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Giovanni da Verrazzano

Giovanni da Verrazzano[1], en français Jean[2] de Verrazane ou (rarement) Jean Verazani[3], en latin (selon sa signature) Janus Verrazanus[4], né vers 1485 à Lyon ou en Toscane et mort en 1528 aux Antilles, est un homme d'affaires et explorateur italien d'origine florentine[5], au service de François Ier lors de ses trois voyages de 1524 à 1528.

Giovanni da Verrazzano
Jean de Verrazane
Nom de naissance Giovanni di Pier Andrea di Bernardo da Verrazano
Naissance vers 1485
lieu incertain : Greve in Chianti, Florence (les deux en Toscane) ou Lyon
Décès
Antilles

DĂ©couvertes principales La Nouvelle-AngoulĂŞme
Pour le compte de Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Espagne Monarchie espagnole
Bâtiments La Dauphine
Hommage Pont Verrazzano-Narrows, …
Signature de Giovanni da VerrazzanoJean de Verrazane
Sa statue Ă  Greve in Chianti.

En 1524, il est le premier Européen à explorer, au nom de la France, la côte atlantique de l'Amérique du Nord, prélude à la colonisation française des Amériques ; c'est lui qui donne à ces nouveaux territoires le nom de « Nova-Gallia » (Nouvelle-France)[4].

Ses deux autres voyages (1526-1527 et 1528) sont de moindre intérêt ; il meurt dans des conditions mal connues au cours du troisième, peut-être victime d'indigènes anthropophages.

Controverses historiographiques

Concernant son lieu de naissance

Il existe deux hypothèses en ce qui concerne son lieu de naissance[6] :

  • une hypothèse italienne le fait naitre soit Ă  Florence, soit Ă  Greve in Chianti, ville qui l'honore d'une statue sur la place Matteotti et oĂą se trouve le château familial, vers 1485, dans une riche famille florentine riche formĂ©e par Piero Andrea Bernardo da Verrazzano et Fiammetta Capelli ; cette hypothèse ne dispose pas du soutien de la recherche gĂ©nĂ©alogique dans les archives ;
  • une hypothèse lyonnaise, soutenue par l'historien Jacques Habert (1919-2012), le fait naitre Ă  Lyon, bien qu'aucun acte de naissance n'ait Ă©tĂ© retrouvĂ©, les registres de naissance n'existant pas Ă  la fin du XVe siècle[3]), de deux Italiens installĂ©s Ă  Lyon, Alessandro di Bartolomeo et Alessandra Guadagni, mariĂ©s en 1480 dans cette ville[7] - [8] - [9]. Dans ce cas, sa mère serait la fille d'un cĂ©lèbre banquier florentin Ă©migrĂ© en France, de la famille Guadagni/Gadagne, frère du banquier Thomas Ier de Gadagne, ce qui expliquerait le soutien financier indĂ©fectible que celui-ci lui a assurĂ© dans ses expĂ©ditions[3].

Concernant sa mort : confusion avec celle de Jean Fleury

On raconte qu'il est mort victime du cannibalisme aux Caraïbes durant un de ses voyages. Cette idée a été réfutée par l'analyse des archives, mais des recherches sont encore en cours pour obtenir une confirmation définitive des causes de son décès.

Jeunesse et formation

Quel que soit son lieu de naissance, il est issu d'une famille florentine installée à Lyon, ville où se trouvait une colonie importante de négociants italiens, notamment la famille des Guadagni, dont le nom a été francisé en « Gadagne ». Lui-même passe une partie au moins de sa jeunesse à Lyon.

Il a un frère : Jérôme (Hieronimo en espagnol, Girolamo en italien).

Jusqu'au début des années 1520, il vit principalement à Lyon et à Paris, où il est présenté à la Cour[3].

Les voyages

Contexte

Les voyages de Verrazzano se situent dans le contexte des grandes découvertes[4] : exploration de la côte africaine par les Portugais (1420-1498) et voyage de Vasco de Gama vers l'Inde (1498) ; voyages de Christophe Colomb et découverte d'un nouveau monde ; voyage de circumnavigation de Magellan (1520).

Tandis que le traité de Tordesillas (1494) a réparti le nouveau monde entre les Espagnols et les Portugais (selon le méridien situé à 100 lieues à l'ouest des îles du Cap Vert), d'autres États commencent à s'y intéresser, en premier lieu la France (et par la suite, les Anglais, puis les Néerlandais des Provinces-Unies).

En 1522, après la publication des récits d'Antonio Pigafetta et de Maximilianus Transylvanus, compagnons de Magellan, les élites françaises se passionnent pour cette grande expédition. La mère de François Ier, Louise de Savoie, fait traduire en français le journal d'Antonio Pigafetta).

Préparatifs du premier voyage

En , Verrazzano réunit à Lyon des fonds en provenance d'Italie destinés à la flotte pour l'Inde « dont il est le capitaine ».

Il forme une société avec huit autres marchands[6] :

  • cinq Italiens qui fournissent la plus grande partie du financement : Antonio Gondi, commanditaire, Giuliano Bonaccorsi, Tommaso Guadagni, Guglielmo Nasi, Roberto Albizzi
  • trois Français : Jehan et François Le Buatier, Anthoine de Martigny.

À la fin de l'année, Verrazane est missionné par l'armateur Jean Ango, de Dieppe, pour explorer la zone comprise entre la Floride espagnole et Terre-Neuve, afin d'y découvrir un accès donnant sur l'océan Pacifique et l'Asie.

L'armement du navire La Dauphine a lieu au Havre.

Le voyage de 1524 vers l'Amérique du Nord

Verrazzano appareille de Dieppe en , avec un équipage d'une cinquantaine d'hommes. Il double Ouessant, puis fait route vers la côte de l'Espagne en traversant le golfe de Gascogne. Il longe ensuite le Portugal en direction de Madère où il fait escale pour se ravitailler.

Après avoir reporté son départ à deux reprises, il part le pour la traversée de l'Atlantique. Il arrive près du Cap Fear, le [10].

Voyage de Verrazzano en 1524.

Après un bref mouillage, il met cap au nord et longe la cĂ´te de ce qui est maintenant la Caroline du Nord. Il pense apercevoir l'ocĂ©an Pacifique derrière une Ă©troite bande de terre. Mais il ne s'agit en rĂ©alitĂ© que du lagon de la baie de Pamlico, long de 130 kilomètres, et dont la largeur atteint parfois 48 kilomètres, sĂ©parĂ© de l'Atlantique par les Outer Banks, une barrière d'Ă®les sablonneuses. Cette erreur conduit les cartographes d'alors, Ă  commencer par Vesconte Maggiolo en 1527, et le frère de Giovanni, Girolamo da Verrazzano en 1529, Ă  reprĂ©senter l'AmĂ©rique du Nord quasiment coupĂ©e en deux parties reliĂ©es par un isthme, erreur qui n'a Ă©tĂ© corrigĂ©e que plusieurs dĂ©cennies plus tard.

En poursuivant sa route vers le nord-est, il sonde chaque ouverture importante du littoral, notamment la baie de Chesapeake et les estuaires des fleuves Delaware et Hudson.

Il poursuit sa route en longeant le Maine, la Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve, jusqu’au Labrador.

Il rentre sans avoir trouvé de passage vers l'océan Pacifique.

Suites du premier voyage

Le rapport de Verrazzano, daté du jour de son retour, est envoyé au roi qui se trouve à Lyon (il prépare l'expédition en Italie qui va aboutir au désastre de Pavie). Le rapport rend compte d'un vaste territoire revendiqué comme Francescane ou Nova-Gallia (Nouvelle-France).

Verrazzane a en effet donné à ces nouvelles terres des toponymes français qu'il traduit en italien. La carte de 1525, dressée par son frère, revendique par sa toponymie un empire continental pour la France[11], à l'encontre du traité de Tordiseillas. En particulier, il donne à la baie de New York, découverte le , le nom de « La Nouvelle-Angoulême »[12], en hommage à François Ier, comte d'Angoulême.

Les années 1525-1526

Très vite, Verrazzano commence à préparer un nouveau voyage en vue de trouver un passage vers l'Asie autre que le détroit de Magellan. Mais ses navires sont réquisitionnés pour la guerre et la capture de François Ier à Pavie met fin à ce projet[13].

Pendant la captivité du roi de France, Varrazzano fréquente les cours des rois Jean III du Portugal et Henri VIII d'Angleterre.

En , l'Espagne envoie SĂ©bastien Cabot pour trouver un autre chemin vers le Pacifique.

Au printemps 1526, Verrazzano est de retour en France où un nouveau projet est envisagé par l'amiral Philippe Chabot et l'armateur Jean Ango[14].

Le voyage de 1526-1527

« Avons ce jourd'huy délibére que, pour le bien, prouffit et utilité de la chose publicque du royaulme de France, mettre sus deux de nos gallyons estant de present au Havre de Grâce avec une nef appartenant à Jehan Ango, de Dieppe, du port soixante dix tonneaulx ou environ , pour iceulx troys vesseaulx, esquipper , vitailler et munnyr, pour faire le voiaige des espiceryes aux Indes […] Et pour ce faire avons conclud et délibéré, avec iceulx, mectre et employer jusques à la somme de vingt mil livres tournoys, c'est assavoir, pour nous Admiral quatre mille livres tournoys, maistre Guillaume Preudhomme, général de Normandye, deux mil livres tournoy ; Pierre Despinolles, mil livres tour ; Jehan Ango, deux mil livres tour ; Jacques Boursier, pareille somme de deux mil livres tournoys, messire Jehan de Varesam , principalle pilote, semblable somme de deux mil livres tournoys[15]. »

— Philippe Chabot

En , Verrazzano quitte l'Europe avec son frère Girolamo, à la tête de trois navires pour tenter de passer le cap de Bonne-Espérance. Une tempête et une mutinerie empêchent les frères Verrazzano de progresser, tandis que le troisième navire atteint l'océan Indien. Prenant trop au sud, le bateau double Madagascar sans l'apercevoir et traverse tout l'océan Indien pour arriver à Sumatra. De là, il repart pour les Maldives, puis met cap au sud pour rejoindre Madagascar où l'équipage fait naufrage. Seuls quelques survivants atteignent le Mozambique.

Pendant ce temps, les frères Verrazzano ont mis cap à l'ouest et atteignent le Brésil où ils prennent un cargaison de pernambouc. En , ils sont de retour en France[16].

Le voyage de 1528 et la mort de Verrazzano

Un dernier voyage en 1528, raconté par Girolamo da Verrazano, les mène aux Antilles, peut-être en Guadeloupe[17] où Giovanni aurait été tué par des indigènes anthropophages .

Pour ce dernier voyage, Verrazzano partit de Fécamp comme le précise une communication citée par Albert Anthiaume : Verrazzano, capitaine du navire la Flamengue de Fécamp, contracta le 19 avril 1528 des engagements avec un certain nombre de gens qui acceptaient de l'aider à monter son projet[18].

Postérité

Un continent dans l'Atlantique

Les explorations faites par Verrazzano en 1524 aboutissent à la célèbre carte de 1529 dressée par son frère Girolamo :

« La carte de Verrazano forme une de ces manifestations indéfinies, mais efficaces, faites contre le système de Ptolémée vers le milieu du seizième siècle, lorsque la forme du continent américain était développée. Le système de Ptolémée supposait qu'aucun continent n'existait dans l'Atlantique, et qu'il était possible de naviguer de l'Europe occidentale à l'Inde. C'était la vue de Colomb, qui n'avait pas d'idées originales, étant un simple copiste, et qui mourut en croyant qu'il avait effectivement démontré la vérité de l'ancienne théorie. »

— De Costa, 1880[19] (traduction)

Cette carte nomme pour la première fois des lieux le long de la côte nord-américaine, au nord de la Floride.

Nova Gallia : la Nouvelle-France

Carte de la Nouvelle-France, « Nova Gallia » de 1529.

Sur une carte produite en 1529, Verrazzano représente l'embouchure du fleuve Saint-Laurent et nomme le territoire Nova Gallia. Il s'agit de la première évocation connue de la Nouvelle-France, plusieurs années avant Jacques Cartier et Samuel de Champlain.

Hommages

  • Fresque peinte Explorer Verrazano situĂ©e dans la rotonde du Alexander Hamilton U.S. Custom House, New York, New York.
    Fresque peinte Explorer Verrazano située dans la rotonde du Alexander Hamilton U.S. Custom House, New York, New York.
  • Giovanni da Verrazzano par Ximenes, au Battery Park de New York.
    Giovanni da Verrazzano par Ximenes, au Battery Park de New York.
  • Le vin Castello Verrazzano - Chianti Classico.
    Le vin Castello Verrazzano - Chianti Classico.

Monuments

Ponts

Autres lieux

  • Le collège Jean de Verrazane, dans le quartier de Vaise, Ă  Lyon (9e arrondissement) (Jean de Verrazane a vĂ©cu une partie de son enfance Ă  Lyon et des banquiers lyonnais ont financĂ© ses voyages).
  • Place Giovanni da Verrazzano, Ă  Lyon, 9e arrondissement[22]. Sur cette place se situe le campus Verrazzano, ensemble de bâtiments de bureaux en forme de pĂ©niches, construit au dĂ©but des annĂ©es 2000 et ancien siège social de la sociĂ©tĂ© Infogrames..
  • Rond-Point Giovanni da Verrazano au Havre

Divers

L'orthographe de son nom

Un ou deux « z » ?

Dans un autographe de Giovanni, qui figure dans le « document de Rouen », ainsi sur la carte dessinée par son frère Hieronimo da Verrazano, le nom est écrit avec un seul « z ».

Signature de Verrazano : Janus Verrazanus

« Verrazano » est orthographié avec deux « z » dans certaines copies de documents, mais selon Benjamin Franklin DeCosta (en)[23], ce sont des erreurs introduites par les copistes.

La controverse continue jusqu'à nos jours : un décret de 2018 de la municipalité de New York a imposé deux « z » au nom du pont Verrazzano-Narrows de New York[24].

Variantes espagnoles, portugaises et françaises

Les Espagnols et les Portugais écrivent Verazano, Verrazano, Verozan ou Veramsan[6] ; on trouve aussi en portugais Joâo Verezano[25].

En France, il existe plusieurs formes francisées[6] : Verrazan, Varacenne, Varrasenne, Varassane, Varrasonne, Varezam, Verrassane, Verrazzane, Verassane. Le prénom de Giovanni est francisé en Jehan. La particule da devient de[26], mais est parfois omise.


Notes et références

  1. Ou Verrazano.
  2. Ou Jehan.
  3. Manuel Ballesteros Gaibrois, Découverte de l'Amérique, Vrin, 1968, 339 pages, p. 51 et suiv. (Lire en ligne).
  4. Trudel 1962.
  5. Anonyme, Encyclopedia Britannica 2008.
  6. Picquet 1999.
  7. Jacques Habert, La Vie et les Voyages de Jean de Verrazane, Montréal, Cercle du livre de France, 1964, p. 182.
  8. Alain Bouchet, professeur honoraire à l’université Claude Bernard Lyon-I, Jean de Verrazane : un Lyonnais découvre le site de New-York, 2006.
  9. Commentaire sur la fresque Ă  Lyon.
  10. « 7 mars 1524 Verrazane explore la côte nord-américaine. », sur herodote.net, (consulté le ).
  11. Trudel 2009.
  12. Mickaël Augeron, Dominique Guillemet, Champlain ou les portes du nouveau-monde : cinq siècles d'échanges entre le Centre-Ouest français et l'Amérique du Nord, XVIe – XXe siècle, Geste éditions, 2004, 414 p. (ISBN 978-2-84561-138-2), p. 56.
  13. Wroth, op. cit. p. 12-13.
  14. Wroth, op. cit., p. 273 et suiv.
  15. Buchet et Vergé-Franceschi 2006
  16. Wroth, op. cit., p. 228-235.
  17. Michel Mollat, Giovanni et Girolamo Varrazano, navigateurs de François Ier, Paris, 1982, p. 122.
  18. Les annales du patrimoine de Fécamp n°8- Giovanni Verrazzano (1485-1528) A son dernier voyage il partit de Fécamp - Robert Devaux - Association Fécamp Terre Neuve - 2001
  19. De Costa 1880, p. 44.
  20. Littéralement Le Parc de la Batterie, au sens militaire.
  21. Jehan Ango, navigation et Renaissance à Dieppe, Direction régionale des affaires culturelles de Haute-Normandie, 1992 (ISBN 2-9506014-4-8).
  22. Quartier de Vaise Industrie oĂą se situent de nombreuses industries tertiaires (principalement dans le domaine de l'informatique)
  23. De Costa 1880.
  24. « Cuomo finally fixes a 50-year-old typo », The New York Post, octobre 2018
  25. Lettre de l'ambassadeur du Portugal en France, Joâo da Silveira, 25 avril 1523.
  26. TĂ©moignages Ă©crits : une missive royale de 1523, le tabellionage de Rouen en 1526 et la signature de Girolamo sur la carte de 1529.

Voir aussi

En français

  • Christian Buchet et Michel VergĂ©-Franceschi, La mer, la France et l'AmĂ©rique latine, Paris, Presses de l'universitĂ© Paris-Sorbonne, coll. « Histoire maritime », , 413 p. (ISBN 2-84050-420-0, BNF 40127728, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne).
  • Marcel Trudel, Mythes et realites dans l'histoire du Quebec, vol. 4, MontrĂ©al, Hurtubise HMH, (ISBN 978-2-89647-177-5).
  • Marcel Trudel, « Enfin les fleurs de lis, 1524 », Revue d'histoire de l'AmĂ©rique française, Institut d’histoire de l’AmĂ©rique française, no 154,‎ , p. 477-508 (ISSN 0035-2357 et 1492-1383, lire en ligne).
  • Giovanni da Verrazzano, « Le voyage de Giovanni da Verrazzano Ă  la Francesca (1524) » dans Jacques Cartier : Voyages au Canada avec les relations des voyages en AmĂ©rique de Gonneville, Verrazzano et Roberval, Paris, La DĂ©couverte, 1992 (ISBN 2-7071-1227-5).
  • Claude Briot, « Jean Verrazano et la dĂ©couverte de la cĂ´te est des (actuels) États-Unis », dans Dieppe-Canada cinq cents ans d'histoire commune, Éditions Magellan & Cie, 2004.
  • Jacques Habert, La vie et les voyages de Jean de Verrazane, Cercle du livre de France, MontrĂ©al-Ottawa, 1964
  • Jacques Habert, Verrazane Quand New York s’appelait AngoulĂŞme, Éditions Perrin, 1993
  • Michel Mollat du Jourdin et Jacques Habert, « Giovanni et Girolamo Verrazano, navigateurs de François Ier », Paris, Imprimerie nationale, coll. « Dossiers de voyages Ă©tablis et commentĂ©s », 1982.
  • Robert Devaux, « Giovanni Verrazzano (1485-1528) A son dernier voyage il partit de FĂ©camp », Les Annales du patrimoine de FĂ©camp, n°8, 2001 (publication de l'Association FĂ©camp Terre Neuve)
  • ThĂ©a Picquet (Ă©galement disponible dans Rinascimento, seconde sĂ©rie, volume 39, 1999, pp. 431-466), « Voyages d’un florentin : Giovanni da Verrazzano (1485-1528) », Cahiers d’études romanes, vol. 3,‎ , p. 41-80 (DOI 10.4000/etudesromanes.3378, lire en ligne, consultĂ© le ).

En anglais

  • (en) « Giovanni da Verrazzano Italian navigator », Encyclopedia Britannica,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  • (en) Benjamin Franklin De Costa, Verrazano the explorer : being a vindication of his letter and voyage, New York, A.S. Barnes & company, , 126 p. (lire en ligne).
  • L.C. Wroth, The Voyages of Giovanni da Verrazzano, 1524-1528, New Haven, Yale University Press, 1970.
  • Richard Hatzopoulos, Dionysios e Virr, « The voyage of Giovanni da Verrazzano: a newly discovered manuscript », dans Fontanus, vol. 5, McGill University Library, 1992.
  • Luca Codignola, « Another Look at Verrazzano’s Voyage, 1524 », Acadiensis, XXIX, 1 (), p. 29-42 ; Ă©galement disponible en italien : Luca Codignola, « Verrazzano e la navigazione del 1524 : l'unicitĂ  del punto di vista », dans Luca Codignola, Colombo ed altri navigatori, GĂŞnes, Frilli, 2007, p. 115-144.

En italien

  • Ilaria Luzzana Caraci (dir.), Scopritori e viaggiatori del Cinquecento e del Seicento, Tomo I : il Cinquecento, Milano-Napoli, Ricciardi, 1991 (contient : « Giovanni da Verrazzano : Introduzione », p. 575-590, dans Lettera, p. 591-616).
  • Alessandro Boglione, « Contributo alle biografie di Giovanni e Girolamo da Verrazzano », Archivio Storico Italiano, CLVII, 1999, p. 231-267.
  • Michele Castelnovi, « La Lettera di Verrazzano (1524) come antitesi alle prime relazioni sul Nuevo Mundo », Bollettino della SocietĂ  Geografica Italiana, sĂ©rie XII, vol. IX, fasc. 4, Rome, 2004, p. 911-950.
  • Michele Castelnovi, « Luoghi e tempi di un errore cartografico : l’istmo di Verrazzano (1524-1593) », dans : C. Donato (dir.), Luoghi e tempo nella cartografia, Atti del Convegno nazionale dell’Associazione Italiana di Cartografia Trieste aprile 2005, Bollettino dell’Associazione Italiana di Cartografia, n° 123-124, Trieste, 2005, p. 295-306.
  • Michele Castelnovi, « La presenza di Verrazzano in Francia nel 1521, dall’epistolario di Giovanni Rucellai », Miscellanea di storia delle esplorazioni, GĂŞnes, 2007, p. 28-40.
  • Fabio Romanini, « Sulla « Lettera a Francesco Ire di Francia » di Giovanni da Verrazzano. Con una nuova edizione », Filologia Italiana, IX, 2012, p. 127-190.
  • Michele Castelnovi, « Fraude, Inganno, Errore & Heresia : per una tipologia del Falso in esplorazione e in cartografia », Geostoria. Geostorie (a cura di Annalisa D’Ascenzo), Rome, Centro Italiano per gli Studi Storico-Geografici, 2015, p. 43-64.

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