Accueil🇫🇷Chercher

Hardricourt

Hardricourt est une commune française du dĂ©partement des Yvelines en rĂ©gion ĂŽle-de-France, situĂ©e sur la rive droite de la Seine Ă  15 km Ă  l'est de Mantes-la-Jolie et Ă  20 km Ă  l'ouest de Poissy.

Hardricourt
Hardricourt
Le château des Tourelles.
Blason de Hardricourt
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Yann Scotte
2020-2026
Code postal 78250
Code commune 78299
DĂ©mographie
Gentilé Hardricourtois
Population
municipale
2 488 hab. (2020 en augmentation de 20,84 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 759 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 00′ 32″ nord, 1° 53′ 40″ est
Altitude Min. 18 m
Max. 118 m
Superficie 3,28 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Meulan-en-Yvelines
Législatives Septième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Hardricourt
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Hardricourt
GĂ©olocalisation sur la carte : Yvelines
Voir sur la carte topographique des Yvelines
Hardricourt
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
Voir sur la carte administrative d'ĂŽle-de-France
Hardricourt
Liens
Site web hardricourt.fr

    Ses habitants sont les Hardricourtois.

    GĂ©ographie

    Localisation d'Hardricourt dans les Yvelines.

    Situation

    Hardricourt est une commune bordĂ©e par la Seine d'une part, riveraine du parc naturel rĂ©gional du Vexin français d'autre part. SituĂ©e sur la rive droite du fleuve, dans le nord du dĂ©partement des Yvelines, au cĹ“ur de la seine aval en limite du Val-d'Oise, Ă  15 km environ Ă  l'est de Mantes-la-Jolie, sous-prĂ©fecture, et Ă  32 km environ au nord-ouest de Versailles, prĂ©fecture du dĂ©partement.

    La commune est limitrophe de Meulan-en-Yvelines à l'est, de Mézy-sur-Seine à l'ouest, de Gaillon-sur-Montcient au nord-est et de Seraincourt (Val-d'Oise) au nord-ouest. Au sud, elle est séparée des Mureaux par la Seine (toutefois l'île séparant la Seine en deux bras à cet endroit est rattachée à la commune de Meulan-en-Yvelines).

    Hydrographie

    Le territoire communal longe la rive droite de la Seine sur environ km, le long du bras de Mézy[1], qui sépare la rive nord de l'île Belle.

    La commune est Ă©galement irriguĂ©e par l'Aubette[2], petite rivière de 20 km de long, grossie de la Montcient[3], ruisseau de 11 km, prenant tous deux leur source dans le Vexin français.

    La commune est concernée par les risques d'inondations liés aux crues de la Seine dans la frange sud du territoire, le long de la Seine, et dans la frange est, le long du cours de l'Aubette et de la Montcient. Dans le cadre du « plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la vallée de la Seine et de l'Oise, les zones inondables ont été classées en zone verte, rouge clair ou bleue selon l'importance de l'exposition aux risques d'inondation. Les zones vertes, très exposées et peu urbanisées ou restées à l'état naturel voient leur urbanisation interdite pour préserver le champ d’expansion de crue de la Seine, dans les zones rouge clair également exposées mais déjà urbanisées, toute nouvelle urbanisation est interdite, mais l'entretien et le renouvellement des installations existantes sont autorisés. Les zones bleues moins exposées mais également urbanisées sont soumises à des restrictions d'urbanisation, de nouvelles constructions pouvant être autorisées sous conditions[4].

    Territoire

    Occupation des sols en 2008.
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 24,9 % 83,63
    Espace urbain non construit 16,4 % 55,12
    Espace rural 58,8 % 197,68
    Source : Iaurif

    Le territoire communal est resté majoritairement rural, à près de 60 %, tandis que l'espace urbain construit représente un peu un quart de la superficie totale. L'espace urbain non construit qui recouvre surtout des espaces verts publics ou privés représente 16,4 % du total, proportion relativement importante qui inclut, dans le nord-ouest de la commune, environ 23 ha occupés par le terrain de golf de Seraincourt[5].

    Infrastructures

    Hardricourt est desservie par la ligne ferroviaire Paris-Saint-Lazare-Mantes-la-Jolie via Conflans-Sainte-Honorine (gare de Meulan - Hardricourt).

    Urbanisme

    Typologie

    Hardricourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[9] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12] - [13].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Hartdicurt en 1164, Hadricuria en 1249 [14], il dériverait de Hardrich ou Halidrich et du latin cortem (domaine) : « domaine de Hardri »[15].

    Histoire

    XVIIIe siècle

    Marie-Bernardine Hennot du Rozel, dame de Barneville, d'Ecausseville et du Rozel épouse le Jérôme (alias Jean)-Frédéric Bignon (1747-1784), seigneur d'Hardricourt, et du Rozel, avocat, conseiller au Parlement (2e chambre des enquêtes), bibliothécaire du roi en 1770 à la suite de la démission de son père. Il fait achever le salon où sont exposés les globes de Vincenzo Coronelli. Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1781, et acquéreur du château du Plessis-Piquet en 1776[16].

    XIXe siècle

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1986 mars 2014 André Cassagne[17] RPR puis UMP Ingénieur retraité
    Conseiller général du canton de Meulan (1994 → 2008)
    mars 2014 En cours Yann Scotte LR Cadre supérieur
    Conseiller départemental du canton des Mureaux (2015 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances administratives et judiciaires

    La commune d'Hardricourt appartient au canton de Meulan-en-Yvelines et est rattachée à la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise. Elle est aussi incluse dans le territoire de l'opération d'intérêt national Seine-Aval[18].

    Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la septième circonscription des Yvelines (UMP), circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines,

    Sur le plan judiciaire, Hardricourt fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que du tribunal de commerce sis à Versailles[19] - [20].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

    En 2020, la commune comptait 2 488 habitants[Note 3], en augmentation de 20,84 % par rapport Ă  2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    266270247220243226218240211
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    236225252239232234255290434
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5606586836788559221 0491 2311 327
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 4021 4311 6361 5681 9891 9181 9351 9262 090
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 0592 4952 488------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 147 hommes pour 1 245 femmes, soit un taux de 52,05 % de femmes, lĂ©gèrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    1,0
    4,8
    75-89 ans
    6,4
    14,4
    60-74 ans
    15,8
    21,6
    45-59 ans
    18,9
    19,2
    30-44 ans
    19,0
    18,6
    15-29 ans
    18,7
    20,7
    0-14 ans
    20,2
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,3
    5,7
    75-89 ans
    7,7
    13,4
    60-74 ans
    14,5
    20,6
    45-59 ans
    20,3
    19,8
    30-44 ans
    19,9
    18,4
    15-29 ans
    17
    21,5
    0-14 ans
    19,4

    Économie

    • Agriculture
    • Industrie (notamment chocolaterie Cacao Barry, filiale de Barry Callebaut, qui produisait annuellement 60 000 tonnes de chocolat) : l'entreprise Barry Callebaut est le 1er groupe mondial dans ce domaine[27] - [28].

    Culture locale et patrimoine

    Monument historique

    Église Saint-Germain-de-Paris.

    Hardricourt ne compte qu’un seul monument historique sur son territoire.

    • Église Saint-Germain-de-Paris, rue de la Chesnaye (classĂ©e monument historique par liste de 1875[29]) : C'est un Ă©difice de dimensions restreintes, qui s'organise autour d'un noyau de deux travĂ©es de style roman tardif du second quart du XIIe siècle, non visibles depuis l'extĂ©rieur. L'une est la base du clocher, l'autre la première travĂ©e du chĹ“ur. Elles possèdent deux parmi les voĂ»tes d'ogives les plus anciennes du Vexin français, qui affichent dĂ©jĂ  un tracĂ© en tiers-point assez prononcĂ©. Les deux chapelles latĂ©rales et l'abside au chevet en hĂ©micycle ont perdu tout caractère depuis leur reconstruction Ă  l'Ă©poque moderne. La nef unique est Ă©galement de faible intĂ©rĂŞt, mais possède nĂ©anmoins une belle charpente lambrissĂ©e, et quatre grandes arcades bouchĂ©es au nord, qui datent Ă©galement du second quart du XIIe siècle, et constituent les derniers vestiges de l'ancien bas-cĂ´tĂ© nord. Leur valeur archĂ©ologique rĂ©side dans le fait qu'elles reprĂ©sentent l'une des premières occurrences de grandes arcades retombant sur des piliers monocylindriques isolĂ©s, qui deviendront caractĂ©ristiques de très nombreuses Ă©glises gothiques de la rĂ©gion. L'Ă©lĂ©ment le plus remarquable de l'Ă©glise est toutefois son clocher roman, qui est une construction Ă©lĂ©gante et soignĂ©e, coiffĂ©e d'une flèche de pierre Ă©lancĂ©e un peu plus tardif[30].

    Autres éléments du patrimoine

    • Le château d'Hardricourt, construit au XIXe siècle, est entourĂ© d'un parc d'un hectare.
    • Le château des Tourelles, entourĂ© d'un parc de quatre hectares contigu au prĂ©cĂ©dent, abritait autrefois la mairie.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Armes d'Hardricourt

    Les armes d'Hardricourt se blasonnent ainsi :

    D'argent au chevron de sable, entouré de trois canettes du même, à la bordure de gueules chargée de huit fleurs de lys d'argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Marcel Lachiver, Vivre Ă  Hardricourt il y a trois siècles : 1651-1800, Hardricourt, mairie d'Hardricourt, 2004

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Fiche cours d'eau - Bras de Mézy (H30-4601) », Sandre (consulté le ).
    2. « Fiche cours d'eau - L'Aubette (H3010600) », Sandre (consulté le ).
    3. « Fiche cours d'eau - La Montcient (H3018000) », Sandre (consulté le ).
    4. « Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la vallée de la Seine et de l'Oise - Département des Yvelines -Notice de présentation », Préfecture des Yvelines, (consulté le ).
    5. « Occupation du sol détaillée en 2008 - Hardricourt », Iaurif (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    15. Pierre-Henri Billy - Origine des noms des villes et des villages de France - Page 142..
    16. Généalogie des Bignon, Racines histoire, p. 7
    17. « La liste des maires - "Troisième tour" des municipales », Le Courrier de Mantes,‎ .
    18. « Les communes et les intercommunalités du territoire de l’OIN Seine Aval », Epamsa (consulté le ).
    19. « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    20. « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le ).
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Hardricourt (78299) », (consulté le ).
    26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
    27. Le site de Barry Callebaut.
    28. « Cacao Barry ne connaît pas la crise », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
    29. « Église Saint-Germain-de-Paris », notice no PA00087451, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. Eugène Lefèvre-Pontalis, « Notice archéologique sur l'église de Hardricourt », Commission des antiquités et des arts du département de Seine-et-Oise, Versailles, vol. 5,‎ , p. 103-107 (lire en ligne).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.