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Gabriela Sabatini

Gabriela Sabatini (née le à Buenos Aires) est une joueuse de tennis argentine et italienne[1].

Gabriela Sabatini
Image illustrative de l’article Gabriela Sabatini
Gabriela Sabatini en 2012.
Carrière professionnelle
1985 – 1996
Nom de naissance Gabriela Beatriz Sabatini
Pays Drapeau de l'Argentine Argentine
Naissance
Buenos Aires
Taille 1,75 m (5′ 9″)
Prise de raquette Droitière, revers à une main
Gains en tournois 8 785 850 $
Hall of Fame Membre depuis 2006
Palmarès
En simple
Titres 27
Finales perdues 29
Meilleur classement 3e (27/02/1989)
En double
Titres 14
Finales perdues 16
Meilleur classement 3e (04/07/1988)
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Aust. R-G. Wim. US.
Simple 1/2 1/2 F (1) V (1)
Double 1/2 F (3) V (1) 1/2
Mixte 1/16 1/16 1/8 1/16
Meilleurs résultats aux Masters
Simple V (2)
Médailles olympiques
Simple - 1 -

Professionnelle de janvier 1985 à octobre 1996, elle a remporté vingt-sept titres en simple dames, dont trois tournois majeurs : l'US Open en 1990, le Masters en 1988 et 1994 ; ainsi que quatorze titres en double dames, dont le tournoi de Wimbledon en 1988.

Vice-championne olympique en 1988 lors des JO de Séoul, elle a également été finaliste de l'US Open la même année, de Wimbledon en 1991, ainsi que du Masters en 1987 et 1990. Elle s'est en outre distinguée aux Internationaux d'Italie, qu'elle a conquis à quatre reprises, en 1988, 1989, 1991 et 1992, et atteint son meilleur classement WTA en 1989, à la troisième place mondiale[2].

Sabatini se fit remarquer par son extrême précocité, lorsqu'elle devint en 1985 la plus jeune joueuse à atteindre une demi-finale à Roland-Garros, à l'âge de quinze ans, pour sa seconde participation dans un tournoi majeur[3] ; un record qui sera battu par Jennifer Capriati cinq ans plus tard. Elle fut l'une des rares joueuses en mesure de contester Steffi Graf durant la première période d'hégémonie de l'Allemande de 1987 à 1990[4].

Membre du top dix mondial dix années consécutives, de 1986 à 1996, elle a fait preuve d'une exceptionnelle régularité au plus haut niveau, atteignant au minimum vingt-six demi-finales de tournois majeurs (dont cinq à Roland-Garros) entre 1985 et 1995, la situant ainsi en sixième position dans l'histoire du tennis féminin en ère Open, derrière Martina Navrátilová, Chris Evert, Steffi Graf, Serena Williams et Venus Williams, et à égalité avec Evonne Goolagong, Arantxa Sánchez Vicario et Maria Sharapova.

Sabatini se retire prématurément du circuit en 1996, à l'âge de 26 ans[5]. Considérée comme la plus grande joueuse argentine en simple dames de l'histoire[6], et icône du tennis féminin des années 1980 et 1990[7] - [8], elle fait son entrée au International Tennis Hall of Fame en 2006[9].

Carrière tennistique

1983 - 1985 : Les débuts

Fille d'Osvaldo Sabatini, un immigré italien, et de Beatriz Garofalo, Sabatini commence le tennis à l'âge de 6 ans et remporte son premier tournoi à l'âge de 8 ans.

En 1983, elle devient la plus jeune joueuse à remporter l'Orange Bowl, à seulement 13 ans. En 1984 elle remporte Roland-Garros junior, devient no 1 mondiale et championne du monde junior.

1985 - 1989 : L'ascension

Sabatini confirme rapidement les espoirs placés en elle. Dès 1985, à tout juste 15 ans, elle atteint sa première demi-finale d'un tournoi du Grand Chelem, à Roland-Garros, perdue face à Chris Evert, future vainqueuse de la compétition. Elle décroche cette même année son premier titre sur le circuit WTA en dominant Linda Gates à l'Open de Tokyo.

En 1986, Sabatini remporte son premier titre sur terre battue, au Tournoi de Buenos Aires, face à Arantxa Sánchez, et s'installe dans le top dix mondial qu'elle ne quittera plus jusqu'à sa retraite sportive. Elle accède également à la finale de l'US Clay Court, à Indianapolis, face à l'allemande Steffi Graf, match serré qu'elle perdra finalement 6-2, 6-7, 4-6. Mais son meilleur résultat de l'année reste sa place de demi-finaliste au tournoi de Wimbledon, match concédé 6-2, 6-2 à la maîtresse des lieux, Martina Navrátilová.

Sabatini marque les esprits par son jeu inspiré, et s'attire une grande popularité grâce à un charisme exceptionnel, contribuant à accroître l'intérêt du public pour le tennis féminin[10].

Durant la saison 1987, elle remporte les tournois de Tokyo face à Manuela Maleeva, Brighton face à Pam Shriver, et Buenos Aires face à Isabel Cueto. Elle atteint également une demi-finale à Roland-Garros, une finale au tournoi de Rome, et une finale aux Masters, toutes trois perdues contre Steffi Graf.

1988 est l'année de sa rivale Steffi Graf, mais Sabatini réalise tout de même une saison brillante. Elle s'adjuge les tournois de Boca Raton face à l'Allemande, Rome et Montréal, mais elle remporte surtout son premier titre de prestige en fin d'année au Masters face à Pam Shriver au terme d'une finale en trois sets gagnants, sur le score de 7-5, 6-2, 6-2.

Elle atteint cette même saison les finales des tournois de Hilton Head, Amelia Island, Los Angeles, accède pour la première fois à une finale d'un Grand Chelem, à l'US Open, et décroche la médaille d'argent lors des Jeux olympiques de Séoul, ces deux dernières finales ayant été dominées par Steffi Graf.

En 1989, Sabatini participe à son premier Open d'Australie et atteint la demi-finale de la compétition, qu'elle perdra une nouvelle fois contre l'Allemande. Elle triomphe néanmoins aux tournois de Key Biscayne en dominant Chris Evert sur le score 6-1, 4-6, 6-2, Amelia Island où elle vient à bout de Graf (3-6, 6-3, 7-5), Rome, Filderstadt, et atteint une demi-finale à l'US Open et aux Masters. Elle sera également finaliste à Tampa, Berlin, et Manhattan Beach, et atteint le meilleur classement de sa carrière, à la troisième place mondiale.

1990 : La consécration

Sabatini lors de l'US Open 1990.

En 1990, la joueuse argentine accède enfin à la consécration suprême. Sabatini remporte son unique titre du Grand Chelem en simple, à l'US Open, contre Steffi Graf (6-2, 7-64), prenant sa revanche face à l'Allemande qui l'avait vaincue deux ans plus tôt au même stade de la compétition. Elle devient ainsi la première joueuse sud-américaine à conquérir un titre du Grand Chelem en simple dames depuis Maria Bueno en 1966; et la seule en ère open.

Cette même année, elle est également demi-finaliste à Wimbledon, chutant face à Navrátilová, finaliste aux Masters où elle est battue par Monica Seles lors de la première rencontre officielle jamais jouée par des femmes en cinq manches (6–4, 5–7, 3–6, 6–4, 6–2), vainqueuse une nouvelle fois à Boca Raton contre Jennifer Capriati, finaliste à Zurich et Worcester.

1991-1994 : La confirmation

L'année 1991 est marquée par sa troisième qualification pour une finale d'un tournoi du Grand Chelem, à Wimbledon, où elle retrouve une nouvelle fois Steffi Graf après avoir dominé Jennifer Capriati au tour précédent. La rencontre sera serrée, et l'Argentine parviendra même à deux points du match, avant que sa rivale ne s'impose finalement sur le score de 6-4, 3-6, 8-6.

Au cours de cette année, la championne argentine atteint également une nouvelle demi-finale à Roland-Garros et une demi-finale aux Masters. Sabatini remporte également les tournois de Tokyo, Boca Raton, Hilton Head, Rome, et atteint la finale de Key Biscayne.

1992 est une belle année pour la native de Buenos Aires, puisqu'elle atteint trois demi-finales consécutives en Grand Chelem, à l'Open d'Australie, Roland-Garros, et Wimbledon. Elle se qualifie également pour la demi-finale des Masters, et s'adjuge les tournois de Sydney, Tokyo, Hilton Head, Amelia Island et Rome. Elle prend part aux finales de Key Biscayne, Hambourg, Tokyo, et Filderstadt.

En 1993, pour la première fois de sa carrière, Sabatini ne remporte aucun titre. Elle se qualifie néanmoins pour la demi-finale à l'Open d'Australie, perdue face à Monica Seles, et accède aux finales de Amelia Island, Rome, et Berlin.

Toujours d'une grande régularité, Sabatini atteint en 1994 une nouvelle fois les demi-finales de l'Open d'Australie et de l'US Open. En fin de saison, elle remporte son troisième titre majeur, le Masters, face à Lindsay Davenport, à nouveau dans un format en trois sets gagnants (6-3, 6-2, 6-4), et accède aux finales de Amelia Island et Strasbourg.

1995-1996 : La lassitude

Lors de la saison 1995, Sabatini réalise son meilleur parcours de l'année à l'US Open, où elle atteint une demi-finale, perdue face à Steffi Graf. Elle s'adjuge le tournoi de Sydney, et se hisse en finale d'Amelia Island et Filderstadt.

En 1996, expliquant avoir perdu le goût du jeu[11] et supportant de plus en plus difficilement les inconvénients liés à son métier[12], Sabatini annonce la fin de sa carrière au mois d'octobre et fait ses adieux publics au Madison Square Garden à New York[13].

Style de jeu

Gabriela Sabatini était une joueuse polyvalente, dotée d'une grande maîtrise technique. Elle pratiquait un jeu varié et inspiré, adapté en fonction de la surface et de ses adversaires. Aidée par d'excellentes qualités athlétiques, elle se montrait solide en fond de court mais faisait également preuve d'audace dans les filières courtes et d'une main de grande qualité[14].

Son revers à une main, slicé ou punché, était d'une précision remarquable, et fut considéré comme l'un des plus esthétiques du circuit féminin, quelques années avant celui de Justine Hénin ou Amélie Mauresmo[15]. Elle fut l'une des premières joueuses à tenter des « tweeners », rebaptisés par ses admirateurs des « Sabatweenies »[16]. Nombre de suiveurs et d'analystes considèrent qu'elle possédait un niveau technique supérieur à celui de ses plus grandes rivales de l'époque, étant capable de maîtriser les filières longues et courtes, maîtrisant tous les effets, disposant d'un toucher remarquable, et s'adaptant avec brio et régularité aux surfaces rapides, lentes et intermédiaires[17].

Faits de carrière

Gaby Sabatini durant une séance d'entraînement dans les années 1990.

Avec Martina Navrátilová, elle est l'une des rares joueuses capables de battre Steffi Graf pendant les années de domination incontestée de la joueuse allemande de 1987 à 1989. Mais Sabatini perd plusieurs matches importants contre Steffi Graf, comme lors de la finale de l'US Open 1988 ainsi que celle des J.O à Séoul. Sabatini et Graf se sont affrontées au total à quarante reprises (29 victoires à 11 pour l'Allemande).

Elle remporte un total de vingt-sept titres en simple et quatorze en double, dont un titre du Grand Chelem, à Wimbledon en 1988, associée à sa rivale Steffi Graf, avec laquelle elle réalise d'ailleurs ses meilleures performances en binôme.

Sur l'ensemble de sa carrière sportive, Sabatini remporte 632 victoires contre 189 défaites en simple (76,9 %) et 252 victoires contre 96 défaites en double (72,4 %).

En simple dames, elle atteint au total :

  1. 18 demi-finales de Grand Chelem : 4 à l'Open d'Australie, 5 à Roland-Garros, 4 à Wimbledon, 5 à l'US Open.
  2. 7 demi-finales de Masters.
  3. 1 demi-finale olympique.

En double dames, elle atteint :

Sabatini a mis un terme à sa carrière en octobre 1996, à seulement vingt-six ans. Au moment de son retrait, certains médias ont rapporté qu'elle avait été menacée d'enlèvement[18]. Lors d'entretiens ultérieurs, elle confiera avoir perdu à cette époque le goût du tennis et ne plus supporter les contraintes liées à son métier[19]. En 2013, elle affirme également avoir sciemment perdu des demi-finales de tournois par timidité, afin d'éviter d'avoir à prononcer un discours durant la cérémonie de remise des trophées[20]. Elle sera d'ailleurs réputée durant sa carrière pour son introversion et son inaccessibilité[21].

À la suite de l'agression perpétrée sur Monica Seles lors du tournoi de Hambourg en 1993, la WTA soumit les vingt meilleures joueuses du classement à un vote afin de déterminer si le classement de numéro un mondiale de la Yougoslave devait être préservé d'ici son retour sur les courts. Toutes s'y opposèrent, à l'exception de Sabatini, qui fut la seule à s'abstenir[22].

Elle sera désignée porte-drapeau de l'Argentine lors des Jeux olympiques de Séoul en 1988[23].

En 2005, les journalistes américains de Tennis Magazine l'élisent au 40e rang des « quarante plus grands champions de tennis de ces quarante dernières années » (hommes et femmes confondus), juste derrière l'Australien Patrick Rafter[24].

Sabatini est membre du International Tennis Hall of Fame depuis 2006. Ce fut d'ailleurs son ancienne rivale et partenaire de double Steffi Graf qui lui fit l'amitié de prononcer le discours d'introduction[25].

En 2014, une statue à l'effigie de la championne est érigée au Paseo de la Gloria à Buenos Aires, à côté de celles de Guillermo Vilas, Juan Manuel Fangio, Diego Maradona et Lionel Messi[26].

Hors des courts

Depuis les années 1980, Gabriela Sabatini dirige une ligne de parfums et d'eaux de toilette à son nom[27] - [28]. Elle s'occupe également d'une association d'aide aux enfants handicapés.

En 2007, elle se découvre une passion pour le cyclisme et parcourt cinq étapes du Tour de France, dont l'ascension du Mont Ventoux[29].

Depuis 2014, Sabatini réside en Suisse[30]. Elle a obtenu la citoyenneté italienne en 2003[31]. La chanteuse et actrice Oriana Sabatini est sa nièce.

Palmarès

En simple dames

En double dames

Parcours en Grand Chelem

Parcours aux Masters

Parcours aux Jeux olympiques

Parcours en Coupe de la Fédération

Classements WTA

Distinctions

Notes et références

  1. Rodella Alessandro. "Tanti auguri a Gabriela Sabatini, il suo tennis tra rivalità storiche e l'amore per l'Italia – Tennis Circus". Tenniscircus.com
  2. (en) admin, « Gabriela Sabatini », sur WTA Tennis, (consulté le )
  3. « Gabriela Sabatini, la passion du tennis », sur www.argentina-excepcion.com (consulté le )
  4. « Steffi Graf et le fantôme de Gabriela Sabatini », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en-US) « Sabatini, 26, to Retire After Wonderful Career », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  6. (en) « The Best Tennis Players from Argentina », sur Ranker (consulté le )
  7. « Que sont-ils devenus - Gabriela Sabatini », sur Les Inrocks (consulté le )
  8. (en-US) « Sabatini Is No. 1 in Marketplace : Sweet Smell of Money: She Scores Her Own Grand Slam », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  9. « International Tennis Hall of Fame », sur www.tennisfame.com (consulté le )
  10. « Que devient Gabriela Sabatini, championne de tennis et sex-symbol ? », sur www.tennisaddict.fr (consulté le )
  11. « USA: NEW YORK: GABRIELA SABATINI ANNOUNCES RETIREMENT » (consulté le )
  12. (en) « My tennis nightmare », the Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Gabriela Sabatini to Retire », sur AP NEWS (consulté le )
  14. « Gabriela Sabatini simply superb », sur espnW (consulté le )
  15. (en) Paul Wachter, « The one-handed backhand in tennis is becoming extinct. », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. (en-US) Ram Narayan, « 5 Most Unorthodox Shots in Tennis - Page 2 of 2 », sur Essentially Sports, (consulté le )
  17. (it) SPORT DONNA, « Tennis/ Serena Williams e Gabriela Sabatini, le due facce del... », sur SPORT DONNA, (consulté le )
  18. « We Are Tennis », sur wearetennis.bnpparibas (consulté le )
  19. « Gabriela Sabatini Interview 2006-11-20 (Eurosport) 2 » (consulté le )
  20. (es) « LA NACION », sur com.ar (consulté le ).
  21. « Gabriela Sabatini, le charme entre les lignes », sur www.pressreader.com, Vogue (consulté le )
  22. « Monica Seles, le jour où tout a basculé », sur So tennis toutes les news tennis, photos vidéos et places, (consulté le )
  23. (en) « #UnitedBy energy: Gabriela Sabatini - Olympic News », sur International Olympic Committee, (consulté le )
  24. (en) Liste complète et portraits des quarante lauréats sur le site officiel de Tennis Magazine — Sampras est premier, devant Navrátilová et Graf.
  25. Chronicle News Services, « Sabatini gets lifetime Hall of Fame pass », sur Houston Chronicle, (consulté le )
  26. « WTA - Une statue pour Gabriela Sabatini », sur www.tennisactu.net (consulté le )
  27. La Rédaction et Mis à jour le 24/05/17 11:54, « Gabriela Sabatini, égérie d'une marque de parfum », sur www.linternaute.com (consulté le )
  28. (en) « Fragrantica »
  29. « Gabriela Sabatini en el Tour de France 2009 » (consulté le )
  30. « Sabatini: "La Suisse? Un pays paisible et deux revers magnifiques!" », sur www.Bluewin.ch (consulté le )
  31. (it) « Gabriela Sabatini, ex campionessa internazionale di tennis, cittadina onoraria di Potenza Picena ….. e non solo », sur I Santesi Weblog, (consulté le )
  32. L'Open d'Australie est organisé en décembre de 1978 à 1985.
  33. L'Open d'Australie n'est pas organisé en 1986.
  34. Pas de tableau double mixte à l’Open d'Australie de 1970 à 1985.
  35. (es) « A 30 años de la histórica consagración de Gabriela Sabatini en el US Open », sur CDP (consulté le )
  36. « International Tennis Hall of Fame », sur www.tennisfame.com (consulté le )
  37. (en) « Gabriela Sabatini, winner of the IOC’s world Women and Sport Trophy - Olympic News », sur International Olympic Committee, (consulté le )
  38. (en-GB) « Gabriela Sabatini Accepts 2017 CQS Jean Borotra Award », sur IC Tennis.NET (consulté le )
  39. (en-US) « Gabriela Sabatini & David Nalbandian Named Role Models for Youth Olympics », sur Tennis World USA (consulté le )
  40. « Actu > Sabatini reçoit le prix Philippe-Chatrier », sur We Love Tennis, (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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