Accueil🇫🇷Chercher

Famille de Lantivy

La famille de Lantivy est une famille de noblesse bretonne d'origine chevaleresque remontant à 1396. L'auteur commun des deux branches de Trédion et de Kerveno est le chevalier Raoul de Lantivy, seigneur dudit lieu (nunc Lintivic) et de Keraudrenou, en Baud, de Kernazel, en Radenac , de Kerveno en Languidic, dans le département du Morbihan. Une branche se fixa au XVIe siècle au Craonnais, d'abord à l'Ile-Tison, puis posséda la Lande de Niafles, la Cour de Livré, l'Éperonniére, la Vieuville, l'Épinay de Bouchamp. Le nom de cette famille proviendrait de lan et divy ("la terre de saint Divy" en langue bretonne).

de Lantivy
Image illustrative de l’article Famille de Lantivy
Armes de la famille.

Blasonnement De gueules à l'épée d'argent en pal, la pointe en bas[1]
Devise Qui désire n'a repos
Période XIVe siècle à aujourd'hui
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Charges six conseillers au parlement de Bretagne
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour janvier 1789

La famille de Lantivy existe encore aujourd'hui et a adhèré à l'ANF le .

Personnalités

L’hôtel de Lantivy à Château-Gontier.

Il fut arrêté en 1790 par la garde nationale de Craon au moment où il partait pour Paris avec sa famille et une voiture chargée de ses meubles les plus précieux qu'il désirait soustraire au pillage. Il eut beau protester qu'il se rendait à Paris pour se faire soigner par un spécialiste pour une ophthalmie, on le retint prisonnier pendant six semaines dans une maison particulière.

  • Jean-Louis de Lantivy, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Vannes, et sa première Ă©pouse Anne-Marie-Françoise Tault de la Bouverie (dĂ©cĂ©dĂ©e le Ă  PloĂ«rmel) eurent 8 enfants dont :
    • Mathurin de Landivy de TrĂ©dion, vicomte, nĂ© le Ă  PloĂ«rmel, Ă©migra en compagnie de son frère cadet RenĂ©-Joseph en dĂ©cembre 1791, participa Ă  la prise de Longwy et de Verdun par les Ă©migrĂ©s, passa en Hollande d'enrĂ´lant dans la lĂ©gion de BĂ©on et fut tuĂ© le 2 ou près de Charleroi.
    • RenĂ©-Joseph de Lantivy de TrĂ©dion, dit "Le chevalier de Lantivy", nĂ© Ă  PloĂ«rmel le fut admis au Collège de la Marine de Vannes le et Ă©migra, âgĂ© de moins de 16 ans, en dĂ©cembre 1791 en compagnie de son frère aĂ®nĂ©, participant Ă  la prise par les Ă©migrĂ©s de Longwy et de Verdun (), puis passe en Hollande, s'enrĂ´lant dans la lĂ©gion de BĂ©on, puis s'embarque pour l'Angleterre et de lĂ , participa au dĂ©barquement de Quiberon. Fait prisonnier et dĂ©tenu Ă  Vannes, il fut fusillĂ© le . Son nom est gravĂ© sur le monument de la Chartreuse d'Auray[2].
    • Augustin-Charles-Marie de Lantivy de TrĂ©dion, nĂ© Ă  Vannes le , est le demi-frère des prĂ©cĂ©dents, fils de la seconde Ă©pouse de Jean-Louis de Lantivy, Rosalie-Louise-Charlotte Le Brun (leur mariage fut cĂ©lĂ©brĂ© le dans la cathĂ©drale de Vannes). Il s'engagea dans la Marine, participant pendant l'Empire aux campagnes de Hollande, de Russie, d'Allemagne, d'Espagne, notamment sur le vaisseau Le Tourville et l'aviso Le TĂ©mĂ©raire et fut blessĂ© pendant la campagne de Saxe en 1813. Il fut nommĂ© maire de Vannes le et conseiller gĂ©nĂ©ral du Morbihan en 1851, mais dĂ©missionna de ces fonctions en 1852 protestant contre le Second Empire. Il avait Ă©pousĂ© en 1821 JosĂ©phine-Louise-Sophie de l'Estourbeillon et eut 4 enfants dont :
      • Augustin-Jean-Louis de Lantivy de TrĂ©dion, nĂ© Ă  Lyon le , engagĂ© en 1847, capitaine en 1856, participa Ă  des campagnes notamment en AlgĂ©rie et pendant la guerre de 1870 dans l'armĂ©e du Rhin et est fait prisonnier Ă  Metz le (prisonnier Ă  Bonn), rentrant de captivitĂ© le . Il est nommĂ© lieutenant-colonel en 1878, colonel en 1882, gĂ©nĂ©ral de brigade en 1887. Commandeur de la lĂ©gion d'honneur. Il dĂ©cĂ©da le Ă  Paris. Il avait Ă©pousĂ© en 1859 Marie-Jeanne-FĂ©licie de Richemont de Richard'son[3].
  • Jacques-François de Lantivy, chevalier, seigneur de Kerveno fut baptisĂ© le , mariĂ© avec Marie-Vincente Le Limonier de la Marche (nĂ©e en 1741), eurent 5 enfants (4 garçons) dont trois participèrent aux combats de la Chouannerie :
    • Jacques-Louis-Alexandre-Emmanuel de Lantivy de Kerveno, l'aĂ®nĂ©, nĂ© le Ă  Auray, officier des vaisseaux du roi, prit part, comme ses deux frères, aux guerres de la Chouannerie, mais survĂ©cut, dĂ©cĂ©dant le . Il avait Ă©pousĂ© FĂ©licitĂ©-Marie-Élisabeth-RenĂ©e Conen de Saint-Luc dont il eut 5 enfants (il eĂ»t aussi deux filles d'un second mariage) dont :
    • Jean-Baptiste-Paul-Marie de Lantivy-KervĂ©no, nĂ© Ă  Auray, chevalier, Ă©migra en 1791, revint en France et fit partie de la conspiration du marquis de la RouĂ«rie, puis du Conseil royal de Bretagne. Il fit partie des chefs des divisions de la Chouannerie qui refusèrent le traitĂ© de la Mabilais signĂ© le (30 germinal an III) entre les Conventionnels et les chefs bretons. Proche de Cadoudal, membre du Conseil du Morbihan, il fit partie de l'expĂ©dition de Pont-de-Buis en juin 1795. Il participa ensuite Ă  l'expĂ©dition de Quiberon, y fut blessĂ© grièvement, laissant son commandement Ă  son cousin Lantivy du Rest ; il se constitua prisonnier le et dut ĂŞtre transportĂ© sur un brancard pour ĂŞtre fusillĂ© Ă  Auray le (12 thermidor an III). Ses ossements sont dans la crypte de la Chartreuse d'Auray.
    • Emmanuel-Isidore de Lantivy-Kerveno, nĂ© le au château de Kerveno en Languidic fut fait prisonnier lors du dĂ©barquement de Quiberon le , emprisonnĂ© Ă  Auray, sauvĂ© par une ancienne religieuse, Ă©chappant donc Ă  l'exĂ©cution, mais fut massacrĂ© six semaines plus tard Ă  Carhaix par les RĂ©publicains alors qu'il combattait parmi les Chouans[2].
Armes de la famille de Lantivy

Armoiries

  • Armes : De gueules Ă  l'Ă©pĂ©e d'argent en pal, la pointe en bas[1] - [4]
  • Supports : deux lions
  • Devise : Qui dĂ©sire n’a repos.
Autres armes des Lantivy
  • Alias : D’azur, Ă  10 billettes d’or, 4, 3, 2 et 1, qui est de Baud, au franc-canton de gueules chargĂ© d’une Ă©pĂ©e d’argent, qui est de Lantivy[1] - [5].

Branche de Coscro

Les statues de Saint Louis et de Sainte Catherine élevées dans la collégiale de Rostrenen passent pour être les portraits de Louis et de Innocente Catherine, enfants de Jean Gilles et de Florimonde de Lantivy, baronne de Rostrenen au XVIIIe siècle.

Sources et bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Références

  1. Théodore Courtaux, Cte de Lantivy de Trédion, Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Cabinet de l'Historiographe, Paris, 1899
  2. Théodore Courtaux, Histoire généalogique de la maison de Lantivy, de ses alliances et des seigneuries qu'elle a possédées,..., 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649006/f160.image.r=Lantivy.langFR
  3. Légumier en argent leur ayant appartenu, gravé aux armes Lantivy et Richemont de Richard'son
  4. Pierre de Lantivy, demeurant à la Lande de Niafles, présenta ses preuves de noblesse en 1667, affirmant qu'il « restoit seul de son nom et armes, avec ses enfants », et qu'il portait : de gueules à l'épée d'argent en pal, la pointe en bas
  5. Rietstap indique un blasonnement différent : D’azur, à 8 billettes d’or, 3, 2, 2 et 1, au canton de gueules chargé d’une épée d’argent. mais celui publié dans un ouvrage cosigné par le comte de Landivy en 1899 est probablement plus fiable (Théodore Courtaux, Cte de Lantivy de Trédion, Histoire généalogique de la maison de Lantivy, Cabinet de l'Historiographe, Paris, 1899)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.