Charles G. Koch
Charles de Ganahl Koch (né le ) est un milliardaire, chef d'entreprise et puissant lobbyiste américain libertarien.
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Nom dans la langue maternelle |
Charles de Ganahl Koch |
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Famille | |
Père |
Fred C. Koch (en) |
Mère |
Mary Koch (d) |
Fratrie |
Frederick R. Koch (en) David H. Koch Bill Koch (en) |
Enfants | |
Parentèle |
Harry Koch (en) (grand-père) |
A travaillé pour |
Koch Industries (depuis ) Arthur D. Little (- |
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Parti politique | |
Idéologie | |
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Société du Mont-Pèlerin Beta Theta Pi (en) |
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Distinctions |
Il est directeur général, président du conseil d'administration et propriétaire de 42 % de Koch Industries, Inc., la deuxième plus grande entreprise non-cotée en bourse des États-Unis[1].
En 2023, il est le 17e homme le plus riche du monde, devant Bernard Arnault[2].
Il est connu pour financer plusieurs dizaines de think tanks libertariens ou conservateurs, ainsi que de nombreuses organisations culturelles et sportives.
Homme d'affaires
Son frère David H. Koch possède lui aussi 42 % de Koch Industries, et en est le vice-directeur général. Les frères ont hérité de l'entreprise de leur père, Fred C. Koch (en)., dont ils ont multiplié le poids financier de 2 600 fois son envergure initiale. À la base spécialisée dans le raffinage pétrolier et les produits chimiques, l'entreprise s'est étendue aux produits dérivés du pétrole (polymères, fibres textiles, fertilisants), aux équipements et technologies d'industrie (maintenance industrielle, contrôle anti-pollution), aux services de transactions commerciales et divers autres domaines de consommation (produits forestiers et d'élevage). On leur associe des marques de grande distribution telles que Stainmaster (tapis), Lycra (fibre), Quilted Northern (en) (sopalin) et Dixie (papeterie). Selon le magazine Forbes, sa fortune serait estimée à 42.8 milliards de dollars américains ce qui en fait le neuvième individu le plus riche au monde titre qu'il partage avec son frère David H. Koch[3]. Le cabinet d’avocats Appleby lui a monté un système de sociétés écrans dans des paradis fiscaux pour réduire ses impôts[4].
Opinions politiques et Ă©conomiques
Koch se considère comme un libéral classique, mais est perçu comme libertarien. À l’élection présidentielle de 1980, il a présenté avec son frère David Koch ses propres candidats contre Reagan, sous l'étiquette du Libertarian Party[5].
Il affirme ainsi : « Mon idée générale, c'est de minimiser le rôle du gouvernement et de maximiser celui de l'économie privée, ainsi que les libertés individuelles ». À travers une kyrielle de think tanks et d'ONG, il promeut avec ses frères la dissémination d'idées favorables à sa vision politique du monde. Opposés à toute vision écologique, ils ont ainsi financé entre 2003 et 2010 pour près de 350 millions d'euros dans la vulgarisation scientifique pour aider des organisations diffusant des informations trompeuses sur le climat, et se sont opposés à la politique de l'Obamacare, en faisant valoir que de tous temps les politiques sociales avaient été conçues pour enrichir leurs concepteurs[5].
Dans une interview à l'American Journal of Business (en), Koch avoue « avoir une grande dette envers les géants de l'école autrichienne [d'économie] ». Et d'ajouter : « Ils ont développé des principes qui ont permis d'enrichir ma compréhension de notre monde, et ces idées ont été un moteur à l'élaboration d'une gestion de marché (market-based management) », citant à ce compte les travaux de Ludwig von Mises et Friedrich von Hayek.
Il se revendique aussi de Alexis de Tocqueville, Adam Smith, Michael Polanyi, Joseph Schumpeter, Julian Simon, Paul Johnson, Thomas Sowell, Charles Murray ou Brian Doherty (en).
Il juge la présidence de George W. Bush mauvaise. À ce dernier, il préfère les figures de George Washington, Grover Cleveland, et Calvin Coolidge. Il a dénoncé l'élection de Barack Obama le jour même en envoyant à tous ses salariés un courrier faisant état de « la plus grande perte de liberté et de prospérité depuis les années 1930 »[5].
Notes et références
- America’s Largest Private Companies, Forbes
- Bloomberg Billionaires Index.
- https://www.forbes.com/profile/charles-koch/?list=billionaires.
- « Elisabeth II, entourage de Trump, de Trudeau… les premières révélations des « Paradise Papers » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Stéphane Foucart, Stéphane Horel, Sylvain Laurens, « Chapitre 9. Les campus américains sous perfusion libertarienne », dans : Les gardiens de la raison. Enquête sur la désinformation scientifique, Paris, La Découverte, « Cahiers libres », 2020, p. 247-266. lire en ligne
Bibliographie
- (en) Jane Mayer, Dark Money : The Hidden History of the Billionaires Behind the Rise of the Radical Right, Doubleday, 2016.
Articles connexes
Liens externes
- Pourquoi Koch Industries prend position dans le débat public, tribune de David G. Koch, parue initialement dans le Wall Street Journal