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Famille Briansiaux

Si les ouvrages d’histoire évoquent encore aujourd’hui la famille Briansiaux, c’est à travers l’extraordinaire réussite commerciale de François-Charles Briansiaux (1769-1825)[1] et de son frère aîné, Mathieu-Joseph (1758-1814) .

Au début du XIXe, la maison Briansiaux était ainsi considérée comme l’une des plus puissantes de Lille. Les Briansiaux, héritiers de corsaires dunkerquois sont d’abord des gens de mer, d’où l’ancre sur leurs armoiries.

Mathieu Briansiaux (1693-1766), Ă©tabli Ă  Gravelines, mariĂ© Ă  Madeleine Hochart est marchand Ă©picier et nĂ©gociant Ă  Dunkerque ainsi qu'armateur pour la pĂŞche Ă  la morue Ă  Terre-Neuve. Il transformait parfois ses bâtiments en navire de guerre. Au grĂ© des besoins militaires, il louait une partie de sa flotte Ă  des corsaires. Munis de « lettres de reprĂ©sailles Â», ces derniers, quoique simples particuliers, Ă©taient habilitĂ©s Ă  capturer les vaisseaux de commerce de la nation ennemie. Il meurt en 1766 et « laissa 300 000 livres et 5 garçons ».

Jean-Louis Briansiaux de Milleville (1727-mort sous la RĂ©volution Ă  Paris) fut comme son père nĂ©gociant, armateur mais aussi banquier. Sa fortune – il est le principal armateur de Dunkerque - lui permet d’armer au moins dix huit corsaires Ă  Dunkerque pendant la guerre dĂ©clarĂ©e, en janvier 1756, Ă  l’Angleterre. Il fait ainsi un « tort notable au commerce des ennemis Â». Le produit de ses corsaires a fait « circuler un argent immense dans la Flandre Â». Dans l'article qu'il lui consacre dans la Revue du Nord en 1911 (Monsieur le Chevalier J.-L. Briansiaux de Milleville, armateur en course) Henri Malo Ă©crit: « Son nom est intimement liĂ© Ă  l'histoire de la course Ă  Dunkerque pendant la Guerre de Sept Ans et la guerre de l'indĂ©pendance amĂ©ricaine: il remua des millions ; il mourut sur la paille. »

Savonnette Ă  vilain

Le 8 octobre 1759 Ă  Lille, il achète pour 66 000 livres la charge de « Conseiller secrĂ©taire du Roi, Maison-Couronne de France et de ses finances », qu’il revend le 14 janvier 1773 pour 80 000 livres : « J’eus la folie comme tant d’autres, d’acheter une charge de ci-devant secrĂ©taire du roi, qu’on appelait avec raison « savonnette Ă  vilain », je la revendis quelques annĂ©es après, de manière que je ne conservai rien de ces ridicules privilèges… » dira-t-il, en 1794, Ă  la tribune de la SociĂ©tĂ© populaire !

La mĂŞme annĂ©e, Briansiaux se met Ă  dĂ©couvert de « sommes considĂ©rables et altère son crĂ©dit pour aider le Roi de ses propres fonds et faciliter les armements qui se faisaient Ă  Dunkerque Â».

Dans une lettre adressĂ©e, en septembre 1759, aux ministres de Louis XV, le corsaire François Thurot (1727-1760) Ă  qui Briansiaux vient de prĂŞter 200 000 livres pour une expĂ©dition secrète contre les Anglais, rend hommage Ă  « la façon gĂ©nĂ©reuse dont ce patriote s’est portĂ© pour me secourir de son argent et de son crĂ©dit, afin de me mettre en Ă©tat d’exĂ©cuter mes ordres Â».

Une goutte d’eau dans un grand incendie

Il ne sera jamais remboursĂ©. En 1789, il Ă©valuera sa crĂ©ance Ă  900 000 livres, dont il ne rĂ©clamera alors que la moitiĂ©.

En 1769, le Roi du Danemark, Ă  qui il est prĂ©sentĂ©, lui accorde une gratification de 20 000 livres Ă  la suite de la capture, en 1761, d’un de ses vaisseaux corsaires par les Anglais dans un port neutre en Norvège. EmprisonnĂ© pendant trois mois Ă  Dunkerque, en 1774, pour une vieille dette, sa famille, dĂ©jĂ  Ă©puisĂ©e pour lui, vint Ă  nouveau Ă  son secours et le libĂ©ra.

Auteur de nombreux mémoires, de 1763 à 1797, relatifs au bien de la chose publique qui doit aller avant tout, il serait, par exemple, à l’origine d’un arrêt de 1763 concernant la pêche de la morue d’Islande et de Terre-Neuve ou encore de projets sur les ports francs, la pêche à la baleine, l’exportation des morues en Amérique, etc.

En 1777, chargé de pouvoir d’une maison de commerce de Dunkerque, il vient à Paris pour proposer la construction de vaisseaux pour le commerce avec la Russie, l’Inde, le Levant.

InstallĂ© Ă  Paris, Ă  partir de 1783, il va de bureau en bureau pour rĂ©clamer Ă  l’État le paiement de sa vieille crĂ©ance. Il est Ă©conduit et ne reçoit, de 1784 Ă  1789, des dĂ©partements de la Marine, des Affaires Ă©trangères et des Finances que 5 790 livres ou, pour mieux dire, une goutte d’eau dans un grand incendie.

Créancier têtu, habitant avec sa nouvelle épouse, Anne Marie Boullye, fille d’un procureur général au bureau des finances de Soissons, et ses deux filles, Julie (1759-1836) et Émilie (1761-1828), en chambre garnie au 428, rue Saint-Denis, il terminera sa vie ruiné, à la recherche de sa fortune perdue.

À ses demandes, on lui objecte que « sa réclamation et sa dette étant anciennes, difficilement, elles pourraient être accueillies », que, par ailleurs, « il étendait beaucoup ses prétentions et qu’il faisait bien de bruit, comme s’il avait prêté et perdu des millions ».

On lui oppose aussi que son anoblissement, en 1765, constitue une compensation. Excédés, les administrateurs royaux à qui Briansiaux reproche leur coupable luxe, leurs orgies et leurs richesses scandaleuses lui suggèrent finalement de solliciter un emploi dans les fermes.

Cette humiliation conduit ce cœur navré des injustices qu’il a essuyées, à demander au Roi de le dépouiller de ses lettres de noblesse avant qu’il se laisse avilir par la misère au point de devenir employé de ferme.

En 1789, il écrit encore aux nouveaux députés, à qui il conte son infortune. Pétion de Villeneuve lui assure qu’il sera son défenseur zélé, ami de la justice. Mirabeau rend hommage à Briansiaux de Milleville, à son zèle à servir la cause commune. La veille de Noël 1789, le banquier présente un placet à Messeigneurs les députés du peuple français, où il réclame de nouveau son dû tout en affirmant qu’il goûte, en se rendant compte de ses actions, une satisfaction plus vraie que s’il se trouvait au comble des vœux les plus brillants par des moyens malhonnêtes.

Il est admis dans la garde nationale parisienne le 11 octobre 1789.

En octobre 1790, il adresse à l’abbé Sieyes, un mémoire de 15 pages intitulé La chose publique, où il suggère des réformes, notamment sur les droits de douane. Il souhaite que soit encouragée la pêche à la baleine et prohibée l’entrée des harengs et des maquereaux salés venant de l’étranger. Il y affirme que les pêches et la navigation du nord forment et produisent des marins robustes ; celles de l’Afrique et de l’Amérique les énervent et les détruisent.

Marchands jusqu’à débiter un liard de poivre

Le 22 avril 1792, le procès-verbal des dĂ©bats de l’AssemblĂ©e nationale mentionne encore qu’admis Ă  la barre, il rĂ©clame – encore !- des indemnitĂ©s pour raison des avances qu’il a faites au gouvernement, un secours provisoire et le rĂ©tablissement d’une pension de 1 000 livres sur la caisse des invalides de la marine, qui a Ă©tĂ© supprimĂ©e par dĂ©cret. Le mĂŞme jour, il fait offrande Ă  la nation d’une croix du ci-devant Ordre de Saint-Michel qu’il a portĂ©e pendant 24 ans pour en consacrer le prix aux frais de la guerre. Le prĂ©sident de sĂ©ance lui accorde les honneurs de l’assemblĂ©e, laquelle ordonne mention honorable de l’offrande au procès-verbal.

Le 10 août 1792, l’armateur dunkerquois soutient que les députés le mettent sur les rangs pour remplacer le ministre de la Marine alors qu’un décret vient de mettre fin au gouvernement qui avait perdu la confiance de la nation et surtout à la monarchie. Ému, il ne se sent pas capable de diriger une place de si grande importance.

Le 19 mars 1794, le citoyen Résine (ci-devant Jean-Louis) Briansiaux, négociant armateur pendant 33 ans, à Dune libre prononce un vibrant discours à la tribune de la Société populaire et républicaine de la section de Bonconseil. Le texte en sera publié avec quelques ajoutés servant de mémoire. L’exemplaire conservé à la Bibliothèque Nationale, mentionne, manuscritement sous la signature de Briansiaux et probablement de sa main, la nouvelle adresse très significative: 21, rue de la Grande Truanderie, café des Négociants. Une plume peut-être vexée a de plus biffé le sobriquet Résine ci-devant précédant le patronyme de l’orateur.

Résine rappelle avoir proposé, en mai 1793, à l’un des membres du Comité de salut public l’armement de 3 à 4 frégates de 24 à 30 canons et de deux vaisseaux de moindre force pour une expédition secrète. Se voyant embarqué dans cette guerre de course en qualité de Commissaire national, l’armateur, âgé de 63 ans, pense pouvoir capturer en deux mois au moins une centaine de vaisseaux ennemis, non pas chargés de sucre et de café, dont on peut en grande partie se passer, ni de ces cargaisons richissimes, fût-ce même d’or et d’argent, mais ce qui est bien plus précieux, des articles pour la construction, gréements et armements des vaisseaux de la République.

À propos du décret des Jacobins de n’admettre aucun ci-devant noble, Briansiaux de Milleville affirme que c’est un malheur à ajouter à ceux qui l’accablent depuis si longtemps. On lui oppose que dans l’ancien régime, il a recherché et obtenu deux fois le brevet de noble et eu une décoration très recherchée par les roturiers qui sortaient de leur sphère et que, de plus, il n’a renoncé publiquement à la ci-devant noblesse qu’une fois cette dernière abolie.

En réponse, Briansiaux jure, devant les bustes de Marat et de Lepelletier, qu’à l’époque, il ignorait absolument le décret qui avait aboli les titres de noblesse et le cordon du mérite. Il soutient qu’il n’a pas cette tache originelle et qu’il ne vient que d’une famille de marchands jusqu’à débiter un liard de poivre et que ces grâces honorifiques dues à la valeur et aux services ne furent point le prix de l’intrigue ni de l’or.

Jusqu’en 1797, le département de la marine lui accorde indemnités à titre de secours ou pour récompenser les mémoires qu’il continue d’écrire. Il est admis à l'hospice des Incurables par décision du Directoire en date du 29 mai 1797. Le procès verbal mentionne Brianciaux, ex-armateur à Dunkerque, connu pour services rendus à la marine, réduit à une extrême infortune (AF III 455, plaquette 2713, pièce 13).

Il meurt Ă  une date inconnue.

La Bibliothèque Nationale conserve certains de ces ouvrages, notamment Armements en course à Dunkerque durant la guerre de 1756 jusqu'en 1762. Cet ouvrage in folio de 64 pages est un ouvrage de présent qui est aussi un faire-valoir. Un exemplaire de l’édition de 1765 – année de l’anoblissement - est aux armes de Louis Phélypeaux, duc de La Vrillière, (secrétaire d'État de 1725 à 1775). Un exemplaire imprimé en 1772 – année d’un versement de 100 pistoles par le département de la Marine, « de l’eau pour boire » - est aux armes du ministre de la Marine (1771-1774), Pierre-Étienne Bourgeois de Boyne.

HĂ©ritiers des Bart

Le frère de Jean-Louis Briansiaux de Milleville, Philippe Briansiaux (1729-1799), est un simple courtier ne laissant à sa mort que les traces d’une ancienne fortune. Il épouse Florence Viguereux (1729-1813), nièce de François-Cornil Bart, fils de Jean Bart. « Louis XIV a anobli Jean Bart pour sa bravoure et Louis XV, Briansiaux de Milleville parce qu'il avait fait faillite », écrira Henri Malo.

En 1702, le fils aîné du célèbre Jean Bart, François-Cornil, vice-amiral de France pour les mers du Ponant, Grand Croix de St Louis (1677-1750), épouse en effet Marie Catherine Viguereux (1686-1741), tante de Florence Briansiaux-Viguereux.

En 1785, il ne subsiste du couple Bart-Viguereux que Marie-Catherine Bart, vieille demoiselle née en 1706. Elle vit à Paris. Son frère, Philippe François, gouverneur de Saint-Domingue de 1757 à 1762, meurt en 1784. Son autre frère, Gaspard François, ingénieur au corps de génie et colonel, meurt lui en 1782.

Le 8 juillet 1785, une sentence du Châtelet de Paris reconnut officiellement la qualité d'héritière de la petite-fille de Jean Bart à Florence Briansiaux Viguereux.

On en sait un peu plus sur cet héritage prestigieux grâce à une lettre singulière commencée du vivant de la cousine parisienne et achevée après son trépas :

« Je crains bien, Monsieur, que ma lettre ne vous parvienne pas aussitôt que la fin de Mademoiselle Bart, votre cousine arrive. Depuis le 6 de janvier dernier, elle a essuyé beaucoup d'attaques de goutte … Il court un bruit qui, je crois, est fondé – écrit le père de Vibagnac de la communauté de St Roch à Paris - que Madame votre mère est son héritière. Je vous prie de prendre les moyens pour qu’elle sache cette nouvelle bien triste avec toute la modération possible. Son exécuteur testamentaire s’appelle Monsieur de Lau, demeurant rue Grenelle St Honoré. Je crois qu’il est bon qu’elle lui arrive pour entrer un peu dans la matière sur l’héritage présomptif de sa cousine. Je vous donnerai avis du décès afin que vous ou madame votre mère veniez ou afin que vous envoyiez votre procuration. Je vous préviens que l’appartement qu'elle occupe est fort cher, qu'elle en avait cédé la moitié à un évêque, qui devait lui donner 1 200 livres pour un an, terme de l'échéance de son bail, que tout a été loué meublé et qu’il y a une grande perte à ne pas continuer le marché. Il est loué depuis le 1er avril courant sans écrit et sur parole seulement. J’espère que Madame votre mère tiendra le marché de sa cousine. Les soins qu'elle a eus sont sans borne de la part de ses domestiques et ses amis. Je ne l’ai pas quittée depuis plus de trois mois, je lui devais par la grande amitié que le frère et la sœur ont eue pour moi depuis 9 ans. Je vous ai promis, lorsque vous êtes venu a Paris, de ménager auprès de cette parente vos intérêts. Vous êtes à même de voir réaliser ma promesse quoiqu'elle soit bien portée pour votre famille. Ne dites mot à qui que ce soit de ce que je vous mande jusqu’à ce que je vous ai donné de mes nouvelles de sa mort ou de son état (…) »

Sous la signature du père de Vibagnac figure la singulière mention suivante: « Je vous avertis qu’au moment où cette lettre partait, votre cousine est morte et qu’il y a un des descendants de la veuve Vanveeschel qui a fait apposer les scellés partout."

Mathieu-Joseph (1758-1814) et François-Charles (1769-1825), parmi les huit enfants du couple Briansiaux-Viguereux, sont les deux seuls fils passant les trente ans.

Spéculateurs

L’audace commerciale du plus jeune d'entre eux - auquel fut étroitement associé son frère Mathieu-Joseph - lui vaudra de tenir le tout premier rang du négoce lillois sous l’Empire.

Dès 1792, François-Charles spécule sur la réouverture de la vieille route des Antilles. Il est ensuite à la tête de la Compagnie d’assurances maritimes de Lille. Avec des contrats de fourniture aux armées, il profite de la guerre. Il en suit les opérations en détail: « Soit pour la paix ou continuation de la guerre, il y a quelque chose à faire en l’un ou l’autre cas », lui écrit un correspondant en 1806. Il achète des biens nationaux.

Parallèlement à son négoce, son commerce s’étendait aux marchandises les plus diverses : produits coloniaux, vins, grains, huile, miel, savon. Il ne touche jamais au textile et se spécialise un moment dans la liquidation des faillites.

En 1810, l’héritier des corsaires s’installe à la terre. Il acquiert le très important domaine de St-Augustin, abbaye de prémontrés à Thérouanne. Ce bien foncier lui permet d’obtenir plus facilement un financement pour ses affaires.

La même année, le préfet retient son nom dans la liste des sept négociants lillois les plus distingués par leur fortune, leur probité, leur talent et leur succès et pour Jean-Pierre Hirsch « son succès se mesure bien autant à l’étendue de sa correspondance qu’à son chiffre d’affaires et sa maison valait ce que valait l’ensemble de son réseau. »

Une des filles de François-Charles, Adeline, née en 1811, épousera, en secondes noces, Louis Anatole Napoléon, comte de Montbrun, fils du général de division Louis-Pierre de Montbrun (1779-1812), réputé meilleur cavalier de Napoléon et mort à la bataille de la Moskova.

Constituant le fonds le plus riche dont on dispose aujourd’hui pour parler du négoce français au tournant des deux siècles, quatre cent deux cartons composant ses archives personnelles et commerciales ont été déposés aux archives nationales en 1949 et récemment confiées aux archives du monde du travail à Roubaix (CAMT).

Mathieu-Joseph Briansiaux (1758-1814) épousera Philippine Deterre d’une famille d’armateur. Ils auront deux enfants. Philippe Joseph Briansiaux (1793-1827) épouse une Bigo.

La fille des Briansiaux-Deterre, Joséphine Briansiaux (1796-1870), épouse Charles Desrousseaux, un des fils né en 1790, d’Auguste Desrousseaux-Gossart (1744-1826), notaire lillois. Avec Charles qui deviendra fabricant de genièvre à Dunkerque, l’héritière des corsaires aura plusieurs enfants .

Leur fils Gustave Desrousseaux (1823-1886), brasseur à Lille, épouse Clémence Ovigneur (1831-1886), fille d'un filtier lillois, petite-fille d'un héros légendaire de la Révolution à Lille, le Capitaine Ovigneur, décoré de la légion d'honneur par Napoléon en 1810 et lui-même filtier.

Les descendants des Briansiaux dunkerquois se comptent aujourd'hui — et pour ne citer qu'elles — parmi les familles Bigo, Scrive, Le Blan, de Montbrun, Barrois, Masurel, Tiberghien et Plouvier.

Notes et références

  1. ministère de l'Économie et des Finances, p. 541

Voir aussi

Bibliographie

  • Nicolas Georges, La maison Briansiaux (1796-1803). Aux origines d’une rĂ©ussite commerciale. Thèse Paris 1991. École Nationale des Chartes Position des thèses soutenues, 1991.
  • Jacques Benkemoun, Études sur le commerce de l'Europe du Nord : la maison Briansiaux de Lille, 1802-1806, Paris, Hachette, 1971. (OCLC 79192004)
  • Jean-Pierre Hirsch, Les deux rĂŞves du commerce : entreprise et institution dans la rĂ©gion lilloise, 1780-1860, Paris : Editions de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales, 1991. (ISBN 978-2-7132-0969-7)
  • François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Badier, Dictionnaire de la noblesse, contenant les gĂ©nĂ©alogies, l'histoire & la chronologie des familles nobles de France, Paris, La veuve Duchesne, 1786 (p. 152 Ă 154) . (OCLC 9716592)
  • Henri Malo, Monsieur le Chevalier J.-L. Briansiaux de Milleville, armateur en course. Revue du Nord, 1911 (p. 1 et suiv).
  • Ministère de l'Ă©conomie et des finances, Études & documents. IX, 1997 Entre la paix et le profit, les hĂ©sitations d’un nĂ©gociant en denrĂ©es coloniales (1803-1806), Matthieu de Oliveira, S, IX, 541-550, Paris : ComitĂ© pour l'histoire Ă©conomique et financière de la France, 1998. (ISBN 978-2-11-089824-1)
  • Eric Plouvier, avocat au barreau de Paris, descendant des Briansiaux: Chroniques flamandes, XVIe – XXIe siècles. Ouvrage non publiĂ© rĂ©servĂ© Ă  l'usage familial retraçant l'histoire des familles alliĂ©es Lepoutre, Trentesaux, Plouvier, Ovigneur, Briansiaux et Viguereux. 2007. Non paginĂ© brochure reliĂ©e. Reproductions couleur d'archives. Consultable aux Archives Nationales (site de Roubaix, sĂ©rie 3AQ).
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