AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Kang Kek Ieu

Kang Kek Ieu (ou Kaing Kek Iev ou Kaing Guek Eav), plus connu sous le pseudonyme de Douch (Ă©galement retranscrit Duch ou Deuch), en khmer កាំង áž áŸ’áž‚áŸáž€ážąáŸŠáž¶ážœ, nĂ© le [1] Ă  Kampong Thom (Indochine française) et mort le [2] Ă  Phnom Penh (Cambodge), est un homme politique, tortionnaire et criminel de guerre cambodgien.

Kang Kek Ieu
Kang Kek Ieu en 2009.
Fonction
Directeur
Tuol Sleng
-
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  77 ans)
Khmer-Soviet Friendship Hospital (en)
SĂ©pulture
Khmer-Soviet Friendship Hospital (en)
Nom dans la langue maternelle
កាំង áž áŸ’áž‚áŸáž€ážąáŸŠáž¶ážœ
Pseudonyme
"Duch"
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Ă  partir de
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Condamné pour

Il est surtout connu pour avoir été, entre 1975 et 1978, alors que le régime khmer rouge présidait aux destinées du Cambodge, le directeur de la prison de S-21 et l'un des responsables du Santebal (en), la police politique.

Biographie

Jeunesse

Kang Kek Ieu naĂźt en 1942 dans le village de Poevveuy (province de Kampong Thom), au sein d'un foyer de paysans modestes et d'origine chinoise. AĂźnĂ© et seul garçon d'une famille de cinq enfants, il fut, dans ses premiĂšres annĂ©es un garçon souffreteux. Bien qu'entrĂ© tardivement (Ă  9 ans) dans le systĂšme scolaire, il fut un bon Ă©lĂšve, qui dĂ©crocha, en 1964, son baccalaurĂ©at au lycĂ©e Sisowath de Phnom Penh. En 1965, il est affectĂ© comme professeur de mathĂ©matiques au collĂšge de Skoun, prĂšs de son village natal. Les tĂ©moignages de ses anciens Ă©lĂšves Ă©voquent un enseignant consciencieux et toujours prĂȘt Ă  venir en aide aux plus nĂ©cessiteux[3].

C'est Ă  cette Ă©poque qu'il aurait Ă©pousĂ© des idĂ©es rĂ©volutionnaires, prenant notamment conscience de la situation prĂ©caire de ses parents. Les choses s'accĂ©lĂ©rĂšrent en 1967, aprĂšs l'arrestation de trois de ses Ă©lĂšves. Kang Kek Ieu choisit alors de prendre le maquis. Il sera arrĂȘtĂ© le et condamnĂ© Ă  20 ans de prison pour « atteinte Ă  la sĂ»retĂ© de l'État en relation avec l'Ă©tranger ». Il sera libĂ©rĂ© aprĂšs la dĂ©position de Norodom Sihanouk, en , et reprendra ses activitĂ©s clandestines[4].

Implication dans le mouvement khmer rouge

Entre 1971 et 1973, il a tenu un camp de rééducation dans la jungle, dénommé M-13. Il y a détenu l'anthropologue français François Bizot, qui relate dans son livre Le Portail de longs dialogues entre l'auteur et Douch, trÚs éclairants sur le parcours idéologique du futur bourreau, qui n'était alors encore qu'un jeune fonctionnaire angoissé de bien remplir ses missions. Il raconte comment Douch aurait tout fait pour lui laisser la vie sauve, alors qu'aucun des autres détenus de ce camp n'aurait survécu.

Il est connu pour avoir dirigé sous la dictature de Pol Pot (1975-1979) la prison Tuol Sleng, aussi connue sous le nom de S-21, située dans le centre-ville de Phnom Penh. Le bùtiment, qui abritait un lycée à l'origine, a servi de centre de torture. Plus de quinze mille « opposants » au régime (hommes, femmes et enfants) y ont été torturés et exécutés dans des « champs de la mort » voisins, aboutissement de vastes purges organisées par la garde rapprochée de Pol Pot.

Lui-mĂȘme d’origine chinoise, il ne correspond guĂšre au nationalisme ethnique promu par les Khmers rouges. De peur d’ĂȘtre Ă  son tour victime des purges, il redouble de zĂšle. Il affirmera lors de son procĂšs avoir Ă©tĂ© « acteur et otage ». Les dĂ©tenus Ă©taient torturĂ©s afin de leur extorquer des « aveux ». Sa folie conspirationniste le conduit Ă  rĂ©diger le « Plan ultime », en 1978, oĂč il conclut, d’aprĂšs l’analyse des confessions des prisonniers, Ă  un complot rassemblant les États-Unis, l’Union soviĂ©tique, TaĂŻwan et le Vietnam contre le rĂ©gime de Pol Pot. Il prend la fuite lors de l’intervention vietnamienne en 1978, exĂ©cutant les derniers prisonniers[5].

Vie sous un faux nom et conversion au christianisme

Sa fuite de Phnom Penh en 1978 conduit Kang Kek Ieu Ă  la frontiĂšre avec la ThaĂŻlande qu’il atteint en 1979. On ne sait pas trĂšs bien ce qu’il est devenu entre-temps. On pense qu’il s’est d’abord rendu dans la forĂȘt de Samlaut pour y retrouver sa famille. C’est lĂ  qu’il sera rĂ©trogradĂ© par les Khmers rouges pour n’avoir pas dĂ©truit les documents du camp de Tuol Sleng (S21) avant sa fuite.

À la frontiĂšre thaĂŻlandaise, il apprend la langue thaĂŻ et enseigne lui-mĂȘme l’anglais. Il enseignera ultĂ©rieurement l’anglais et les mathĂ©matiques dans le camp de rĂ©fugiĂ©s de Borai situĂ© de l’autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre. En 1986, il est envoyĂ© en Chine pour enseigner la langue khmer Ă  l’Institut des langues Ă©trangĂšres de PĂ©kin. Il revient Ă  la frontiĂšre thaĂŻlando-cambodgienne un an plus tard et prend le nom de Hang Pin. Il travaille comme bureaucrate sĂ©nior du cĂŽtĂ© cambodgien au secrĂ©tariat de Pol Pot au Camp 505.

Peu aprĂšs les Accords de Paris sur le Cambodge de 1991, il s’installe avec sa famille Ă  Phkoam, un village reculĂ© Ă  proximitĂ© de la frontiĂšre thaĂŻlandaise. Il y acquiert un petit terrain et commence Ă  enseigner dans l’école communale. ConsidĂ©rĂ© comme un bon instituteur, il se fait nĂ©anmoins remarquer pour son tempĂ©rament explosif.

En 1995, sa femme est assassinĂ©e dans leur maison dans des circonstances mystĂ©rieuses. Kang Kek Ieu est le seul tĂ©moin du crime et il soupçonne Pol Pot d’en ĂȘtre l’instigateur. Il vend tous ses biens, s’assure un poste au collĂšge de Svay Chek oĂč il s’installe avec ses enfants. Peu aprĂšs la mort de sa femme, il se met Ă  frĂ©quenter les rĂ©unions de priĂšre de l’Église chrĂ©tienne Golden West du Cambodge conduites Ă  Battambang par Christopher Lapel, pasteur Ă©vangĂ©lique khmĂ©ro-amĂ©ricain. BaptisĂ© par Lapel, Kang Kek Ieu est finalement instituĂ© pasteur laĂŻc. À partir de 1997, il travaille sous son faux nom pour les ONG humanitaires American Refugee Committee et World Vision International, organisation chrĂ©tienne Ă©vangĂ©lique.

Bien que Lapel ne connaissait pas Ă  cette Ă©poque la vraie identitĂ© du converti, il dĂ©clarera plus tard avoir toutefois eu quelques indices sur son passĂ©, notamment parce qu’il lui avait confessĂ© avant sa conversion avoir commis beaucoup de mauvaises actions dans son existence.

Justice internationale

DĂ©masquĂ© par le photographe irlandais Nic Dunlop alors qu'il vivait paisiblement dans un village cambodgien[6], Douch est dĂ©tenu depuis 1999. Il a Ă©tĂ© Ă©crouĂ© et inculpĂ© le de crimes de guerre, crimes contre l’humanitĂ© et meurtres avec prĂ©mĂ©ditation par les chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens, un tribunal Ă  la fois cambodgien et international parrainĂ© par les Nations unies chargĂ© de juger les principaux responsables des crimes du rĂ©gime Khmer rouge encore en vie. Douch est le premier prĂ©venu dont le cas est instruit par cette instance judiciaire et le seul dont le procĂšs soit arrivĂ© Ă  son terme. D'autres acteurs de ces Ă©vĂ©nements sont Ă©galement mis en cause par ce tribunal, dont en particulier Nuon Chea, Khieu SamphĂąn, Ieng Sary et Ieng Thirith.

Le procĂšs de Douch s'est ouvert le . Il est poursuivi pour crimes de guerre, crimes contre l'humanitĂ©, torture et meurtre avec prĂ©mĂ©ditation[7]. Le , il admet sa responsabilitĂ© dans des crimes et demande pardon aux victimes de la dictature communiste de Pol Pot : « Je voudrais exprimer mon regret et mon chagrin sincĂšre pour les pertes et tous les crimes » commis sous les Khmers rouges il y a plus de trois dĂ©cennies. Auparavant, les procureurs avaient fourni des dĂ©tails horribles sur les actes de torture Ă  Tuol Sleng (S-21), centre qui jouait un rĂŽle central dans la politique d'Ă©crasement des « traĂźtres » Ă  la RĂ©volution communiste : « La politique Ă©tait que personne ne pouvait sortir vivant de S-21 [...] Sous les ordres directs de l'accusĂ© et parfois de ses propres mains, des personnes dĂ©tenues Ă  S-21 ont Ă©tĂ© soumises de maniĂšre intentionnelle Ă  des souffrances physiques et mentales intenses dans le but de leur soutirer des aveux et parfois d'infliger une punition [...] Les victimes Ă©taient battues avec des cannes en rotin et des fouets, Ă©lectrocutĂ©es ou Ă©touffĂ©es avec des sacs en plastique attachĂ©s autour de leur tĂȘte, dĂ©shabillĂ©es et leurs parties gĂ©nitales soumises Ă  des dĂ©charges Ă©lectriques [...] l'accusĂ© a admis que les coups de canne Ă©taient le plus souvent utilisĂ©s parce que d'autres formes de torture prenaient trop de temps ».

Les experts psychiatres et psychologues mandatĂ©s par le tribunal concluent pour leur part que Douch souffrirait d’alexithymie, en d’autres termes d’une incapacitĂ© Ă  ressentir et exprimer ses Ă©motions et celles des autres[8]. Cette pathologie se retrouve d’ailleurs chez la plupart des bourreaux de crimes de masse ayant fait l’objet d’étude similaire[9].

Le , il demande son acquittement au tribunal alors qu'il a plaidĂ© coupable durant toute la procĂ©dure. Il reconnaĂźt les crimes qui lui sont imputĂ©s mais n'estime pas avoir Ă©tĂ© un haut dignitaire du rĂ©gime de Pol Pot. Cette volte-face contredit aussi la plaidoirie qu'avait tenue son avocat français, Me François Roux[10]. Cet avocat est rĂ©voquĂ© par l'accusĂ© dĂ©but , deux semaines avant le verdict[11]. Douch conserve son avocat cambodgien Kar Savuth, qui estime qu'il ne doit pas ĂȘtre condamnĂ©.

Une peine de quarante annĂ©es de prison est requise par le procureur Ă  l'encontre de l'accusĂ©. Le verdict, rendu le , le condamne Ă  trente-cinq ans de rĂ©clusion pour crimes contre l'humanitĂ©[12]. La chambre de premiĂšre instance lui a Ă©vitĂ© la perpĂ©tuitĂ© car elle a tenu compte de sa reconnaissance de ses responsabilitĂ©s et estimĂ© qu’il pouvait ĂȘtre rĂ©insĂ©rĂ© dans la sociĂ©tĂ©[13]. La peine est immĂ©diatement revue Ă  la baisse, Ă  trente ans, en raison du fait que le tribunal reconnaĂźt qu'il a Ă©tĂ© dĂ©tenu illĂ©galement par une cour militaire aprĂšs son arrestation en 1999[12] ; il ne lui reste donc plus que dix-neuf annĂ©es de prison Ă  purger. L'accusĂ© comme les parties civiles font appel de cette condamnation[14].

Un nouveau procĂšs s'ouvre le , Ă  l'issue duquel, le , la cour suprĂȘme du Cambodge ne reconnait pas les circonstances attĂ©nuantes du premier verdict et le condamne Ă  l’incarcĂ©ration Ă  vie, pour meurtre, torture, viol et crimes contre l'humanitĂ©[13] - [15], Ă  sa surprise car il lui aurait Ă©tĂ© proposĂ© de collaborer avec la justice en Ă©change d'un allĂšgement de peine[16].

Mort

Kang Kek Ieu est mort le [17] à l'hÎpital de l'amitié khmÚre-soviétique (en) de Phnom Penh (Cambodge)[5].

Notes et références

  1. Jean-Louis Tremblais, « Khmers rouges : l'heure des comptes », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  2. Adrien Le Gal, « Kaing Guek Eav, dit "Douch", ancien tortionnaire khmer rouge », Le Monde,‎ , p. 21.
  3. Marcel Lemonde et Jean Reynaud, Un juge face aux khmers rouges, Paris, Seuil, , 250 p. (ISBN 978-2-02-105574-0), p. 44-45.
  4. « Duch, l’enseignant rĂ©volutionnaire converti au catholicisme », Cambodge Post,‎ (lire en ligne).
  5. « Cambodge. Mort de Duch, le tortionnaire zĂ©lĂ© de l’enfer khmer rouge », sur L'HumanitĂ©, .
  6. (en) Nic Dunlop, « When I found Duch living in the jungle I never believed he would answer for his crimes », The Independent, voices * Commentators,‎ (ISSN 0951-9467, lire en ligne).
  7. Agence France-Presse, « Khmers rouges : dĂ©bats au procĂšs Douch », Le Figaro,‎ (ISSN 1241-1248, lire en ligne).
  8. Didier Epelbaum, Des hommes vraiment ordinaires : Les bourreaux gĂ©nocidaires, Paris, Éditions Stock, coll. « Essais - Documents », , 304 p. (ISBN 978-2-234-07721-8, prĂ©sentation en ligne), chap. VIII (« Psychopathologie - DĂ©finitions »), p. 227.
  9. Françoise Sironi, Pierre Truche (dir.) et al., Juger les crimes contre l'humanitĂ© : 20 ans aprĂšs le procĂšs Barbie, Lyon, École normale supĂ©rieure de Lyon, , 262 p. (ISBN 978-2-84788-150-9, prĂ©sentation en ligne), « Les victimes dans les procĂšs pour crime contre l’humanitĂ© », p. 147.
  10. Agence France-Presse, « Douch, tortionnaire khmer rouge, demande l'acquittement », Le Monde, international * Asie Pacifique,‎ (ISSN 0395-2037, lire en ligne).
  11. « CETC : Duch rĂ©voque François Roux », Cambodge Soir,‎ (ISSN 1029-7278).
  12. « 35 ans de prison pour l'ex-chef khmer rouge Douch », L'HumanitĂ©,‎ (lire en ligne)
  13. Didier Epelbaum, Des hommes vraiment ordinaires : Les bourreaux gĂ©nocidaires, Paris, Éditions Stock, coll. « Essais - Documents », , 304 p. (ISBN 978-2-234-07721-8, prĂ©sentation en ligne), chap. VIII (« Psychopathologie - Circonstances attĂ©nuantes »), p. 231-232
  14. « Dossier N° 001 », Dossiers juridiques, Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens (consulté le ).
  15. « Cambodge: "Douch" condamnĂ© Ă  la prison Ă  vie », L'Obs, actualitĂ©s * Monde,‎ (ISSN 0029-4713, lire en ligne).
  16. François Ponchaud, « Le procĂšs des Khmers rouges est une hypocrisie », Le Journal du dimanche, international * Asie,‎ (ISSN 0242-3065, lire en ligne).
  17. Pierre Jova, « Mort de Douch, visage de la terreur khmĂšre rouge Â», La Vie, 3 septembre 2020 .

Annexes

Analyses

  • David P. Chandler (en), S-21 ou Le crime impuni des Khmers rouges, Autrement, 2002, 202 p. (ISBN 9782746701700).
  • Thierry Cruvellier, Le maĂźtre des aveux, Gallimard, 2011, 370 p. (ISBN 9782070134892).
  • Thierry Cruvellier, « Douch, un procĂšs de façade ? Â», L'histoire, n° 381, , p. 58-61.
  • Nic Dunlop, The Lost Executioner: A Story of the Khmer Rouge, Walker, 2005, 326 p. (ISBN 9780802714725).
  • Solomon Kane (trad. de l'anglais par François Gerles, prĂ©f. David Chandler), Dictionnaire des Khmers rouges, IRASEC, , 460 p. (ISBN 9782916063270), p. 185-188 & 382-384.
  • Marcel Lemonde et Jean Reynaud, Un juge face aux Khmers rouges, Paris, Seuil, , 249 p. (ISBN 978-2-02-105574-0)
  • Bruno Deniel-Laurent, « Duch : ProcĂšs 001 Â», la Revue des deux Mondes, , p. 19.
  • Annette Wieviorka, « Les larmes de Douch Â», L'Histoire, n° 341, , p. 42.
  • Françoise Sironi, « Purifier et dĂ©truire », Seuil, 2005, 492 p., (interview de l'auteur : « Françoise Sironi: "Les tortionnaires sont malades de la norme, ils ont un besoin absolu d’ĂȘtre dans le systĂšme" », Liberation,‎ (lire en ligne))

TĂ©moignages

  • François Bizot, Le Portail, Table ronde, 2000 (ISBN 2-7028-6131-8).
  • François Bizot, Le silence du bourreau, Flammarion, 2011, 245 p. (ISBN 9782081243163).
  • Rithy Panh, Christine Chaumeau, La machine khmĂšre rouge: Monti SantĂ©sok S-21, Flammarion, 2003, 307 p. (ISBN 9782080684677)
  • Vann Nath, Dans l'enfer de Tuol Sleng: l'inquisition khmĂšre rouge en mots et en tableaux, Calmann-LĂ©vy, 2008, 189 p. (ISBN 9782702138113)

Documentaires

Film

  • Le Temps des aveux, film de RĂ©gis Wargnier sorti en 2014, dont le scĂ©nario est inspirĂ© des livres autobiographiques de François Bizot Le Portail et Le Silence du bourreau.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.