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Jean de l'Ours

Jean de l'Ours est le nom le plus courant d'une crĂ©ature lĂ©gendaire, nĂ©e d’un ours et d’une femme, hĂ©roĂŻne de nombreuses versions d'un conte populaire, recensĂ© par Paul Delarue comme conte-type 301B[1] selon la classification Aarne-Thompson. Il est particuliĂšrement populaire dans les rĂ©gions pyrĂ©nĂ©ennes.

Jean de l'Ours
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Jean de l'Ours
Créature
Autres noms Juan Artz, Xan de l’Ours, Joan de l’Ós, Ivachko-Ourseau, Ivanko-Ourseau
Groupe Folklore populaire
Habitat ForĂȘts
Origines
Origine Folklore
Région Pyrénées, Russie
Statut hybride homme-animal

Thématique

Gravure du XVe siÚcle montrant un hybride né d'un ours et d'une femme.

Jean de l’Ours est un ĂȘtre hybride, mi-humain, mi-animal, nĂ© d'une femme et d'un ours, et dotĂ© d'une force surhumaine qui lui permet de surmonter diverses Ă©preuves. L’intĂ©rĂȘt et la richesse du conte vient d’abord de cette nature double et des tiraillements qu’elle implique, le reste des aventures restant du domaine du conte avec les Ă©preuves successives et le dĂ©nouement heureux ou pas selon les versions. La « folklorisation Â» progressive de ses diffĂ©rentes versions a tendu Ă  attĂ©nuer cette nature fondamentalement duale et ambiguĂ« du personnage, Ă©cartelĂ© entre sa nature animale, sauvage, paĂŻenne voire satanique, et son humanitĂ© aspirant au spirituel et Ă  la religion, pour en faire un gentil « nounours Â», hĂ©ros positif. Dans des versions anciennes, Jean de l'Ours terrifie les gens par sa laideur et fait le mal sans le vouloir par sa force dĂ©mesurĂ©e[2]. Des rĂ©cits identiques sur le fond mettent en scĂšne le fils[3] d'une jeune femme et d'un Maure ou Sarrasin, dernier survivant des anciens envahisseurs, sorte de brigand malĂ©fique ayant perdu tout caractĂšre humain ; le fils Mouret est amenĂ© Ă  la rĂ©demption par sa mĂšre et l'amour d'une jeune fille. Mais, ailleurs, il finit par rejoindre son pĂšre dans le « cĂŽtĂ© sombre Â»[4]. Le thĂšme de Jean de l'Ours est l'un des plus rĂ©pandus dans le monde : son extension recouvre Europe, Asie occidentale, Russie (Ivachko-Ourseau et Ivanko-Ourseau[5]), Inde, Chine, Afrique du Nord, anciennes colonies europĂ©ennes, Indiens de l'AmĂ©rique du Nord[6].

Jean de l'Ours dans les PyrĂ©nĂ©es et l’Occitanie

Dans la mythologie pyrĂ©nĂ©enne, « Jean de l'Ours Â» est un des contes les plus connus. Alors qu'il disparaissait progressivement des forĂȘts europĂ©ennes, l'ours est demeurĂ© trĂšs prĂ©sent dans les PyrĂ©nĂ©es en tant que fauve redoutĂ©, piĂ©gĂ©, chassĂ©, Ă  la fois prĂ©dateur et proie. Paradoxalement, c'est le constat de sa disparition annoncĂ©e qui a retournĂ© l'opinion gĂ©nĂ©rale en sa faveur. Partout dans cette chaĂźne de montagnes comme dans d'autres pays et dans plusieurs langues, du Juan Artz ou Xan de l’Ours des Basques jusqu'au Joan de l’Ós catalan[7], on retrouve l’histoire d’un enfant velu nĂ© de l’accouplement d’un ours et d’une femme. Cette histoire reflĂšte le rĂŽle mythologique jouĂ© par l’ours qui est liĂ© Ă  la fĂ©conditĂ©, en Europe comme ailleurs. Dagmar Fink mentionne[8] qu'en Arles-sur-Tech (PyrĂ©nĂ©es-Orientales), le jour de la Chandeleur, un homme dĂ©guisĂ© en ours pourchasse et ravit une jeune fille nommĂ©e Rosetta, et l'entraĂźne dans sa « caverne Â». Arnold van Gennep rapporte[8] plusieurs de ces rites de fĂ©condation printaniers dans son Manuel de folklore français, signalant toutefois que le dĂ©guisement en ours est propre aux PyrĂ©nĂ©es, et que l'ours est le personnage essentiel des fĂȘtes de carnaval dans le Vallespir. La mythologie basque assimile parfois Jean de l'Ours Ă  Basajaun ou Baxajaun (le seigneur sauvage de la forĂȘt, pluriel : Basajaunak), personnage mythique fort, poilu et sauvage, vivant lui aussi dans les PyrĂ©nĂ©es, le plus souvent dans la forĂȘt d'Iraty.

Au-delĂ  du domaine pyrĂ©nĂ©en, Jean de l’Ours rĂ©vĂšle une forte prĂ©sence dans le domaine occitan. Philippe Gardy Ă©crit : « Il semble nĂ©anmoins avoir Ă©tĂ© considĂ©rĂ©, depuis plus d’un siĂšcle, comme un rĂ©cit caractĂ©ristique de cette langue et de cette culture, Ă  tel point que le personnage de Jean de l’Ours a pu apparaĂźtre aux yeux de certains comme un, voire « le » hĂ©ros par excellence des Pays d’Oc[9] ». Cette Ă©tude s’appuie sur les multiples versions recueillies en pays d’Oc et sur la littĂ©rature des XIXe et XXe siĂšcles, notamment ValĂšre Bernard et sa Legenda d’Esclarmonda[10] dont la rĂ©Ă©dition en 1974 s’intitula La LĂ©gende de Jean de l’Ours[11].

Les thĂšmes de Jean de l'Ours et de l'ours amoureux d'une femme sont Ă©voquĂ©s par le folkloriste Roger Maudhuy dans Mythes et lĂ©gendes de l'ours (Ă©ditions Pimientos, 2012). Cet ouvrage contient de nombreuses autres lĂ©gendes « ursines Â».

Différentes versions

La structure gĂ©nĂ©rale du conte se compose, schĂ©matiquement, de plusieurs Ă©pisodes dont les contenus peuvent varier, mais oĂč l'on retrouve des Ă©lĂ©ments constants. Paul Delarue (le Conte populaire français), suivant Aarne-Thompson, l'a classĂ© comme conte-type (301 B - Adversaire surnaturel) dans la catĂ©gorie « Les princesses dĂ©livrĂ©es du monde souterrain Â»[12], dans laquelle l'origine ursine du hĂ©ros, bien que majoritaire, n'est pas dĂ©terminante (il existe de nombreuses versions oĂč le personnage est un soldat[13]).

  • Une jeune fille, ou jeune femme, est enlevĂ©e par un ours d'une taille prodigieuse. Il l'enferme dans une caverne en roulant un Ă©norme rocher devant l'entrĂ©e, il lui apporte Ă  manger, Ă  boire, de quoi se vĂȘtir. Au bout de plusieurs mois, la jeune femme met au monde un enfant fils de l'ours, velu et fort comme son pĂšre : Jean de l'Ours. L'enfant grandit trĂšs vite et lorsqu'il est devenu assez fort, il pousse le rocher et fuit avec sa mĂšre. Dans certaines variantes les origines de Jean de l'Ours sont moins clairement dĂ©finies (la femme dĂ©jĂ  enceinte met au monde l'enfant aprĂšs avoir simplement vu l’ours — mais on sait les connotations sexuelles qu’implique l’expression « elle a vu l’ours Â», comme « elle a vu le loup Â»).
  • Il commence une vie nouvelle parmi les hommes, avec des fortunes diverses (grĂące Ă  sa force, il rend de nombreux services, mais il tue ses camarades d'Ă©cole sans le vouloir, etc.). Apprenti chez un forgeron (il brise une enclume d'un seul coup), il dĂ©passe vite son maĂźtre et se fabrique une canne de fer d'un poids considĂ©rable, de cinq cents livres Ă  plusieurs quintaux. Comme dans la plupart des contes, chiffres et unitĂ©s ont une valeur plus symbolique que rĂ©elle. Le personnage s'appelle parfois Jean BĂąton de Fer. Parfois la canne n'est pas de fer, mais d'un tronc de chĂȘne tout aussi imposant.
  • Jean de l'Ours part pour courir le monde. Chemin faisant, il rencontre deux ou trois gaillards d'une force phĂ©nomĂ©nale, chacun dans sa spĂ©cialitĂ©[14], qui vont l'accompagner.
  • Parvenus dans un chĂąteau mystĂ©rieux, ils s'y installent et y font la rencontre d'un personnage d'aspect variable, toujours malĂ©fique, souvent identifiable au diable, qui les dĂ©fie et les bat l'un aprĂšs l'autre, mais il ne peut vaincre Jean de l'Ours et lui rĂ©vĂšle le secret : une (ou plusieurs) princesses sont prisonniĂšres dans un palais souterrain.
  • Jean de l'Ours descend au fond d'un puits vertigineux, doit surmonter de nouvelles Ă©preuves, affronter des monstres, pour enfin dĂ©livrer la princesse. Ses compagnons l'ayant abandonnĂ©, Jean de l'Ours et sa princesse ne peuvent regagner la surface qu'en montant sur le dos d'un oiseau gigantesque (gĂ©nĂ©ralement, une aigle, parfois un Oiseau Roc). Il doit nourrir l'oiseau de viande pendant la longue remontĂ©e. À la fin, Jean de l'Ours se taille lui-mĂȘme un morceau de sa cuisse pour arriver au terme de l'ascension[15]. Il Ă©pousera bien sĂ»r la princesse, tandis que les compagnons ingrats ont disparu, sont punis, ou pardonnĂ©s selon les versions.

Légendes et réalités

Illustration d'Édouard Zier reprĂ©sentant Jean de l'Ours (1885).

Jean de l'Ours est reconnu par la plupart des narrateurs comme un conte, c'est-Ă -dire mettant en scĂšne des personnages et des Ă©vĂ©nements acceptĂ©s comme totalement fictifs. Mais compte tenu de sa proximitĂ© avec des ĂȘtres Ă  caractĂšre plus ambigu, comme le Basajaun, dont l'existence rĂ©elle pouvait ĂȘtre une croyance populaire (Ă  dĂ©faut d'une certitude), on l'a parfois classĂ© parmi les « hommes sauvages » typiquement montagnards, comme le YĂ©ti de l'Himalaya, l'Almasty du Caucase, le Bigfoot ou le Sasquatch amĂ©ricains, et bien d'autres. Des exĂ©gĂštes modernes ont cherchĂ© et proposĂ© des thĂ©ories[16] tentant de justifier l'existence de telles crĂ©atures, notamment par la survivance de NĂ©andertaliens, ou bien des maladies ou malformations pathologiques.

On a parfois estimĂ© que cette croyance rĂ©sultait d'un anthropomorphisme de l'ours, en raison de son attitude proche de l'homme quand il se redresse sur ses pattes arriĂšre. Dans certaines lĂ©gendes, le pic du Midi d'Ossau reprĂ©sente la tĂȘte de Jean de l'Ours. D'un point de vue toponymique dans les PyrĂ©nĂ©es, Jean est parfois considĂ©rĂ© comme une dĂ©formation francisĂ©e de « gens Â» ou « gĂ©ants Â»[17], hypothĂšse qui ne fonctionne Ă©videmment qu'en langue française, donc pas antĂ©rieure au XIXe siĂšcle, et non dans les diffĂ©rents dialectes occitans ou hispaniques.

Jean-Jacques Rousseau a Ă©crit Ă  propos de ces hommes sauvages en 1754 dans son Discours sur l’origine de l’inĂ©galitĂ© entre les hommes. Comme Carl von LinnĂ©, il classait ces ĂȘtres sauvages dans l'espĂšce Homo ferus. Il dĂ©crit des humains marchant Ă  quatre pattes, ne sachant pas parler et velus comme des ours. En 1776, c'est l’ingĂ©nieur Leroy, chargĂ© de la Marine royale et de l’exploitation des forĂȘts d’Aspe, qui fait part dans ses mĂ©moires d'ĂȘtres humains sauvages dans les forĂȘts d’Iraty et d’Issaux. Il dĂ©crit mĂȘme un homme velu d'environ trente ans. Il est possible qu'il fut atteint d’hypertrichose (syndrome d’Ambras). La probable rĂ©alitĂ© des faits Ă©voquĂ©s par l'ingĂ©nieur Paul-Marie Leroy rejoignait donc en partie la lĂ©gende[18], sans la justifier totalement puisque la lĂ©gende est bien antĂ©rieure. D'aprĂšs certains, les lĂ©gendes de Basajaunak tireraient leur origine de la rencontre des proto-Basques arrivĂ©s il y a environ 40 000 ans, avec les derniers NĂ©andertaliens. HypothĂšse difficile Ă  concilier avec la tradition basque qui voit dans les Basajaunak les « inventeurs Â» de l'agriculture (apparue au NĂ©olithique). Sans aller jusqu’à ces cas extrĂȘmes, l’histoire de la femme sauvage du Vicdessos, dont l’épilogue se passe en 1808, semble dĂ©monter que la cohabitation entre un humain et des ours est une chose possible.

Le montreur d'ours Jean Pezon (1831-1874) fut surnommé « Jean de l'Ours ».

Jean de l’Ours dans la littĂ©rature

Le rapt de la femme par un ours demeure un thĂšme universel. Il n’est pas Ă©tonnant de le retrouver dans la littĂ©rature, soit dĂ©rivant d’une des versions du conte, soit variation purement littĂ©raire. En 1868, Prosper MĂ©rimĂ©e publie Lokis[19], une nouvelle racontant le mariage d’un mystĂ©rieux comte, qui apparaĂźt ĂȘtre nĂ© Ă  la suite du viol de sa mĂšre, et vraisemblablement par un ours, ces Ă©lĂ©ments Ă©tant progressivement rĂ©vĂ©lĂ©s, jusqu’à l’épilogue oĂč les instincts bestiaux du personnage reprennent le dessus. Cette nouvelle est Ă©crite Ă  la suite d'un voyage de MĂ©rimĂ©e en Lituanie et dans les pays baltes oĂč le conte (voire la lĂ©gende) avait cours.

Dans la littĂ©rature contemporaine, plusieurs romans Ă©voquent ce personnage, notamment Lucie au long cours d'Alina Reyes en 1990[20] et La femme et l’ours de Philippe Jaenada en 2011[21]. Joy Sorman, dans La Peau de l’Ours paru en [22], raconte l’histoire d’un ĂȘtre hybride nĂ© de l’accouplement d’un ours et d’une femme, dans les exactes conditions initiales du conte.

Marcel Schneider a repris le thÚme dans sa nouvelle intitulée Le Roi Ourson et ses Rougeoyants[23].

Notes et références

  1. Le conte-type 301B a été regroupé avec le conte 301 dans la classification Aarne-Thompson-Uther. Voir aussi AT 650A (Strong John, évoquant un jeune homme, fils d'un animal et en particulier d'un ours, ou d'un géant).
  2. Praneuf 1988.
  3. CĂ©nac-Moncaut 1861.
  4. Dans sa derniÚre nouvelle, Lokis (1869), Prosper Mérimée reprend ce thÚme (sans jamais l'évoquer explicitement), d'aprÚs une version lituanienne de la légende.
  5. Respectivement : ĐœĐ”ĐŽĐČДЎĐșĐŸ, ĐŁŃŃ‹ĐœŃ, Đ“ĐŸŃ€Ń‹ĐœŃ Đž Đ”ŃƒĐ±Ń‹ĐœŃ-Đ±ĐŸĐłĐ°Ń‚Ń‹Ń€Đž (Medvedko, Oussynia, Gorynia i Doubynia-bogatyri, contes 81a/141 et 81b/142) et ИĐČĐ°ĐœĐșĐŸ ĐœĐ”ĐŽĐČДЎĐșĐŸ (Ivanko-Medvedko, conte 89/152) dans les Contes populaires russes d'Afanassiev.
  6. Delarue 1976, p. 110 : conte-type 301B, Jean de l'Ours.
  7. Soler i AmigĂł 1990, p. 82-85.
  8. Dagmar Fink, Contes merveilleux des pays de France, tome II, Ă  propos de la version de Jean de l'Ours reprise de Claude Seignolle.
  9. Philippe Gardy, À la recherche d’un « hĂ©ros occitan » ?Jean de l’Ours dans la littĂ©rature d’oc aux XIXe et XXe siĂšcles (lire en ligne).
  10. Bernard 1938
  11. ValĂšre Bernard, La LĂ©gende de Jean de l’Ours, Marseille, Arts et Livres de Provence, illustrations de Jean Charpin, 1974 (tirage limitĂ© Ă  160 exemplaires sous coffret)
  12. Voir Les Trois Royaumes (de cuivre, d'argent et d'or) pour les versions russes.
  13. Afanassiev 1988, p. 196. : « Le soldat dĂ©livre la princesse Â».
  14. Dans la version provençale de Jean-de-l'Ours publiĂ©e par Henry Carnoy (Contes français, 1885), les compagnons par exemple s'appellent Tord-ChĂȘnes et Meule-Ă -Moulin. On pourra les rapprocher des personnages des contes slaves appelĂ©s Retourne-Montagne, Retourne-ChĂȘne et Tourne-Moustaches (voir Kotyhorochko).
  15. Ce motif, codifié B322.1 par Stith Thompson, se retrouve notamment dans certaines versions du conte russe des Trois Royaumes.
  16. Delarue 1976, p. 132, met en garde contre ces tentations récurrentes que l'on retrouve à propos de la plupart des légendes : « On conçoit que, choisissant parmi les éléments du conte un motif isolé, tous les théoriciens aprioristes ont pu donner de ce récit une explication qui justifiait leur théorie, depuis les défenseurs du mythe astral, jusqu'aux derniers venus qui voient dans le conte la préoccupation de l'au-delà ou de l'au-dessous, ou le commerce des vivants avec les trépassés [...], ou bien qui veulent y retrouver un sens ritualiste ou ésotérique (les épreuves et la montée vers la lumiÚre), ou bien encore qui cherchent à l'interpréter par la psychanalyse (la bestialité refoulée, etc.). »
  17. « Le prénom Jean dans la Vallée d'Ossau ».
  18. Large 2008.
  19. Lokis sur Wikisource :
  20. Alina Reyes, Lucie au long cours, Paris, Seuil, .
  21. Philippe Jaenada, La femme et l’ours, Paris, Grasset, .
  22. Joy Sorman, La Peau de l’Ours, Paris, Gallimard, , 156 p. (ISBN 978-2-07-014643-7).
  23. Marcel Schneider, Jours de féerie, Grasset, 2005 (ISBN 2-246-68361-0).

Annexes

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • Alexandre Afanassiev, Les Contes populaires russes, Paris, Maisonneuve et Larose, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    Les hĂ©ros s'appellent Ivachko-Ourseau et Ivanko-Ourseau (Medvedko en russe, diminutif de medved’, « ours Â»). Un autre conte, Le soldat dĂ©livre la princesse, reprend le thĂšme mais il n'est pas question d'ours.
  • JosĂ© Miguel Barandiaran et traduit et annotĂ© par Michel Duvert, Dictionnaire illustrĂ© de mythologie basque [« Diccionario Ilustrado de MitologĂ­a Vasca y algunas de sus fuentes »], Donostia, Baiona, Elkarlanean, , 372 p. [dĂ©tail des Ă©ditions] (ISBN 2903421358 et 9782903421359, OCLC 416178549)
  • Jean Barbier (ill. Pablo Tillac), LĂ©gendes basques [« LĂ©gendes basques: d'aprĂšs la tradition »], Donostia; Baiona, Elkar argitaletxea, (1re Ă©d. 1931; Delgrave), 147 p. (ISBN 8475299598 et 9788475299594, OCLC 25047824)
    Hachko et ses deux compagnons – Hachko, le hĂ©ros, est le fils d'un « Basajaun Â».
  • ValĂšre Bernard, La Legenda d’Esclarmonda, Toulouse-Barcelone, Societat d’Estudis occitans, .Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Édouard Brasey, L'EncyclopĂ©die du merveilleux, t. 3 : Des peuples de l'ombre, Le PrĂ© aux Clercs, , p.11-13.
  • Henri Carnoy, Contes français, Paris, Ernest Leroux, , p.23-38, Jean l'Ours et ses compagnons (Provence) (lire en ligne sur archive.org).
  • Justin CĂ©nac-Moncaut, Contes populaires de la Gascogne, Paris, E. Dentu, (rĂ©impr. Lacour) (1re Ă©d. 1861). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    Le conte Mouret : le hĂ©ros est le fils d'un « Maure d'Espagne Â». Il rejoint son pĂšre et devient un terrible brigand, avant d'ĂȘtre ramenĂ© Ă  la civilisation par l'amour d'une jeune fille.
  • Paul Delarue, Le Conte populaire français, tome premier, Paris, Maisonneuve et Larose, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Daniel Fabre, Travaux du Laboratoire d'ethnographie et de civilisation occitanes, vol. 2 : Jean de l'Ours : analyse formelle et thĂ©matique d'un conte populaire, Ă©ditions de la revue Folklore, , 79 p.
  • (oc) AndrĂ© Lagarde (Andriu Lagarde) (ill. Jean-Claude PertuzĂ©, version occitane), Lo Conte de Joan de l’Ors, Toulouse, LoubatiĂšres, , 30 p. (ISBN 2-86266-224-0). VidĂ©o sur YouTube
  • Marc Large (prĂ©f. Renaud), Xan de l'Ours, la lĂ©gende de l'homme sauvage, Éditions Cairn, (lire en ligne).Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Bruno de La Salle (ill. Dominique Maes), Jean de l'Ours, Casterman, coll. « Contes de toujours », .
  • Olivier de Marliave et Jean-Claude PertuzĂ©, PanthĂ©on PyrĂ©nĂ©en, Toulouse, LoubatiĂšres, .
  • Jean-Claude PertuzĂ© (album illustrĂ©), Le conte de Jean de l'Ours, Toulouse, LoubatiĂšres, .
  • EugĂšne Polain, Il Ă©tait une fois... : Contes populaires, entendus en français Ă  LiĂšge et publiĂ©s avec notes et index, LiĂšge, UniversitĂ© de LiĂšge, coll. « BibliothĂšque de la FacultĂ© de Philosophie et Lettres, fasc. XC » – E. Droz, Paris, 1942, p. 78-87 (version du conte connue en rĂ©gion liĂ©geoise), 243-259 (notes).
  • Maurice Pottecher (piĂšce lĂ©gendaire en quatre actes et sept tableaux), Jean de l'Ours, Paris, ed. Librairie thĂ©Ăątrale, .
  • Michel Praneuf, L'Ours et les Hommes dans les traditions europĂ©ennes, Paris, Imago, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Charles Robert-Dumas, Jean l'Ours, Hatier Boivin, coll. « Il Ă©tait une fois », .
  • Jean-Pierre Saltarelli, Contes Truffandiers, Pont-Saint-Esprit, Éd. La Mirandole, , 237 p. (ISBN 2-909282-89-9), « Jean de l'Ours et le Verbouc ».
  • Paul SĂ©billot, LittĂ©rature orale de la Haute-Bretagne, premiĂšre partie, .
  • Claude Seignolle (ill. Philippe Legendre-Kvater), Jean de l’Ours, Ă©ditions Hesse, (ouvrage originel : Le Folklore de la Provence, 1963).
  • Bernard Sergent, Jean de l'Ours, Gargantua et le DĂ©nicheur d'oiseaux, La BĂ©gude de Mazenc, Arma Artis, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (ca) Joan Soler i AmigĂł, Mitologia catalana, Barcelone, Barcanova, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Julien Vinson, Folk-lore du Pays Basque, Paris, Maisonneuve et Larose, coll. « LittĂ©ratures populaires de toutes les nations » (no 15), (1re Ă©d. 1883), 395 p. [dĂ©tail de l’édition] (ISBN 1289447284 et 9781289447281, OCLC 1060385, lire en ligne)
  • Wentworth Webster (trad. Nicolas Burguete, postface Un essai sur la langue basque par Julien Vinson.), LĂ©gendes basques : recueillies principalement dans la province du Labourd [« Basque legends »], Anglet, AubĂ©ron, (1re Ă©d. 1879), 328 p. [dĂ©tail de l’édition] (ISBN 2844980805 et 9782844980809, OCLC 469481008)

Articles connexes

Sur Wikisource

Jean de l’Ours dans LittĂ©rature orale de la Haute-Bretagne de Paul SĂ©billot.

Liens externes

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