Culture en Charente-Maritime
Pour l'UNESCO, la culture « englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'ĂȘtre humain, les systĂšmes de valeurs, les traditions et les croyances[1]. » La culture en Charente-Maritime rassemble des pratiques trĂšs variĂ©es traditionnelles ou contemporaines de ce dĂ©partement français formĂ© Ă partir des anciennes provinces d'Aunis et de Saintonge.
Patrimoine
Patrimoine linguistique
La langue vernaculaire des anciennes provinces d'Aunis, de Saintonge et de Poitou (à partir desquelles a été formé le département de la Charente-Maritime) est le poitevin-saintongeais (dans ses deux variétés : le saintongeais (dans l'immense majorité du département), et le poitevin (dans le nord du département).
Le poitevin-saintongeais, est présent dans la liste des langues de France depuis début 2010 avec le libellé suivant : "poitevin-saintongeais [dans ses deux variétés : poitevin et saintongeais]"[2].
Il s'agit d'une langue d'oïl spécifique, bien que teintée de quelques tournures et de vocabulaire occitan[3].
Elle présente de nombreuses similarités avec des langues telles que le français acadien ou le français cadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises et poitevines d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siÚcle.
La limite entre les deux variétés, le poitevin et le saintongeais traverse le nord de la Charente-Maritime, département partagé entre une petite zone linguistiquement poitevine (ßle de Ré, nord de l'Aunis, régions de Loulay et d'Aulnay), et une grande zone linguistiquement saintongeaise (tout le reste du département).
Le caractÚre linguistiquement poitevin du nord du département est confirmé par :
- Pour l'Ăźle de RĂ© : - Albert Dauzat en 1927, qui parle de la limite : « entre les Ăźles de RĂ© (parlers vendĂ©ens) et dâOlĂ©ron (parlers saintongeais du sud) »[4]. - Raymond Doussinet, qui dans son premier ouvrage (1958), Ă©crit : « LâĂźle de RĂ© se rattache plutĂŽt au patois poitevin, lâĂźle dâOleron au patois charentais »[5].
- Pour le nord de l'Aunis : - Brigitte Horiot, linguiste spĂ©cialiste des parlers dâentre Loire et Gironde, parlant du secteur compris entre LâIle-dâElle, Courçon, PĂ©rĂ©, Sainte-Marie-de-RĂ© et Les Portes-en-RĂ©, qui Ă©crit en 1995 : « On constate que cette partie nord du dĂ©partement de la Charente-Maritime, surtout lâĂźle de RĂ©, a tendance Ă se rattacher Ă la VendĂ©e et, plus gĂ©nĂ©ralement, au poitevin. »[6]
- Pour les rĂ©gions d'Aulnay et de Loulay : - Raymond Doussinet, le cĂ©lĂšbre linguiste charentais, qui dans la carte du « patois saintongeais » quâil met en premiĂšre page de son second ouvrage (1963) indique la mention « zone de transition » entre dâune part les localitĂ©s de Tonnay-Boutonne et de Saint-Jean-d'AngĂ©ly (Ă tendance saintongeaise) et dâautre part les localitĂ©s de SurgĂšres, de Loulay et dâAulnay (Ă tendance poitevine)[7].
Le saintongeais (et le poitevin au nord) se retrouvent dans la toponymie de plusieurs communes et lieux-dits, et reste vivace Ă travers des expressions locales.
Certains mots et expressions sont passés dans le langage courant : cagouille et since par exemple, ou encore les expressions quétou qu'olé ? et abeurnoncieau ! (dérivé de "ab renoncio", extrait du rituel baptismal : "Je renonce à Satan, etc.").
On trouve des productions d'expression saintongeaise dont le rayonnement dépasse largement la Charente-Maritime : contes et chansons de Goulebenéze, et plus récemment : les Binuchards et leur rock charentais (Olà buffé est une chanson trÚs populaire).
Les Arts
La Bande Dessinée
Plusieurs bandes dessinées évoquent l'histoire mouvementée de la ville de Royan. Sortie en 1988, L'Histoire de Royan et de la CÎte de Beauté est issue d'une collaboration entre l'historien Robert Colle et le dessinateur Philippe Moinet[8].
Quelques années plus tard, deux livres relatant deux épisodes majeurs de l'histoire de la ville en bande dessinée sont sortis des presses de l'imprimerie Gatignol : le premier tome, Royan à la belle époque, évoque la vie mondaine dans la station balnéaire avant la premiÚre guerre mondiale ; le second, Royan, occupée, bombardée, libérée montre, anecdotes à l'appui, ce que fut la vie des habitants de la ville durant le second conflit mondial. Ces deux ouvrages sont issus de la collaboration de l'historien Yves Delmas avec le dessinateur Giro.
Giro est également l'auteur d'une bande dessinée évoquant le parcours de l'un des fondateurs de la Nouvelle-France, le Royannais Pierre Dugua de Mons. Ce dernier ouvrage est issu d'une collaboration avec Yves Delmas et Marie-Claude Bouchet[9].
Patrice Guillon et Benjamin Bouchet ont fait paraĂźtre fin 2008 aux Ă©ditions La BoĂźte Ă Bulles une bande dessinĂ©e intitulĂ©e Mes Copains d'autrefois dont l'action se dĂ©roule Ă l'occasion du centiĂšme anniversaire du collĂšge Ămile-Zola.
Outre le collÚge, les lecteurs reconnaßtront la Grande Conche, le marché central, le front de mer mais aussi le Pont du Diable à Saint-Palais-sur-Mer[10].
Par ailleurs, quelques auteurs de bandes dessinées sont originaires du département[11] :
- Jacques Nicolaou, Saint-Georgeais, est le papa de Placid et Muzo ;
- Jean Tabary, le créateur d'Iznogoud, a vécu à Pont-l'Abbé-d'Arnoult ;
- Alain Bignon est né à Saintes en 1947 ;
- Fabrice Neaud est né à La Rochelle en 1968 ;
- Vincent Paronnaud, qui porte le pseudonyme de Winshluss, par ailleurs réalisateur de Persepolis, est né en 1970 à La Rochelle ;
- Benoßt Springer est né en 1973 à Saintes.
Bandas
Une banda est un groupe musical assurant l'animation d'événements divers.
Quelques bandas ont vu le jour en Charente-Maritime. Parmi celles-ci, la Band'Ă Marans[12] est un groupe musical festif qui remporte de plus en plus de succĂšs.
Groupes et genres
Plusieurs groupes locaux, mélangeant souvent pop-rock et chanson française ont atteint une renommée dépassant parfois le cadre régional.
Parmi ceux-ci, les Binuchards[13] sont un groupe de rock festif Ă influence celtique, cadien et charentaise, originaire de GĂ©mozac. Un autre groupe d'influence celtique, Les Crogs[14] ont Ă©galement une notoriĂ©tĂ© grandissante. Dans un autre style encore, les Coups d'marrons[15], groupe d'origine rochelaise, se produit Ă©galement sur des scĂšnes de la France entiĂšre. Les CĂ©rĂ©ales Killers[16], originaires de Saintes, produisent en 2009 leur troisiĂšme album Ska-rock. Dans un genre plus rock, le groupe Asyl[17] s'est formĂ© Ă La Rochelle en 1995. Dans le mĂȘme genre, Taxyfolia[18], s'est dissout en 2009 aprĂšs plus de dix ans de concerts et trois albums produits. Glastnost[19], originaire de Saintes, produit encore des concerts rock Ă travers la France et la Belgique. Les rochelais d'En cours de Root[20] se produisent quant Ă eux en acoustique. Enfin, Down to Earth, de Saint-Jean-d'AngĂ©ly, produisent quant Ă eux une musique teintĂ©e d'emo-rock[21].
D'autres groupes, tels les Limeur TEutche[22], de la région de Saint-Jean-d'Angély, ont une renommée plus locale, bien que réelle. On peut également citer les Meli-Skrock (Ska rock, Saint- Jean-d'Angély)[23], Matéo (Pop Rock, Saintes)[24], Uncle Jelly Fish (rock, Saintes)[25], Les Fees Sales Airs (chanson, Saintes)[26], Charente Stone (rock, Saintes)[27], Todo Desnudo (Ska rock)[28], Malleus Mallficarum (Death metal, La Rochelle)[29] - [30], Neo Globe In (Métal/Alternatif/Rock, Boisse)[31], Nine O'Clock (Métalcore, Saint-Jean d'Angély)[32] et Nat' et ses Orteils (rock progressif, swing, Saint- Jean-d'Angély)
Enfin, une troisiÚme catégorie de groupes locaux se sont spécialisés dans les reprises de standards. Les plus connus sont Badge (rock années 1970), Nat' et ses Orteils (avant l'année 2011: variétés française et internationales), In Rock (Hommage à Deep Purple), Lizard King (Hommage aux Doors), Les Mighty Brothers (Rythm'n'Blues), Let Me Rock (Hommage à AC/DC), David Williams (rock story), AOC (chansons), Moby Dick (chansons) et Nuances (chansons).
Festivals et associations
Plusieurs festivals de rock ont lieu dans ce département trÚs touristique l'été. Le plus célÚbre d'entre eux est les Francofolies de La Rochelle qui a lieu chaque mois de juillet et rassemble désormais plus de 150 000 spectateurs.
La ville de Royan, qui a eu par le passĂ© l'occasion d'organiser de grands concerts (comme ceux de The Police, Johnny Hallyday, Jean-Jacques Goldman ou Patrick BruelâŠ), semble renouer avec cette habitude en 2009 avec le retour de Patrick Bruel mais aussi Superbus ainsi que la RFM Party 80.
Une multitude de petits festivals ont par ailleurs lieu toute l'année dans le département : Tonnay Bon ! (Tonnay Boutonne), Festival du trou perdu (Pons-l'Abbé-d'Arnoult), Sur un air de Barouf (Pons), Free Music Festival (Montendre), Festival de la Motte (Siecq), Humour et eau salée (Saint-Georges-de-Didonne), Festival de rock progressif Crescendo (Saint-Palais-sur-Mer), Rochefort en accords (Rochefort), Laryrock Festival (Chevanceaux) ou le Vervantesk Rock Show (Vervant), et tant d'autres qui font que le slogan des affiches de Poitou-Charentes pour les francofolies de 2009 était la région aux 300 festivals.
De nombreuses associations locales s'occupent de promouvoir les groupes de leur ville et d'organiser des concerts, et parfois gÚrent les locaux de répétitions mis à leur disposition par les mairies : Meli Melo Music (Saintes, créateur de trois éditions de la "Saintes Compil'" qui regroupent des chansons des groupes adhérents), Le Block House (Saint-Jean-d'Angély), Les Fous Cavés (Port-d'Envaux), Les Fadas du Barouf (Pons), AJT' assos (La Tremblade), L'Amicale des Jeunes (de Vervant), Canton Bouge (Aulnay) et XLR (La Rochelle).
Théùtre et spectacles
Chaque mois d'août a lieu à Saint-Georges-de-Didonne le festival Humour et Eau salée qui propose des one man show ou des spectacles de rue.
Cinéma
Chaque annĂ©e au mois de juillet depuis 1973 a lieu le festival international du film de La Rochelle, qui rassemble environ 80 000 spectateurs autour de rĂ©trospectives consacrĂ©es Ă des rĂ©alisateurs ou des acteurs, en combinant le cinĂ©ma de patrimoine et les Ćuvres de cinĂ©astes contemporains.
Gastronomie
La Charente-Maritime est un département agricole dont une importante partie de ses productions est transformée sur place, ayant généré une industrie agro-alimentaire :
- L'élevage laitier a donné naissance dÚs la fin du XIXe siÚcle à un mouvement coopératif laitier, dont le beurre Charentes-Poitou, élaboré aujourd'hui à SurgÚres, a contribué largement au renom du département.
- La viticulture occupe une place trÚs importante dans la partie saintongeaise de la Charente-Maritime, avec le célÚbre Cognac et le Pineau. La viticulture charentaise produit également des vins de pays charentais, des vinaigres (vinaigrerie à La Tremblade) et des vins mousseux, afin de diversifier la vente des produits de la vigne.
- Les céréales, qui ne sont pas seulement stockées dans des silos à grains, sont également transformées dans des minoteries ou dans des biscuiteries industrielles qui diffusent les "papy Brossard", fabriqué à Saint-Jean-d'Angély, les "madeleines" fabriquées à Pons, ou encore la galette charentaise élaborée à Beurlay.
- Les cultures lĂ©gumiĂšres et maraĂźchĂšres se sont dĂ©veloppĂ©es dans les Ăźles (pommes de terre et asperges de l'Ăźle de RĂ©), dans les vallĂ©es de l'Arnoult (culture du haricot blanc, la "mojette" de Saintonge) et de la basse Charente autour de Tonnay-Charente, ainsi qu'autour des grandes villes, tandis que les cultures fruitiĂšres se sont surtout dĂ©veloppĂ©es en Saintonge, dans la rĂ©gion de Saintes oĂč sont rĂ©coltĂ©s les pommes "Belchard", les kiwis, les melons charentais, ces derniers sont Ă©galement produits dans l'Ăźle d'OlĂ©ron et prĂšs de Royan, Ă Semussac.
Le département dispose également d'une importante façade maritime qui lui a permis depuis longtemps de produire des richesses locales encore en exploitation aujourd'hui.
- La pĂȘche est pratiquĂ©e principalement dans trois ports de pĂȘche (La CotiniĂšre, La Rochelle et Royan). Le port de La CotiniĂšre est le 8e port de pĂȘche de la France mĂ©tropolitaine et le premier port de pĂȘche de la Charente-Maritime. Ces trois ports sont tous Ă©quipĂ©s et modernisĂ©s (criĂ©es, usines Ă glace).
- Les huĂźtres de Marennes-OlĂ©ron sont produites principalement dans l'estuaire de la Seudre, de L'Ăguille Ă Marennes et La Tremblade, et dans l'Ăźle d'OlĂ©ron, ainsi que dans l'Ăle de RĂ©. Fouras est le premier centre producteur national de naissains d'huĂźtres. La Charente-Maritime est devenue de loin le premier producteur national d'huĂźtres, Ă©coulant en moyenne 40 % de la production nationale.
- Les moules constituent également une trÚs importante source de richesse qui a fait de la Charente-Maritime un des premiers producteurs national. La mytiliculture est pratiquée dans la baie de l'Aiguillon, autour de Charron, située au débouché de l'estuaire de la SÚvre Niortaise, au nord de la Rochelle (entre L'Houmeau et Esnandes), dans la presqu'ßle de Fouras, ainsi que dans les ßles (Oléron et Ré).
- Le sel, qui a fait autrefois la fortune des cĂŽtes de l'Aunis et de la Saintonge, est encore en exploitation dans les marais salants de l'Ăźle de RĂ©.
Festivals et fĂȘtes traditionnelles
FĂȘte de l'aillet
Chaque 1er mai, il est coutume dans les Charentes de s'offrir de l'aillet (ail nouveau), encore appelé baragane en Saintongeais. Ce geste est censé porter bonheur, comme l'indique le proverbe suivant : « Frottez-vous les mains avec sept brins d'aillet de mai, pour avoir de l'argent toute l'année ! »
La fĂȘte de l'aillet de mai a lieu Ă Pons chaque annĂ©e. L'aillet est traditionnellement consommĂ© avec du grillon charentais.
Foires aux Ăąnes
L'asinerie nationale du baudet du Poitou à Dampierre-sur-Boutonne est le lieu d'élevage conservatoire de l'ùne du Poitou[33]. AprÚs une présentation détaillée du monde asin au travers d'une muséographie interactive, l'asinerie propose la découverte d'animaux d'exception, les races mulassiÚres du Poitou : le baudet du Poitou, le cheval de trait poitevin et la mule poitevine.
Chaque annĂ©e a lieu la foire aux Ăąnes Ă Haimps[34] ainsi qu'une fĂȘte de l'Ăąne et du baudet Ă Dampierre-sur-Boutonne chaque deuxiĂšme dimanche d'aoĂ»t.
LâAcadĂ©mie de Saintonge
L'AcadĂ©mie de Saintonge dĂ©cerne chaque annĂ©e une quinzaine de prix qui couronnent des rĂ©alisations remarquables dans le domaine de la culture. ComposĂ©e de 25 membres Ă©lus, choisis parmi des personnalitĂ©s charentaises qui se sont distinguĂ©es en matiĂšre culturelle, lâAcadĂ©mie de Saintonge a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1957. Elle se rĂ©unit rĂ©guliĂšrement en sĂ©ances privĂ©es et dĂ©cerne, en sĂ©ance publique, les Prix de lâAcadĂ©mie de Saintonge rĂ©compensant la vitalitĂ© de la culture rĂ©gionale dans les domaines des lettres, des arts, des sciences, du patrimoine et de lâidentitĂ© locale. Ses prix sont financĂ©s par des fondations privĂ©es ou publiques, et son fonctionnement est assurĂ© par une subvention du Conseil gĂ©nĂ©ral de la Charente-Maritime. Ses archives sont conservĂ©es aux archives dĂ©partementales de Jonzac. La brochure annuelle est dĂ©posĂ©e Ă la bibliothĂšque nationale. Bibliographie : Cinquante Ans d'AcadĂ©mie de Saintonge, un jubilĂ© pour la culture rĂ©gionale (CroĂźt vif, 2006). lien : (www.academie-saintonge.org)
Notes et références
- définition de l'UNESCO de la culture, Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet - 6 août 1982
- Le poitevin-saintongeais réapparaßt dans la liste des langues de France, langues d'oïl, début 2010, sur le site de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLFLF), service du MinistÚre de la Culture, sous le libellé suivant : "poitevin-saintongeais (dans ses deux variétés : poitevin et saintongeais)". DGLF - MinistÚre de la Culture
- Liliane Jagueneau, Le parlanjhe de Poitou-Charentes-Vendée, p. 7-8
- Albert Dauzat, Les Patois, 1927, p. 142
- Raymond Dousinet, Le Parler savoureux de Saintonge, 1958, p. 21.
- Brigitte Horiot, Les parlers du Sud-Ouest, dans : Français de France et Français du Canada : Les parlers de lâOuest de la France, du QuĂ©bec et de lâAcadie, Centre dâĂtudes Linguistiques Jacques Goudet, UniversitĂ© Lyon III, 1995, p. 226.
- Raymond Doussinet, Le paysan charentais dans ses bots, 1963
- « L'histoire de Royan et de la CÎte de Beauté », sur la Cyber-Gazette du pays royannais, no 73, (consulté le )
- « Royan, occupée, bombardée, libérée », sur la Cyber-Gazette du pays royannais, no 73 (consulté le )
- Journal Sud Ouest, édition locale de Royan datée du 2 décembre 2008
- Brigitte Arnaud, L'Almanach perpétuel des Charentes, Le Croßt Vif, 2009.
- Site de la banda
- Site des Binuchards
- Site des Crogs
- Site des Coups d'marrons
- Site des Cereales Killers
- Site d'Asyl
- Site de Taxyfolia
- Site de Glastnost
- Site de En Cours de Root
- Site des Down to Earth
- Site des Limeur TEutche
- Site des Meli-Skrock
- Site de Matéo
- Site de Uncle Jelly Fish
- Site des Fees Sales Airs
- Site des Charente Stone
- Site de Todo Desnudo
- Site des Malleus Mallficarum
- Site de Choum et les pervers magnifiques
- myspace.com/ne0gl0bein Site de Neo Globe In
- myspace.com/9oclockmetalcoreband Site de Nine O'Clock
- « Asinerie du Baudet du Poitou », sur charente-maritime.org (consulté le )
- « Foire aux ùnes de Haimps », sur Jef en Saintonge (consulté le )