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Hubert Saint Girons

Hubert Saint Girons né à Paris le et décédé le à son domicile situé à Bohallard, sur la commune de Puceul (Loire-Atlantique), est un histologiste et herpétologiste français, Directeur de recherche au CNRS, spécialiste des Viperidae européens et des Sphenodontidae. Il a également étudié les lézards et serpents du monde entier lors de nombreuses missions à l’étranger ou dans les Territoires d'outre mer : Maroc, Cambodge, Nouvelle-Calédonie, Californie, Australie et Nouvelle-Zélande...

Hubert Saint Girons
Hubert et Marie-Charlotte Saint Girons en 1973.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  73 ans)
Puceul
Activités
Conjoint

Admis comme membre en 1946, il devient président de la Société zoologique de France en 1987-1988. Il est élu membre honoraire de la Royal Society of New Zealand en 1978[1]. Deux espèces ont été nommées en son honneur : Laticauda saintgironsi en 2005 et Oligodon saintgironsi en 2008[2].

Il a publié près de 200 articles ; ses principaux sujets d’études sont la thermorégulation des reptiles, l’organe de Jacobson, l’écologie des serpents marins, la morphologie comparative de l’hypophyse des squamates, les rythmes d’activité circadiens chez les reptiles[3].

Outre leur histologie, H. Saint Girons a également étudié la thermorégulation chez les sphénodons dans des populations sauvages en Nouvelle-Zélande et leur cycle reproducteur[4].

Il a souvent accompagné son épouse Marie-Charlotte Saint Girons, mammologiste dans ses missions, notamment dans le Haut Atlas marocain et en Nouvelle-Zélande.

Parcours professionnel

La carrière d'Hubert Saint Girons est étroitement liée à celle de Marie-Charlotte Saint Girons, chacun participant aux recherches de l’autre et nombre de leurs travaux sont cosignés. Étudiants à Rennes dans les dernières années de la Deuxième Guerre mondiale, ils s’y sont mariés en 1945. Pendant les cinquante années suivantes, ils ont partagé un laboratoire, tout d’abord à Paris, au Laboratoire d’évolution des êtres organisés, Boulevard Raspail, sous la direction de Pierre-Paul Grassé, puis au Laboratoire d’écologie du Muséum national d'histoire naturelle de Brunoy, mais ils travaillent en extérieur six mois de l’année, entre deux périodes d’hibernation des sujets de leurs études, grâce aux terrariums installés dans le parc de la maison familiale de Bohallard, dans la Loire-Atlantique. En 1969 ils quittent Brunoy. Hubert reprend le laboratoire de l’histologiste Manfred Gabe, Boulevard Raspail.

Le couple, H. et M.-C. Saint Girons, participe en 1989 au 1er Congrès mondial d'Herpétologie tenu à l'Université du Kent à Canterbury (Grande-Bretagne)[4].

Quelques publications

Éléments biographiques

  • Biographies dĂ©taillĂ©es dans (en) Contributions to the History of Herpetology, Kraig Adler, 2 vol., Society for the Study of Amphibians and Reptiles, 2007 & 2012.
  • Lescure, J. 2001, In memorium Hubert Saint Girons (1926-2000), Bulletin de la SociĂ©tĂ© HerpĂ©tologique de France, 98. 57-60.

Notes et références

Notes

Références

  1. (en) Donald G. Newman, « Hubert Saint Girons PhD Hon FRSNZ, 1926 – 2000 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Academy Yearbook, sur royalsociety.org.nz, Royal Society of New Zealand, .
  2. Beolens, Watkins & Grayson, 2011 : The Eponym Dictionary of Reptiles. Johns Hopkins University Press, 1-296
  3. (en) Kraig Adler, Contributions to the History of Herpetology, Society for the Study of Amphibians and Reptiles, 2 vol., 2007 & 2012, p. 219-220.
  4. Ivan Ineich, « Analyse d’ouvrage : Tuatara – Biology and conservation of a venerable survivor, par Alison Cree, 2014 », Bulletin de la Société Herpétologique de France, Paris, Société Herpétologique de France, vol. 160,‎ , p. 107-112 (ISSN 0754-9962, lire en ligne).

Liens externes

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