Pierre Truche
Pierre Truche, né le à Lyon et mort le dans la même ville, est un magistrat français.
Président Commission nationale de déontologie de la sécurité | |
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Président Commission nationale consultative des droits de l'homme | |
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Premier président de la Cour de cassation | |
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Procureur général près la Cour de cassation | |
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Pierre Bezio (d) | |
Procureur général près la cour d'appel de Paris | |
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Président Association française pour l'histoire de la justice (d) | |
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Procureur général près la cour d'appel de Lyon | |
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inconnu Jean Reygrobellet (d) | |
Procureur de la RĂ©publique Tribunal de grande instance de Marseille (d) | |
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Albert Vilatte (d) Jean Geronimi (d) |
Naissance | |
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Décès |
(Ă 90 ans) 7e arrondissement de Lyon |
Nom de naissance |
Pierre Joseph Truche |
Nationalité | |
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Membre de | |
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Distinction |
Son nom reste attaché au procès de Klaus Barbie : lui qui avait suivi toute l'instruction en tant que procureur général, il a occupé le siège du ministère public lors du procès contre l'ancien nazi en 1987.
Biographie
Pierre Truche est le fils d'un employé d'une soierie lyonnaise[1].
Il commence sa carrière judiciaire comme juge suppléant à Dijon (1954-1957). Il prend ensuite des fonctions au parquet comme substitut à Arras (1957-1959), à Dijon (1959-1961), à Lyon (1961-1969), premier substitut à Lyon (1969-1973), procureur-adjoint à Lyon (1973-1977). Il se fait remarquer lors des procès de l'incendie du 5-7 en 1972[1] et des fausses factures de Lyon en 1974.
Il est détaché comme directeur des études à l'École nationale de la magistrature (ENM) (1977-1978) et revient au parquet comme avocat général près la cour d'appel de Grenoble (1978-1982), procureur de la République à Marseille (1982-1984), procureur général près la cour d'appel de Lyon (1984-1988), procureur général près la cour d'appel de Paris[2] (1988-1992), procureur général près la Cour de cassation[3] (1992-1996) puis, passant aux plus hautes fonctions du siège, premier président de la Cour de cassation[4] (1996-1999).
À Marseille, il a à traiter de l'enquête sur la mort de René Lucet, jamais élucidée.
Parallèlement à ses fonctions judiciaires, il siège dans diverses instances de réflexion et de propositions comme membre de la commission « Justice pénale et droits de l'homme » (1988), président de la commission de réflexion sur la justice (1997), président de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) (1999), président de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) (2001-2006), membre de la commission chargée de proposer une révision du statut pénal du chef de l'État (2002)
À partir du , il est premier président honoraire de la Cour de cassation.
De sa fondation à 2015, il préside l'Association française pour l'histoire de la justice[5].
Il a enseigné pendant dix ans les libertés publiques à l'École nationale supérieure de la Police[1]. Il a été membre du Syndicat de la magistrature[1].
Il meurt Ă Lyon dans la nuit du 20 au , des suites d'un cancer[6].
DĂ©corations
- Grand-croix de la Légion d'honneur Il est élevé à la dignité de grand-croix par décret du [7]. Il était grand officier depuis le par décret du [8]. Il était commandeur du .
Ĺ’uvres
- L'Anarchiste et son Juge : Ă propos de l'assassinat de Sadi Carnot, Fayard, , 192 p. (ISBN 978-2213592787).
- Juger, être jugé : le magistrat face aux autres et à lui-même, Fayard, 2001 (ISBN 2-213-60985-3).
Références
- Pascale Robert-Diard, « La mort de Pierre Truche, "magistrat-citoyen" qui avait requis au procès de Klaus Barbie », sur Le Monde, (consulté le ).
- Décret du 13 juillet 1988 portant nomination du procureur général près la cour d'appel de Paris
- Décret du 31 décembre 1992 portant nomination du procureur général près la Cour de cassation
- DĂ©cret du 16 juillet 1996 portant nomination d'un magistrat
- « Entretien avec Denis Salas - Président de l’Association Française pour l’Histoire de la Justice », sur www.jss.fr (consulté le )
- « L’ancien magistrat Pierre Truche est mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Décret du 13 juillet 2016 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier
- Décret du 31 décembre 1999 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier