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DVD

disque optique numérique employé pour la sauvegarde et le stockage de données

Pour les autres significations du sigle DVD, voir DVD (homonymie).

DVD12
Image illustrative de l’article DVD
Image illustrative de l’article DVD
Un DVD de face.

Type de média Disque optique
Capacité 4,7 Go 4,4 Gio (simple couche), 8,5 Go 8,0 Gio (double couche)
Développé par Philips, Sony, Toshiba, Panasonic
Dimensions physiques 12 cm de diamĂštre
Poids 16 grammes
Utilisé pour Lecteurs DVD
Ordinateurs
Consoles de jeux vidéo

Le DVD, sigle de l'anglais Digital Versatile Disc (« disque numérique polyvalent »), est un disque optique utilisé pour la sauvegarde et le stockage de données sous forme numérique. Créé en décembre 1995[1], il représente le format vidéo numérique le plus répandu dans le monde, successeur de la vidéocassette, du Laserdisc et du Video CD. Le format successeur du DVD Vidéo, adapté aux signaux TVHD, est le disque Blu-ray.

Le terme Digital Video Disc (« disque vidĂ©o numĂ©rique ») a longtemps Ă©tĂ© employĂ© par la presse. À l'origine, cette traduction provient de la Commission gĂ©nĂ©rale de terminologie et de nĂ©ologie mais a Ă©tĂ© abandonnĂ©e par les industriels impliquĂ©s, car elle se limitait au stockage de vidĂ©os. La dĂ©nomination officielle est « Digital Versatile Disc » (« disque numĂ©rique polyvalent »). Elle prĂ©cise que ce support convient Ă  tous les types de donnĂ©es numĂ©riques ou informatiques. Pour sa part, l'Office quĂ©bĂ©cois de la langue française propose d'utiliser « DVD », « disque DVD » (sigle redondant), « disque numĂ©rique universel » ou « disque numĂ©rique polyvalent »[2]. L'OQLF suggĂšre de traduire en revanche digital video disc par « DVD vidĂ©o », « disque vidĂ©onumĂ©rique » ou « disque DVD vidĂ©o ». L'usage populaire quasi-universel traite « DVD » comme un nom commun, voire comme une apposition Ă  valeur adjectivale (pour dĂ©signer le format, par exemple).

En 1999, le DVD Forum regroupant l'ensemble des acteurs impliqués, précise que l'initialisme officiel du format se limite aux trois lettres[3], tout en soulignant que les termes Digital Versatile Disc restent la dénomination officielle du format[4].

Principes et spécificités techniques

Coupe d'un DVD.png

Le DVD exploite un support semblable Ă  celui du CD puisque ses dimensions sont les mĂȘmes (disque de 120 mm de diamĂštre ou une version mini de 80 mm). Toutefois, les principales diffĂ©rences techniques concernent d’une part la densitĂ© / capacitĂ© de stockage-enregistrement et d’autre part, les procĂ©dĂ©s et traitements numĂ©riques (logiciels) pour leur sauvegarde. Le laser DVD exploite une longueur d’onde de 635 ou de 650 nm d'une puissance de 100 Ă  200 mW, pour une ouverture numĂ©rique de 0,60, ce qui procure un Ă©cart de piste de 740 nm et une longueur minimale d’alvĂ©ole de 400 nm, le diamĂštre du faisceau laser Ă©tant de 650 nm.

Les capacitĂ©s d’un DVD dĂ©pendent de ses spĂ©cificitĂ©s. Il peut ĂȘtre simple ou double face et couche, en version pleine ou mini. Ainsi, les principales capacitĂ©s et versions sont :

DiamÚtre Nombre de faces Nombre de couches Capacité Dénomination
12 cm Simple Simple 4,7 Go DVD-5
Double 8,54 Go DVD-9
Double Simple 9,4 Go DVD-10
Double 17,08 Go DVD-18
8 cm Simple Simple 1,4 Go Mini-DVD
Double 2,66 Go
Double Simple
Double 5,2 Go

Histoire

Le support DVD a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par Philips, Sony, Toshiba et Panasonic. En dĂ©cembre 1995, dix industriels de la vidĂ©o annoncent leur accord sur un standard commun. Les premiers lecteurs DVD sont commercialisĂ©s au Japon fin 1996, dĂ©but 1997 aux États-Unis et dĂ©but 1998 en France. Le DVD s’est imposĂ© face Ă  la cassette VHS, et cela pour plusieurs raisons :

  • La technologie mise en Ɠuvre facilite l’utilisation et la souplesse d’usage : pas de rembobinage nĂ©cessaire,
  • PossibilitĂ© d’accĂ©der directement Ă  un point prĂ©cis du film, chapitrage, accĂšs Ă  des bonus ;
  • PossibilitĂ© de voir le film en diffĂ©rentes langues avec ou sans sous-titrage.
  • La qualitĂ© de l’image est trĂšs supĂ©rieure, et surtout stabilitĂ© de cette image ; les arrĂȘts sur image sont nets alors que les arrĂȘts sur image sur VHS sont trĂšs vite dĂ©gradĂ©s.
  • Sept fois plus de donnĂ©es peuvent ĂȘtre stockĂ©es sur un DVD (soit 4,70 Go ou 4,38 Gio), et plus encore si le DVD est en double couche (soit 8,50 Go ou 7,91 Gio).
  • Le prix des graveurs et des consommables vierges (le DVD en lui-mĂȘme) est peu Ă©levé ; la simplicitĂ© de fabrication, comparativement Ă  un magnĂ©toscope et ses consommables, en font des instruments moins dispendieux, plus fiables et plus robustes que leurs prĂ©dĂ©cesseurs.

Le gain d’espace, s’il n’est pas une raison fondamentale de l’essor du DVD, n’en reste pas moins un avantage pour l’utilisateur ayant une grande collection de DVD. Le support cassette est abandonnĂ© par les distributeurs au profit du DVD.

Le DVD a marquĂ© le dĂ©but d’une nouvelle Ăšre dans le cinĂ©ma Ă  la maison. Au temps de la VHS, l’amateur cinĂ©matographique ne trouvait gĂ©nĂ©ralement que le film lui-mĂȘme sur la cassette et, plus rarement, un nombre trĂšs restreint de bonus. Le DVD a apportĂ© beaucoup en donnant la possibilitĂ© de goĂ»ter Ă  la version originale et Ă  la version dans sa langue, avec ou sans sous-titrage. DĂ©sormais, on peut trouver en plus du film qui est d’assez bonne qualitĂ©, des bandes-annonces, des making-of, des entrevues et mĂȘme parfois des jeux. On trouve aussi sur support DVD des concerts musicaux, des sĂ©ries tĂ©lĂ©vision, des vidĂ©o-clips, des spectacles d’humoristes, des sĂ©ances de gym, des documentaires, etc.

En France, le premier DVD Ă  sortir est celui du film Microcosmos, le , par les Ă©ditions Montparnasse.

Le premier studio américain à sortir des DVD en France est Warner Bros., le . Il s'agit de dix films issus de leur catalogue, à savoir Mars Attacks!, Alerte!, Batman et Robin, Bodyguard, Le Client, Le Droit de tuer ?, HarcÚlement, Les liaisons dangereuses et Maverick. Sony Pictures sort son premier DVD français le , pour le film Matilda, suivi par The Walt Disney Company et Metro-Goldwyn-Mayer le , et Universal le . 20th Century Fox sort son premier DVD (celui du film Titanic) le . Paramount est probablement le dernier grand studio américain à avoir adopté le format, puisqu'il faudra attendre le pour voir les premiÚres sorties DVD françaises du studio, pour The Truman Show et Les Razmoket, le film.

Utilisations

Les types d’applications du DVD :

DVD Vidéo

La définition d'un DVD usuel vendu en France (au format PAL).

Les DVD vidĂ©o ont connu un Ă©norme succĂšs dĂšs la fin des annĂ©es 1990. Ils ont progressivement remplacĂ© les cassettes VHS en offrant un certain nombre d’avantages par rapport Ă  ces derniĂšres :

  • La qualitĂ© d’image est nettement amĂ©liorĂ©e, d’autant plus qu’elle ne se dĂ©tĂ©riore pas au fil des lectures, contrairement aux cassettes vidĂ©o. Bien que beaucoup de dĂ©finitions et de formats soient supportĂ©s, la plupart des DVD au dĂ©tail utilisent un format compressĂ© MPEG-2, stockĂ© Ă  une dĂ©finition de 720×480 (zone 1, 3 et 4 de rapport 1,5) ou 720×576 (zone 2, 5 et 6 de rapport 1,25). Ces deux rapports sont rĂ©trocompatibles avec les normes analogiques de leurs rĂ©gions, respectivement le NTSC et le PAL/SECAM, ce qui permet aux consommateurs de conserver le mĂȘme tĂ©lĂ©viseur pour afficher les deux technologies.
  • Le DVD supporte plusieurs codecs audio (PCM, MPEG Multichannel, Dolby Digital ou DTS) et le codage audiophonique, contrairement au VHS qui enregistre le son en modulation de frĂ©quence sur deux pistes.
  • Souvent, les DVD vidĂ©o proposent Ă©galement le choix entre plusieurs pistes audio permettant de voir un film dans diffĂ©rentes langues et permettent souvent l’accĂšs Ă  des fonctions jusqu’ici inĂ©dites telles que le choix entre plusieurs sous-titrages, l’accĂšs Ă  des bonus (scĂšnes coupĂ©es, commentaires du rĂ©alisateur, coulisses du tournage) et mĂȘme parfois le choix entre plusieurs angles sur certains films. Cette fonction a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour proposer un angle de vue diffĂ©rent (dans les enregistrements de concerts et de films pornographiques essentiellement) mais aussi pour proposer diffĂ©rentes versions d'un mĂȘme texte (par exemple dans le gĂ©nĂ©rique d'ouverture de Star Wars) ou diffĂ©rentes versions d'une mĂȘme scĂšne (avec et sans les effets spĂ©ciaux).
  • Par rapport Ă  la cassette, une des innovations les plus notables est le passage direct Ă  une sĂ©quence prĂ©cise : plus besoin de rembobiner ou de chercher une sĂ©quence comme avec une bande : l’appui direct sur une ou plusieurs touches permet d’accĂ©der Ă  un contenu ou Ă  un chapitre immĂ©diatement.

DVD audio et SACD

Apparus plus rĂ©cemment, dans la succession au CD audio : deux formats, le DVD audio et le SACD (Super Audio CD). Il est nĂ©cessaire de possĂ©der une platine spĂ©cifiquement adaptĂ©e Ă  l’un de ces formats. Pour l’instant, aucun des deux supports concurrents n’arrive Ă  prendre une part significative du marchĂ© pour succĂ©der au CD audio. Apparemment, pour le grand public, la diffĂ©rence de qualitĂ© Ă  l’écoute n’a pas Ă©tĂ© suffisamment significative pour justifier de nouveaux investissements.

Protection anti-copie

À la crĂ©ation du format DVD, deux systĂšmes Ă©taient censĂ©s en empĂȘcher la copie. Ils incluent le systĂšme Macrovision, interdisant la copie d’un DVD vers un magnĂ©toscope, et le systĂšme CSS interdisant la copie de donnĂ©es d’un DVD vers un ordinateur. Contrairement aux Blu-ray, la protection CSS n'est pas obligatoire sur les DVD.

Ces systĂšmes de protection ont Ă©tĂ© vite cassĂ©s et il existe aujourd’hui une multitude de logiciels permettant d'extraire un DVD vers un PC pour le copier soit au format original (qualitĂ© identique mais nĂ©cessite une place du mĂȘme ordre sur le disque dur), au format DivX (un codec vidĂ©o suivant la norme MPEG-4) ou VCD, qui permet alors de le copier sur un simple CD classique avec la possibilitĂ© d'ajuster le rapport qualitĂ©/taille. La plupart des lecteurs DVD sont « compatibles DivX », ce qui signifie qu'ils peuvent lire aussi bien des DVD vidĂ©o que des CD ou DVD contenant les vidĂ©os compressĂ©es au format DivX (bien entendu un DVD peut contenir plusieurs films DivX).

Protections commerciales par zones

Les industriels ont également conçu un systÚme de zones servant principalement à limiter les exportations de disques en dehors des régions désignées, ce qui permet aux éditeurs de garder le contrÎle sur le prix de vente et la date de sortie individuellement sur chaque région du globe.

Les différentes régions commerciales de DVD du monde.

Rapidement, des lecteurs pouvant lire des disques de toutes les zones sont apparus. C’est notamment le cas de la plupart des lecteurs de DVD pour ordinateur. Pour ne pas avoir besoin de plusieurs lecteurs, il est possible de « dĂ©zoner » (rendre universel) son lecteur Ă  l'aide d'une manipulation spĂ©cifique[5].

Formats

Il existe différents formats de DVD, avec pour chacun, des supports différents :

  • DVD-ROM : ils sont gĂ©nĂ©ralement « pressĂ©s » c’est-Ă -dire qu’il existe une matrice de base qui sert de moule pour les copies, et donc ils ne sont pas enregistrables.
  • DVD-R : aussi notĂ© -R (pour Recordable : enregistrable) cette norme est la premiĂšre Ă  avoir vu le jour et Ă©tait principalement destinĂ©e Ă  la vidĂ©o. Les informations sauvegardĂ©es sur le support le sont par altĂ©ration d’une couche inscriptible Ă  l’aide du laser du graveur. Le DVD-Forum est chargĂ© de promouvoir le DVD-R (Liste des membres du DVD-Forum).
  • DVD+R : comme pour le -R mais la norme est plus rĂ©cente et plus adaptĂ©e que le -R pour le stockage de donnĂ©es. Il permet la visualisation vidĂ©o Ă  tout moment sur le graveur d'origine sans « finalisation » du disque (cette finalisation peut rester nĂ©cessaire pour le lire sur des appareils diffĂ©rents). Il possĂšde aussi de meilleures caractĂ©ristiques techniques que son cousin. Il n’existe cependant presque aucune diffĂ©rence visible Ă  l’Ɠil nu entre les -R et le +R. Plus rĂ©cent, le +R Ă©tait cependant, en 2004, un peu moins compatible avec les lecteurs DVD de salon (sauf ceux de Philips, promoteur actif du DVD+) et les PC. Le consortium DVD+RW Alliance est chargĂ© de promouvoir le DVD+R (apparu bien aprĂšs le DVD+RW). Bien que celui-ci regroupe moins de membres que le DVD-Forum (originellement trois : Philips, Sony, HP), il est jugĂ© comme Ă©tant plus « prestigieux ».
  • DVD-R DL, DVD-RW DL, DVD+R DL et DVD+RW DL, encore peu nombreux sur le marchĂ©, apparaissent peu Ă  peu. DL signifiant « Dual Layer » soit « double couche » en anglais, ces DVD offrent une capacitĂ© doublĂ©e : 8,50 Go. Cependant, on peut noter une lĂ©gĂšre avance des formats +, car la capacitĂ© Ă  graver les « DVD+R\RW DL » a Ă©tĂ© implĂ©mentĂ©e bien avant sur les graveurs, la vitesse maximum est Ă©galement supĂ©rieure actuellement.
  • DVD-RW et DVD+RW : sont les pendants des CD-RW c’est-Ă -dire les rĂ©inscriptibles (ReWritable) avec les mĂȘmes caractĂ©ristiques que leurs homologues -R et +R. Les informations sauvĂ©es sur le support le sont par rĂ©organisation de la couche enregistrable Ă  l’aide du laser du graveur. C’est pourquoi un formatage est requis avant d’écrire ou pour effacer le disque.

Sur les -RW, la suppression d'enregistrements libĂšre de l'espace pour de nouveaux enregistrements, sur les +RW, les enregistrements peuvent ĂȘtre supprimĂ©s, sans libĂ©rer d'espace sauf si c'est le dernier enregistrement. Les +RW peuvent ĂȘtre lus sur d'autres appareils aprĂšs avoir Ă©tĂ© finalisĂ©s, ils peuvent ĂȘtre reformatĂ©s avec effacement de la totalitĂ© des enregistrements pour de nouveaux enregistrements.

  • DVD-RAM : Norme peu rĂ©pandue, plus chĂšre, mais pouvant contenir jusqu’à 9,4 Go (comparativement Ă  2.1 pour les modĂšles prĂ©cĂ©dents). Ils sont rĂ©inscriptibles comme les DVD+RW et les DVD-RW mais supportent plus de cycles d’écriture que ces derniers. Ils Ă©taient Ă  leurs dĂ©buts contenus dans une cartouche protectrice. Leur principal avantage sur les DVD+RW et les DVD-RW est de pouvoir effacer et rĂ©Ă©crire fichier par fichier, comme sur une disquette, un disque dur, ou une carte mĂ©moire (il n'est pas nĂ©cessaire d'effacer tout le disque pour modifier un fichier). D'oĂč une plus grande souplesse et un grand gain de temps, notamment lors de sauvegardes.

Ces diffĂ©rents formats crĂ©aient une certaine confusion. En 2005, de nouveaux types de graveurs permettent d’enregistrer sous plusieurs formats.

Capacité de stockage

Couches 1 2
Faces
1 DVD-5 DVD-9
2 DVD-10 DVD-18

Les capacités nominales des DVD sont données en gigaoctets (1 Go = 1 000 000 000 octets = 109 octets), mais la mesure officielle est en gibioctets (1 Gio = 1 073 741 824 octets = 230 octets). Il existe au départ quatre types de DVD :

  • Le DVD-5 : il est composĂ© d’une face et d’une couche de stockage. Sa capacitĂ© est de 4,70 Go ou 4,38 Gio.
  • Le DVD-9 : il est composĂ© d’une face et de deux couches de stockage. Sa capacitĂ© est de 8,50 Go ou 7,96 Gio.
  • Le DVD-10 : il est composĂ© de deux faces et d’une couche par face (il faut retourner le DVD pour pouvoir lire la seconde face). Sa capacitĂ© est de 9,4 Go ou 8,76 Gio.
  • Le DVD-18 : il est composĂ© de deux faces et de deux couches par face. Sa capacitĂ© est de 17 Go ou 15,8 Gio.

Actuellement, les DVD du commerce (films, concerts, etc.) sont trÚs souvent des DVD-9 car leur capacité permet un encodage à plus haut débit fournissant une meilleure qualité sonore et visuelle que le DVD-5. Mais il existe maintenant le DVD+R 9 (qui offre 8,50 Go de capacité de stockage) pour les particuliers qui désirent graver leurs propres vidéos.

Personnalisation

La personnalisation de la face de prĂ©sentation des DVD a longtemps Ă©tĂ© laissĂ©e Ă  des kits autocollants imprimables, Ă  apposer sur le disque. Certaines imprimantes (Epson, HP et Canon par exemple) permettent aussi d’imprimer directement sur les disques, Ă  condition que ceux-ci soient dotĂ©s d’une surface imprimable (blanche ou argentĂ©e).

Les constructeurs se sont penchĂ©s sur la question d’un matĂ©riel unique permettant de rĂ©pondre Ă  ce besoin. En 2000, Yamaha avait tentĂ© le coup du DiscT@2 (Prononcez DiscTatoo) permettant de graver des images sur la surface non utilisĂ©e lors de la gravure des donnĂ©es. En 2005, HP fait l’annonce de la technologie LightScribe qui permet, en ayant le graveur et les disques compatibles, d’imprimer textes et images sur la face de prĂ©sentation du disque, sans recourir Ă  de l’encre. Nec propose de son cĂŽtĂ© une technologie similaire appelĂ©e LabelFlash. Pour l’instant, ces solutions de gravure d’étiquette (ou labellisation) sont toutes uniquement monochromes. La technologie LightScribe est aujourd’hui la plus rĂ©pandue. Ces gravures d'Ă©tiquette sont toutefois dĂ©finitives sur chaque disque, mĂȘme si ces derniers sont rĂ©inscriptibles.

BoĂźtier

Comme pour les CD ou disques Blu-ray, les DVD vendus dans le commerce Ă©taient toujours, Ă  quelques exceptions prĂšs, stockĂ©s dans des boĂźtiers extĂ©rieurement de taille identique quel qu'en soit le contenu, films, jeux etc. Ceux-ci Ă©taient Ă©galement Ă  court terme plus rĂ©sistants que ceux pour CD qui ont tendance Ă  craquer surtout en cas de transport. Cependant Ă  long terme les boĂźtiers DVD deviennent de plus en plus fragiles Ă  cause de leur composition en un morceau de plastique unique qui se referme sur lui-mĂȘme, contrairement Ă  ceux pour CD qui utilisent un systĂšme pentures. Physiquement le boĂźtier DVD mesure en moyenne 7 1⁄2 pouces (environ 19 cm) de hauteur par 5 3⁄8 pouces (environ 13,6 cm) de largeur et 9⁄16 pouce (environ 14 mm) d'Ă©paisseur. La hauteur et la largeur correspondent aux boĂźtiers VHS, ce qui implique une facilitĂ© de stockage pour une collection mixte VHS/DVD, mais Ă©galement un encombrement plus grand que nĂ©cessaire. Le socle pour recevoir le disque Ă©tant de la mĂȘme taille que celui d'un boĂźtier CD, il est tout Ă  fait possible d'insĂ©rer un CD dans un boĂźtier DVD et vice-versa. Un autre format a vu Ă©galement le jour au tout dĂ©but de l'avĂšnement du DVD : il s'agissait d'un boĂźtier moitiĂ© en plastique et moitiĂ© en carton, mais il fut vite abandonnĂ© en raison de sa trop grande fragilitĂ©.

D'autres variantes existent également, par exemple le boßtier pour les jeux de PlayStation 2, console qui a d'ailleurs grandement contribué à l'implantation du format, incluant généralement un emplacement nommé memory card holder qui permet d'y ranger une carte mémoire.

Taille physique

  • DiamĂštre maximum : 120 mm
  • DiamĂštre du trou central : 15 mm
  • Du centre Ă  l'extĂ©rieur, le disque comprend cinq zones :
    1. Zone centrale transparente sans information logique (mais un numéro de référence de production) : 40 mm
    2. Zone « Lead-In », les données logiques permettent de marquer le début du contenu du disque et de le synchroniser : 2 mm
    3. Zone « Program Area », c'est la zone qui contient toutes les informations logiques du disque.
    4. Zone « Lead-Out », informe via des données logiques nulles de la fin du contenu du disque : 1 mm
    5. Zone transparente sans information, en bord du disque : 1 mm

La surface maximale inscriptible pour une image LightScribe est limitée vers l'intérieur par la zone « Lead-In » minimale, soit 44 mm, et vers l'extérieur par la zone « Lead-Out », soit 116 mm.

Succession

Pour succĂ©der au DVD, deux formats Ă©taient en compĂ©tition : le disque Blu-ray (sa capacitĂ© de base est de 25 Go et passe Ă  50 Go en double couche) et le HD DVD (15 Go en simple couche, 30 Go en double couche, voire 45 Go en triple couche). Bien que le HD DVD fĂ»t approuvĂ© par le DVD Forum (autoritĂ© chargĂ©e du dĂ©veloppement et de la promotion du format DVD) comme successeur du format DVD, l’annonce de son abandon par Toshiba le coupe court Ă  son dĂ©veloppement, et permet ainsi la dĂ©mocratisation du format Blu-ray. Le HVD (Holographic Versatile Disc ou Disque holographique polyvalent) est lui aussi dĂ©jĂ  prĂȘt, bien qu’il n’en soit pas encore au stade commercial. Il possĂšde une capacitĂ© de plusieurs tĂ©raoctets. Le Dualdisc en est Ă©galement une succession.

Le Forward Versatile Disc (FVD) est un format alternatif au Blu-ray et au HD DVD poussĂ© par le gouvernement taĂŻwanais. L’idĂ©e est de proposer un format de disque optique permettant la haute dĂ©finition Ă  un prix moins Ă©levĂ© que les deux formats gĂ©ants. Ce rĂ©sultat est obtenu en augmentant lĂ©gĂšrement la capacitĂ© du disque jusque 5,4 Go en simple couche et 9,8 Go en double couche (le triple couche est possible Ă©galement), mais en le lisant toujours avec un laser rouge. L’utilisation d’un codec plus performant que le MPEG-2, le WMV9 permet d’avoir jusque 135 minutes de film en haute dĂ©finition au format 720p sur un disque double couche et en 1080i sur un disque triple couche.

Il est prĂ©sentĂ© un nouveau standard au CES 2013, l'«ultra hd » 3840 × 2160 pixels nĂ©cessitant un successeur au DVD. Ce standard fait exactement 4 fois plus de pixels que l'« hd » 1920 × 1080 p, exactement 9 fois plus que l'« hd ready » 1280 × 720 p et exactement 24 fois plus que le standard DVD 720 × 480 p.

Il est possible d'avoir une trÚs bonne qualité d'image pour un film non 3D d'1 h 45 pour les standards courants avec ces débits exprimés en millions de bits par seconde :

  • « ultra hd » Ă  116 Mbit/s soit 91 Go
  • « hd » Ă  29,4 Mbit/s soit 23,2 Go
  • « hd ready » Ă  13,4 Mbit/s soit 10,6 Go
  • DVD 720 × 480 p Ă  5,4 Mbit/s soit 4,3 Go.

Logiciels

Création de DVD-Audio

Les logiciels classiques de création de DVD ne supportent que rarement les DVD Audio, par contre il existe des logiciels dédiés :

  • Pour Mac OS X, les systĂšmes d’exploitation Tiger, Leopard, Snow Leopard ou encore Lion se suffisent Ă  eux-mĂȘmes pour la gravure de DVD ;
  • Pour Windows, ils incluent notamment Cirlinca DVD-AUDIO Solo[6], Steinberg WaveLab, Minnetonka audio DiscWelder Bronze, Steel and Chrome II (with SurCode MLP), DigiOn Audio 2, Sonic Studio HD and DVD-Audio Creator, Gear Pro Mastering Edition et DVD lab de mediachance ;
  • Pour Linux, un projet DVD-Audio existe et fournit un ensemble de logiciels qui permettent de graver un DVD audio.

Création de DVD-Vidéo

Les logiciels de création de DVD-Vidéo incluent notamment :

  • Pour Mac OS X — DVD Studio Pro et iDVD.
  • Pour Windows, ils incluent notamment : DVD lab de mediachance, Adobe Encore CS6, AVStoDVD, DeVeDe, DVD Flick, DVD Styler, DVD It, Spruce, DVD Maestro, DVD Architect de Sony et Nero.
  • Pour Linux, ils incluent notamment : DVD-Author, DVDStyler, DeVeDe, ManDVD et Tovidgui.

Fabricants de graveurs

Voici quelques sociétés qui produisent des graveurs :

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes