©rence internationale sur le Cambodge, organisĂ©e Ă  Paris, et le 23 octobre 1991, il signe avec Son Sen les accords qui en dĂ©coulent[25]. ConformĂ©ment au traitĂ©, les deux Ă©missaires khmers rouges retournent Ă  Phnom Penh le 27 novembre 1991, mais Ă©vitent de peu le lynchage par une foule en furie. Ils ne devront la vie sauve qu’à l’intervention de la police de Phnom Penh[26]. En 1992, alors que le plan de paix entre dans sa phase active, il argue de problĂšme logistique pour diffĂ©rer l’accĂšs des troupes internationales aux zones sous le contrĂŽle de sa faction[27]. Enfin le 4 avril 1993, il annonce que sa formation renonce Ă  l’engagement qu’elle avait pris en son nom 18 mois plus tĂŽt Ă  Paris mais qu'elle n'avait jamais commencĂ© Ă  appliquer et ne participerait pas aux Ă©lections. Il prĂ©texte la dĂ©cision par l’absence d’un « environnement politique neutre » et dĂ©plore que l’occupation continue du Cambodge par les forces vietnamiennes est toujours effective sans pour autant fournir aux enquĂȘteurs de l’ONU d’élĂ©ments permettant d’étayer ces accusations[28].

ProcĂšs et condamnation

Il accompagne Pol Pot jusqu'à sa mort en 1998. Il vit réfugié dans la campagne cambodgienne jusqu'au , date à laquelle il se rend en compagnie de Nuon Chea aux forces gouvernementales[29].

Khieu SamphĂąn durant ses auditions avant son procĂšs (2009).

Khieu Samphùn résidait à Pailin, l'un des anciens bastions des khmers rouges dans le Nord-Ouest du Cambodge[30].

Il a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 19 novembre 2007[31] et mis en examen pour crimes contre l'humanitĂ© et crimes de guerre par les Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens, chargĂ© de juger les crimes du rĂ©gime khmer rouge. Il est dĂ©fendu, entre autres, par l'avocat français Jacques VergĂšs qu'il avait connu dans les annĂ©es 1950 lorsque tous deux Ă©taient Ă©tudiants Ă  Paris[32].

Le , son procÚs s'ouvre à Phnom Penh, avec 3 autres dirigeants khmers rouges : Nuon Chea, Ieng Sary et Ieng Thirith[33]. Le , il est condamné à la prison à perpétuité[34].

Le , le tribunal spĂ©cial le juge coupable, en mĂȘme temps que Nuon Chea de gĂ©nocide en raison des « exactions commises Ă  l’égard des Vietnamiens, de la communautĂ© musulmane cham et d’autres minoritĂ©s religieuses[35] Â»[36].

Son point de vue

Khieu Samphùn ne nie pas les morts et les exécutions, mais minimise ses responsabilités, affirmant qu'il n'était pas au courant et reportant la responsabilité sur Pol Pot[37].

Annexes

Ouvrages

  • Khieu SamphĂąn, L'Ă©conomie cambodgienne et les problĂšmes de son industrialisation, thĂšse de doctorat, 1959.
  • Khieu SamphĂąn, L'histoire rĂ©cente du Cambodge et mes prises de position, Éditions L'Harmattan, 2004 (ISBN 978-2-7475-5947-8).

Bibliographie

Filmographie

  • Cambodge : face au gĂ©nocide, film documentaire de David Aronowitsch et Staffan Lindberg, SuĂšde/NorvĂšge, 2010, 60 min (entretiens avec Khieu SamphĂąn filmĂ©s en 2006-2007).
  • L'important c'est de rester vivant, film documentaire de Roshane Saidnattar, France, 2009, 1 h 37 (Roshane Saidnattar, rescapĂ©e du massacre du peuple khmer, rencontre et interroge Khieu SamphĂąn).

Liens externes

Notes et références

  1. « Mrs. SO Socheat », eccc.gov.kh (consulté le )
  2. (en) Université Yale, « Programme d'étude des génocides », sur http://www.yale.edu (consulté le ).
  3. (en) Khieu SamphĂąn, « Underdevelopment in Cambodia », Indochina Chronicle,‎ (lire en ligne).
  4. « KHIEU Samphan alias « Hem » », Qui est Qui au Cambodge ?, sur http://cambodge.free.fr (consulté le ).
  5. Marcel Lemonde et Jean Reynaud, Un juge face aux khmers rouges, Paris, Seuil, , 250 p. (ISBN 978-2-02-105574-0, présentation en ligne), p. 90.
  6. Khieu Samphùn, L'économie du Cambodge et ses problÚmes d'industrialisation, Université de Paris, , 198 p..
  7. William Shawcross (trad. Françoise Bonnet), Une Tragédie sans importance : Kissinger, Nixon et l'anéantissement du Cambodge [« Sideshow »], F. Adel, , 438 p. (ISBN 9782715802186), chap. XVII (« Les autres »), p. 242-245.
  8. Marcel Lemonde et Jean Reynaud, Un juge face aux Khmers rouges, Paris, Seuil, , 250 p. (ISBN 978-2-02-105574-0, présentation en ligne), p. 63.
  9. (en) David Porter Chandler, The Tragedy of Cambodian History : Politics, War, and Revolution Since 1945, Yale University Press, , 414 p. (ISBN 9780300057522, prĂ©sentation en ligne), chap. 4 (« Cambodia clouds over 1963 – 1966 »), p. 129.
  10. (en) David Porter Chandler, The Tragedy of Cambodian History : Politics, War, and Revolution Since 1945, Yale University Press, , 414 p. (ISBN 9780300057522, prĂ©sentation en ligne), chap. 4 (« Cambodia clouds over 1963 – 1966 »), p. 128.
  11. (en) John Barron et Anthony Paul, Peace with Horror : The Untold Story of Communist Genocide in Cambodia, Londres, Hodder & Stoughton Ltd, , 256 p. (ISBN 978-0-340-22476-2), p. 47.
  12. (en) Milton Osborne, Before Kampuchea : Preludes to Tragedy, White Orchid, , 208 p. (ISBN 978-974-524-044-5, présentation en ligne), p. 178-179.
  13. (en) Wilfred Graham Burchett, At the Barricades, Londres, Quartet Books, coll. « A Quartet paperback », , 356 p. (ISBN 978-0-7043-3446-5), p. 314.
  14. (en) David Porter Chandler, The Tragedy of Cambodian History : Politics, War, and Revolution Since 1945, Yale University Press, , 414 p. (ISBN 9780300057522, prĂ©sentation en ligne), chap. 5 (« Changing the rules 1967 – 1969 »), p. 163.
  15. « Les dirigeants Khmers rouges », Biographies, sur http://www.justicepourlecambodge.org (consulté le ).
  16. (en) David Porter Chandler, The Tragedy of Cambodian History : Politics, War, and Revolution Since 1945, Yale University Press, , 414 p. (ISBN 9780300057522, prĂ©sentation en ligne), chap. 5 (« Changing the rules 1967 – 1969 »), p. 167.
  17. William Shawcross (trad. Françoise Bonnet), Une TragĂ©die sans importance : Kissinger, Nixon et l'anĂ©antissement du Cambodge [« Sideshow »], F. Adel, , 438 p. (ISBN 9782715802186), chap. VIII (« Le coup d’État »), p. 127-128.
  18. « Le massacre d’une centaine de Vietnamiens Ă  Prasot semble avoir Ă©tĂ© le fait de forces khmĂšres », Le Monde,‎ .
  19. Henri Locard, Pourquoi les Khmers rouges, Paris, Éditions VendĂ©miaire, coll. « RĂ©volutions », , 352 p. (ISBN 9782363580528, prĂ©sentation en ligne), « L'Angkar », p. 103.
  20. Henri Locard, Pourquoi les Khmers rouges, Paris, Éditions VendĂ©miaire, coll. « RĂ©volutions », , 352 p. (ISBN 9782363580528, prĂ©sentation en ligne), « L'Angkar », p. 104.
  21. « Khmers rouges : le procĂšs de Khieu Sampan s'est ouvert », L'Express,‎ (lire en ligne).
  22. Christophe Peschoux, Les "nouveaux" Khmers rouges : enquĂȘte, 1979-1990 : reconstruction du mouvement et reconquĂȘte des villages, L'Harmattan, , 303 p. (ISBN 978-2-7384-1446-5, lire en ligne), p. 155.
  23. Marcel Lemonde et Jean Reynaud, Un juge face aux khmers rouges, Paris, Seuil, , 250 p. (ISBN 978-2-02-105574-0, présentation en ligne), p. 91.
  24. Soisick Crochet, Le Cambodge, Karthala, coll. « Méridiens », , 272 p. (ISBN 978-2-86537-722-0, lire en ligne), « Le Cambodge aprÚs Pol Pot », p. 143.
  25. « Khieu Samphan », Profils, sur http://www.trial-ch.org/fr (consulté le ).
  26. Henri Locard, Pourquoi les Khmers rouges, Paris, Éditions VendĂ©miaire, coll. « RĂ©volutions », , 352 p. (ISBN 9782363580528, prĂ©sentation en ligne), « L'Angkar », p. 104-105.
  27. AFP et UPI, « La ThaĂŻlande continue de s'opposer Ă  tout blocus des zones contrĂŽlĂ©es par les Khmers rouges », Le Monde, no 14865,‎ .
  28. « Guerre Ă  la paix », L'Express,‎ (lire en ligne).
  29. Marie Desnos, « Khmers rouges : le deuxiĂšme procĂšs historique », Paris Match,‎ (lire en ligne).
  30. Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens, « Khieu Samphan », biographies, sur http://www.eccc.gov.kh/fr (consulté le ).
  31. StĂ©phanie Gee, « Arrestation de Khieu Samphan », Radio France internationale,‎ (lire en ligne).
  32. « Jacques VergĂšs assurera la dĂ©fense de Khieu Samphan », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne).
  33. Dominique Lagarde, « Khieu Samphan, le Khmer rouge qui nie tout crime », L'Express,‎ (lire en ligne).
  34. AFP, « PerpĂ©tuitĂ© pour les deux plus hauts dirigeants khmers rouges encore vivants », La DĂ©pĂȘche du Midi,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  35. Bruno Philip, « Le gĂ©nocide cambodgien reconnu pour la premiĂšre fois par le tribunal international », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  36. « Le gĂ©nocide khmer rouge reconnu », Gavroche ThaĂŻlande, no 290,‎ , p. 12 (lire en ligne [PDF])
  37. « Cambodge : l'ex-prĂ©sident khmer rouge Khieu Samphan inculpĂ© par le tribunal spĂ©cial de l'ONU », La DĂ©pĂȘche du Midi,‎ (lire en ligne).
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