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Guerre lamiaque

La guerre lamiaque ou guerre hellénique est un conflit qui se déclenche en Grèce après la mort d'Alexandre le Grand en juin 323 av. J.-C. Il oppose des cités grecques révoltées, parmi lesquelles Athènes, aux Macédoniens dirigés par Antipater. Ces cités tentent de s'émanciper de la tutelle macédonienne et de lutter pour la « liberté des Grecs ». La guerre est finalement remportée par Antipater en 322 et se solde par une soumission renforcée des cités rebelles. C'est le conflit le plus important en Grèce du début de la période hellénistique.

Guerre lamiaque
Informations générales
Date 323-322 av. J.-C.
Lieu Grèce
Issue Victoire macédonienne
Belligérants
Royaume de MacédoineCités grecques révoltées
Forces en présence
25 000–30 000 hommes

Guerres des Diadoques

Le nom de cette guerre provient de la cité de Lamia en Thessalie antique où se déroule un siège.

Contexte historique

Partage de l'empire d'Alexandre le Grand après les accords de Babylone en 323 av. J.-C.

L'historien et compilateur Diodore de Sicile[1], principale source au sujet de la guerre lamiaque, attribue deux causes différentes au conflit dans deux passages distincts de la Bibliothèque historique[2].

D'une part[3], il souligne l'agitation des mercenaires grecs dispersĂ©s en Asie après leur congĂ©diement par les satrapes sur l'ordre d'Alexandre. Cet ordre que donne Alexandre pour renforcer sa position, prive les mercenaires de leurs moyens de subsistance. Cette dĂ©cision entraine la pratique du pillage en Asie, ainsi qu'un fort mĂ©contentement vis-Ă -vis du roi de MacĂ©doine. Cependant, ils affluent au cap TĂ©nare Ă  l’extrĂ©mitĂ© Sud du PĂ©loponnèse, lieu d'un grand marchĂ© de mercenaires. Selon Pausanias[4], c'est LĂ©osthène qui les fait passer par navires en Europe avant qu'Alexandre n'ait pu les Ă©tablir en Perse. L'AthĂ©nien noue en tout cas de ses relations avec les mercenaires au cap TĂ©nare ; il est Ă  ce moment Ă©lu Ă  leur tĂŞte comme stratège autokrator. LĂ©osthène, qui est ouvertement hostile aux MacĂ©doniens, joue un grand rĂ´le dans la rĂ©sistance antimacĂ©donienne. Ayant conservĂ© des liens avec Athènes, il met Ă  sa disposition la force des mercenaires. Il est par ailleurs chargĂ© en secret par Athènes de recruter des soldats, obtenant de la boulè 50 talents ainsi que des armes. Ces Ă©changes avec le stratège restent secrets puisqu'Athènes, du fait du traitĂ© de Corinthe, est officiellement en paix avec la MacĂ©doine. Diodore prĂ©cise que la somme versĂ©e par Athènes est prĂ©levĂ©e sur le reste du trĂ©sor d'Harpale[2], et que 8 000 mercenaires sont recrutĂ©s par LĂ©osthène. Il conclut Ă©galement un traitĂ© d'alliance avec la ConfĂ©dĂ©ration Ă©tolienne, puissance montante de la Grèce Ă©galement hostile Ă  la MacĂ©doine, auquel se joint plus tard la Thessalie[2].

D'autre part[5], Diodore insiste plutĂ´t sur le mĂ©contentement Ă  Athènes et en Étolie causĂ© par un dĂ©cret d'Alexandre, pris peu avant sa mort. Ce dĂ©cret lu par Nicanor de Stagire, l'envoyĂ© du roi aux Jeux olympiques en aoĂ»t 324 av. J.-C., ordonne le retour des exilĂ©s (hormis les sacrilèges) dans toutes les citĂ©s grecques. Diodore explique cette dĂ©cision d'Alexandre par son dĂ©sir de gloire et d'obtenir des partisans dans chaque citĂ©. Athènes et les Ă‰toliens refusent cet Ă©dit. Pour Athènes en effet cela implique qu'elle rende la clĂ©rouquie de Samos dont elle a chassĂ© les habitants en 365, tandis que les Étoliens redoutent d'ĂŞtre contraints de rendre Ĺ’niades, aux bouches de l'AchĂ©loos, dont ils se sont emparĂ©s vers 330. Diodore explique que les AthĂ©niens dĂ©cident alors de ne pas agir ouvertement mais d'attendre le moment opportun pour agir[6]. L'historien Justin relie lui aussi le dĂ©cret sur les exilĂ©s Ă  l'Ă©clatement du conflit[7].

Il s'avère qu'il existe déjà des préparatifs de guerre avant même la mort d'Alexandre, et qu'Athènes se fait une fois de plus le cœur de la révolte contre l'hégémonie macédonienne. Dans ce sens, Justin écrit que les Athéniens ont fomenté la guerre du vivant d'Alexandre. Quoi qu'il en soit, c'est bien la mort d'Alexandre en juin 323 qui provoque l'étincelle du conflit contre les Macédoniens[2].

Révolte des cités grecques

Portrait d'Hypéride, IIe siècle av. J.-C.

La nouvelle de la mort d'Alexandre parvient probablement en Grèce avant la fin juillet 323 av. J.-C. Sa confirmation rĂ©unit les deux foyers actifs de mĂ©contentement, celui des mercenaires grecs et celui Ă  Athènes et en Étolie. Les AthĂ©niens se soulèvent malgrĂ© l'hostilitĂ© du stratège Phocion qui agit au nom des classes possĂ©dantes. La rĂ©bellion est dirigĂ©e par le parti dĂ©mocratique sous la direction d'HypĂ©rideDĂ©mosthène Ă©tant alors en exil Ă  la suite de sa condamnation dans l'affaire d'Harpale. Un dĂ©cret que retranscrit Diodore de Sicile donne une idĂ©e de l'hostilitĂ© des AthĂ©niens vis-Ă -vis de la domination macĂ©donienne[8]. La rĂ©volte y est assimilĂ©e aux guerres mĂ©diques[9], puisque le but est cette fois encore, mais face Ă  un autre roi, de lutter pour la « libertĂ© des Grecs ». Les MacĂ©doniens sont assimilĂ©s Ă  des barbares, bien qu'il s'agisse d'un peuple hellĂ©nique. La volontĂ© des AthĂ©niens s'Ă©tend au-delĂ  d'une rĂ©sistance aux interventions macĂ©doniennes dans la citĂ©. La finalitĂ© est d'inciter toute la Grèce Ă  lutter pour en chasser les MacĂ©doniens. Ils appellent donc les autres Grecs Ă  secouer le joug du rĂ©gent Antipater.

Les AthĂ©niens, c'est-Ă -dire les 8 000 mercenaires engagĂ©s au cap TĂ©nare par le condottière LĂ©osthène, auxquels les AthĂ©niens ajoutent 2 000 hommes, et les Étoliens, forment une armĂ©e ; ils sont rejoints par les Thessaliens, les Locriens et les Phocidiens. Plus tard, les citĂ©s de LeucadeMessèneArgosÉlis, Carystos, ainsi qu'une partie de l'Épire, s'engagent dans la guerre aux cĂ´tĂ©s des rĂ©voltĂ©s. Cette confĂ©dĂ©ration de citĂ©s et de peuples se substitue Ă  la ligue de Corinthe que domine la MacĂ©doine depuis le règne de Philippe II[10]. L'armĂ©e alliĂ©e, bien commandĂ©e par LĂ©osthène[2], compte probablement jusqu'Ă  30 000 hommes dont un grand nombre de mercenaires. Diodore mentionne une armĂ©e composĂ©e de 22 000 fantassins et 3 500 cavaliers durant la bataille contre LĂ©onnatos[11], puis il indique une armĂ©e composĂ©e de 25 000 fantassins et 3 500 cavaliers Ă  la bataille de Crannon[12]. DĂ©mosthène, qui s'est rĂ©fugiĂ© dans le PĂ©loponnèse après sa condamnation, est rappelĂ© d'exil après avoir acquis l'alliance ou la neutralitĂ© des citĂ©s. Athènes lui fait un accueil triomphal[10].

Opérations militaires

Le rĂ©gent Antipater ne dispose au dĂ©but du conflit que de troupes assez rĂ©duites, sans doute 13 000 fantassins et 600 cavaliers. Diodore de Sicile souligne qu'il y a peu de mercenaires dans ses forces Ă  Lamia[13]. Pourtant Antipater a de quoi en lever en nombre puisqu'il dispose des richesses considĂ©rables qu'Alexandre a envoyĂ©es en MacĂ©doine depuis l'Asie. Ceci s'explique probablement par la rĂ©ticence chez les mercenaires Ă  l'idĂ©e de servir la MacĂ©doine, et par la crainte de recruter des Grecs susceptibles de passer dans le camp des rĂ©voltĂ©s, Ă  l'instar des Thessaliens.

LĂ©osthène et ses mercenaires traversent le golfe de Corinthe, un contingent de 7 000 hommes les rejoignant en Étolie, et occupent les Thermopyles. Le but est d'empĂŞcher Antipater d'accĂ©der Ă  la Grèce centrale. Antipater est facilement battu en BĂ©otie et perd les Thermopyles. Il doit s'enfermer dans Lamia, en Phthiotide, dont le nom a donnĂ© celui du conflit. Il refuse cependant de se rendre sans condition comme l'exige LĂ©osthène. Il tente ainsi de gagner du temps car le contingent de vĂ©tĂ©rans commandĂ©s par Cratère est encore loin en Cilicie, et Lysimaque, le gouverneur de Thrace, est aux prises avec des rĂ©voltes. C'est le satrape de Phrygie hellespontique, un hĂ©taire parmi les plus nobles, LĂ©onnatos, qui vient au secours d'Antipater avec des renforts amenĂ©s d'Asie[10].

LĂ©osthène, seul capable d'organiser le combat commun[10], meurt après avoir Ă©tĂ© blessĂ© par un coup de fronde pendant une escarmouche Ă  l'hiver 323-322 av. J.-C.. Son successeur, Antiphile, est contraint de lever le siège de Lamia pour se porter Ă  la rencontre de l'armĂ©e de LĂ©onnatos. Lors d'une bataille livrĂ©e dans le sud de la Thessalie, LĂ©onnatos, trahi par les cavaliers thessaliens qui font dĂ©fection, est vaincu et tuĂ© au printemps 322 ; mais son armĂ©e n'est pas complètement dĂ©truite. Antipater rĂ©ussit Ă  sortir de Lamia et Ă  faire la jonction de ses forces avec elle avant de se retirer en MacĂ©doine, pour y attendre de nouveau des renforts, en Ă©vitant les plaines au cas oĂą la cavalerie grecque l'aurait poursuivi.

Peu de temps après la défaite de Léonnatos, probablement au début du printemps, qu'Hypéride écrit son Oraison funèbre. L'orateur athénien la prononce durant les funérailles publiques des soldats morts lors de cette première année de guerre. Il évoque les victoires et la mort de Léosthène et fait part de sa confiance quant à la réussite de la lutte pour la liberté hellénique. Il fait l'éloge de sa cité qui a choisi d'agir comme elle l'avait fait face aux Perses, il loue le courage des morts et les actions de Léosthène, qui selon lui a sacrifié sa vie pour sauver la Grèce du joug déshonorant des Macédoniens. Par ailleurs Hypéride présente la bataille entre les troupes menées par Antiphile et celles menées par Léonnatos comme un grand succès alors qu'il s'est ensuivi la sortie de Lamia d'Antipater et le grossissement de son armée par les renforts. Il présente finalement les Macédoniens comme des oppresseurs brutaux, et ne doute pas du triomphe prochain de l'alliance hellénique.

Le sort de la guerre se joue aussi en mer. Athènes a mené un effort naval en reconstituant une flotte formée de 110 navires, comparable à celle de Salamine en 480[14]. La flotte athénienne est victorieuse dans un premier temps et peut, en contrôlant l'Hellespont, empêcher l'arrivée de Léonnatos au secours d'Antipater. Mais, vers la fin de 323, une escadre de 240 navires phéniciens et chypriotes dirigée par le Macédonien Cleitos défait à deux reprises la flotte de l'amiral athénien Évétion : une première fois dans l'Hellespont près d'Abydos, ce qui donne aux Macédoniens la maîtrise des Détroits, Cleitos incorporant alors la flotte d'Antipater ; une deuxième fois pendant l'été 322 près d'Amorgós, dans les Cyclades. Cette bataille met un terme à la puissance navale athénienne[14]. Une dernière bataille navale a lieu au printemps 322, probablement au large des îles Échinades, durant laquelle Cleitos détruit les restes de la flotte athénienne, permettant à la flotte macédonienne de quitter Lamia.

DĂ©nouement du conflit

Stèle d'Athènes avec des décrets honorifiques commémorant la guerre lamiaque, Musée archéologique d'Athènes.

Au cours de l'Ă©tĂ© 322 av. J.-C. Cratère rejoint Antipater afin de lui porter secours. C'est en Asie Mineure, alors qu'il se rend avec les vĂ©tĂ©rans macĂ©doniens vers l'Europe, qu'il est Ă©levĂ© au rang de prostatès (tuteur) des rois Philippe III ArrhidĂ©e et Alexandre IV Ă  Babylone et qu'il apprend les difficultĂ©s d'Antipater en Grèce. Craignant l'arrivĂ©e de Perdiccas en Asie Mineure, il prĂ©fère employer ses troupes au secours d'Antipater plutĂ´t que de risquer d’affronter le chiliarque[10]. Il se rend en Grèce Ă  la tĂŞte d'une armĂ©e formĂ©e de MacĂ©doniens et de Perses[15]. Cette arrivĂ©e inopinĂ©e permet Ă  Antipater de reprendre l'initiative. Tous deux contraignent les alliĂ©s Ă  combattre Ă  Crannon en Thessalie, et remportent la victoire en aoĂ»t ou septembre 322 qui provoque l'accĂ©lĂ©ration de la dislocation de la coalition des citĂ©s grecques[14]. En effet, tout comme Philippe II l'a fait après ChĂ©ronĂ©e, Antipater ne consent Ă  traiter que sĂ©parĂ©ment avec les citĂ©s, ce qui provoque des dĂ©fections chez les alliĂ©s restants d'Athènes et de l'Étolie.

Athènes, isolĂ©e, se soumet Ă  l'automne 322. Antipater lui impose l'installation d'une garnison macĂ©donienne au PirĂ©e entretenue Ă  ses frais, ainsi qu'une lourde indemnitĂ© de guerre et la perte de Samos et d'Oropos qui revient Ă  la BĂ©otie. Antipater exige Ă©galement que la citĂ© lui livre les orateurs anti-macĂ©doniens. DĂ©made, sur les ordres d’Antipater, fait voter le dĂ©cret condamnant Ă  mort les orateurs patriotes. HypĂ©ride, en fuite, est pourchassĂ© et pris Ă  Egine. Sa langue est coupĂ©e puis il est exĂ©cutĂ© Ă  ClĂ©onĂ©es. DĂ©mosthène est traquĂ© jusqu'au temple de PosĂ©idon sur l'Ă®le de Calaurie oĂą il s'empoisonne plutĂ´t que d'ĂŞtre capturĂ©. Le traitement qu'inflige Antipater Ă  Athènes est bien plus sĂ©vère que celui de Philippe II après ChĂ©ronĂ©e puisque le rĂ©gime dĂ©mocratique est aboli. Lui est imposĂ©e une oligarchie protĂ©gĂ©e par les soldats macĂ©doniens et prĂ©sidĂ©e par le stratège Phocion et l'orateur pro-macĂ©donien DĂ©made. Le fait d'imposer son rĂ©gime politique Ă  la citĂ© signifie de facto la perte de son indĂ©pendance. Antipater restreint Ă©galement le corps des citoyens d'Athènes. Sur les 21 000 citoyens athĂ©niens d'alors, plus de 12 000 perdent leurs droits politiques, qui sont rĂ©servĂ©s aux hommes possĂ©dant au moins 2 000 drachmes (soit 9 000 personnes). De nombreux AthĂ©niens parmi les classes les plus pauvres (les zeugites et les thètes) partent en Thrace oĂą Antipater leur propose des terres et la qualitĂ© civique. La Ligue de Corinthe n'est pas reformĂ©e, les citĂ©s sont dĂ©sormais directement assujetties Ă  la MacĂ©doine et ce de manière isolĂ©e. Le protectorat macĂ©donien n'est plus dissimulĂ© par l'alliance collective de la ligue de Corinthe qui est dissoute[14]. Les MacĂ©doniens sont donc parvenus Ă  « pacifier » la Grèce Ă  la fin de 322[9].

L'Étolie, région montagneuse et ravinée en Grèce centrale, n'est pas encore pacifiée. Mais l'expédition organisée tourne court car Antipater et Cratère sont appelés en Asie par les événements liés à la guerre contre Perdiccas[9]. C'est en effet à cette période que se forme une coalition contre le chiliarque avec Antigone le Borgne et Ptolémée. Cette circonstance est une aubaine pour la ligue étolienne car cela lui permet de conserver son indépendance et de jouer, peu de temps après, un rôle de premier plan. Sans elle, les Macédoniens auraient probablement soumis les Étoliens[9].

Avec cette cruelle défaite, Athènes perd son indépendance et entre dans le chapitre hellénistique de son histoire pour devenir un foyer culturel plutôt qu'une puissance hégémonique. Son dernier sursaut antimacédonien date de la guerre chrémonidéenne (268 à 261)[16].

Notes et références

  1. Diodore, XVII.
  2. Will 2003, p. 29.
  3. Diodore, XVII, 111, 1.
  4. Pausanias, Description de la Grèce, I, 25.
  5. Diodore, XVII, 8, 1-5.
  6. Diodore, XVIII, 8, 6.
  7. Justin, Abrégé des Histoires philippiques de Trogue Pompée [détail des éditions] [lire en ligne], XIII, 5, 1-2.
  8. Diodore, XVIII, 10.
  9. Will 2003, p. 32.
  10. Will 2003, p. 30.
  11. Diodore, XVIII, 15, 2.
  12. Diodore, XVIII, 17, 2.
  13. Diodore, XVIII, 12, 2.
  14. Will 2003, p. 31.
  15. Diodore, XVIII, 16, 4.
  16. Will 2003, p. 33.

Annexes

Sources antiques

Bibliographie

  • Gaston Colin, HypĂ©ride. Discours, Les Belles Lettres, coll. « Collection des UniversitĂ©s de France », , p. 273-305.
  • (en) W. S. Ferguson, Hellenistic Athens, Londres, , p. 11-28.
  • (it) Ettore Lepore, « Leostene e le origini della guerra lamiaca », Parola del Passato, vol. 10,‎ , p. 161.
  • Ludmila P. Marinovic et Jacqueline Gaudey, « Les mercenaires de la guerre lamiaque », Dialogues d'histoire ancienne, vol. 15, no 2,‎ , p. 97-105 (ISSN 0755-7256).
  • Laurianne Martinez-Sève, Atlas du monde hellĂ©nistique (336-31 av. J.-C.) : Pouvoir et territoires après Alexandre le Grand, Éditions Autrement, .
  • (en) J. S. Morrison, « Athenian Sea-Power in 323/2 BC : Dream and Reality », Journal of Hellenic Studies, no 107,‎ , p. 88-97.
  • (de) O. Schmitt, Der Lamische Krieg, Bonn, (ISBN 978-3-774-92563-2).
  • Th. Walek, « Les opĂ©rations navales pendant la Guerre Lamiaque », Revue de Philologie, no 48,‎ , p. 23-30.
  • Édouard Will, Histoire politique du monde hellĂ©nistique 323-, Paris, Seuil, coll. « Points Histoire », (ISBN 2-02-060387-X).

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