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Jean-Henri Dombrowski

Jean-Henri Dombrowski (en polonais : Jan Henryk Dąbrowski), nĂ© le Ă  PierzchĂłw, prĂšs de Cracovie, mort le Ă  Winna GĂłra, est un gĂ©nĂ©ral polonais qui s'illustra dans l'armĂ©e française Ă  l'Ă©poque de la RĂ©volution et de l'Empire.

Jean-Henri Dombrowski
Jan Henryk Dąbrowski
Jean-Henri Dombrowski

Naissance
Pierzchowiec (aujourd'hui partie de PierzchĂłw)
DĂ©cĂšs
Winna GĂłra
Origine Drapeau de la Pologne Pologne
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 1788 �1816
Conflits guerres napoléoniennes
Hommages CitĂ© dans l'hymne national polonais qui porte son nom Mazurek Dąbrowskiego

AprĂšs avoir combattu pour l’indĂ©pendance de la Pologne aux cĂŽtĂ©s de Poniatowski et de Koƛciuszko, Dombrowski passe en France pour continuer la lutte aux cĂŽtĂ©s des Français contre les ennemis communs de la Pologne. Il organise une lĂ©gion polonaise, Ă  la tĂȘte de laquelle il participe aux campagnes d'Italie (1797-1801) et Ă  la campagne de Pologne (1806-1807). AprĂšs la crĂ©ation du Grand-duchĂ© de Varsovie, Dombrowski reste en Pologne Ă  la tĂȘte d'un corps d'armĂ©e nationale. À la reprise des hostilitĂ©s, il participe Ă  la campagne de Russie de 1812 et se distingue lors du passage de la BĂ©rĂ©zina et Ă  Leipzig (1813). AprĂšs la chute de NapolĂ©on, Dombrowski se retire de l'armĂ©e et devient sĂ©nateur dans le nouveau Royaume de Pologne, en 1815.

Son nom est immortalisĂ© dans le chant des lĂ©gions composĂ© en 1797 par JĂłzef Wybicki : « ...Marche, marche, Dombrowski, de la terre italienne jusqu'en Pologne » devenu avec le temps l'hymne national polonais connu sous le nom de Mazurek Dąbrowskiego.

Biographie

Blason des Dąbrowski

Ses débuts (1788-1795)

Issu d'une vieille noblesse polonaise mais appauvrie, Dombrowski fait ses premiĂšres armes de 1788 Ă  1791 dans l'armĂ©e saxonne. En 1792, sous la persuasion du capitaine Michel Sokolnicki et le roi de Pologne Stanislas II lui-mĂȘme, il rejoint l'armĂ©e polonaise. Il prĂȘte le sermon de fidĂ©litĂ© Ă  la confĂ©dĂ©ration de Targowica mais ne participe pas au conflit de 1792. En fĂ©vrier 1793, il rĂ©siste Ă  Gniezno contre l'invasion de l'armĂ©e prussienne.

Pendant l'insurrection de Koƛciuszko de 1794, Dombrowski participe Ă  la dĂ©fense de Varsovie et organise un soulĂšvement en Grande-Pologne, Ă  la demande Tadeusz Koƛciuszko[1]. Dombrowski bat les Prussiens et leur prend Gniezno puis la forteresse de Bydgoszcz. Ses actions militaires dĂ©sorganisent l'administration prussienne.

Mais en octobre, l'armĂ©e de Koƛciuszko s'incline devant la supĂ©rioritĂ© numĂ©rique des Russes et est battu Ă  Maciejowice. Le , le gĂ©nĂ©ral Souvorov prend d'assaut Praga â€?/span> faubourg est de Varsovie â€?/span> et massacre ses habitants. Ce carnage met fin Ă  l’insurrection.

AprÚs la défaite de Maciejowice, Dombrowski se retire de Grande-Pologne. Le , il est capturé par des Russes prÚs de Radoszyce[2].

AprĂšs l'Ă©chec de l'insurrection et le troisiĂšme partage de la Pologne (1795), Dombrowski compte sur un conflit entre la Prusse et les autres occupants de la Pologne. Il espĂšre aussi une solution du cĂŽtĂ© de la France rĂ©volutionnaire oĂč il se rend fin septembre 1796[3].

Les LĂ©gions polonaises (1797-1807)

Le général Dombrowski en Italie

En novembre 1795, des anciens officiers et soldats polonais de l'armĂ©e de Koƛciuszko proposent Ă  la France de se constituer en lĂ©gions polonaises et d'intĂ©grer l'armĂ©e française. Le Directoire accepte et dĂ©cide plus tard â€?/span> puisque l'entrĂ©e d’étrangers dans l'armĂ©e rĂ©publicaine est interdite par la Constitution de 1795[4] â€?/span> de les former et placer sous le commandement du gĂ©nĂ©ral Bonaparte qui mĂšne campagne en Italie contre les Autrichiens[5]. En novembre 1796, le gĂ©nĂ©ral Dombrowski fait partie de la dĂ©lĂ©gation polonaise Ă  Milan oĂč il rencontre Bonaparte[6].

Le , Dombrowski et le gouvernement de la RĂ©publique transpadane signent un accord, ratifiĂ© par Bonaparte en tant que commandant en chef. L'uniforme et les drapeaux des lĂ©gionnaires sont ceux de l'armĂ©e polonaise. Des Ă©paulettes sont italiennes et portent l'inscription â€?i>Gli uomini liberi sono fratelliâ€?Les hommes libres sont frĂšres). Les lĂ©gionnaires polonais arborent Ă©galement la cocarde française[7]. Le gĂ©nĂ©ral Dombrowski garantit Ă  ses volontaires la citoyennetĂ© lombarde avec le droit de retourner dans le pays lorsque la Lombardie sera libre et sĂ»re. Inquiet de conserver son autonomie, Dombrowski base la formation et l’entraĂźnement du soldat sur le rĂšglement polonais adaptĂ© par le gĂ©nĂ©ral Wielhorski[8]. Il abolit les chĂątiments corporels, donne la possibilitĂ© de promotion aux soldats d'origine non noble, et ordonne d'apprendre Ă  lire et Ă  Ă©crire et d'approfondir la connaissance de l'histoire polonaise[9].

En juillet 1797, les lĂ©gions cĂ©lĂšbrent la naissance de la RĂ©publique cisalpine, regroupant les rĂ©publiques cispadane et transpadane. À Reggio, oĂč stationnait l'Ă©tat-major polonais, le gĂ©nĂ©ral et Ă©crivain JĂłzef Wybicki, inspirĂ© par cette cĂ©lĂ©bration, compose la musique et les paroles d'un chant pour les lĂ©gionnaires, qui deviendra ensuite l'hymne de la Pologne. Ce chant Ă©voque Dombrowski et Bonaparte, l'amour pour la Pologne et les rĂȘves d'indĂ©pendance[10].

Dombrowski Ă  la tĂȘte des lĂ©gions polonaises, peinture de Juliusz Kossak.

Les Légions combattent aux cÎtés de Napoléon à Rimini, Vérone et au lac de Garde. AprÚs la signature de la paix à Campo-Formio en octobre 1797, Dombrowski signe une nouvelle convention, le , avec les seules autorités françaises[4].

Au dĂ©but l'annĂ©e 1799, l’effectif du corps polonais en Italie crĂ©e par Dombrowski est de 8 200 soldats. Il est composĂ© de deux lĂ©gions, la premiĂšre commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Karol Kniaziewicz, la deuxiĂšme par le gĂ©nĂ©ral Franciszek Rymkiewicz. Cependant les durs combats d'Italie dĂ©ciment les Français et les Polonais. Rymkiewicz est notamment tuĂ© Ă  Magnano le 5 avril 1799. EnvoyĂ©s renforcer la dĂ©fense de la forteresse de Mantoue, les soldats de la deuxiĂšme lĂ©gion sont capturĂ©s et considĂ©rĂ©s comme des dĂ©serteurs par les Autrichiens, conformĂ©ment Ă  l'accord de capitulation entre Français et Autrichiens[11] - [12].

La premiĂšre lĂ©gion combat l'armĂ©e russe du gĂ©nĂ©ral Souvorov â€?/span> l'auteur du massacre de Praga en 1794 â€?/span> Ă  La Trebbia pendant trois jours, pendant lesquels elle est dĂ©cimĂ©e. Dombrowski, qui commandait les troupes polonaises, y est blessĂ©. AprĂšs la bataille de Novi (15 aoĂ»t 1799), la premiĂšre RĂ©publique Cisalpine, patrie adoptive des lĂ©gionnaires polonais, disparaĂźt et les dĂ©bris de l'armĂ©e polonaise se retirent en France[13].

AprÚs la victoire de Bonaparte �/span> désormais Premier Consul �/span> à Marengo le 14 juin 1800, une légion polonaise commandée par Dombrowski est réorganisée à Milan puis Marseille. Une seconde légion, commandée par Kniaziewicz, est intégrée à l'armée d'Allemagne commandée par le général Moreau et se distingue à Hohenlinden (). Le traité de Lunéville entre la France et l'Autriche met fin à la guerre et, en conséquence, de nombreux soldats et officiers �/span> au premier rang desquels Kniaziewicz �/span> démissionnent[14].

En 1802, Dombrowski, promu gĂ©nĂ©ral de division, se voit confier la rĂ©organisation d'une lĂ©gion en Italie. ChargĂ© des questions administratives et de l’instruction, il contribue Ă  l'organisation militaire de ce pays. Il rejoint Ă©galement les rangs de francs-maçons et devient un adepte du 29e degrĂ© du rite Ă©cossais[15].

L'année suivante, Dombrowski est nommé inspecteur général de la cavalerie italienne. Décoré de la croix de commandant de la Légion d'honneur, il fait partie de la délégation italienne au sacre de Napoléon en mai 1804, puis devient gouverneur de la province des Trois Abruzzes.

Dans l’armĂ©e du DuchĂ© de Varsovie (1807-1814)

Jean-Henri Dombrowski entre Ă  Rome, peinture de January Suchodolski.

Pendant la campagne de Prusse Ă  l'automne, la Grande ArmĂ©e bat les Prussiens Ă  IĂ©na et Auerstadt et entre en quelques semaines Ă  Berlin. Avec le repli prussien en Prusse orientale et l'entrĂ©e en guerre de la Russie, NapolĂ©on s'apprĂȘte Ă  envahir la Pologne et, pour gagner l'appui de la population, rappelle Ă  ses cĂŽtĂ©s Dombrowski, accompagnĂ© de Wybicki. À l'appel de Dombrowski et Wybicki, la population polonaise se soulĂšve et favorise l'avancĂ©e des troupes françaises[16].

GrĂące aux actions de Wybicki, les unitĂ©s insurgĂ©es sont transformĂ©es en une armĂ©e rĂ©guliĂšre, Ă  l'instar de l'armĂ©e française. DĂ©but janvier 1807, ces troupes comptent 23 000 soldats, Ă©quipĂ©s par ses propres soins, dont 20 000 des rĂ©gions de PoznaƄ et Kalisz. Le commandement de l'armĂ©e polonaise est confiĂ©e Ă  JĂłzef Poniatowski, pendant que Dombrowski est nommĂ© commandant d'une division intĂ©grĂ©e au 8e corps du marĂ©chal Mortier. La division de Dombrowski est renforcĂ©e par une unitĂ© de cavalerie forte de 300 hommes et une unitĂ© d'insurgĂ©s de Varsovie commandĂ© par le fils du gĂ©nĂ©ral, le lieutenant-colonel Jan MichaƂ Dąbrowski. RenforcĂ© ensuite par un corps de troupes badoises, Dombrowski est transfĂ©rĂ© au 10e corps du marĂ©chal Lefebvre et participe au siĂšge de Dantzig jusqu'Ă  sa reddition. Il combat Ă  nouveau avec sa division sur l'aile gauche de l'armĂ©e française, commandĂ©e par Mortier, Ă  la bataille de Friedland ().

SignĂ© en juillet 1807, le traitĂ© de Tilsit entĂ©rine la crĂ©ation du DuchĂ© de Varsovie, un nouvel État recouvrant en partie les territoires polonais annexĂ©s par la Prusse au XVIIIe siĂšcle[17]. Dombrowski reste en Pologne Ă  la tĂȘte d'un corps d'armĂ©e nationale et Ă©tablit son quartier gĂ©nĂ©ral Ă  PoznaƄ, puis il est intĂ©grĂ© Ă  l'armĂ©e du duchĂ© de Varsovie commandĂ©e par JĂłzef Poniatowski. Au 1er janvier 1809, l'armĂ©e du DuchĂ© compte au total plus de 31 000 soldats et 6 000 chevaux[18].

En 1809, l'Autriche profite de l’engagement de l'armĂ©e française et de son alliĂ© polonais en Espagne pour franchir les frontiĂšres du DuchĂ©. L'armĂ©e autrichienne, quatre fois plus forte, force l'armĂ©e du prince Poniatowski Ă  Ă©vacuer Varsovie. Dombrowski organise des corps volants sur les arriĂšres de l'ennemi et lui fait beaucoup de mal. NommĂ© commandant de la 3e division du grand-duchĂ© de Varsovie, il repousse les Russes qui envahissent alors la Pologne et combat victorieusement les Autrichiens prĂšs de Radzymin et Ɓęczyca.

Lors de la campagne de Russie en 1812, l'armĂ©e française compte 600 000 hommes, dont 100 000 soldats polonais, chiffre Ă©norme pour un petit pays, auxquels s'en ajoutent 20 000 qui rejoignent ses rangs Ă  la suite de la libĂ©ration de la Lituanie. Dombrowski commande une des trois divisions d'infanterie du 5e corps polonais et reste dans la Russie blanche. Il occupe Moguilev sur le Dniepr et se montre de tous cĂŽtĂ©s, poussant ses partisans dans toutes les directions avec une grande activitĂ©. Quand l'armĂ©e française Ă©vacue Moscou, il est chargĂ© de maintenir les communications entre Minsk et Vilna et protĂ©ger le retrait des troupes françaises. Il contribue avec succĂšs Ă  couvrir les ponts de la BĂ©rĂ©zina le en dĂ©fendant, face Ă  des Russes trĂšs supĂ©rieurs en nombre, la ville de Borissov au moment du passage de la BĂ©rĂ©zina. GriĂšvement blessĂ© le Dombrowski ne rentre Ă  Varsovie que vers la fin de .

Il ramĂšne les dĂ©bris de l'armĂ©e polonaise en deçà du Rhin et est nommĂ© commandant du dĂ©pĂŽt de l’armĂ©e polonaise formĂ© Ă  Sedan en 1813. Il forme une nouvelle lĂ©gion polonaise sur les bords du Rhin et avec elle reparaĂźt en automne, dans le 7e corps de Poniatowski. Pendant la campagne d'Allemagne (1813), il combat notamment Ă  la bataille de Mockern et Ă  celle de Leipzig, oĂč il succĂšde, Ă  la tĂȘte du 7e corps, au marĂ©chal JĂłzef Poniatowski, noyĂ© dans l'Elster Blanche.

Le nom Dombrowski est inscrit sur la 24e colonne, celle de gauche au milieu, de l'arc de triomphe de l'Étoile.

Retour en Pologne (1814-1818)

AprĂšs l'abdication de NapolĂ©on en 1814, Dombrowski retourne en Pologne. Il fait partie du comitĂ© des gĂ©nĂ©raux Ă  qui le tsar confie le soin de rĂ©organiser l'armĂ©e polonaise du nouveau royaume de Pologne qui succĂšde au DuchĂ© de Varsovie. ÉlevĂ© au grade de colonel gĂ©nĂ©ral de cavalerie, sĂ©nateur et voĂŻvodie, Dombrowski se retire de la vie publique en 1815. Il meurt le Ă  Winna GĂłra, dans ses terres du grand-duchĂ© de Poznan, annexĂ© en 1815 par la Prusse.

Il est enterrĂ© dans l'Ă©glise de Winna GĂłra, oĂč, depuis 1863, il repose dans un sarcophage dans une chapelle latĂ©rale. L'urne avec son cƓur a d'abord Ă©tĂ© conservĂ©e dans son palais de Winna GĂłra, plus tard Ă  Cracovie et Ă  l'hĂŽtel de ville de PoznaƄ, et Ă  partir de 1997 dans la crypte des grands hommes de Grande-Pologne, crĂ©Ă©e au sous-sol de l'Ă©glise Saint Wojciech Ă  Poznan.

Dombrowski dans la mémoire des Polonais

L'esprit qui animait les lĂ©gions trouva son expression dans les paroles du chant composĂ© en 1797 par JĂłzef Wybicki : « La Pologne n'est pas encore morte puisque nous vivons [
] Bonaparte nous a donnĂ© l'exemple comment il faut vaincre [
] Marche, marche, Dombrowski, de la terre italienne jusqu'en Pologne. » Ce chant devint avec le temps l'hymne national polonais (Mazurek Dąbrowskiego). C'est le seul hymne national au monde Ă  rendre hommage Ă  NapolĂ©on Bonaparte.

Un tertre commémoratif a été édifié à Pierzchów, le village de sa naissance en 1997.

Le billet de banque polonais de 1936

Distinctions militaires

Voir aussi

Notes et références

  1. Piotr Ugniewski, « Tadeusz Koƛciuszko. â€?Commandant de l'Insurrection de 1794, colloque, organisĂ© Ă  l’occasion du bicentenaire de la mort du gĂ©nĂ©ral Tadeusz Koƛciuszko », sur AcadĂ©mie polonaise des Sciences Ă  Paris - paris.pan.fr,
  2. Meller, p. 314.
  3. « Jan Henryk Dąbrowski (1755-1818) », sur Service historique - dzieje.pl,
  4. Nieuwazny, p. 26.
  5. Urszula Król, « Napoléon et la Pologne (XVIII-XIXe) », sur BNF patrimoines partagés -heritage.bnf.fr/
  6. Meller, p. 316.
  7. Charles Forster, L'Univers : histoire et description de tous les peuples, Didot, , p. 18
  8. Nieuwazny, p. 35. Le rùglement français de 1791 n'est introduit qu’en 1802 et uniquement dans l’infanterie
  9. PachoƄski, p. 158.
  10. Meller, p. 317.
  11. ChodĆșko, p. 221-223.
  12. Nieuwazny, p. 28.
  13. Joachim Lelewel, Histoire de Pologne, Lille, VanackĂšre, Librairie polonaise, , p. 240
  14. Nieuwazny, p. 29.
  15. MikoƂaj GliƄski, « Prawdziwe oblicze masonerii », sur site de l'Institut Adam Mickiewicz - Culture.pl,
  16. Meller, p. 320.
  17. Meller, p. 321-22.
  18. Meller, p. 22.

Bibliographie

Ouvrages généraux

Articles

Liens externes

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