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Institut Heartland

L'Institut Heartland (en anglais : Heartland Institute) a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1984[2] en tant que «Foreign Corporation»[2] et reconnu comme organisme Ă  but non lucratif de type 501c par l'Internal Revenue Service et se prĂ©sente aujourd’hui comme Ă©tant Ă  la fois un think-tank et un « action-tank » conservateur amĂ©ricain[3]. Son siĂšge est basĂ© Ă  Arlington Heights dans l’Illinois (dans la banlieue nord-ouest de Chicago). Son conseil d'administration compte quinze membres. En 2011, il employait 40 personnes Ă  plein temps[4].

Heartland Institute
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Découvrir, développer et promouvoir des solutions « free-market » aux problÚmes sociaux et économiques[1].
SiĂšge
Pays
Coordonnées
42° 08â€Č 51″ N, 88° 00â€Č 15″ O
Organisation
Fondateurs
David Padden (d), Joseph Bast (en)
Président
Joseph A Morris (d)
Directeurs
H. Sterling Burnett (d), James M. Taylor (en) (depuis ), Jim Lakely (d) (depuis )
Affiliation
Idéologie
Libertarianisme conservateur, conservatisme aux États-unis, Libertarianism in the United States (en)
Positionnement
Chiffre d'affaires
5 994 969 dollars amĂ©ricains (), 4 561 986 dollars amĂ©ricains (), 3 779 901 dollars amĂ©ricains ()
DĂ©penses
5 529 763 $ (), 3 593 087 $ ()
Publication
Fabian review (trimestriel), rapports
Site web
Identifiants
IRS
Carte

Il se consacre au dĂ©veloppement des valeurs politiques conservatrices[5] - [6], alternatives et libertariennes[7] - [4] - [8] favorables au libre marchĂ© dans le domaine des services publics. Il finance, conduit, publie ou promeut des travaux sur les thĂšmes de rĂ©formes visant Ă  privatiser l'Ă©ducation, Ă  limiter les dĂ©penses gouvernementales et la fiscalitĂ©, Ă  limiter les dĂ©penses publiques de santĂ© et maintenir les libertĂ©s individuelles des fumeurs, buveurs d’alcool (et depuis 2017 des propriĂ©taires d’armes Ă  feu[9]). Ce groupe s’oppose notamment Ă  l’écologisme, aux politiques antitabac qui pourraient limiter la libertĂ© des fumeurs ou les contraindre Ă  ne pas contribuer au tabagisme passif ; dans les annĂ©es 1990, l'Institut Heartland a notamment collaborĂ© avec l’industrie du tabac, ou plus prĂ©cisĂ©ment avec Philip Morris pour - sans nier que fumer pouvait induire un cancer chez le fumeur - remettre en question les Ă©tudes de risques du tabagisme passif pour la santĂ© (voire pour nier ce risque) et pour faire pression contre les interdictions de fumer dans les lieux publics[10] - [11].:233–34[12]. Il s’oppose aussi aux actions de lutte contre le rĂ©chauffement climatique, et soutient les combustibles fossiles en promouvant la fracturation hydraulique (qui a permis le dĂ©veloppement exponentiel du gaz de schiste aux États-Unis), devenant l’un des principaux partisans du dĂ©ni du changement climatique[13] - [14], combattant le consensus scientifique sur le rĂ©chauffement climatique ou mettant en doute sa validitĂ©[15], et affirmant que les politiques visant Ă  le combattre le rĂ©chauffement nuiraient Ă  l’économie amĂ©ricaine ; pour Heartland, la crise climatique n’existe simplement pas[16]. Il est une des principales sources de propagande climatosceptiques [17] - [18] - [19].

En , des journalistes d'investigation dévoilent des documents internes montrant que l'institut paye des scientifiques pour défendre des opinions climatosceptiques sur internet ou pour soumettre à des décideurs des rapports rédigés en ce sens[N 1] - [17] - [20].

En , l'institut a envoyé à vingt-cinq mille professeurs de sciences une brochure intitulée « Pourquoi les scientifiques ne sont pas d'accord avec le réchauffement climatique », ainsi qu'un DVD rejetant le rÎle humain dans le changement climatique[21].

Histoire

L'Institut Heartland a Ă©tĂ© fondĂ© en 1984 par un homme d’affaires de Chicago nommĂ© David H. Padden, qui a prĂ©sidĂ© l'organisation jusqu'en 1995. D.H. Padden (aujourd'hui dĂ©cĂ©dĂ© d'une crise cardiaque) Ă©tait un libertarien convaincu ; il a aussi dirigĂ© l’Institut Cato (autre groupe de rĂ©flexion et de pression libertarien dont le siĂšge est Ă  Washington depuis sa fondation en tant que Fondation Charles Koch en 1974)[22] - [23] - [24].Padden est aussi un ancien directeur de « Citizens for a Sound Economy », de l’ « Acton Institute (en)», de la « Foundation for Economic Education (en) » et du Center for Libertarian Studies[25] - [26].

ÂgĂ© de 26 ans, Joseph L. Bast est le premier employĂ© de Heartland et il demeure jusqu'en 2017 le premier et le seul prĂ©sident et directeur en chef de Heartland. Son Ă©pouse (Diane Bast) est directrice des publications de Heartland[25] - [26].

Dans les années 1990, Heartland a travaillé pour soutenir la compagnie de tabac Philip Morris afin de semer le doute sur les études qui montraient que le tabagisme passif augmente le risque de cancer, et pour faire pression contre les tentatives de réglementations gouvernementales en matiÚre de santé publique et tabagisme passif[11].

En 1994, Heartland publie « Eco-Sanity: A Common-Sense Guide to Environmentalism (Madison Books) » qui diffuse l’idĂ©e que les environnementalistes sont alarmistes et que le risque climatique est fortement exagĂ©rĂ© ou nul, voire qu’un rĂ©chauffement modĂ©rĂ© pourrait ĂȘtre bĂ©nĂ©fique Ă  la planĂšte ou Ă  l’économie.

En 2008, Heartland publie un document intitulĂ© («C’est la Nature qui dĂ©termine le climat, pas l'activitĂ© humaine».). À partir de cette annĂ©e-lĂ  l’association organise activement des confĂ©rences et des stratĂ©gies visant Ă  nier la rĂ©alitĂ© d’un large consensus scientifique sur le rĂ©chauffement climatique[11]:334 - [27]. Le Think tank affirme qu’il existe de nombreux scientifiques pensant qu’il n’existe pas de risque climatique ou que le rĂ©chauffement n’est pas un problĂšme.Il produit une liste de ces scientifiques et donnent la parole Ă  certains d’entre eux lors de colloques presque annuels. La plupart de ces scientifiques ne sont cependant pas climatologues ou n’ont pas publiĂ© sur le sujet dans des revues Ă  comitĂ© de lecture.

AprĂšs l'Ă©lection du prĂ©sident amĂ©ricain Barack Obama (en ) l'Institut s'est ouvertement intĂ©grĂ© dans le mouvement Tea Party qu’il a utilisĂ© pour diffuser ses messages. Selon le directeur des communications de Hearland, lors de la sixiĂšme confĂ©rence internationale sur le changement climatique en 2011: «Le soutien des groupes du Tea Party dans tout le pays a Ă©tĂ© extrĂȘmement prĂ©cieux[28].» Heartland Ă©tait parmi les organisateurs de la marche de protestation du Tea party de et de la marche des contribuables sur Washington[29] - [30]. Pour appuyer les activistes du Tea Party, Heartland a offert Ă  ce parti de la littĂ©rature gratuite et d'autres formes d’assistance[31] et a crĂ©Ă© un site Web "www.teapartytoolbox.org" et distribuĂ© un livre gratuit, The Patriot's Toolbox[32] - [33] - [34].

En 2011 le journal Nature prĂ©sente Heartland comme une force majeure chez les climatosceptiques (“a major force among climate sceptics”? ; Tollefson, 2011) et l’annĂ©e suivante The Economist le prĂ©sente comme le plus influent dans le domaine du climatoscepticisme [35]; L’institut dit alors disposer de 40 personnes employĂ©s Ă  temps plein et 150 personnes associĂ©es (chercheurs, etc.) ; il parle ailleurs d’environ 500 personnes du milieu acadĂ©mique ou Ă©conomistes professionnels Ă©tant conseillers pour la politique (policy advisors) dont 200 environ sont aussi des Ă©lus amĂ©ricains (conservateurs ou rĂ©publicains)[36].

En 2018, dans le cadre d’une campagne de soutien Ă  Scott Pruitt, le prĂ©sident de Heartland a par un courrier public fĂ©licitĂ© Donald Trump pour s’ĂȘtre « retirĂ© de l'accord sur le climat de Paris, qui tue l’emploi" et avoir « demandĂ© Ă  l'administrateur de l'EPA, Scott Pruitt, d'abroger les rĂ©glementations environnementales nuisibles et inutiles (
) Pruitt a Ă©galement renversĂ© le Clean Power Plan illĂ©gal, mis fin Ă  la «science secrĂšte» et «poursuivi et rĂ©glé» Ă  l'EPA, et annulĂ© les normes CAFE irrĂ©alisables qui produisent des vĂ©hicules dont le public ne veut pas et que la science n'exige pas. Il s'agit d'un bilan positif d'une rĂ©forme inĂ©galĂ©e par l'un ou l'autre des prĂ©dĂ©cesseurs de Pruitt - et en effet, il s'agit d'une correction essentielle aprĂšs des dĂ©cennies de dĂ©passement et d'abus de pouvoir de la part de l’EPA. »[37].

Positions politiques

L’Institut prĂ©conise une libĂ©ralisation aussi large que possible du marchĂ©[38]. Ses orientations politiques ont Ă©tĂ© dĂ©crites comme conservatrices, libertaires[7] - [39] et de droite[40] - [41] - [42] ou d’extrĂȘme droite[26].

L'Institut encourage le dĂ©ni du changements climatiques, aprĂšs avoir longuement dĂ©fendu « les droits des fumeurs », la privatisation des ressources et de certains biens communs, y compris l’école et l’éducation. Il prĂ©conise une rĂ©duction des taxes et impĂŽts, ainsi que des subventions et crĂ©dits d'impĂŽt pour les entreprises individuelles.

En complément de ses activités directes de lobbying, Heartland héberge une application informatique pour l'Internet dite "Policybot"[43] qui sert de plate-forme d'échange avec d'autres organisations conservatrices ou libertariennes telles que The Heritage Foundation, l'American Legislative Exchange Council, et l'Institut Cato.

Selon le 11e classement annuel (rapport 2017 publiĂ© en 2018) du classement « Global Go To Think Tank Index Report » rĂ©alisĂ© par le Lauder Institute via le projet « Think Tanks and Civil Societies Program » de l’UniversitĂ© de Pennsylvanie, parmi 85 think-tans Ă©tudiĂ©s dans le monde pour leur capacitĂ© de rĂ©seautage, Heartland apparait 44e (Best Think Tank Network Table 36, p. 150) pour sa « capacitĂ© Ă  dĂ©velopper, mobiliser et entretenir efficacement un rĂ©seau dans un environnement oĂč les organisations sont Ă©troitement liĂ©es les unes aux autres » et il Ă©tait classĂ© 32e sur 64 en matiĂšre de dĂ©veloppement d’idĂ©es ou paradigmes nouveaux (pour sa « capacitĂ© Ă  dĂ©finir la conception structurelle appropriĂ©e Ă  la satisfaction des besoins fonctionnels »[44].

L’institut a proposĂ© un plan d'action pour l’administration Trump[45] et abondamment commentĂ© les actions de D. Trump depuis son Ă©lection.

Heartland et la réglementation du tabac

Heartland a longtemps systĂ©matiquement remis en question les liens entre toutes les formes de tabagisme passif, cancer du poumon et coĂ»ts sociaux-Ă©conomiques imposĂ©s par les fumeurs Ă  la sociĂ©tĂ© via les coĂ»ts de santĂ©[46]. L’une des premiĂšres campagnes publiques de Heartland a portĂ© contre la rĂ©glementation du tabac[15]. D'aprĂšs le Los Angeles Times, en 2012, c’est pour son plaidoyer en faveur de l'industrie du tabac (et pour le climatoscepticisme) que Heartland Ă©tait le plus connu du grand public[47].

Au cours des annĂ©es 1990, l'Institut a travaillĂ© avec l’industriel cigarettier Philip Morris pour mettre publiquement en question les liens entre tabagisme, la fumĂ©e passivement inhalĂ©e et les risques pour la santĂ©[11]. Philip Morris a commanditĂ© Heartland pour Ă©crire et distribuer des rapports sur ces thĂšmes. Heartland a notamment publiĂ© une Ă©tude qui est un rĂ©sumĂ© d’un rapport conjointement rĂ©digĂ© par l'Association of Private Enterprise Education (en) et Philip Morris. Il a aussi portĂ© diverses autres actions moins publiques au nom de l'industrie du tabac, en particulier des rĂ©unions organisĂ©es avec des lĂ©gislateurs, des sĂ©ances d'information officieuses et la production d'Ă©ditoriaux, d'entrevues Ă  la radio et de lettres[11]:233–34.

Un «plan quinquennal» interne de Philip Morris, datĂ© de 1993 et portant sur les moyens de freiner la rĂ©glementation concernant la fumĂ©e de tabac dans l’environnement a Ă©tĂ© retrouvĂ©. Il Ă©tait consacrĂ© aux moyens de soutenir les efforts de l'Institut[48] - [49].

En 1996, Joe Bast (PDG de Heartland) dans un essai intitulĂ© "Joe Camel est Innocent!"[15] - [48] affirme que les soutiens financiers de l'industrie du tabac aux campagnes politiques du parti rĂ©publicain sont probablement dues au fait que les rĂ©publicains s’étaient engagĂ©s Ă  lutter contre l'utilisation de ce qu’il nomme un pseudo-science (« junk science ») par la Food and Drug Administration et son « jumeau malĂ©fique » l’agence amĂ©ricaine de protection de l’environnement (EPA). ans la« Lettre du PrĂ©sident » du numĂ©ro de juillet 1998 de The Heartlander, J. Bast publie un autre essai intitulĂ© "Cinq Mensonges sur le Tabac"[15] - [48] qui cherche Ă  convaincre que « fumer avec modĂ©ration a peu d’effets nĂ©fastes sur la santĂ©, voire aucun effet »[50] - [51].

En 1999, J. Bast rĂ©fĂ©rence ses essais en sollicitant Philip Morris pour un nouveau soutien financier » Ă©crivant que « Heartland fait beaucoup de choses au profit des rĂ©sultats financiers de Philip Morris, des choses qu'aucun autre organisme ne fait »[48] ; Un dirigeant de Philip Morris (le Directeur des affaires industrielles de la firme) Ă©tait membre du conseil d'administration de l’Institut Heartland[48]. En 2005 alors que la lutte contre le tabagisme passif progressait dans le monde entier, l'Institut s’opposait encore Ă  l'interdiction de fumer dans les espaces publics de Chicago (Ă  l'Ă©poque l'une des interdictions les plus strictes Ă©mises aux États-Unis)[52] mais le consensus sur les risques du tabagisme a nĂ©anmoins fini par s’imposer aux États-Unis, permettant une lĂ©gislation protĂ©geant une partie de l’espace public de la fumĂ©e de cigarette.

Heartland et le réchauffement climatique

C’est le second grand thĂšme traitĂ© par l’Institut, qui s'oppose cette fois au consensus scientifique sur la rĂ©alitĂ© du changement climatique[53], affirmant que le degrĂ© de changement climatique n'est nullement catastrophique, qu’il pourrait mĂȘme au contraire ĂȘtre bĂ©nĂ©fique[54] - [55], et que les coĂ»ts Ă©conomiques des tentatives d’attĂ©nuer ce changement climatique dĂ©passent ses avantages[16].Selon le New York Times, Heartland est «la principale organisation amĂ©ricaine qui pousse le scepticisme face au changement climatique»[56]. L'Institut est notamment membre de la "Cooler Heads Coalition », un groupe dĂ©diĂ© au dĂ©ni de la science du changement climatique qui agit depuis 1997 en ce sens[57] - [58]:151[59].

En 2010, Naomi Oreskes et Erik M. Conway Ă©crivent dans leur livre Les Marchands de doute que l'Institut Ă©tait connu aux États-Unis pour « sa remise en question systĂ©matique de la science du climat, pour sa promotion d’« experts »n’ayant que peu voire pas du tout publiĂ© dans les revues scientifiques Ă  comitĂ© de lecture et pour son parrainage d'une confĂ©rence organisĂ©e Ă  New York en 2008 allĂ©guant que le travail de la communautĂ© scientifique sur le rĂ©chauffement climatique est faux[11]:233.

L’ouvrage « Oxford Handbook of Climate Change and Society » dans un chapitre intitulĂ© « Organized Climate Change Denial » (DĂ©ni organisĂ© du changement climatique) identifie Heartland comme un groupe de rĂ©flexion conservateur aux intĂ©rĂȘts fortement centrĂ©s sur les questions environnementales et climatiques, et impliquĂ© dans le dĂ©ni du changement climatique[58]:149.

Heartland a « Ă©mergĂ© comme une force dans le dĂ©ni du changement climatique" dans la dĂ©cennie 2003-2013 », Selon le sociologue Riley Dunlap (de l'UniversitĂ© d'État d’Oklahoma) et selon le professeur de sciences politiques Peter J. Jacques (de l'UniversitĂ© de centre-Floride)[60].

"Le personnel de l'Institut « reconnaßt que le changement climatique est une menace profonde pour nos systÚmes économiques et sociaux et il nie donc sa réalité scientifique", écrit Naomi Klein dans « This Changes Everything »[61]:211.

l’Institut Heartland est aussi membre d’une coalition dĂ©nommĂ©e « Cooler Heads Coalition »[58]:151[59] crĂ©Ă©e le sous l’égide de la "National Consumer Coalition", portĂ© par une organisation aujourd’hui dissoute (Consumer Alert). Cette coalition se dĂ©crit comme un groupe politique conservateur [62] de pression, amĂ©ricain, informel, crĂ©Ă© ad hoc et dĂ©diĂ© au dĂ©mantĂšlement du mythe du changement climatique[63] - [64] - [65]. Cette coalition est financĂ©e et gĂ©rĂ©e par le Competitive Enterprise Institute[66] pour professer le dĂ©ni du changement climatique, notamment envers les Ă©lus et le gouvernement amĂ©ricains pour qu’ils stoppent leurs efforts en faveur de la protection du climat (dont en sortant de l’Accord de Paris)[67] - [68] - [66].

Fred Singer (qui s’est notamment fait connaitre par son refus de reconnaitre l’implication des UV solaires et du trou de la couche d’ozone dans l’augmentation du risque de dĂ©velopper certains cancers de la peau, puis par son dĂ©ni du risque de cancer induit par le tabagisme passif) dirige le Projet « Science and Environmental Policy » de Heartland[69] - [70] En aux États-Unis l'Ă©mission TV Frontline de journalisme d’enquĂȘte a estimĂ© que « l'influence de Heartland sur la politique climatique nationale Ă©tait Ă  son apogĂ©e ».

En 2017 Ă  Houston, Heartland a organisĂ© une confĂ©rence "America First Energy Conference" sur le thĂšme d’une Ă©nergie pour l’AmĂ©rique d’abord (qui prĂ©sente la politique Ă©nergĂ©tique de l’administration Trump comme un progrĂšs), renouvelĂ©e mi-2018 Ă  la Nouvelle-OrlĂ©ans[71].

Liste de scientifiques présentés par Heartland comme doutant du réchauffement climatique

En 2008, l'Institut a commencé à publier une liste visant à identifier «500 scientifiques ayant exprimé des doutes documentés sur les craintes de réchauffement de la planÚte»[72].

Un article du Sydney Morning Herald a rapportĂ© que le travail de Jim Salinger, scientifique en chef de l'Institut national de l’eau et de la recherche atmosphĂ©rique, a Ă©tĂ© «dĂ©formĂ©e» dans le cadre d'une «campagne de dĂ©ni»[73].

En rĂ©ponse Ă  la critique, l'Institut a changĂ© le titre de sa liste en « 500 scientifiques dont la recherche contredit les craintes de rĂ©chauffement planĂ©taire », mais sans retirer aucun nom de sa liste[72] - [73] et Avery a reconnu que "Tous ces chercheurs ne se dĂ©criraient pas comme des sceptiques du rĂ©chauffement climatique »... mais en ajoutant que « les preuves dans leurs Ă©tudes sont lĂ  pour tout le monde »[72]. Alors que le prĂ©sident de l’Institut (Joseph Bast) faisait valoir que les scientifiques " n'ont aucun droit - lĂ©galement ou Ă©thiquement - d'exiger que leur nom soit retirĂ© « de cette liste[72].

CrĂ©ation d’un "NIPCC"

À partir de 2008, Heartland publie les travaux d’un groupe dĂ©nommĂ© NIPCC (acronyme de «Nongovernmental International Panel on Climate Change» composĂ© de scientifiques qui analysent les travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'Ă©volution du climat (GIEC) et d'autres Ă©tudes relatives au changement climatique[74].

Le travail agrĂ©gĂ© du NIPCC est diffusĂ© aux États-Unis sous le nom de « "Climate Change Reconsidered" « («changement climatique reconsidĂ©ré») et conclut - en contradiction avec le GIEC et en contradiction avec le consensus de la communautĂ© scientifique que les Ă©missions anthropiques de gaz Ă  effet de serre ne conduiront pas Ă  un rĂ©chauffement planĂ©taire dangereux ni mĂȘme Ă  un changement climatique[75].

Conférences internationales sur les changements climatiques

Selon le Los Angeles Times, les « conventions" de Heartland sur les personnes qui doutent du changement climatique sont une des choses pour lesquelles Heartland est largement connu[47]. De 2008 Ă  2015, l'Institut a ainsi organisĂ© dix confĂ©rences internationales sur le changement climatique, rĂ©unissant des centaines de personnes se prĂ©sentant comme sceptiques quant Ă  la rĂ©alitĂ© du rĂ©chauffement climatique[76]. Parmi les confĂ©renciers invitĂ©s figure Richard Lindzen, professeur de mĂ©tĂ©orologie au MIT; Roy Spencer, chercheur et climatologue Ă  l'UniversitĂ© de l'Alabama Ă  Huntsville ; Fred Singer, membre de l'Institut et fondateur de l'École des sciences environnementales et planĂ©taires de l'UniversitĂ© de Miami et directeur fondateur du National Weather Satellite Service; Harrison Schmitt, ancien astronaute de la NASA et Apollo 17 Moonwalker, gĂ©ologue de formation ; le Dr John Theon, scientifique de l'atmosphĂšre et ancien superviseur de la NASA; et Wei-Hock «Willie» Soon, un employĂ© Ă  temps partiel de la Division de la physique solaire et stellaire (SSP) du Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian[77].

Ces conférences se présentent comme scientifiques, mais sont aussi politiques : ainsi dÚs la premiÚre conférence (2008), les participants ont critiqué les avis scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat mais aussi Al Gore[78] - [79].

En 2010, la BBC rapporte que la nature fortement politisée des conférences de Heartland a conduit certains sceptiques du climat «modérés» à les éviter[80].

En 2011 un article du journal « The Nation » présente la 6e conférence comme «le principal rassemblement de ceux qui se sont engagés à nier le consensus scientifique écrasant selon lequel les activités anthropiques réchauffent la planÚte»[81].

En 2012, la 7e confĂ©rence fait l’objet d’un documentaire publiĂ© en octobre « Climate of Doubt », par Frontline, une sĂ©rie de la TV publique qui produit des documentaires originaux et approfondis[82]. À la fin de cette 7e confĂ©rence, le prĂ©sident de Heartland (Joseph Bast) annonçait que le cycle de ces confĂ©rence serait sans doute discontinu[83], mais une huitiĂšme confĂ©rence est aussitĂŽt organisĂ©e Ă  Munich (en Allemagne, les et 1er dĂ©cembre de cette mĂȘme annĂ©e 2012)[84]. En 2014 une neuviĂšme confĂ©rence se tient en juillet Ă  Las Vegas (Nevada)[15] - [85]. en 2015, la dixiĂšme confĂ©rence se tient Ă  Washington D.C[86] - [87] avec comme confĂ©renciers des personnalitĂ©s comme Bast, Soon, Christopher Monckton (en) (3e vicomte de Brenchley, orateur public britannique[88] et pair hĂ©rĂ©ditaire conservateur, qui a Ă©tĂ© journaliste, conseiller politique conservateur, candidat de l’UKIP et qui promeut aussi le climatoscepticisme[89] - [90] - [91] - [92] son europĂ©oscepticisme[93] et les politiques sociales), J. Scott Armstrong (ancien astronaute), Walter Cunningham (analyste politique), Indur M. Goklany, (physicien), William Happer (gĂ©ologue), Don Easterbrook et reprĂ©sentant amĂ©ricain Lamar S. Smith (R-TX), prĂ©sident du ComitĂ© des sciences, de l'espace et de la technologie de la Chambre[94].

Mai 2012 campagne d'affichage "Unabomber"

Le , Heartland lance dans la rĂ©gion de Chicago une nouvelle campagne d’affichage publicitaire destinĂ©e Ă  entretenir ou dĂ©velopper le climatoscepticisme. Une phrase interrogative : « Je crois toujours au rĂ©chauffement planĂ©taire, et vous ? » Ă©tait associĂ©e Ă  un portrait de Ted Kaczynski dit«Unabomber», un meurtrier et « terroriste intĂ©rieur » trĂšs connu aux États-Unis dont les bombes ont fait 23 blessĂ©s et 3 tuĂ©s[95] - [96]. L’Institut avait planifiĂ© de poursuivre cette campagne en prĂ©sentant la mĂȘme phrase avec le meurtrier Charles Manson, le dirigeant communiste Fidel Castro (et peut-ĂȘtre Oussama ben Laden). L'Institut a justifiĂ© le contenu de ses panneaux d'affichage en affirmant que « les principaux dĂ©fenseurs du rĂ©chauffement climatique ne sont pas des scientifiques, mais des assassins, des tyrans et des fous »[97].

Ces panneaux d'affichage ont "dĂ©clenchĂ© d’immĂ©diates et vives rĂ©actions dans les mĂ©dias et rĂ©seaux sociaux, dont une pĂ©tition lancĂ©e par le groupe de plaidoyer « Forecast the Facts » appelant les entreprises commanditaires de Heartland Ă  immĂ©diatement lui retirer leur financement", et a poussĂ© James Sensenbrenner Jr. (R-Wis.) Ă  menacer d'annuler son discours lors de la septiĂšme ConfĂ©rence internationale sur le changement climatique que Heartland Ă©tait en train d’organiser[98] (Sensenbrenner a finalement pris la parole Ă  cette confĂ©rence[99]). Face aux rĂ©actions Heartland a stoppĂ© sa campagne dans les 24 h, mais son prĂ©sident a refusĂ© de s’excuser[100]. Cette campagne a aussi conduit Ă  la dĂ©mission de deux des douze membres du conseil de Heartland[101] et la dĂ©mission de presque tout le bureau de Heartland Ă  Washington DC, emportant avec lui le plus gros projet de l'Institut (sur l'assurance)[102]. Le personnel chargĂ© de l'ancien projet d'assurance Heartland a fondĂ© un nouvel organisme (le R Street Institute) en annonçant qu'il «ne promouvrait pas le scepticisme face au changement climatique» [103].

À la suite d’une fuite de documents internes de 2012 et de la controverse engendrĂ©e par cette campagne d’affichage, Heartland a perdu une part substantielle de ses fonds : de grandes entreprises ou groupes l’ayant soutenu, dont la Fondation General Motors cherchent maintenant Ă  s’en dissocier. Selon l’ONG rationaliste « Forecast the Facts », Heartland a perdu dans l’annĂ©e plus de 825 000 $, soit le tiers environ de sa collecte annuelle de fonds d'entreprise. Ce dĂ©ficit aurait conduit l’Institut Ă  faire parrainer la confĂ©rence sur le climat de l'Institut () par l’Heritage Foundation et le lobby du charbon de l’Illinois, (Illinois Coal Association, dont c’est le premier don publiquement citĂ© Ă  Heartland)[102].

Et la sociĂ©tĂ© de tĂ©lĂ©communications AT & T, la firme de services financiers BB & T, la compagnie de boissons alcoolisĂ©es Diageo et environ deux douzaines de compagnies d’assurance stoppent leurs financements (dont la State Farm et l’United Services Automobile Association)[104] - [105] - [106] - [107].

De mĂȘme pour Les sociĂ©tĂ©s pharmaceutiques Amgen, Eli Lilly, Bayer et GlaxoSmithKline[108] Heartland's May, 2012 climate conference was smaller than previous years[83]. La confĂ©rence sur le climat de Heartland en a moins de succĂšs que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes.

Octobre 2012 : abrogation des mandats sur l'Ă©nergie renouvelable

L'Institut rĂ©dige un modĂšle de lĂ©gislation visant Ă  abroger les mandats sur les Ă©nergies renouvelables, telles que l’énergie solaire et l’énergie Ă©olienne.

Ce modĂšle de loi est prĂ©sentĂ© Ă  l'American Legislative Exchange Council (ALEC, une organisation Ă  but non lucratif qui rĂ©unit des lĂ©gislateurs du parti conservateurs de tous les États amĂ©ricains et des reprĂ©sentants des lobbies du secteur privĂ©, afin de prĂ©parer des projets de loi au niveau de l'État central et des gouvernements des États des États-Unis).

Le conseil d'administration de l'ALEC a adopté cette législation type en [109].

Juin 2013 : Académie des sciences de Chine

En 2013, l'AcadĂ©mie chinoise des sciences publie en Chine un rapport de l’Institut. La prĂ©face de la version chinoise de ce document comprend toutefois un avertissement selon lequel l’AcadĂ©mie chinoise n'a pas approuvĂ© les points de vue de ce rapport mais qu’elle le publie pour Ă©clairer le dĂ©bat public et Ă  encourager la discussion sur les points de vue alternatifs[110] - [111] - [112].

Cependant en mai-juin, l'Institut Hearland annonce que l'AcadĂ©mie chinoise des sciences soutient ses points de vue, et dĂ©clare que cette publication a un poids scientifique significatif[111] - [112] . L'AcadĂ©mie chinoise des sciences rĂ©pond Ă  cette annonce en dĂ©clarant : « L'affirmation de l'Institut Heartland sur l'approbation de son rapport par le TAS est complĂštement fausse Â», prĂ©cisant que l’AcadĂ©mie ne soutient aucunement les vues de l'Institut, et demandant une rĂ©tractation[110] - [113].

Avril 2015 : Conseil du Vatican sur le changement climatique

Le , l'Église catholique co-organise avec l'ONU au Vatican un conseil relatif aux implications morales et religieuses du rĂ©chauffement climatique, intitulĂ© : Protect the earth, protect humanity (« ProtĂ©ger la terre, protĂ©ger l’humanitĂ© »)[114]. Ce Conseil est accueilli par l'AcadĂ©mie pontificale des sciences du Vatican en prĂ©sence du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies. Des prĂ©sidents d’États, des PDG, des universitaires, des scientifiques et des reprĂ©sentants des principales religions du monde y sont invitĂ©s et s’y rendent.

L'Institut y envoie une dĂ©lĂ©gation pour organiser un contre-Ă©vĂšnement et tenter de prĂ©senter une opinion dissidente. Alors qu’un encyclique du pape François sur l'environnement est Ă©galement annoncĂ©e et attendue pour l’automne, au dĂ©but du processus de la confĂ©rence le Heartland Insittute organise une confĂ©rence de presse Ă  l'hĂŽtel Columbus (non loin de la place Saint-Pierre de Rome) oĂč il tente de faire valoir que la science du climat ne justifie pas une reconnaissance par le Pape du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'Ă©volution du climat des Nations unies (GIEC)[115]. « Nous sommes ici pour empĂȘcher le pape de commettre l'erreur d'avoir l'ONU comme conseiller, car il ne comprendra pas tout Â», a dĂ©clarĂ© Jim Lakely, l’un des porte-parole de Heartland, dans ses remarques liminaires, ajoutant que selon Heartland « le rĂ©chauffement de la planĂšte ne repose pas sur des faits car les donnĂ©es des Nations Unies sur les changements climatiques sont inexactes depuis 1990 » prĂ©cisant que le rĂ©chauffement climatique est en fait « la combinaison de l'abandon de la mĂ©thode scientifique d’analyse du changement climatique », d’élĂ©ments en faveur d’un « alarmisme climatique », et d’une « corruption pure et simple », et dĂ©clarant que le pape commettrait une grave erreur en faisant confiance aux Nations unies car ce ne serait "pas crĂ©dible scientifiquement »[114]. Il a aussi reprochĂ© Ă  l'ONU de prĂ©coniser des politiques - particuliĂšrement dans le domaine Ă©nergĂ©tique, - qui selon lui maintiendraient les pauvres « dans une misĂšre plus grande encore »[114]. Joseph Bast (le directeur de l'Institut Heartland) affirmant de son cĂŽtĂ© qu'il n'y avait aucune preuve empirique - « la seule qui compte » - dĂ©montrant que l'utilisation de combustibles fossiles provoque le rĂ©chauffement climatique, ajoutant « J'exhorte le pape François Ă  protĂ©ger les pauvres en rejetant les politiques qui tentent de saper les Ă©nergies abondantes, fiables et abordables que sont les combustibles fossiles »[114].

AprĂšs la fin de ce Conseil du Vatican, Marc Morano de l'Institut Heartland s’est invitĂ© dans une confĂ©rence de presse donnĂ©e par le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ban Ki-moon qui rendait alors compte de sa rencontre avec le Pape. Morano a interrompu le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et le modĂ©rateur, en demandant que les climatosceptiques puissent parler. AprĂšs quelques minutes, il a Ă©tĂ© escortĂ© hors des locaux par des fonctionnaires du Vatican[116].

Le Heartland Ă©choue Ă  convaincre le Vatican car dans son encyclique Laudato si' (datĂ©e du mais publiĂ©e le , qui met Ă  jour la doctrine sociale de l’Église sur l’écologie et notamment liste les arguments moraux invitant l'Église Ă  prendre sa part dans la lutte contre le changement climatique), le Pape insiste au contraire sur le « consensus scientifique trĂšs solide qui indique que nous sommes en prĂ©sence d’un rĂ©chauffement prĂ©occupant du systĂšme climatique ». Il insiste sur le fait que le changement climatique « constitue l’un des principaux dĂ©fis actuels pour l’humanitĂ© », et va affecter en premier lieu les populations les plus pauvres, les plus fragiles, qui ne pourront pas se protĂ©ger de ses consĂ©quences[117].

En 2015, en rĂ©ponse Ă  l'encyclique papale et en anticipant la visite du pape François aux États-Unis (en ), Gene Koprowski, directeur marketing de l'Institut, affirme que « des formes du paganisme reviennent aujourd'hui dans l’Église »[118].

Points de vue sur les budgets publics

Avec une vision libertarienne, l’Institut critique les budgets et les codes fiscaux fĂ©dĂ©raux, Ă©tatiques et locaux actuels.

Parmi les points de vue et avis budgĂ©taires Ă©mis par l'Institut, reviennent rĂ©guliĂšrement les incitations Ă  privatiser les services fĂ©dĂ©raux dans un marchĂ© toujours plus concurrentiel, Ă  modifier le code fiscal en le simplifiant et en mettant en Ɠuvre des subventions d'Ă©pargne pour les contribuables.

En 1987, l'Institut plaide par exemple pour prise de possession du complexe de logements sociaux Cabrini-Green Homes de la Chicago Housing Authority par une coopérative privée ou d'une conversion en copropriété.

En 1990, il préconise de réduire les impÎts dans l'Illinois au motif que cela favoriserait la croissance de l'emploi.

En 1999 puis en 2000, il préconise de privatiser le réseau autoroutier à péage de l'Illinois

En 2008, dans le domaine de la culture, il s’oppose aux subventions de l'État et aux crĂ©dits d'impĂŽt pour les productions cinĂ©matographiques locales, affirmant que les gains Ă©conomiques sont moindres que les incitations.

ScolaritĂ© et « centre pour la transformation de l’éducation »

En , un « Centre de Transformation de l'Ă©ducation" est crĂ©Ă© par l'Institut Heartland, qui a ensuite lancĂ© un envoi non-sollicitĂ© d'un livre intitulĂ© « Why Scientists Disagree About Global Warming » (pourquoi des scientifiques ne sont pas d’accord avec le rĂ©chauffement climatique », rĂ©digĂ© et Ă©ditĂ© par l’Institut), accompagnĂ© d’un DVD. Il a Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  200 000 professeurs devant aux États-Unis enseigner les sciences aux enfants (de la maternelle Ă  l’ñge de 12 ans). Ce livre Ă©tait accompagnĂ© d’un courrier d’accompagnement donnant un lien vers un guide en ligne de planification des cours. Le Centre national pour l'enseignement des sciences a rĂ©agi en expliquant que ce matĂ©riel n'est pas de la science et qu’il est destinĂ© Ă  embrouiller les enseignants[119] - [120].

Dans le domaine de l’éducation

L'Institut appuie le dĂ©veloppement d'Ă©coles Ă  charte (publiques), de crĂ©dits d'impĂŽt pour Ă©tudes dans les Ă©coles privĂ©es et d’aides financiĂšres pour les Ă©lĂšves Ă  faible revenu qui frĂ©quentent une Ă©cole K-12 publique ou privĂ©e choisie par leur famille, ainsi que la rĂ©forme Parent Trigger commencĂ© en Californie.

L'Institut soutient l'introduction de réformes du marché dans le systÚme éducatif public de la maternelle à la 12e année. Il présente cette solution comme augmentant la concurrence et offrant donc plus d'options aux parents et à leurs enfants[121].

En 1994, l'Institut critique les efforts de rĂ©forme des Ă©coles publiques de Chicago, prĂ©conisant une privatisation des Ă©coles publiques et des "bons d’école"[122].

En 2014, il publie « Rewards: How to Use Rewards to Help Children Learn – and Why Teachers Don't Use Them » (Des rĂ©compenses : Comment utiliser les rĂ©compenses pour aider les enfants Ă  apprendre - et pourquoi les enseignants ne les utilisent pas), document co-Ă©crit par le prĂ©sident de Heartland (Joseph Bast), qui soutient que le systĂšme d'Ă©ducation publique devrait encourager les meilleurs Ă©lĂšves[123].

Points de vue sur la sécurité sociale et la santé publique

L'Institut Heartland aprĂšs avoir plaidĂ© un abandon des politiques de lutte contre le tabagisme passif, plaide pour des rĂ©formes du marchĂ© de la santĂ©, d’une maniĂšre opposĂ©e Ă  ce que propose le prĂ©sident Obama. Heartland s'oppose fortement au contrĂŽle de l’État sur l'industrie des soins de santĂ©. Heartland soutient la prise en charge par chacun de ses frais de santĂ©, via les comptes d'Ă©pargne santĂ© (HSAs pour « Health Savings Accounts »). Le Think-tank propose aussi de remplacer les dĂ©ductions fiscales fĂ©dĂ©rales pour les soins de santĂ© faites Ă  l'employeur par un crĂ©dit d'impĂŽt remboursable permettant un « choix individuel » de l'assurance santĂ©, tout en supprimant les rĂ©glementations fĂ©dĂ©rales et provinciales sur les soins de santĂ© (pour les prestataires (soignants et industrie mĂ©dicale) comme pour les consommateurs (soignĂ©s, malades).Il propose aussi de rĂ©duire les coĂ»ts induits par les poursuites pour faute professionnelle[124].

En 2010, Heartland publie un ouvrage de 66 pages, The Obamacare Disaster, Ă©crit par Peter Ferrara, un opposant Ă  la loi sur la protection des patients et les soins abordables[125].

In 2015 the institute filed an amicus curiae brief in support of the petitioner in King v. Burwell, a Supreme Court case challenging income tax subsidies to those who enroll in health insurance under the Patient Protection and Affordable Care Act via the federal as opposed to the state health insurance exchanges.[103][104]

En 2015, l'Institut dĂ©pose un mĂ©moire en tant qu’amicus curiae Ă  l'appui du pĂ©titionnaire dans l’affaire « King v. Burwell », portĂ©e devant la Cour suprĂȘme et contestant les subventions d'impĂŽt sur le revenu aux personnes qui adhĂšrent Ă  l'assurance-maladie dans le cadre de la loi sur l’assurance maladie dite "Patient Protection and Affordable Care Act"[126] - [127].

Fracturation hydraulique

L'Institut soutient aussi l'industrie pĂ©trogaziĂšre et en particulier les nouveaux modes d'extraction du gaz de schiste[128], notamment accusĂ©e par le film Gasland de polluer l’environnement et de mettre en pĂ©ril la santĂ© des riverains par le fracking (fracturation hydraulique) qui s’est fortement et rapidement dĂ©veloppĂ© aux États-Unis.

Selon Heartland cette technique de stimulation de puits dans laquelle la roche est fracturée par des liquides pressurisés est sans danger ; l'Institut publie de nombreux textes et essais à l'appui des fracking dans divers journaux nationaux[129] - [130] - [131] - [132].

Le , sur le programme Your World with Neil Cavuto (en) de la chaine Fox News le directeur scientifique de Heartland (Jay Lehr) a ainsi niĂ© que la fracturation hydraulique ait des effets prouvĂ©s sur l’environnement tout en acceptant une lĂ©gislation renforcĂ©e si elle peut rassurer le public[133] - [134].

Financement de l'institut

L'Institut Heartland ne divulgue pas ses sources de financement.

Selon ses brochures, il reçoit des dons d'argent d'environ 1 600 personnes individuelles et organisations, et aucun don d'une seule et mĂȘme entreprise ne reprĂ©sente plus de 5 % de son budget de fonctionnement, bien que le chiffre pour les donateurs individuels puissent ĂȘtre beaucoup plus Ă©levĂ©. Ainsi, d'aprĂšs une information issue de documents qui auraient dĂ» rester internes Ă  l'institut, une seule et mĂȘme personne, anonyme, a offert 4,6 millions de dollars amĂ©ricains en 2008, et 979 000 $ en 2011, ce qui reprĂ©sente 20 % du budget global[135]. L'institut Heartland affirme qu'il n'accepte pas de fonds publics et n'effectue pas de recherche sous contrat pour des groupes d'intĂ©rĂȘts[136].

Il semble que l'institut a reçu un financement de fondations politiques conservatrices telles que la Fondation Castle Rock (en), la Sarah Scaife Foundation (en), la John M. Olin Foundation (en) et la Bradley Foundation (en)[137]. En 2011, l'Institut a reçu 25 000 US$ de la Charles G. Koch Foundation[138], bien que cette fondation affirme que la contribution Ă©tait « 25 000 $ Ă  l'Institut Heartland en 2011 pour la recherche en soins de santĂ©, et non pas Ă  propos du changement climatique »[139].

Des compagnies pĂ©troliĂšres et de gaz ont contribuĂ© Ă  l'Institut Heartland, dont plus de 600 000 $ pour la sociĂ©tĂ© ExxonMobil entre 1998 et 2005[140] ; Greenpeace a d'ailleurs affirmĂ© que l'Institut Heartland a reçu prĂšs de 800 000 $ de la sociĂ©tĂ© ExxonMobil[73]. En 2008, ExxonMobil a dĂ©clarĂ© qu'ils allaient cesser de financer des groupes climatosceptiques, y compris Heartland[140] - [141] - [142]. Joseph Bast (en), prĂ©sident de l'Institut Heartland, a fait valoir qu'ExxonMobil a tout simplement souhaitĂ© se distancier de Heartland dans un souci d'image publique[140].

L'Institut Heartland a également reçu un financement et le soutien de compagnies de tabac Philip Morris[11], Altria et Reynolds American, et les entreprises de l'industrie pharmaceutique GlaxoSmithKline, Pfizer et Eli Lilly[135].

En 2006, la Fondation de la famille Walton (dirigĂ©e par la famille du fondateur de Walmart) avait contribuĂ© pour environ 300 000 $ Ă  l'Institut Heartland. L'institut a publiĂ© un Ă©ditorial dans The Courier-Journal dĂ©fendant Walmart contre les critiques Ă  propos de son traitement des travailleurs. Les dons de la Fondation de la famille Walton n'ont pas Ă©tĂ© divulguĂ©s dans l'Ă©ditorial, et le rĂ©dacteur en chef du Courier-Journal a dĂ©clarĂ© qu'il n'Ă©tait pas au courant de la connexion et qu'il n'aurait probablement pas publiĂ© l'Ă©ditorial s'il en avait Ă©tĂ© informĂ©[143]. L'institut a dĂ©clarĂ© que ses auteurs « ne sont pas payĂ©s pour dĂ©fendre Wal-Mart » et ne reçoivent pas de financement de la sociĂ©tĂ©[143].

Sources de financement

L'Institut ne divulgue plus ses sources de financement, déclarant qu'il avait mis fin à sa pratique de transparence sur ces donateurs aprÚs avoir subi le harcÚlement organisé de ces derniers[144].

Selon Heartland, en 2016, l'institut a reçu de l'argent d'environ 5 000 individus et organisations, et aucune entitĂ© en tant que telle ne donne plus de 5 % du budget de fonctionnement du think-tank[145], mais les sommes versĂ©es par certains donateurs individuels peuvent ĂȘtre beaucoup plus Ă©levĂ© (un donateur unique a versĂ© 4,6 millions de dollars en 2008 et 979 000 dollars en 2011, soit 20 % du budget global de Heartland) selon des documents divulguĂ©s relatif Ă  un plan de collecte de fonds[146]. Selon Heartland, en 2016, 5,5 millions de dollars de dons ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s auprĂšs d'environ 5 000 sources (Fondations 67 %, particuliers 19 %, entreprises 11 %) et aucune entreprise donatrice ne contribue Ă  plus de 5 % de ses recettes totales (le site internet indique 6 000 sources de dons en 2018). D’aprĂšs Bast, dans la revue Heartlander, Heartland ne mĂšne pas de recherche sous contrat pour des groupes d'intĂ©rĂȘts spĂ©ciaux[147] et selon son site internet (en 2018), il ne reçoit que des fonds privĂ©s ; « aucun financement d'aucun gouvernement, national ou Ă©tranger, et n'effectue aucun travail gouvernemental ou contractuel »[148]. Ses comptes sont validĂ©s par un cabinet d’experts-comptables (Tighe, Kress & Orr, PC.)

Les sociĂ©tĂ©s pĂ©trogaziĂšres ont contribuĂ© aux budgets de l'Institut, avec par exemple 736 500 $ de la part d’ExxonMobil (de 1998 Ă  2005)[109] - [140] et Greenpeace a rapportĂ© que Heartland a reçu prĂšs de 800 000 dollars d’ ExxonMobil[149]. En 2008, ExxonMobil a cependant dĂ©clarĂ© qu'il cesserait de financer des groupes « climatosceptiques » y compris Heartland[140] - [150] - [151], ce qui a Ă©tĂ© commentĂ© par Joseph Bast (alors prĂ©sident de l’Institut) comme un Ă©loignement d’ExxonMobil de Heartland simplement par souci de son image publique[152].

L'Institut a aussi Ă©tĂ© financĂ© par l’industrie du tabac (Philip Morris[11]:234) Altria et Reynolds American, et l'industrie pharmaceutique (GlaxoSmithKline, Pfizer et Eli Lilly)[135]. State Farm Insurance, USAA et Diageo sont d'anciens soutiens de l’institut[153]. Selon The Independent les dons d'Exxon et Philip Morris indiquent un "lien direct... entre les sceptiques anti-rĂ©chauffement climatique financĂ©s par l'industrie pĂ©troliĂšre et les opposants aux preuves scientifiques que le tabagisme passif peut nuire Ă  la santĂ©"[78]. L'Institut s’est opposĂ© Ă  la lĂ©gislation sur le tabagisme passif comme portant atteinte Ă  la libertĂ© individuelle et aux droits des propriĂ©taires de bars et autres Ă©tablissements[154].

En 2006, la Fondation « Walton Family Foundation" a versĂ© environ 300 000 $ Ă  Heartland. L'Institut a publiĂ© une tribune dans le Courrier-Journal de Louisville pour dĂ©fendre Walmart contre les critiques faites quant Ă  sa maniĂšre de traiter ses employĂ©s. Les dons de la Walton Family Foundation n'ont pas Ă©tĂ© divulguĂ©s dans l'Ă©ditorial, et le rĂ©dacteur en chef du Courrier Journal a dĂ©clarĂ© qu'il ne connaissait pas le lien et qu'il n'aurait probablement pas publiĂ© l'Ă©ditorial s'il l'avait su[155]. Le journal « St. Petersburg Times" a qualifiĂ© l'Institut de «dĂ©fenseur particuliĂšrement Ă©nergique de Wal-Mart »[143]. Heartland a rĂ©pondu que ses auteurs n'Ă©taient pas «payĂ©s pour dĂ©fendre Wal-Mart» et n'avaient pas reçu de financement de l’entreprise, sans citer les 300 000 dollars reçus de la Walton Family Foundation[143].

En 2010, l’ONG MediaTransparency a dĂ©clarĂ© que Heartland recevait des fonds de fondations politiques conservatrices telles que la Castle Rock Foundation (en), la Sarah Scaife Foundation (en), la John M. Olin Foundation (en) et de la Lynde and Harry Bradley Foundation (en)[156] De 2002 Ă  2010, le Donors Trust (en), un Fonds orientĂ© par les donateurs, controversĂ©, car pouvant recevoir de maniĂšre anonyme de grandes sommes d’argent, avec d’importantes exonĂ©rations fiscales pour les donateurs) et pouvant ĂȘtre facilement dĂ©tournĂ© de ses objectifs thĂ©oriquement philanthropiques) a accordĂ© 13,5 millions de dollars Ă  l'Institut[157].

En 2011, l'Institut a reçu 25 000 dollars de la Fondation caritative Charles G. Koch[158] qui affirme que cette somme devait ĂȘtre affectĂ©e Ă  la recherche en santĂ©, et non sur des actions relatives au changement climatique, et que c'Ă©tait le premier et le seul don fait par la Fondation depuis plus de dix ans.

En 2012, un grand nombre de sponsors ont retirĂ© leur financement au think-tank en raison des fuites qui ont eu lieu sur sa stratĂ©gie sur le changement climatique et/ou de la controverse autour de sa campagne d'affichage. L'Institut aurait ainsi perdu environ 825 000 $, soit le tiers des collectes de fonds prĂ©vues pour l’annĂ©e selon The Guardian[102]. Selon un audit financier de l'organisation prĂ©sentĂ© au ministĂšre de la Justice de l’État de Californie, respectivement environ 27 % (en 2014) et 19 % (en 2015) des revenus de l’Institut provenaient respectivement d'un seul donateur non identifiĂ©[159].

Fuites de documents de 2012

Le , le site internet DeSmogBlog consacrĂ© Ă  la rĂ©futation de fausses informations sur le rĂ©chauffement climatique a publiĂ© plus de cent pages de documents provenant de l'Institut Heartland. Heartland a confirmĂ© que certains documents internes avaient Ă©tĂ© illĂ©galement soustraits (par des demandes faites par mail sous une fausse identitĂ©)[158] tout en insistant sur le fait que l'un d'eux, dit « mĂ©mo sur la stratĂ©gie climatique » a Ă©tĂ© selon l’Institut crĂ©Ă© pour discrĂ©diter l’Institut[160] - [161] - [162].

Les documents ont d’abord circulĂ© de maniĂšre anonyme puis Peter Gleick un scientifique travaillant sur l'eau a reconnu ĂȘtre Ă  l'origine de cette fuite[162] - [163]. Ils comprenaient une planification de collecte de fonds, un compte rendu de rĂ©unions du conseil d'administration et le budget de l'organisation pour 2012[164] - [165].

Ces documents ont Ă©tĂ© analysĂ©s par les principaux mĂ©dias anglo-saxons (dont le New York Times, le Guardian, l’United Press International et l'Associated Press. Ils citaient des donateurs tels que Charles G. Koch Charitable Foundation, Microsoft, General Motors, Comcast, Reynolds American, Philip Morris (en), Amgen, Bayer, GlaxoSmithKline, Pfizer et Eli Lilly, des sociĂ©tĂ©s vendant de l’alcool et un donateur anonyme ayant versĂ© 13 millions de dollars lors des cinq derniĂšres annĂ©es. Ils contenaient aussi des dĂ©tails sur de l'argent versĂ© par l'institut pour la promotion d'entitĂ©s climatosceptiques et pour soutenir leurs programmes ; en particulier pour le fondateur du Centre d'Ă©tude du dioxyde de carbone et du changement climatique. M. Carter (1 667 $ par mois), pour Craig Idso (en) (11 600 $ par mois), le physicien Fred Singer (5 000 $ plus les frais par mois), le gĂ©ologue Robert M. Carter (1 667 $ par mois) et pour le blogueur et ancien mĂ©tĂ©orologue Anthony Watts (en) (90 000 $).

Certains de ces documents ont aussi rĂ©vĂ©lĂ© un plan mis en place par l'Institut pour dĂ©velopper des matĂ©riels pĂ©dagogiques Ă  fournir aux enseignants aux États-Unis afin qu’ils promeuvent le scepticisme climatique, plans confirmĂ©s par l'Associated Press[135] - [158] - [166] - [167] - [168] - [169]. Les documents ont Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© le plan de 612 000 $ de Heartland pour soutenir Wisconsin Act 10 (en) et pour influencer les Ă©lections de rappel du Wisconsin appelĂ© "opĂ©ration Angry Badger." [158] - [170].

Carter et Watts ont confirmé avoir ainsi été payés[167].

Plusieurs ONG environnementales ont alors appelé General Motors et Microsoft à rompre leurs liens avec Heartland et des climatologues ont appelé Heartland à « reconnaßtre que ses attaques contre la science et les scientifiques ont empoisonné le débat sur la politique de changement climatique »[171].

Gleick a Ă©tĂ© attaquĂ© par l'institut qui considĂšre qu'il n’a pas ainsi jouĂ© un rĂŽle de lanceur d’alerte ; il dĂ©crit la maniĂšre dont il a obtenu ces documents comme Ă©tant « une faute grave de jugement professionnel et Ă©thique Â» et a dit qu'il « regrettait profondĂ©ment ses propres actions dans cette affaire », ajoutant qu’il avait Ă©tĂ© aveuglĂ© par sa frustration face aux attaques - souvent anonymes, bien financĂ©s et coordonnĂ©s - de la science et des scientifiques du climat qui empĂȘchent le dĂ©bat, et par le manque de transparence des organisations impliquĂ©es[172]. Le , il a Ă©crit au conseil d'administration de l'Institut du Pacifique pour demander un «congĂ© temporaire» Ă  l'Institut[173] - [174]. Le conseil d'administration s'est dĂ©clarĂ© «profondĂ©ment prĂ©occupĂ© par les Ă©vĂ©nements rĂ©cents» impliquant les documents Gleick et Heartland, et a nommĂ© un nouveau directeur exĂ©cutif intĂ©rimaire le [175]

Gleick a Ă©tĂ© rĂ©intĂ©grĂ© plus tard Ă  l'Institut du Pacifique aprĂšs qu'une enquĂȘte a constatĂ© qu'il n’avait pas produit de faux documents, et il s'est excusĂ© d'avoir obtenu ces documents par la tromperie[176] - [177].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. L'institut aurait notamment participé au « montage » du Climategate.

Références

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