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Château de la Lande de Niafles

Le château de la Lande est situĂ© dans le Sud-Mayenne, Ă  Niafles, dans la Mayenne angevine et le Haut-Anjou, Ă  1 000 m au nord-est du bourg. Il y naĂ®t un ruisseau du mĂŞme nom, qui joint l'Uzure au moulin des Planches : longueur, 1 500 m.

Château de la Lande de Niafles
Présentation
Type
Propriétaire
Personne privée
Patrimonialité
Coordonnées
47° 51′ 01″ N, 0° 59′ 43″ O
Localisation sur la carte de la Mayenne
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DĂ©signation

  • Le château de la Lande de Niafle, 1732[1] ;
  • La Lande, château et chapelle[2].

Historique

Fief mouvant de la baronnie de Craon par Saint Amadour. On mentionne en 1697 « maison seigneuriale faite à murailles. chapelle donnant sur la cour, à l'entrée de laquelle y a un grand portail sur lequel est un pigeonnier en pavillon. » Il ne reste plus de maison que la cour, disposée comme en 1680, les douves desséchées et la chapelle, près de laquelle on a retrouvé les fondements d'une grosse tour.

Le logis actuel, construction du XVIIIe siècle sur des fondations plus anciennes, était environné au début du XXe siècle de jardins prolongés par une allée de hêtres séculaires aboutissant à la route de Saint-Aignan à Craon, avec à droite, de vastes futaies percées.

Le duc de Montpensier mit garnison au château en octobre 1560, et le capitaine Goulay s'en empara vers 1589. C'était alors une des places fortes des huguenots.

La chapelle du château et son retable sont inscrits au titre des monuments historiques en 1987[3].

Liste des seigneurs

Famille de la Chesnaie

  • Salmon de la Chesnaie, protestataire contre Charles de Valois, 1301 ;
  • Jean de la Chesnaie, mari d'Isabeau Toucharde, remariĂ©e en 1452 Ă  Girard de Lancrau ;
  • François de la Chesnaie, mari de Claude Le Maçon, XVe siècle ;
  • Jean de la Chesnaie, taxĂ© Ă  20 livres d'amende en cour de Craon pour excès commis sur Colas GĂ©lineau, 1511 ;
  • Nicolas de la Chesnaie, mari de Marie de Seillons, repris par la dame de Craon pour avoir fait Ă©lever un moulin Ă  vent près de sa maison, 1543, 1547 ;
  • RenĂ© de la Chesnaie, 1553 ;
  • Joachim de la Chesnaie[4], mari de Marguerite de Feschal , 1560, 1602 ;
  • Louis de Leviston possède quelque temps la Lande du chef de Marie de la Chesnaie, sa femme ;
  • puis le baron de Craon, avant 1620 ;

Famille de Lantivy

Armes des Lantivy : D’azur, à 8 billettes d’or, 3, 2, 2 et 1, au canton de gueules chargé d’une épée d’argent.
Pierre de Lantivy, demeurant à la Lande de Niafles, présenta ses preuves de noblesse en 1667, affirmant qu'il « restoit seul de son nom et armes, avec ses enfants », et qu'il portait : de gueules à l'épée d'argent en pal, la pointe en bas.
  • Louis de Lantivy, Ă©poux de Marie Gouin, en est seigneur en 1668 ;
  • Louis-Pierre de Lantivy, seigneur de l'Ile-Tison, mari de Marie-Anne de la Chevalerie, 1697.
  • Louis-AndrĂ© de Lantivy, petit-fils du prĂ©cĂ©dent, Ă©poux de Charlotte Hyacinthe Josèphe de Montecler ;
  • La terre de la Lande a Ă©tĂ© acquise sur ses descendants vers 1825 par Michel SĂ©guin[5], chevalier de la lĂ©gion d'honneur, maire de Château-Gontier et conseiller gĂ©nĂ©ral du dĂ©partement, dĂ©missionnaire en 1830 ;
  • Elle passa ensuite Ă  Daniel Daudier[6],, Ă©poux de Sophie Seguin, agronome distinguĂ©, qui fit de cette propriĂ©tĂ© une exploitation agricole modèle et contribua au dĂ©veloppement de l'agriculture dans le Craonnais par l'introduction des instruments perfectionnĂ©s et de la race Durham pure.

Notes et références

  1. Archives de la Mayenne, B. 2.994)
  2. Carte de Cassini.
  3. « Château de la Lande », notice no PA00109571, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Issu d'une famille qu'il ne faut pas confondre avec les Lallier de la Chesnaie, et qui posséda les seigneuries de Congrier et de la Lande de Niafle, il était fils de Nicolas de la Chesnaie. On ne sait si c'est lui ou Nicolas, son frère aîné, qui figure parmi les conspirateurs d'Amboise en 1560. Le 9 février 1589, il prête à Angers serment de fidélité au roi, entre les mains du duc de la Rochepot, promettant « de garder et entretenir sur son honneur la religion catholique, apostolique et romaine,... suivant la profession qu'il en a faite ce jourd'hui et abjuration de la nouvelle opinion ». Nommé par Henri IV en 1589 gouverneur de Château-Gontier, il fut cause que beaucoup d'habitants se réfugièrent à Angers «à raison des grandes garnisons que M. de la Lande de Niafle, leur gouverneur, auroit mises audit Château-Gontier et grande levée de deniers qu'il faisoit sur eux, et aussi les tyrannies qu'on leur faisoit. Lequel auroit voulu, comme huguenot, mettre le feu dans le couvent de Saint-Julien, où il y avoit des religieuses bien vivantes ». Il fit du moins incendier beaucoup de maisons du faubourg. Joachim de la Chesnaie rendit Château-Gontier aux Ligueurs aussitôt après la bataille de Craon, mai 1592. Il était mort en 1602, laissant une fortune très compromise. Sources : Mémoires de Louvet.
  5. Chevalier de la Légion d'honneur (12 décembre 1827), né le 20 septembre 1773 à Azé, décédé le 8 octobre 1859 à Château-Gontier, blanchisseur, maire de Château-Gontier de 1821 à 1830.
  6. Père de Jules-Marie Daudier.

Source

« Château de la Lande de Niafles », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne)

Annexes

Bibliographie

  • Chartrier de M. le duc de la TrĂ©moille ;
  • Registre de Saint-ClĂ©ment de Craon ;
  • D. de Bodard, Chroniques craonnaises ;
  • Charles Pointeau, Certificats, p. 210. ;
  • A. Joubert, La baronnie de Craon, p. 192, 220 ;
  • Archives dĂ©partementales de la Mayenne, B. 2.977: L, district de Craon ;
  • Comte Foulques de Quatrebarbes. Notes manuscrites.

Liens externes

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