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Histoire du genre

L'histoire du genre est un champ de la recherche historique qui étudie le passé à la lumiÚre des relations hommes-femmes. Ce courant historiographique ne porte pas sur la différence biologique entre les sexes mais sur les sexes comme construction sociale, ou genre.

Une des pionniÚres du mouvement est Joan W. Scott. Elle développe un discours sur l'histoire du genre dans son article fondateur de 1986 « Genre : une catégorie utile d'analyse historique »[1].

DĂ©finitions

Genre

Le genre dĂ©crit ce que la sociĂ©tĂ© Ă  une Ă©poque donnĂ©e dĂ©finit comme fĂ©minin et masculin. Le genre permet de pointer les diffĂ©rences qui ne sont ni biologiques ni innĂ©es, mais socialement construites: c’est un outil d’analyse pour comprendre comment se construisent les inĂ©galitĂ©s entre les femmes et les hommes. Il n’est pas Ă  confondre avec le sexe qui est une donnĂ©e biologique dĂ©finie par des caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques et physiques d’une personne. Les femmes et les hommes ne forment pas des catĂ©gories unifiĂ©es. Leurs identitĂ©s sont façonnĂ©es de maniĂšre variable par la diffĂ©rence de classe, des convictions religieuses, de l'ethnie ainsi que par leur positionnement social en tant que femmes ou hommes[2].

Alors qu'aux États-Unis, le terme gender est couramment utilisĂ© Ă  partir des annĂ©es 1970 dans le domaine des sciences sociales, le mot « genre » pose certains problĂšmes en France en raison de sa polysĂ©mie[3].

La Commission gĂ©nĂ©rale de terminologie et de nĂ©ologie française dĂ©conseille mĂȘme son emploi, en 2005, dans les mĂ©dias et les documents administratifs[4]. MalgrĂ© tout, l'utilitĂ© heuristique du terme entraĂźne son emploi frĂ©quent par les scientifiques francophones.

Selon l’historienne amĂ©ricaine Joan W. Scott, le mot gender se caractĂ©rise comme « l’organisation sociale de la diffĂ©rence sexuelle. Il ne reflĂšte pas la rĂ©alitĂ© biologique premiĂšre, mais il construit le sens de cette rĂ©alitĂ© »[5]. Cette dĂ©finition du terme anglais est reprise par les historiens français depuis 2007. Le genre est en fait une construction sociale et culturelle instable. En effet, tout changement dans une sociĂ©tĂ© donnĂ©e s’accompagne de mutations dans la dĂ©finition qu’elle donne du genre[6].

Histoire du genre

Selon l’historien Ollivier Hubert, « l’histoire du genre n’est pas une appellation neuve de l’histoire des femmes, pas plus qu’elle n’est une histoire des femmes et des hommes. Elle est plutĂŽt une histoire des reprĂ©sentations bipolaires du monde et, secondairement, de l’incorporation de ces reprĂ©sentations par les acteurs sociaux »[7].

MĂȘme si les deux dĂ©marches sont intimement associĂ©es, elles poursuivent nĂ©anmoins des objectifs distincts. L’histoire de genre veut se diffĂ©rencier de l’histoire des femmes qui, par son appellation, semble centrĂ©e sur les femmes de maniĂšre Ă©troite et descriptive. La premiĂšre entend sortir les femmes de l'ombre et reconstituer leur vie dans le passĂ© : elle se penche sur l'histoire des mouvements sociaux, scientifiques, culturels, etc. et l'interroge sous l'angle de l'implication des femmes. L’histoire du genre, quant Ă  elle, s’intĂ©resse aux rapports sociaux entre les sexes. Comme l'explique Didier Lett, elle « traite de la crĂ©ation, de la diffusion et de la transformation des systĂšmes symboliques fondĂ©s sur les distinctions homme/ femme »[8].

Historique du courant

Avant les années 2000

L’étude du genre et de la sexualitĂ© a Ă©mergĂ© dans le sillage de la deuxiĂšme vague fĂ©ministe et des mouvements de libĂ©ration sexuelle de l’aprĂšs-guerre. L’étude du genre encourage l'interdisciplinaritĂ© depuis ses origines.

L’histoire du genre est sortie assez rapidement du champ de l’histoire des femmes, qui Ă©tait elle-mĂȘme le produit du militantisme fĂ©ministe de la deuxiĂšme vague tel qu’il s’exprimait dans les milieux acadĂ©miques. Les premiĂšres Ă©tudes cherchent Ă  « rendre les femmes visibles » car elles sont souvent discrĂštes dans d’autres domaines historiques. Au centre de cette approche s'opĂšre la distinction entre genre et sexe biologique[2].

C'est en 1955 que le sexologue John Money[9] va crĂ©er le terme « genre » se basant sur l'Ă©tude d'enfants hermaphrodites et leur Ă©ducation, pour ensuite ĂȘtre repris, modifiĂ© et Ă©laborĂ© jusqu'Ă  en obtenir le sens que nous connaissons tous aujourd'hui.

États-Unis

Il est impossible de parler d’histoire du genre sans rappeler son lien avec l’histoire des femmes ; le second courant apparaissant Ă  la suite du premier. Aux États-Unis, les annĂ©es 1970 et 1980 marquent un tournant important dans la maniĂšre de pratiquer l’histoire des femmes. En effet, jusque-lĂ , cette derniĂšre envisage uniquement les rapports hommes et femmes comme une relation dominants-dominĂ©es sans pour autant expliciter leur fonctionnement[10]. DĂšs lors, les tenants de ce type d’histoire cherchent Ă  faire une histoire du genre, c’est-Ă -dire Ă  « rĂ©Ă©crire cette histoire afin de montrer comment le genre, axe crucial du pouvoir dans la sociĂ©tĂ©, ouvre les perspectives sur l'organisation de n'importe quelle sociĂ©tĂ©[1] ». Le genre dĂ©signe dĂ©sormais les rapports sociaux entre les sexes et Ă©tudie les rĂŽles propres aux hommes et aux femmes[11]. À l’origine de ce changement, se trouvent deux facteurs complĂ©mentaires. Le premier est la critique interne des recherches menĂ©es par les historiens des femmes et le second est l’apport d’autres disciplines des sciences humaines[10]. Ce glissement de l’histoire des femmes vers l’histoire du genre reçoit Ă©normĂ©ment de critiques, notamment de la part de chercheuses qui ont peur de voir l’aspect militant du courant disparaĂźtre[12].

Les annĂ©es 1990 marquent un tournant dans la maniĂšre de pratiquer l’histoire du genre. En effet, Ă  la suite des interventions de Denise Riley, Ă©crivaine anglaise, et de Joan W. Scott, historienne amĂ©ricaine, l’histoire du genre se centre davantage sur la construction discursive des catĂ©gories et classes sociales[13]. Elle s’attelle maintenant Ă  dĂ©peindre le mĂ©canisme de crĂ©ation du discours et de la transmission des idĂ©es conçues sur les femmes et les hommes. DĂ©sormais, l’histoire du genre se veut politique et entend s’intĂ©resser aux luttes et conflits provenant de la dĂ©finition mĂȘme de la notion de genre[13].

France

Le premier cours sur l’histoire des femmes donnĂ© en France se dĂ©roule en 1973 et est celui de Fabienne Bock, Pauline Schmitt et Michelle Perrot. Il est nommĂ© « Les femmes ont-elles une histoire ? ». Cette histoire ne pose pas le problĂšme du genre et n’utilise que peu ce terme. Mais ces historiennes rĂ©flĂ©chissent plutĂŽt Ă  la diffĂ©rence entre les sexes[14]. Cette approche de l’histoire est influencĂ©e par la recherche d'une nouvelle perspective que l'on trouve dans l'Ă©cole des Annales.

Le terme de genre rencontre en France une plus grande rĂ©sistance que dans les pays anglo-saxons comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne, oĂč les historiens l’utilisent depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980. Il arrive Ă  s’imposer en Allemagne, en Espagne, en Italie mais reste tardif en France. Le terme « genre » n’apparaĂźt que dans la deuxiĂšme moitiĂ© des annĂ©es 1990, majoritairement utilisĂ© par de jeunes historiennes francophones belges et suisses[15]. Cette rĂ©ticence peut s’expliquer par le sens de « genre » dans la langue française, qui ne renvoie pas Ă  l’affiliation au masculin ou au fĂ©minin[16]. Selon Françoise ThĂ©baud, elle peut Ă©galement ĂȘtre expliquĂ©e par la crainte des auteurs et Ă©diteurs d'une incomprĂ©hension du terme « genre » par le public. MĂȘme si le terme n’est que peu utilisĂ©, l’histoire relationnelle entre les deux sexes est pourtant dĂ©jĂ  analysĂ©e par les historiens français, mais ils prĂ©fĂšrent le dĂ©signer par « rapports de sexes » que par genre[17].

Angleterre

Au dĂ©but des annĂ©es 1970, le thĂšme du travail se trouve au cƓur des recherches faites sur les femmes par une premiĂšre gĂ©nĂ©ration d’historiennes fĂ©ministes. Ces derniĂšres Ă©tablissent une histoire des femmes du peuple et mettent en relation le monde ouvrier et les rĂŽles tenus par les femmes. Elles transposent le concept Ă©conomique d’exploitation au domaine familial et sexuel. Par ce fait, elles cherchent Ă  montrer l’oppression subie par les femmes Ă  la fois Ă  l’usine et dans leur foyer[18].

En 1987, par la publication de l’ouvrage de Catherine Hall et Leonore Davidoff Family Fortunes. Men and Women of the English Middle Classe, 1780-1850, l’histoire du genre fait son apparition en Angleterre. Cette Ɠuvre met en avant la complĂ©mentaritĂ© des deux sexes dans la construction de la classe moyenne. Elle Ă©largit Ă©galement les perspectives de l’histoire du genre, qui se concentre dĂ©sormais sur les rapports sociaux entre les hommes et les femmes et sur l’élaboration des identitĂ©s fĂ©minines et masculines[19].

Dans les annĂ©es 1990, la pratique de l’histoire du genre suit la mĂȘme Ă©volution que celle connue aux États-Unis Ă  la suite des propos dĂ©veloppĂ©s par Denise Riley et Joan W. Scott (voir supra)[13].

Italie

En Italie, l'histoire du genre commence comme un prolongement des Ă©tudes sur l’histoire des femmes. Le concept devient un apport mĂ©thodologique, pour complĂ©ter une vue d’ensemble sur les relations sociales entre hommes et femmes ou mĂȘme une histoire gĂ©nĂ©rale des hommes et des femmes. Ceci contraste avec la vision de l’approche de l’histoire du genre aux États-Unis, oĂč « la prĂ©sence du gender dans les Ă©tudes historiques devient un indispensable passepartout du politiquement correct et de l’inclusion dans une politique acadĂ©mique dans laquelle les actions positives se concentraient Ă  solder les dettes envers la race, l’ethnie, la classe sociale, et justement, le genre »[20].

Ouverture

Au tournant des XXe et XXIe siĂšcles, l’histoire du genre se met Ă  examiner de nouveaux objets et Ă  expĂ©rimenter de nouvelles approches mĂ©thodologiques. En effet, la grille d’analyse adoptĂ©e par le courant permet une relecture de l’histoire dans son ensemble, et de nouveaux concepts Ă©mergent comme celui de « masculinitĂ© » ou encore et d’« intersectionnalitĂ© », renforçant davantage le courant. Trois dĂ©placements successifs ont lieu : des femmes, on passe au genre (c’est-Ă -dire de l’histoire des femmes Ă  l’histoire comparĂ©e des deux sexes) ; du neutre au genre (chaque Ă©vĂ©nement est colorĂ© d’une relecture sexuĂ©e) ; et enfin du neutre (masculin) aux genres (comparaison avec d’autres outils d’analyse)[21].

Reconnaissance

C’est Ă  l’aube du XXIe siĂšcle que l’histoire du genre acquiert ses lettres de noblesse. DĂšs lors, la recherche dans ce domaine prend une dimension internationale et de nombreux Ă©changes se crĂ©ent entre historien·ne·s de toute origine. De l’histoire des femmes, on glisse vers l’histoire du genre. En France, MnĂ©mosyne (section crĂ©Ă©e en 2000 de la FĂ©dĂ©ration internationale pour la recherche en histoire des femmes), se dĂ©signe comme « Association pour le dĂ©veloppement de l’histoire des femmes et du genre ». En , se tient Ă  Rennes le premier colloque international intĂ©gralement consacrĂ© Ă  l’histoire du genre, bientĂŽt suivi de nouveaux colloques Ă©ditĂ©s par la suite. Des articles et ouvrages faisant le bilan des acquis de la recherche fleurissent Ă©galement, Ă  l’instar de publications relisant l’histoire sous l’angle du genre[21]. Des revues consacrĂ©es Ă  l’histoire du genre voient Ă©galement le jour, Ă  l’instar du pĂ©riodique Gender & History (en), fondĂ© par Leonore Davidoff[22], Clio. Femmes, genre, histoire, Les Cahiers du Mage en 1995, Travail, genre et sociĂ©tĂ©s en 1999, et Genre, sexualitĂ© et sociĂ©tĂ© dans les annĂ©es 2000[23]. Des partenariats naissent Ă©galement entre institutions pour promouvoir la recherche ou les Ă©tudes sur le genre, Ă  l’exemple du Groupement d’IntĂ©rĂȘt Scientifique Institut du Genre fondĂ© en 2012 en France ou d’un master en Ă©tudes de genre en Belgique francophone en 2018[24].

Concepts du courant

Approche « genrée » de l'histoire

Telle qu’elle a Ă©tĂ© thĂ©orisĂ©e par ses pionniers, l’histoire du genre a tout d’abord voulu en finir avec une Ă©tude exclusivement masculine, puis fĂ©minine, de l’histoire. En effet, dĂšs ses dĂ©buts, le courant historiographique s’est Ă©cartĂ© du concept d’histoire des femmes[25]. Ainsi, puisque les hommes et les femmes sont « dĂ©finis en termes rĂ©ciproques[26] », on ne peut comprendre les uns et les autres par une Ă©tude distincte[26].

Ce premier dĂ©placement de l’histoire des femmes vers l’histoire du genre entraĂźne donc une relecture de tous les Ă©vĂ©nements (faits) historiques Ă  la lumiĂšre d’une perspective genrĂ©e. Le genre devient donc une nouvelle catĂ©gorie d’analyse historique, impliquant de la sorte une nouvelle histoire[25]. Auparavant, selon Françoise ThĂ©baud, l’histoire Ă©tait masculine et se prĂ©sentait comme universelle ; elle Ă©tait Ă©galement asexuĂ©e car elle faisait fi des diffĂ©rences des sexes. Ainsi, les historiens (masculins) issus des diffĂ©rentes Ă©coles (mĂ©thodique, des Annales, etc.) Ă©crivaient une histoire des hommes (et non des femmes)[27].

Masculinité

À l’intĂ©rĂȘt pour l’histoire fĂ©minine rĂ©pond l’étude de l’histoire masculine dĂšs la fin des annĂ©es 1980. Les premiĂšres Ă©tudes dites « masculines » mettent en Ă©vidence la souffrance des hommes, devant se conformer Ă  des modĂšles, Ă  des standards masculins[28]. Selon Natalie Zemon Davis, l’histoire des hommes est indispensable Ă  toute histoire fĂ©minine : l’histoire de la masculinitĂ© vise ainsi Ă  conceptualiser la construction mutuelle de la fĂ©minitĂ© et de la masculinitĂ©. Alain Corbin soutient ainsi que les identitĂ©s de genre se construisent mutuellement, c’est-Ă -dire que la reprĂ©sentation d’un sexe par l’autre et sa propre reprĂ©sentation ne se construisent jamais indĂ©pendamment de l’autre. Pour lui, il faut donc prendre en compte l’histoire de la sexualitĂ©, car on ne peut pas comprendre la souffrance des femmes sans s’intĂ©resser Ă  l’oppression sociale et familiale qui construisait l’identitĂ© et la sexualitĂ© des hommes comme des femmes[29].

Le concept de « masculinitĂ© » n’est pas Ă  confondre avec celui de « virilitĂ© », dĂ©signant, pour Alain Corbin, « principes de comportements et d’actions dĂ©signant, en Occident, les qualitĂ©s de l’homme achevĂ©, autrement dit, le plus parfait du masculin »[30], c’est-Ă -dire la part la plus noble d’un homme, le paroxysme de la masculinitĂ©.

Intersectionnalité

Ces derniĂšres annĂ©es, certains historiens du courant ont soulignĂ© l’importance de croiser le genre avec d’autres catĂ©gories d’analyse. En effet, les hommes et les femmes ne forment pas des groupes homogĂšnes et ne peuvent pas ĂȘtre Ă©tudiĂ©s seulement en fonction de leur genre[31]. La notion d’intersectionnalitĂ© dĂ©signe le fait de comparer les diffĂ©rents rapports sociaux qui pĂšsent sur une personne ou un groupe de personnes. Il faut comprendre les femmes et les hommes comme des individus qui se situent au confluent de multiples forces sociales. Le genre, la classe sociale et la race sont les donnĂ©es les plus souvent croisĂ©es, mais peuvent s’ajouter Ă  cela l’orientation sexuelle, les pratiques religieuses, etc.[32].

Sources

Au cours de nombreuses pĂ©riodes dans l’histoire, le monopole de l’écriture est presque exclusivement masculin. Cette inĂ©galitĂ©, voire l'absence de sources Ă©crites Ă©manant des femmes a un impact sur notre perception de l’histoire. Cependant, cela ne limite pas l’histoire du genre qui se nourrit de toutes sortes de sources : Ă©crites, iconographiques et matĂ©rielles. Elles ont souvent Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es, mais les historiens du courant les rĂ©interrogent dans une perspective de lecture genrĂ©e des Ă©vĂ©nements. On y retrouve, par exemple, les sources notariales pour l’époque moderne, les cartulaires pour le Moyen Age, ou les peintures sur les vases grecs pour l’AntiquitĂ©, ce qui dĂ©montre l’abondance de sources sur lesquelles se base l’histoire du genre. Cela nĂ©cessite une mĂ©thodologie qui souligne les liens qui existent entre l’histoire du genre et les autres courants historiques[6].

Notes et références

  1. Scott 1988, p. 125-153.
  2. (en) Laura Lee Downs, « Gender History », Debating New Approache of History,‎ , p. 101-125
  3. Riot-Sarcey 2000, p. 806.
  4. Grange 2010, p. 107–121.
  5. Thébaud et Corbin 2007, p. 193.
  6. Schmitt-Pantel 2005, p. 343-348.
  7. Ollivier Hubert, « FĂ©minin/masculin : l'histoire du genre », Revue d'histoire de l'AmĂ©rique française, vol. 57, no 4,‎ , p. 473 (lire en ligne)
  8. Lett Didier, « Pour une histoire du genre et des diffĂ©rences sociales au Moyen Age », CircĂ©,‎ (lire en ligne)
  9. (en) John Money, Man & woman, boy & girl,
  10. Thébaud 2009, p. 235.
  11. Perrot 2014, p. 31.
  12. Virgili 2002, p. 8.
  13. Downs 2004, p. 62-63.
  14. Perrot 2014, p. 30.
  15. Thébaud 2005, p. 269.
  16. Virgili 2002, p. 10.
  17. Thébaud et Corbin 2007, p. 121-125.
  18. Downs 2004, p. 61.
  19. Downs 2004, p. 61-62.
  20. (it) Ida Fazio, « “Gender History”, Dizionario degli studi culturali », sur culturalstudies.it
  21. Thébaud et Corbin 2007, p. 186-231.
  22. Rendall et McClelland 2016, p. 283-287.
  23. Downs, Rogers et Thébaud 2012, p. 155.
  24. « Nouveau master en études de genre », sur Service d'information sur les études et les professions, (consulté le )
  25. Thébaud et Corbin 2007, p. 199-203.
  26. Scott 1988, p. 126
  27. Thébaud 2009, p. 221-245.
  28. Alain Corbin, « Le “sexe en deuil” et l’histoire des femmes au XIXe siĂšcle », dans Michelle Perrot (dir.), Une histoire des femmes est-elle possible ?, Marseille,
  29. Downs 2004, p. 74-76.
  30. Corbin, Courtine et Vigarello 2011.
  31. Thébaud 2005, p. 267-276.
  32. Rennes 2016, p. 20-21.

Bibliographie

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  • Alain Corbin, Jean-Jaques Courtine et Georges Vigarello, Histoire de la virilitĂ©, t. 3 : La virilitĂ© en crise ? Le XXe – XXIe siĂšcle, Paris, Éditions du Seuil, coll. « L'univers historique », (prĂ©sentation en ligne).
  • Laura Lee Downs, Rebecca Rogers et Françoise ThĂ©baud, « Gender studies et Ă©tudes de genre : le gap », Travail, genre et sociĂ©tĂ©s, no 28,‎ , p. 151-168. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
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  • Fabrice Virgili, « L'histoire des femmes et l'histoire des genres aujourd'hui », VingtiĂšme SiĂšcle : Revue d'histoire, no 75,‎ , p. 5-14. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article.
  • (en) Natalie Zemon Davis, « Women’s History in Transition : The European Case », Feminist Studies (en), vol. 3, nos 3-4,‎ , p. 83-103.

Voir aussi

Articles connexes

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