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Keir Starmer

Keir Starmer [ˈkÉȘə ˈstɑːmə][1], nĂ© le dans le borough londonien de Southwark, est un homme politique britannique, membre du Parti travailliste.

Keir Starmer
Illustration.
Portrait officiel de Keir Starmer en 2017.
Fonctions
Chef de l'opposition officielle
En fonction depuis le
(3 ans, 2 mois et 28 jours)
Monarque Élisabeth II
Charles III
Premier ministre Boris Johnson
Liz Truss
Rishi Sunak
Chef adjoint Angela Rayner
Gouvernement Starmer
LĂ©gislature 58e
Prédécesseur Jeremy Corbyn
Chef du Parti travailliste
En fonction depuis le
(3 ans, 2 mois et 28 jours)
Élection 4 avril 2020
Chef adjoint Angela Rayner
Prédécesseur Jeremy Corbyn
Membre de la Chambre des communes
En fonction depuis le
(8 ans, 1 mois et 24 jours)
Élection 7 mai 2015
RĂ©Ă©lection 8 juin 2017
12 décembre 2019
Circonscription Holborn and St Pancras
LĂ©gislature 56e, 57e et 58e
Groupe politique Travailliste
Prédécesseur Frank Dobson
Biographie
Nom de naissance Keir Rodney Starmer
Date de naissance
Lieu de naissance Londres (Royaume-Uni)
Nationalité Britannique
Parti politique Parti travailliste
DiplÎmé de Université de Leeds
St Edmund Hall

DiplĂŽmĂ© en droit de l'universitĂ© de Leeds et de l'universitĂ© d'Oxford, il est barrister de l'Angleterre et pays de Galles. En 2013, il est nommĂ© chevalier commandeur de l'ordre du Bain par la reine Élisabeth II pour services rendus Ă  la loi et Ă  la justice criminelle; il est Ă©galement conseiller de la reine depuis 2002 et membre du Conseil privĂ© depuis 2017.

Lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2015, il est Ă©lu Ă  la Chambre des communes pour Holborn and St Pancras, puis est nommĂ© ministre de l'Immigration dans le cabinet fantĂŽme de Jeremy Corbyn. L'annĂ©e suivante, en dĂ©saccord avec ce dernier, il dĂ©missionne, mais accepte peu aprĂšs de devenir secrĂ©taire d'État fantĂŽme Ă  la sortie de l'Union europĂ©enne aprĂšs le rĂ©fĂ©rendum sur le Brexit.

A la suite de la démission de Corbyn en raison de l'échec des travaillistes aux élections générales de 2019, Keir Starmer remporte l'élection à la direction du Parti travailliste de 2020, devenant chef de l'opposition officielle. A ce poste, il positionne sa formation davantage au centre de l'échiquier politique et souligne la nécessité d'y éliminer toute forme d'antisémitisme[2] - [3].

Biographie

Keir Starmer a grandi à Oxted dans le Surrey. Il est le fils d'un ouvrier d'usine et d'une infirmiÚre qui l'ont nommé Keir en hommage à Keir Hardie, premier député britannique élu sous l'étiquette travailliste[4].

Parcours professionnel

DiplĂŽmĂ© de l'universitĂ© de Leeds et du St Edmund Hall de l'universitĂ© d'Oxford, Keir Starmer est avocat, diplĂŽmĂ© en . SpĂ©cialisĂ© dans les droits de l’Homme, il travaille notamment dans les CaraĂŻbes britanniques. Proche d'Amnesty International, il combat la peine de mort aux CaraĂŻbes, s'oppose Ă  la fermeture des mines au Royaume-Uni, et affronte la multinationale McDonald's[5].

En , Keir Starmer est découvert par le grand public dans tout le Royaume-Uni et les pays du Commonwealth en raison du documentaire de Ken Loach qui est consacré au cas McLibel, relatant la façon dont Keir Starmer défend des écologistes.

Il prend part, entre 2003 et 2008, Ă  l’élaboration des nouveaux services de police en Irlande du Nord, le Police Service of Northern Ireland (PSNI). Ce projet, nĂ© de l’accord du Vendredi saint signĂ© le 10 avril 1998 qui a mis fin Ă  trente ans de guerre civile, devait intĂ©grer aussi bien des catholiques que des protestants dans un corps de police alors discrĂ©ditĂ© aprĂšs des annĂ©es de violence contre les catholiques. Il devient en 2008 procureur gĂ©nĂ©ral du pays, ce qui lui vaut d’ĂȘtre anobli par la reine en 2014. Il refuse toutefois de se faire appeler « Sir Keir »[6].

Premiers engagements politiques

Il s'engage Ă  gauche en rĂ©action aux annĂ©es Thatcher. Il fournit en 1990 une aide juridique gratuite aux manifestants arrĂȘtĂ©s par la police aprĂšs les Ă©meutes contre la Poll tax. Il est Ă©galement opposĂ© au gouvernement de Tony Blair, lui reprochant en particulier la guerre en Irak, puis attaque en justice le gouvernement, celui-ci refusant d’accorder des prestations aux demandeurs d’asile[7].

Député

En 2015, il est Ă©lu dĂ©putĂ© Ă  la Chambre des communes pour la circonscription de Holborn and St Pancras[8]. Il est impliquĂ© en 2016 dans une fronde menĂ©e par l'aile droite du Parti travailliste visant Ă  obtenir la dĂ©mission de Jeremy Corbyn. Celui-ci est toutefois largement reconduit Ă  la tĂȘte du parti par le vote des militants[7].

Le , il est nommĂ© par le chef du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, secrĂ©taire d'État chargĂ© du Brexit au sein du cabinet fantĂŽme travailliste[9], remplaçant Emily Thornberry. Keir Starmer dĂ©missionne d'un poste de conseil auprĂšs du cabinet d'avocats (Mishcon de Reya LLP) qui agit pour Gina Miller lorsque cette citoyenne britannique intente une action en justice pour obtenir un dĂ©bat et un vote au Parlement sur l'utilisation de l'article 50 du traitĂ© sur l'Union europĂ©enne, interpellant Theresa May sur sa stratĂ©gie de nĂ©gociation[10].

Résolument favorable à l'intégration du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne, il est celui « qui a infligé les plus gros revers au gouvernement sur le Brexit ». Il a notamment contraint l'exécutif à révéler des documents compromettants sur la stratégie britannique. Il échoue toutefois à amener le Parti travailliste à revendiquer l'organisation d'un second référendum sur la sortie de l'UE, s'opposant sur ce point à Jeremy Corbyn. Le Brexit devenu effectif en janvier 2020, il entend depuis lors militer pour un accord commercial rapproché avec l'UE et le maintien de protections sociales, économiques et environnementales que certains conservateurs aimeraient démanteler[5].

Candidature Ă  la direction du Parti travailliste

Keir Starmer en 2020

Le , au terme d'une Ă©lection interne, Ă  la suite de l'Ă©chec du Parti travailliste lors des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2019, il succĂšde Ă  Jeremy Corbyn Ă  la tĂȘte de ce parti[11]. Bien qu'il n'appartienne pas Ă  l'aile gauche du Labour, il dĂ©fend la renationalisation de certains pans de l’industrie britannique et l’augmentation des impĂŽts pour les plus fortunĂ©s. Il bĂ©nĂ©ficie de l’image d’un rassembleur, Ă  mĂȘme de rĂ©unir toutes les tendances politiques du Labour[12]. Il entend nĂ©anmoins repositionner plus Ă  droite le parti sur certaines questions Ă©conomiques et sociales, notamment en abandonnant le projet de modifier les statuts des Ă©coles privĂ©es, trĂšs favorables aux Ă©lites britanniques, et en dĂ©fendant un programme de nationalisation moins ambitieux[6]. Il abandonne Ă©galement l'orientation anti-impĂ©rialiste qu'avait dĂ©fendu Corbyn (opposition aux guerres au Moyen-Orient et Ă  l'OTAN, dĂ©nonciation du soutien de Londres aux monarchies du Golfe, dĂ©sarmement nuclĂ©aire, etc)[13]. PortĂ© Ă  la tĂȘte du plus grand parti d’Europe (580 000 militants), il explique vouloir « un Labour qui gagne une Ă©lection. On peut dire ce que l’on veut sur vouloir sauver le monde, mais si nous ne gagnons pas d’élections, il n’y a rien que nous puissions faire[6]. »

Sa victoire est saluée par les médias britanniques comme un retour à la normalité[13]. Keir Starmer présente immédiatement ses excuses pour l'antisémitisme au sein du parti[14] - [15]. Le Figaro note que Keir Starmer a écarté du parti les auteurs de propos antisémites que son prédécesseur Jeremy Corbyn n'avait pas sanctionnés, ce qui avait à l'époque entaché l'image du Labour[16].

Tournant centriste

Il entreprend aprĂšs son Ă©lection un tournant plus Ă  droite. Les « dix promesses » sur lesquelles il avait fait campagne et qui s'inscrivaient pour l’essentiel dans la continuitĂ© du programme de Jeremy Corbyn sont effacĂ©es du site internet du parti. Un groupe de socialistes membres du cabinet fantĂŽme est rapidement exclu pour avoir votĂ© contre deux projets de loi du gouvernement Johnson visant Ă  garantir l’impunitĂ© aux militaires et aux agents de renseignement s'il commettaient des actes criminels au cours de leurs opĂ©rations. Rebecca Long Bailey, sa principale rivale lors du scrutin, est Ă  son tour Ă©vincĂ©e du cabinet fantĂŽme en juin 2020. Jeremy Corbyn est suspendu du parti en octobre et exclu de son groupe parlementaire pour avoir nuancĂ© les conclusions d'un rapport sur l'attitude du Labour face Ă  l'antisĂ©mitisme[17]. En janvier, c'est au tour du dirigeant Ă©cossais du parti, Richard Leonard, proche de Corbyn, d’ĂȘtre Ă©cartĂ©. Concernant l'actualitĂ© du pays, le Labour de Starmer surprend en refusant de soutenir la mobilisation de dizaines de milliers d’étudiants qui demandaient une baisse des frais de scolaritĂ© et des loyers des rĂ©sidences universitaires[18].

Cette mutation est considĂ©rĂ©e comme un retour au New Labour de Tony Blair[19], bien que Keir Starmer prenne soin de ne pas s'afficher aux cĂŽtĂ©s de l’ex-Premier ministre travailliste, toujours trĂšs impopulaire[20].

Difficultés au sein du Labour

Les purges visant l'aile gauche du parti et le rĂ©alignement idĂ©ologique plus au centre conduisent plusieurs syndicats Ă  envisager de se dĂ©saffilier du Labour[17] tandis que le nombre de militants du parti chute de 55 000 Ă  la fin de l'annĂ©e 2020 alors que la tendance Ă©tait Ă  la hausse depuis des annĂ©es[21]. Keir Starmer ne parvient pas Ă  capitaliser sur les erreurs et la relative impopularitĂ© de Boris Johnson, le Labour restant au plus bas dans les sondages et enregistrant une sĂ©rie de dĂ©faites lors d’élections lĂ©gislatives partielles[22].

Il est mis en difficultĂ© lors de la confĂ©rence annuelle du Labour, en septembre 2021, le parti ayant perdu plus de 120 000 militants depuis qu'il en a pris la tĂȘte. Il Ă©choue Ă  faire adopter une rĂ©forme de la dĂ©signation des dirigeants du parti qui visait Ă  supprimer la rĂšgle du « une voix, un vote » et ainsi donner plus de poids aux voix des dĂ©putĂ©s et moins Ă  celles des adhĂ©rents, rĂ©putĂ©s plus Ă  gauche[23] - [24].

Durant le Partygate, il demande la dĂ©mission du Premier ministre Boris Johnson pour avoir participĂ© Ă  des fĂȘtes durant les confinements de 2020 et 2021[25]. Le Premier ministre l'accuse en retour d’ĂȘtre responsable de l'affaire Jimmy Savile, un prĂ©sentateur de tĂ©lĂ©vision accusĂ© de pĂ©dophilie par des dizaines de personnes et mort sans avoir Ă©tĂ© poursuivi, en raison de sa position d'ancien procureur gĂ©nĂ©ral. Il est ensuite pris Ă  partie par des manifestants[26].

En 2022, il refuse de soutenir les grĂšves au cours de « l’étĂ© du mĂ©contentement »[27], provoquĂ©e par la forte inflation touchant le pays[28] - [29] - [30], et interdit aux membres de son cabinet fantĂŽme de s'afficher avec les grĂ©vistes[31]. L'un d'eux, Sam Tarry, ministre fantĂŽme des transports, est mĂȘme limogĂ© aprĂšs ĂȘtre apparu aux cĂŽtĂ©s des cheminots grĂ©vistes[31].

Deux ans aprĂšs son Ă©lection Ă  la tĂȘte du parti et malgrĂ© l'impopularitĂ© du parti conservateur au pouvoir depuis plus d'une dĂ©cennie, il ne bĂ©nĂ©ficie pas d'une grande popularitĂ© malgrĂ© la domination du Labour dans les sondages depuis le dĂ©but de l'annĂ©e en raison de sa stratĂ©gie jugĂ©e « brouillonne »[32]. En septembre 2022, seuls 27 % des Britanniques estiment qu'il « s’en sort bien » en tant que chef de l'opposition et 53 % jugent que son bilan est mauvais[32]. Lors du dĂ©cĂšs de la reine Élisabeth II le 8 septembre, il devient le dernier chef de l'opposition officielle de son rĂšgne et le premier du nouveau roi Charles III, qui le reçoit aprĂšs sa proclamation en tant que nouveau monarque[33].

Embellie dans les sondages

La nomination de Liz Truss à la suite de la démission de Boris Johnson en septembre 2022, qui revendique ouvertement son admiration pour Margaret Thatcher[34], provoque une hausse spectaculaire des intentions de vote pour le Labour : l'annonce de la nouvelle PremiÚre ministre d'une baisse massive des impÎts pour les plus aisés, s'élevant à plus de 40 milliards de livres, provoque une panique sur les marchés financiers en raison de son absence de financement[35] - [36] - [37]. Les sondages prévoient une victoire écrasante des travaillistes si des élections venaient à avoir lieu[38]. En conséquence, Keir Starmer se pose en garant de la stabilité économique[39], défend une ligne "pro-business"[19] et commence à préparer sa potentielle arrivée au pouvoir au vu de l'impopularité du gouvernement conservateur[40]. AprÚs seulement six semaines au pouvoir et face à la fronde de son groupe parlementaire, Liz Truss annonce sa démission le 20 octobre[41]. Keir Starmer appelle alors, au vu de l'instabilité gouvernementale chaotique[42], à des élections générales anticipées[43] - [44] - [45]. Rishi Sunak est finalement désigné comme nouveau premier ministre par le Parti conservateur.

Longtemps pro-europĂ©en et partisan d'un second rĂ©fĂ©rendum sur l'adhĂ©sion Ă  l'UE, il cesse, depuis son Ă©lection Ă  la tĂȘte du Labour, de critiquer le Brexit et refuse de remettre fondamentalement en cause l’accord conclu en 2020 par Boris Johnson ou de rejoindre le marchĂ© intĂ©rieur europĂ©en[20]. En novembre 2022, visant Ă  reconquĂ©rir les Ă©lecteurs du mur rouge qui ont votĂ© en masse pour le Brexit, il affirme que la Grande-Bretagne doit mettre fin Ă  sa dĂ©pendance Ă©conomique vis-Ă -vis de l’immigration. Cette dĂ©claration est analysĂ©e comme une tentative d'aborder des sujets oĂč le Parti travailliste Ă©tait perçu comme Ă©tant en dĂ©calage avec le grand public sous Jeremy Corbyn[46]. Le Figaro analyse par ailleurs que « Keir Starmer se fait le symbole du patriotisme, mĂšne une lutte acharnĂ©e contre la criminalitĂ©, procĂšde Ă  l'aliĂ©nation des courants de gauche radicaux au sein du Parti travailliste, interdit Ă  ses dĂ©putĂ©s de participer Ă  des grĂšves sous peine de suspension »[47]

RĂ©sultats Ă©lectoraux

Direction du Parti travailliste

Année Adhérents
du parti
Soutiens
enregistrés
Soutiens
affiliés
Total Issue
Voix % Voix % Voix % Voix %
2020[48] 225 135 56,1 10 228 76,6 40 417 53,1 275 780 56,2 Élu

Chambres des communes

Élection Circonscription Parti Voix % Issue
GĂ©nĂ©rales de 2015 Holborn and St Pancras Travailliste 29 062 52,9 Élu
GĂ©nĂ©rales de 2017 Holborn and St Pancras Travailliste 41 343 70,1 Élu
GĂ©nĂ©rales de 2019 Holborn and St Pancras Travailliste 36 641 64,5 Élu

Notes et références

  1. Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
  2. https://www.standard.co.uk/news/politics/keir-starmer-keynote-speech-labour-party-conference-liz-truss-tory-kwasi-kwarteng-b1028265.html
  3. https://www.bbc.com/news/uk-politics-45030552
  4. (en) Stephen Moss, « Keir Starmer: 'I wouldn't characterise myself as a bleeding heart liberal . . .' », sur The Guardian, (consulté le ).
  5. « Royaume-Uni : trois choses à savoir sur Keir Starmer, le nouveau chef du Parti travailliste », sur Franceinfo,
  6. Sonia Delesalle-Stolper, « Keir Starmer, un pragmatique Ă  la tĂȘte du Labour », sur LibĂ©ration.fr,
  7. « Labour : Keir Starmer, le gentleman prolétaire qui pourrait succéder à Corbyn », sur France Culture,
  8. (en) Ramzy Alwakeel et Robin de Peyer, « London election results: Labour dominates the capital as Liberal Democrats crumble », sur Evening Standard, (consulté le )
  9. (en) « Jeremy Corbyn has appointed Sir Keir Starmer as Shadow Brexit Secretary and the Tories should be worried », Politicalbetting.com,‎ (lire en ligne)
  10. Vincent Collen, « Brexit : Theresa May forcĂ©e de revoir sa stratĂ©gie », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  11. « Royaume-Uni : Keir Starmer remplace Jeremy Corbyn Ă  la tĂȘte du Parti travailliste », sur france24.com, (consultĂ© le )
  12. Samuel Ravier-Regnat, « Royaume-Uni. Labour : qui pour succéder à Jeremy Corbyn ? », sur L'Humanité,
  13. Andrew Murray, « Adieux discrets au corbynisme », sur Le Monde diplomatique,
  14. « Royaume-Uni : Keir Starmer, un europhile Ă  la tĂȘte du Labour », sur Le Point, (consultĂ© le ).
  15. « Keir Starmer Ă©lu Ă  la tĂȘte du Parti travailliste britannique », sur Le Monde, (consultĂ© le ).
  16. Jean-Marc Gonin, « Keir Starmer, l’homme au chevet du travaillisme britannique », sur Le Figaro, (consultĂ© le ).
  17. Owen Hatherley, « Purge travailliste au Royaume-Uni », sur Le Monde diplomatique,
  18. « Keir Starmer : le François Hollande britannique ? », sur lvsl.fr,
  19. Ingrid Feuerstein, « Face à la déroute des « Trussonomics », la mue pro-business des travaillistes britanniques », sur Les Echos,
  20. « Royaume-Uni : les travaillistes britanniques trĂšs prudents face Ă  une victoire promise », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  21. (en) « Labour NEC vote reveals huge drop in party membership since Starmer's election », sur The National,
  22. « Élections locales britanniques: victoire historique des conservateurs Ă  Hartlepool », RFI,‎ (lire en ligne)
  23. « Royaume-Uni : Ă  la confĂ©rence annuelle du Labour, Keir Starmer sous le poids des critiques », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  24. « L’austĂšre Keir Starmer en quĂȘte de soutien Ă  Brighton », sur Tribune de GenĂšve,
  25. « « Partygate » : la police de Londres enquĂȘte sur les fĂȘtes organisĂ©es Ă  Downing Street pendant les confinements », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  26. « Royaume-Uni: le leader de l'opposition violemment pris à partie par des manifestants », sur RFI,
  27. « Au Royaume-Uni, un « Ă©tĂ© du mĂ©contentement » fait descendre la population dans la rue », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  28. « Face à l'inflation, le Royaume-Uni touché par des grÚves massives dans les transports », sur LEFIGARO, (consulté le )
  29. « Royaume-Uni : quatre questions sur les grÚves massives contre l'inflation qui paralysent le pays », sur Franceinfo, (consulté le )
  30. « L'inflation historique pousse les Britanniques à s'endetter », sur LEFIGARO, (consulté le )
  31. « Au Royaume-Uni, des grĂ©vistes dĂ©pourvus de tout soutien politique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  32. « Crise sociale au Royaume-Uni : la stratĂ©gie brouillonne de la gauche », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  33. « https://twitter.com/keir_starmer/status/1568686435246686209 », sur Twitter (consulté le )
  34. « Royaume-Uni : pourquoi Liz Truss se revendique-t-elle comme l'héritiÚre de Margaret Thatcher ? », sur www.rtl.fr (consulté le )
  35. « Pourquoi le projet économique de Liz Truss a entraßné une panique financiÚre », sur www.pourleco.com (consulté le )
  36. Le JDD, « Royaume-Uni : comment Liz Truss a provoquĂ© une tempĂȘte financiĂšre en 6 actes », sur lejdd.fr (consultĂ© le )
  37. « Dans l’impasse politique et financiĂšre, Liz Truss pourrait renoncer Ă  une partie de son programme Ă©conomique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  38. (en-GB) Peter Kellner et eleanorlongmanrood, « The numbers have spoken. Labour: nice and smart - the Tories? Mean and dim », sur The New European, (consulté le )
  39. Juliette DĂ©mas, « Le Labour de Keir Starmer se pose en garant de la stabilitĂ© de l’économie », sur LibĂ©ration (consultĂ© le )
  40. « Royaume-Uni: à deux ans des élections, le Labour se met déjà en ordre de bataille », sur l'Opinion, (consulté le )
  41. « Royaume-Uni : Liz Truss démissionne aprÚs seulement six semaines au pouvoir », sur L'Obs, (consulté le )
  42. « Keir Starmer calls for immediate general election in UK as Tories hit 'chaotic new low' », The Economic Times (consulté le )
  43. (en-GB) « We need a general election now, says Keir Starmer », BBC News (consulté le )
  44. (en-GB) « Keir Starmer leads calls for immediate general election », BBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  45. (en-GB) Source: AP, « Keir Starmer renews call for general election with government in turmoil – video », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le )
  46. (en-GB) Ben Riley-Smith, « UK must wean itself off migrant labour, says Keir Starmer », sur telegraph.co.uk, (consulté le )
  47. https://www.lefigaro.fr/international/royaume-uni-la-montee-en-puissance-de-keir-starmer-le-travailliste-qui-parle-comme-un-conservateur-20230303
  48. (en) « Leadership and Deputy Leadership election 2020 - Results », sur Labour.org.uk (consulté le ).

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