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Horloge de Shortt

L'horloge de Shortt ou horloge Synchronome à balancier libre (Synchronome étant une marque déposée) est un instrument de mesure du temps mis au point en 1921 par William Hamilton Shortt, ingénieur britannique, qui est pendant plus de vingt ans la méthode de mesure du temps la plus précise disponible, avec une dérive inférieure à une seconde par an. Aucune autre horloge à pendule n'a jamais été capable d'une plus grande précision. Une centaine d'horloges de ce type ont été produites par la société Synchronome entre 1922 et 1956. Elles ne sont devenues vraiment obsolètes qu'avec l'arrivée des horloges atomiques.

Photographie de l'horloge avec à droite le cadran et à gauche le bâti sous vide.
Exemplaire no 32 conservé au National Institute of Standards and Technology. Le bâti sous vide est à gauche.

Techniquement, cette horloge se caractérise par une architecture de système asservi, où un pendule maître (ou primaire), situé dans un bâti sous vide et libre de toute connexion mécanique pour une précision maximale, régule un pendule esclave (ou secondaire) qui contrôle l'horloge proprement dite. Elle est électromécanique : l'entretien du mouvement fait appel à des électroaimants, l'asservissement est électrique.

Des horloges de ce type sont utilisées avant-guerre pour fournir une heure de référence, mission confiée aux observatoires. Leur extrême précision permet de mesurer des effets qui n'avaient jamais pu l'être auparavant, comme la fluctuation au cours de l'année de la vitesse de rotation de la Terre, et les variations de la gravité dues à la position de la Lune et du Soleil.

Origine

Schéma en noir et blanc d'une horloge au centre reliée à différents cadrans.
Réseau de synchronisation au début du XXe siècle : une horloge mère produit des impulsions électriques qui actionnent les autres horloges.

En 1895, les horlogers Frank Hope Jones et George Bennett Bowell fondent la société Synchronome, dans le quartier londonien de Clerkenwell, où sont réunis nombre d'entreprises et d'artisans de ce domaine. Elle produit des horloges de précision, principalement des horloges mères pour les besoins des compagnies ferroviaires[1]. En effet à cette époque, les opérateurs ferroviaires sont d'importants donneurs d'ordres pour l'industrie horlogère, car ils ont besoin d'une excellente synchronisation des horloges utilisées par tous les maillons de leur réseau pour éviter les risques de collision[2].

Les horloges-mères produites par Synchronome et par ses concurrents sont électromécaniques. La plupart utilisent des électroaimants pour relancer le mouvement du pendule, en remplacement du poids suspendu à un fil qui constituait la source d'énergie des horloges traditionnelles. En outre, elles possèdent un moyen de traduire leur mesure du temps sous forme d'impulsions électriques, qui permettent de synchroniser des réseaux d'horloges filles, ou de confronter des horloges entre elles[3].

William Hamilton Shortt, né en 1881, fait ses études au Christ's College, puis est employé par la London and Southwestern Railways en 1902, comme apprenti. Pendant ses années au sein de cette entreprise, il met au point, vers 1908, un nouveau type de tachymètre ferroviaire, et commence, à cette occasion, à s'intéresser à l'horlogerie. Dans les années suivantes, il travaille avec l'entreprise Synchronome, et de cette collaboration naît la nouvelle horloge mère. Lorsque la première horloge de Shortt est installée à l'Observatoire royal d'Édimbourg en 1921, ses performances sont telles que les commandes affluent. Shortt rejoint définitivement l'entreprise Synchronome (il en devient même par la suite président). Outre le prototype, 99 horloges de ce type sont produites[4].

Principe de fonctionnement

Shortt n'a pas inventé un nouvel organe régulateur : il a poussé à la perfection le pendule, organe régulateur proposé trois siècles plus tôt par Galilée et mis en œuvre par Huygens[5]. Les horloges Synchronome antérieures à pendule unique possédaient un mécanisme d'entretien du mouvement du balancier, jouant le rôle de remontoir, par la chute, à chaque rotation de la roue d'échappement, d'un levier qui vient donner une impulsion au pendule, puis est remis en place par l'action d'un électroaimant ; ce mécanisme a été breveté en 1915[6].

L'horloge Shortt-Synchronome à balancier libre comprend, elle, deux pendules. Le pendule primaire (ou maître) fonctionne sous vide et est libre de toute connexion mécanique, ce qui permet une précision bien meilleure. Le balancier secondaire (ou esclave) actionne effectivement l'horloge. Il est doté d'une version améliorée du mécanisme d'échappement , qui, en plus de son rôle de remontoir, assure aussi l'asservissement au pendule primaire. Les deux pendules sont suffisamment éloignés, ou placés dans des plans orthogonaux, pour éviter tout couplage entre eux[7].

Pendule primaire

Le pendule primaire est totalement libre, il n'actionne aucun mécanisme d'échappement. L'air qui enveloppe le pendule d'une horloge influence son fonctionnement par deux mécanismes distincts. D'une part, la poussée d'Archimède exercée par l'air sur le pendule réduit son poids apparent (d'une quantité égale au poids d'un volume d'air équivalent), sans pour autant changer son inertie. Cela se traduit par un ralentissement du mouvement du pendule[8]. D'autre part, la traînée aérodynamique ralentit le pendule, notamment lorsqu'il passe par la position neutre (vitesse maximale). Ces effets sont dépendants des conditions atmosphériques (pression, température et humidité) et induisent une erreur. Il existe différentes procédures de compensation pour les réduire[9].

Pour s'affranchir de ces causes d'erreur, le pendule primaire de l'horloge de Shortt est placĂ© dans un bâti Ă©tanche en cuivre. Une pompe manuelle permet de crĂ©er un vide qui annule pratiquement ces effets, un manomètre permet de surveiller le niveau de vide. La pression Ă  l'intĂ©rieur du bâti est normalement de 20 torrs, soit 2 660 pascals, 2,5 % de la pression atmosphĂ©rique[10].

La pression dans le bâti est aussi utilisée comme variable d'ajustement de la vitesse du pendule aux conditions locales, c'est-à-dire pour tenir compte de la valeur exacte de la gravité à l'endroit où est installée l'horloge, valeur qui dépend de la latitude et, dans une moindre mesure, de l'altitude. Sur la grande majorité des horloges à pendule (et sur le pendule secondaire de l'horloge de Shortt), ce réglage est assuré en déplaçant une partie de la masse mobile à l'aide d'un pas de vis[11].

Une autre cause d'erreur sur une horloge Ă  pendule est la dilatation thermique du bras. Celle-ci modifie la longueur l entre le pivot et le pendule, et donc la pĂ©riode d'oscillation. Dans l'exemple d'un bras en acier, avec un coefficient de dilatation thermique 12,1 ppm/K, chaque kelvin de variation de tempĂ©rature modifie la frĂ©quence du pendule de ppm, soit une demi-seconde d'erreur par jour. Plusieurs mĂ©thodes ont Ă©tĂ© utilisĂ©es dès le XVIIIe siècle pour rĂ©duire cette dĂ©pendance Ă  la tempĂ©rature. L'une des mĂ©thodes est le pendule Ă  mercure : le pendule contient un thermomètre Ă  mercure, et la montĂ©e du mercure dans le tube avec la tempĂ©rature, dĂ©plaçant le centre de gravitĂ© du pendule, compense l'allongement du bras. Une autre solution est d'utiliser un bras prenant la forme d'une grille, qui fait travailler les coefficients de dilation de deux mĂ©taux diffĂ©rents en sens opposĂ©s pour les compenser[12].

Shortt n'a pas besoin de recourir à ces méthodes car il dispose, pour réaliser le bras du pendule, de l'Invar, un alliage fer-nickel dont la dilatation thermique est extrêmement faible, nettement inférieure à ppm/K, un ordre de grandeur en dessous de tous les métaux usuels[13]. L'Invar est une invention encore récente, pour laquelle Charles Édouard Guillaume a reçu, en 1920, le prix Nobel de physique[14]. La dilatation de l'Invar n'est cependant pas nulle : pour la compenser, la masse mobile est fixée à l'extrémité du bras par une pièce en laiton, dont la dilatation raccourcit le bras effectif, compensant celle du bras en Invar[15].

La masse mobile, qui pèse un peu plus de kg, est en plomb typographique. Vers 1930, ce lest est remplacé sur certaines horloges par un poids en Invar. En effet, le plomb est un métal malléable, et il s'est avéré que les masses mobiles en plomb se sont déformées au fil des ans sous l'effet de leur propre poids, ce qui a augmenté la longueur effective du bras du pendule et ralenti la marche des horloges[16].

Pendule secondaire

Le pendule secondaire est celui qui actionne l'échappement, et donc le train d'engrenages de l'horloge. Il est dimensionné pour être infinitésimalement plus lent que le pendule primaire : sans le mécanisme d'asservissement, il prendrait six secondes de retard par jour. L'échappement est à coup perdu, c'est-à-dire que la roue d'échappement n'est pas activée à chaque passage au neutre du pendule, mais seulement dans un sens et donc, dans le cas présent, toutes les deux secondes. Un doigt (noté (3) dans la photo ci-dessous) rattaché au bras du pendule secondaire (qui est, comme le primaire, en Invar) fait avancer la roue d'échappement, qui fait un tour complet en 30 secondes. Ce mouvement est démultiplié par des engrenages pour afficher les minutes et les heures sur le cadran, comme sur n'importe quelle horloge mécanique[11].

Asservissement

pendule esclave
pendule maître
schéma technique
Éléments techniques. (1) bras du pendule secondaire, (2) roue d'échappement, (3) pièce de transmission pour l'entretien, (4) pêne du levier, (5) galet, (6) contact électrique, (7) électroaimant, (8) levier, (9) roue, (10) électroaimant, (11) électroaimant, (12) ressort-lame, (13) palette.

Toutes les 30 secondes, à chaque rotation de la roue d'échappement (2) liée au pendule secondaire, s'active le mécanisme d'entretien et d'asservissement. D'abord, une tige solidaire de la roue d'échappement vient décrocher le pêne (4) qui maintenait en place le levier en équerre, qui tombe sous l'effet de son propre poids. Ce levier porte le galet (5) qui vient appuyer sur la pièce (3) solidaire du bras (1) du pendule esclave. C'est un apport d'énergie, qui entretient le mouvement. Le chute du levier vient aussi actionner l'interrupteur (6), fermant un circuit électrique. Alors, un même courant électrique passe dans les électroaimants (7) et (10), montés en série. L'électroaimant (7) provoque la remontée du levier et la remise en place du pêne, ce qui prépare le prochain cycle[11].

Au mĂŞme instant, dans le bâti sous vide, l'Ă©lectroaimant (10) provoque la chute du levier (8) qui vient relancer le pendule primaire, en exerçant une lĂ©gère pression sur la roue (9). L'apport d'Ă©nergie est minime, car le pendule primaire perd très peu d'Ă©nergie : son facteur de qualitĂ© est de 110 000. Le contact mĂ©canique ne dure que 0,3 seconde, le pendule primaire est donc parfaitement libre 99 % du temps[17]. Une fois sa course terminĂ©e et le pendule Ă©cartĂ©, le levier dĂ©clenche le mouvement du marteau qui remet en place le mĂ©canisme du levier et ferme alors un deuxième contact Ă©lectrique, faisant passer un courant dans l'Ă©lectroaimant (11), lequel provoque un mouvement du ressort-lame (12). Alors, deux cas de figure sont possibles, dĂ©finissant la procĂ©dure d'asservissement que Shortt appelle (en) hit and miss. Si le pendule secondaire est en retard par rapport au pendule primaire, une petite impulsion mĂ©canique lui est donnĂ©e quand la lame (12) percute la palette (13), ce qui accĂ©lère son mouvement. La durĂ©e de cette oscillation est alors rĂ©duite d'environ 1/240e de seconde, c'est un hit. Si le pendule secondaire est en avance, il n'est pas relancĂ©, c'est un miss. Le pendule secondaire prend 1/480e de seconde de retard par pĂ©riode de 30 secondes (six secondes par jour), si bien que les deux situations sont Ă  peu près Ă©quiprobables : il y a approximativement une alternance de hit et de miss. Ce système garantit qu'en moyenne, le pendule secondaire maintient le mĂŞme rythme que le primaire, il peut ĂŞtre considĂ©rĂ© comme une forme Ă©lectromĂ©canique de boucle Ă  phase asservie[11].

Commercialisation et utilisation

L'horloge de Shortt est un instrument scientifique coûteux et complexe à entretenir, elle n'est jamais produite en grand nombre. Le premier exemplaire de série, après le prototype d'Edimbourg, est utilisé à partir de 1923 à l'Observatoire de Greenwich[18].

Ce dernier, qui fait autorité en matière de mesure du temps, possède au total huit horloges de Shortt, dont cinq sont réglées au temps sidéral et trois au temps solaire moyen. À partir de 1927, un émetteur radio est utilisé : il émet des signaux de synchronisation provenant d'une des horloges de Shortt, pour donner une référence de temps utilisable partout. À partir de 1938, le signal de toutes les horloges est moyenné pour obtenir une référence encore plus précise[11].

Auparavant, la référence absolue de mesure du temps était la rotation de la Terre. L'horloge de Shortt, pour la première fois, est plus précise que la rotation de la Terre, et elle permet de prouver que celle-ci accélère ou ralentit très légèrement au cours de l'année, sous l'effet de la marée solide[19].

La Pologne a acheté cinq exemplaires pour équiper ses observatoires. L'une d'elles, portant le numéro 98, est toujours en fonctionnement au XXIe siècle à l'observatoire astronomique d'Olsztyn[20].

En 1929, l'inventeur américain Alfred Lee Loomis, connu principalement pour avoir créé le système de radionavigation aéronautique LORAN, a fait l'achat de trois horloges de Shortt. Il les a payées 240 livres sterling chacune[21] - [22].

L'expérience gravimétrique de 1929

Photographie noir et blanc d'un bloc métallique avec l'oscillateur.
Oscillateur à quartz confronté à l'horloge de Shortt.

La fréquence d'un pendule simple est proportionnelle à , g étant la valeur de l'accélération de la gravité. Ainsi, mesurer la dérive d'une horloge à pendule est un moyen indirect de mesurer l'accélération de la gravité. Cela nécessite bien sûr de pouvoir comparer la marche de l'horloge à une référence qui n'est pas influencée par la gravité (et pour cela ne fonctionne pas avec un pendule). C'est cette méthode (avec un pointage astral comme référence) qui a permis, en 1672, en mesurant la différence de gravité entre Paris et Cayenne, de prouver que la Terre n'était pas parfaitement sphérique[23]. L'accélération de la gravité varie (au septième chiffre significatif[17]) selon la position apparente de la Lune et du Soleil, ce qui cause les marées. En 1928, le géophysicien britannique Harold Jeffreys calcule l'influence que chacun des termes de marées peut avoir sur une horloge à pendule[23].

L'horloge de Shortt est si prĂ©cise qu'elle a permis de mettre en Ă©vidence cette variation. Alfred Loomis dĂ©cide de procĂ©der Ă  l'expĂ©rience, et la finance lui-mĂŞme. Il possède trois horloges de Shortt dans son laboratoire personnel Ă  Tuxedo Park. Il Ă©tablit une connexion Ă©lectrique dĂ©diĂ©e avec le laboratoire Bell Labs, oĂą l'ingĂ©nieur Warren Marrison dispose d'une rĂ©fĂ©rence non influencĂ©e par la gravitĂ© : un oscillateur Ă  quartz de son invention. L'oscillateur Ă  quartz envoie un signal Ă©lectrique toutes les millisecondes. Pour comparer les signaux, un enregistreur a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© : une bande de papier avance lentement dans un appareil, qui enregistre les instants d'intĂ©rĂŞt en produisant des Ă©tincelles qui marquent le papier. Un signal Ă  10 Hz est enregistrĂ©, sous-Ă©chantillonnĂ© Ă  partir du signal Ă  1 000 Hz du quartz. Par ailleurs, les signaux venant de la rĂ©gulation des trois horloges de Shortt (toutes les 30 secondes) sont aussi enregistrĂ©s sur le mĂŞme support. L'expĂ©rience dure 147 jours. Le dĂ©pouillement des rĂ©sultats montre la diffĂ©rence de marche entre l'horloge de Shortt et le quartz sur la pĂ©riode de 23 h 37 du mouvement apparent de la Lune : les horloges prennent de l'avance ou du retard selon que la gravitĂ© de la Lune s'ajoute Ă  la gravitĂ© terrestre ou s'en soustrait, suivant les prĂ©visions de Jeffrey. La fluctuation totale est de moins de 500 Âµs[23].

Expertise en 1984

En 1984, l'ingénieur Pierre Boucheron obtient l'autorisation d'utiliser une horloge de Shortt conservée au musée de l'US Naval Observatory pour mesurer sa précision, en la comparant à une horloge atomique. Pour mesurer directement le mouvement du balancier primaire, il utilise une méthode optique : un faiseau lumineux est envoyé vers le bras du balancier ; à chaque oscillation du pendule, deux photodétecteurs sont successivement excités par la lumière réfléchie, activant un circuit électronique de comptage (qui active aussi, toutes les 30 secondes, le mécanisme d'entretien). Il ressort de ces tests que la dérive de l'ancienne horloge est de l'ordre d'une seconde tous les douze ans, précision meilleure que les estimations contemporaines[23] - [24].

Exemplaires conservés

Le prototype est exposé au musée national d'Écosse[25]. Trois des horloges de Shortt de l'observatoire royal de Greenwich sont conservées, mais ne sont pas exposées[26] - [27] - [28].

Aux États-Unis, on peut voir l'horloge no 32 au musée du National Institute of Standards and Technology. Cet exemplaire a été l'horloge de référence pour tout le pays[29].

Deux des horloges polonaises ont été préservées et exposées : la no 14 au Główny Urząd Miar (office central des mesures polonais), la no 30 à l'observatoire de Poznań[20]. La no 8 est visible en Australie, au Powerhouse Museum de Sydney[30]. La no 5 est conservée en réserve dans un autre musée australien, à Melbourne, elle n'est pas exposée[31].

Horloges similaires

L'horloge astronomique à pression constante Leroy est utilisée en France à la même époque que l'horloge de Shortt. Elle est légèrement moins précise que cette dernière, mais beaucoup plus simple dans sa conception[32] - [23].

L'horloge de Fedchenko est une horloge à pendule libre mise au point en 1958 en URSS. Elle n'a plus besoin de pendule secondaire, le mouvement du pendule libre est directement détecté par un couplage électromagnétique, et totalisé par un circuit électronique qui remplace ainsi l'échappement. Elle pourrait, selon certaines sources, être encore plus précise que l'horloge de Shortt, mais l'écart est de l'ordre de la variabilité individuelle entre exemplaires. À cette époque, il existe déjà des horloges atomiques, l'horloge de Fedchenko n'est donc jamais utilisée comme horloge de référence, mais uniquement pour la gravimétrie[33].

Notes et références

  1. (en) Robert H. A. Antiquarian Horological Society, Synchronome : masters of electrical timekeeping, Antiquarian Horological Society, (ISBN 978-0-901180-50-6 et 0-901180-50-5, OCLC 746477758, lire en ligne).
  2. (en) Anthony John Turner, James Nye et Jonathan Betts, A general history of horology, , 777 p. (ISBN 978-0-19-886391-5 et 0-19-886391-8, OCLC 1252700101, lire en ligne), p. 496.
  3. (en) J. B. Williams, « Distributing Time: Clocks and Watches », dans The Electronics Revolution, Springer International Publishing, (ISBN 978-3-319-49087-8, DOI 10.1007/978-3-319-49088-5_13, lire en ligne), p. 118–125.
  4. (en) UNKNOWN, « OBITUARY. WILLIAM HAMILTON SHORTT,1881-1971. », Proceedings of the Institution of Civil Engineers, vol. 50, no 3,‎ , p. 396–397 (ISSN 1753-7789, DOI 10.1680/iicep.1971.6100, lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) Mark Denny, « The pendulum clock: a venerable dynamical system », European Journal of Physics, vol. 23, no 4,‎ , p. 449–458 (DOI 10.1088/0143-0807/23/4/309, lire en ligne, consulté le ).
  6. Brevet GB191509527A .
  7. Brevet GB187814A .
  8. (en) « Contents of MC-7 Simple Pendulum », sur badger.physics.wisc.edu (consultĂ© le ).
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  10. (en) United States Naval Observatory, Annual Report of the Naval Observatory, U.S. Government Printing Office, (lire en ligne).
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  21. (en) L. W. Alvarez, « ALFRED LEE LOOMIS », national academy of sciences,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Cette somme s'actualise Ă  environ 11 500 livres en 2022 selon (en) « Inflation calculator », sur www.bankofengland.co.uk (consultĂ© le ).
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  27. (en) « Shortt master and slave clock system No 40 | Royal Museums Greenwich », sur rmg.co.uk (consulté le ).
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Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Robert H. A. Antiquarian Horological Society, Synchronome : masters of electrical timekeeping, (ISBN 978-0-901180-55-1 et 0-901180-55-6, OCLC 1108701496, lire en ligne).
  • (en) F. Hope-Jones, Electrical Timekeeping., Vogt Press, (ISBN 978-1-4474-9891-9 et 1-4474-9891-7, OCLC 1152205206, lire en ligne).
  • Tony Jones, « L'horloge de Shortt », dans Combien dure une seconde ? (lire en ligne), p. 47-49
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