Groupe radical, citoyen et vert
Le groupe radical, citoyen et vert (RCV) est un groupe parlementaire français qui a rassemblé, de 1997 à 2002, les députés de cinq petites formations de la Gauche plurielle, alliance de la gauche et des écologistes qui soutenait le gouvernement de Lionel Jospin.
Groupe radical, citoyen et vert | |
Chambre | Assemblée nationale |
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Législature(s) | XIe de la Ve République |
Partis membres | Parti radical de gauche Mouvement des citoyens Verts Parti communiste réunionnais Convergences écologie solidarité Divers gauche |
Président | Michel Crépeau Roger-Gérard Schwartzenberg Bernard Charles |
Représentation | 33 / 577 |
Il constitue un groupe dit « technique », c'est-à -dire rassemblant des sensibilités politiques différentes visant à être collectivement plus audibles et à disposer de moyens matériels et financiers. En effet, aucune de ses composantes ne peut, seule, former un groupe parlementaire car jusqu'en 2007, il était nécessaire de regrouper vingt députés pour cela.
Convergence Écologie Solidarité, parti de Noël Mamère, ayant fusionné avec les Verts en 1998, le groupe sans perdre de membres regroupe alors quatre partis de la majorité, un an après le début de la mandature.
En vertu d'un accord entre les composantes du groupe, les trois présidents successifs sont trois radicaux : Michel Crépeau, de 1997 jusqu'à son décès en 1999, Roger-Gérard Schwartzenberg (1999 à 2000, jusqu'à son entrée au gouvernement Jospin) et Bernard Charles (2000-2002). Le secrétaire général du groupe, Jean-Loup Coly, est issu du MDC, et le Vert Yves Cochet est désigné vice-président de l'Assemblée nationale au titre du RCV. En revanche, Jean-Pierre Michel n'obtient pas la présidence de la Commission des lois.
En 2002, les radicaux n'ont plus que 8 députés, les Verts plus que trois, tandis que le courant chevènementiste n'est plus représenté à l'Assemblée nationale : le groupe technique n'est donc pas reconduit et ses anciens membres choisissent de s'inscrire en tant que membre ou apparenté au groupe socialiste ou au groupe communiste, ou choisissent de siéger parmi les non-inscrits.