Concile de BĂąle-Ferrare-Florence-Rome
Le XVIIe concile ĆcumĂ©nique de l'Ăglise catholique commence Ă BĂąle le . TransfĂ©rĂ© par EugĂšne IV Ă Ferrare en 1437 puis Ă Florence en 1439, il se termine Ă Rome en 1441.
Concile de BĂąle-Ferrare-Florence-Rome (la) Concilium Basiliense | ||||||||||
Jean Argyropoulos membre de la délégation orthodoxe à Florence en 1439. | ||||||||||
Informations générales | ||||||||||
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Numero | XVIIe concile ĆcumĂ©nique de l'Eglise | |||||||||
Convoqué par | Martin V | |||||||||
DĂ©but | ||||||||||
Fin |
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Lieu | BĂąle, Ferrare, Florence, Rome | |||||||||
AcceptĂ© par | Ăglise catholique | |||||||||
Organisation et participation | ||||||||||
Présidé par | EugÚne IV | |||||||||
PĂšres conciliaires | 117 catholiques et 37 orthodoxes | |||||||||
Documents et déclarations | ||||||||||
Constitutions | Visitation de la Vierge Marie, Querelle du Filioque | |||||||||
DĂ©crets | Laetentur coeli, Exsultate Deo et Cantate Domino | |||||||||
Liste des conciles | ||||||||||
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BĂąle
Le concile de Constance (1414-1418) a rĂ©solu la crise du Grand Schisme d'Occident. Par son dĂ©cret Frequens du , il sâest dĂ©clarĂ© institution permanente de lâĂglise, devant se rĂ©unir pĂ©riodiquement et chargĂ© du contrĂŽle de la papautĂ©[1]. Le concile de Pavie-Sienne, ouvert en 1423, se rĂ©vĂšle infructueux et est vite dissous au dĂ©but de l'annĂ©e suivante. L'affaire de la rĂ©formation est renvoyĂ©e au concile gĂ©nĂ©ral qui doit se tenir sept ans aprĂšs, et pour lequel le pape Martin V dĂ©signe la ville de BĂąle[2].
L'ouverture du concile de Bùle est prévue pour le ; Martin V étant mort peu avant, Gabriele Condulmer est élu pape ce jour-là et prend le nom d'EugÚne IV. Giuliano Cesarini, cardinal de Saint-Ange et légat en Allemagne doit présider le concile, mais aucun prélat n'était encore arrivé à Bùle et le concile est ouvert par Jean de Polémar, chapelain du pape, et Jean de Raguse, procureur général des Dominicains, délégués par le cardinal Cesarini le 23 juillet[3].
Premier conflit avec le pape
Le 14 dĂ©cembre 1431, le concile sâaffirme supĂ©rieur au pape et confirme le dĂ©cret Frequens rendu Ă Constance[4]. Le 18 dĂ©cembre, EugĂšne IV, prĂ©textant une faible participation, dissout le concile de BĂąle et le transfĂšre Ă Bologne, mais appuyĂ© par l'empereur Sigismond, le concile continue Ă siĂ©ger[3].
Le , les pĂšres du concile somment le pape de rĂ©voquer la bulle de dissolution, sinon ils procĂšderont « selon le droit divin et humain, pour le bien de lâĂglise ». Le concile ouvre un procĂšs contre le pape le 6 septembre suivant[5]. Le 13 juillet 1433, le concile retire au pape le droit de confĂ©rer les hautes dignitĂ©s ecclĂ©siastiques et lui donne soixante jours pour se rĂ©tracter[6]. Le 29 juillet, le pape dĂ©clare nul et non avenu tout ce que dĂ©cidera le concile contre lui[7].
Le , EugÚne IV doit reconnaßtre la nullité de sa décision et la légitimité du concile par la bulle Dudum Sacrum[8]. Le , le concile réaffirme solennellement sa supériorité au pape[9].
Les Compacta : accord avec les Hussites modérés
En BohĂȘme, la nouvelle croisade contre les hussites convoquĂ©e par le pape Martin V est Ă©crasĂ©e en aoĂ»t 1431[10]. Le concile de BĂąle se montre prĂȘt Ă nĂ©gocier le 15 octobre, ce qui donne Ă la cour romaine un motif d'opposition contre le concile qui remet en cause la condamnation des Hussites Ă Constance.
Le , la délégation hussite arrive à Bùle et engage la discussion sur la Déclaration des Quatre Articles le 16. Les négociations n'aboutissent pas et il est décidé de les poursuivre à Prague. Les utraquistes et les plus modérés des taborites reformulent les Quatre Articles qui le limitent à la seule communion des deux espÚces. Le 30 novembre, une délégation du concile signe à Prague des Compacta (accords) négociés avec la délégation hussite (prédication libre, utraquisme, correction publique des péchés, acceptation des sécularisations déjà accomplies)[8]. Les Hussites modérés ratifient les Compacta à la diÚte de Prague le 2 janvier 1434. Les plus extrémistes, les taborites, rejettent ses accords, mais sont battus par une armée de barons et de pragois (modérés) le 6 mai puis sont écrasés à la bataille de Lipany le 30 mai. Leur chef, Procope le Grand, y est tué. Le concile reconnaßt les Compacta seulement en 1435[11], tandis que le pape refusa leur ratification.
Le schisme et la crise conciliaire
Les quatorze premiÚres sessions du concile de Bùle se déroulent du 15 février 1432 au 14 novembre 1433. C'est à partir de la seiziÚme session (), aprÚs la réconciliation avec le pape, que ce concile devient véritablement canonique. C'est lors de la trente-quatriÚme session, le , que le concile devient schismatique.
Le , le pape EugĂšne IV, arguant de la nĂ©cessitĂ© de tenir un concile dâunion avec les orthodoxes, transfĂšre le concile de BĂąle Ă Ferrare. Seuls restent Ă BĂąle les extrĂ©mistes : ils suspendent EugĂšne IV et dĂ©signent comme nouveau pape le duc de Savoie, AmĂ©dĂ©e VIII[8]. Il est intronisĂ© dans la cathĂ©drale de Lausanne et prend le nom de FĂ©lix V[12]. Les pĂšres du concile de BĂąle se sĂ©parent lors de la quarante-cinquiĂšme session, le , prĂ©voyant la tenue d'un nouveau concile gĂ©nĂ©ral Ă Lyon dans trois ans[3].
Le noyau dur des prĂ©lats schismatiques reste Ă BĂąle. L'antipape ne recrute que peu d'adhĂ©rents en dehors de ses propres Ătats hĂ©rĂ©ditaires, de ceux d'Alphonse V d'Aragon, de la ConfĂ©dĂ©ration Suisse et de certaines universitĂ©s. L'Allemagne reste neutre, Charles VII de France se limite Ă assurer Ă son royaume un grand nombre de rĂ©formes dĂ©crĂ©tĂ©es Ă BĂąle par la Pragmatique Sanction de Bourges du . L'Angleterre et l'Italie restent fidĂšles Ă EugĂšne IV. En 1447, l'empereur FrĂ©dĂ©ric III, aprĂšs des nĂ©gociations avec EugĂšne, commande au bourgmestre de BĂąle de ne pas dĂ©livrer de sauf-conduit aux pĂšres du concile dans la ville impĂ©riale. Il signe avec le Saint-SiĂšge le concordat germanique le , lors de la diĂšte d'Aschaffembourg. La Convention restitue au pape tous les droits que lui a enlevĂ©s le concile de BĂąle et provoque lâindignation des clercs allemands qui pensent avoir Ă©tĂ© privĂ©s de leurs libertĂ©s traditionnelles[13].
Le , les pÚres du concile quittent Bùle pour Lausanne. L'antipape, devant l'insistance de la France, finit par abdiquer le . Lors de sa deuxiÚme session le 16 avril, le concile de Lausanne lÚve toutes les sentences prononcées par le concile de Bùle contre ceux qui ont soutenu EugÚne IV. Celui-ci étant mort le , les pÚres du concile reconnaissent son successeur Nicolas V en échange de la ratification par celui-ci de tous les décrets de Bùle et de Lausanne (bulle du ). Le concile de Lausanne se réunit pour la derniÚre fois le 25 avril[14].
Ferrare-Florence
Le s'ouvre le concile de Ferrare, opposĂ© Ă celui de BĂąle[15]. Il dĂ©clare nulles toutes les dĂ©cisions prises par le concile de BĂąle. Celui-ci suspend le pape et prend en main le gouvernement de lâĂglise le 24 janvier. EugĂšne IV excommunie les pĂšres du concile de BĂąle le 15 fĂ©vrier. Ceux-ci rĂ©pliquent le et dĂ©clarent hĂ©rĂ©tique EugĂšne IV et le dĂ©posent[16].
L'union des Ăglises
L'une des raisons du transfert Ă Ferrare est une requĂȘte des Orientaux : l'Ăglise d'Orient, qui cherche du soutien pour faire face Ă la menace ottomane, donne son accord pour participer Ă un concile ĆcumĂ©nique â ils n'avaient pas participĂ© aux sessions du concile de BĂąle â sous rĂ©serve qu'il se situe sur les bords de la mer Adriatique, afin qu'en cas d'attaque turque, les Orientaux puissent retourner rapidement dans leur pays. Nicolas de Cues est envoyĂ© en mission Ă Constantinople pour persuader les Grecs dâassister au concile.
Le , la dĂ©lĂ©gation grecque envoyĂ©e au concile de Ferrare et conduite par Jean VIII PalĂ©ologue embarque Ă Constantinople pour Venise. L'empereur est accompagnĂ© de vingt-et-un mĂ©tropolites et Ă©vĂȘques, dont le patriarche Joseph II de Constantinople, et une suite d'archimandrites et de membres du clergĂ©, jusqu'Ă concurrence d'environ sept cents. Marc, mĂ©tropolite d'ĂphĂšse, Isidore, mĂ©tropolite de Kiev, Basilius Bessarion, mĂ©tropolite de NicĂ©e et AndrĂ©, archevĂȘque de Rhodes, sont les personnalitĂ©s les plus connues.
Le pape fait son entrĂ©e solennelle dans Ferrare le 27 janvier 1438 oĂč il rĂ©unit le 8 fĂ©vrier tous les cardinaux, Ă©vĂȘques et docteurs prĂ©sents dans la ville. Le cardinal de Sainte-Croix se rend Ă Venise pour accueillir l'empereur byzantin qui arrive Ă Ferrare le 4 mars avec sa suite[17]. Bessarion est dĂ©signĂ© avec le mĂ©tropolite d'ĂphĂšse Marc EugĂ©nikos pour dĂ©fendre la position de l'Ăglise grecque. Il prononce le discours inaugural le . La premiĂšre sĂ©ance publique se tient le lendemain dans la cathĂ©drale de Ferrare. Le pape siĂšge sur un trĂŽne surmontĂ© d'un dais, Ă droite du maĂźtre-autel. Un peu plus bas, sont installĂ©s le trĂŽne de l'empereur et le siĂšge du patriarche. Les cardinaux, les archevĂȘques, les Ă©vĂȘques, les abbĂ©s, les gĂ©nĂ©raux d'ordre, de trĂšs nombreux ecclĂ©siastiques, mais aussi les ducs, les comtes et les ambassadeurs venus de tout l'occident se pressent dans la nef de l'Ă©glise. Parmi eux, Nicolas III d'Este, le maĂźtre des lieux, savoure le triomphe de sa diplomatie[17].
Si, au dĂ©part, Bessarion persiste Ă condamner l'addition du Filioque au Symbole de NicĂ©e par l'Ăglise latine, sa position Ă©volue devant les arguments du dominicain Jean de Montenero, et il plaide pour la rĂ©conciliation des Ăglises devant la dĂ©lĂ©gation grecque en avril 1439[18]. Le mĂ©tropolite Marc d'ĂphĂšse conteste pour sa part le rapprochement catholique-orthodoxe. MalgrĂ© des pressions du Basileus, il sera le seul Ă©vĂȘque Ă ne pas signer le texte (Laetentur coeli) du concile[19].
Au cours de la 16e session, le , le pape propose aux Grecs de transférer le concile à Florence, la peste s'étant déclarée à Ferrare. Le concile reprend à Florence le 16[3].
Le patriarche Joseph II, ĂągĂ© de prĂšs de quatre-vingts ans et malade, meurt le . Sa disparition cause un grand Ă©moi parmi les participants au concile, car il Ă©tait un « fervent partisan de l'union entre les Ăglises ».
Le , la formule d'entente, la bulle Laetentur coeli[20] (« Que les cieux se rĂ©jouissent »), est signĂ©e par les reprĂ©sentants latins et byzantins[21]. Le texte grec comporte trente-trois signataires[22] dont l'empereur Jean VIII PalĂ©ologue, le futur patriarche de Constantinople Georges Scholarios, Basilius Bessarion et Isidore de Kiev. NĂ©anmoins, des pressions ont Ă©tĂ© exercĂ©es sur la dĂ©lĂ©gation grecque et lâĂvĂȘque Antoine dâHĂ©raclĂ©e dĂ©clarera aprĂšs le concile « avoir mal agi en signant l'union », mais y avoir Ă©tĂ© forcĂ©[23].
Le , Bessarion, mĂ©tropolite de NicĂ©e, lit la version grecque du dĂ©cret d'union des Ăglises Ă Santa Maria del Fiore. La version latine est lue par le cardinal Giuliano Cesarini[18]. NĂ©anmoins, les ecclĂ©siastiques grecs, situĂ©s d'une part de l'autel lors de la messe solennelle cĂ©lĂ©brĂ©e devant tout le concile, refusent de communier pour la plupart[24].
La dĂ©lĂ©gation grecque s'embarque Ă Venise le . Le mĂ©tropolite de Kiev, Isidore, a adhĂ©rĂ© Ă lâunion des Ăglises au nom de lâĂglise russe. De retour Ă Moscou en 1441, il Ă©choue Ă imposer l'union. Le prince Vassili II le fait arrĂȘter et libĂšre lâĂglise russe de la tutelle des Byzantins[25].
De leur cĂŽtĂ©, Jean VIII PalĂ©ologue et Bessarion font face Ă leur retour Ă l'opposition de la population et Ă©chouent Ă imposer l'union Ă Constantinople. La masse du peuple byzantin considĂšre en effet qu'ils ont sacrifiĂ© l'Orthodoxie pour de purs intĂ©rĂȘts politiques[26]. La proclamation Ă Constantinople de l'Union n'aura finalement lieu que le .
Les Ă©missaires de GrĂ©goire IX Mousabegian Catholicos de l'Ăglise apostolique armĂ©nienne qui siĂšge Ă Sis en Cilicie acceptent Ă©galement la rĂ©union avec l'Ăglise romaine par le dĂ©cret « Exsultate Deo » du .
Le , le concile est transféré de Florence à Rome. Il s'y tient deux sessions pendant lesquelles sont publiées des décrets concernant la réunion des jacobites de Syrie (Décret Multa et admirabilia du 30 septembre 1444), des chaldéens et des maronites (décret Benedictus du 7 août 1445)[27].
De 1439 Ă 1441, des reprĂ©sentants du patriarche copte d'Alexandrie et des religieux Ă©thiopiens de JĂ©rusalem participent au concile de Florence. Les premiers acceptent d'entrer dans l'union par la signature de la bulle Cantate Domino le [27]. En revanche, les Ăthiopiens se contentent de tĂ©moigner d'un certain respect pour lâĂglise romaine mĂȘme s'ils affirment la bonne volontĂ© de leur roi envers la papautĂ© et son dĂ©sir de signer l'union si des nĂ©gociations directes s'engageaient[28]. Leur prĂ©sence frappe les esprits : ils participent Ă faire connaĂźtre en Occident la prĂ©sence d'un royaume chrĂ©tien dans la haute vallĂ©e du Nil, et favorisent la diffusion de rumeurs sur la richesse et la puissance de ce souverain, assimilĂ© au fameux PrĂȘtre Jean[29]. Symboles de lâuniversalitĂ© du pouvoir pontifical, l'artiste FilarĂšte va jusqu'Ă les reprĂ©senter sur les portes de bronze qu'il coule pour la basilique Saint-Pierre en 1445.
Notes et références
- Les tribulations de l'ecclĂ©siologie Ă la fin du Moyen Ăge, par Stefan SwieĆŒawski Ăditions Beauchesne, 1997 (ISBN 2701013518 et 9782701013510).
- Histoire de l'Ăglise, par François Joseph Xavier Receveur.
- Dictionnaire universel et complet des conciles tant généraux que ... Par Adolphe-Charles Peltier, 1847.
- TraictĂ© de la diffĂ©rence des schismes et des conciles de l'Ăglise, par Jean Lemaire de Belges, Jennifer Britnell Ăditeur Librairie Droz, 1997 (ISBN 2600002308 et 9782600002301)
- Cours d'histoire des états européens, par Frédéric Schoell, Franz Xaver Zach édité chez Duncker et Humblot, 1830.
- Dictionnaire géographique de la Bible, par Augustin Calmet, 1847.
- Histoire Universelle de l'Ăglise Catholique, par RenĂ© François Rohrbacher Ăditeur Gaume frĂšres, 1858.
- Histoire de l'empire d'Autriche, par Karl Heinrich Joseph Coeckelberghe-Duetzele Ăditeur C. Gerold, 1845.
- Vraie histoire des conciles, par Jean Louis Schonberg Ăditeur La BaconniĂšre, 1962.
- Histoire de la guerre des Hussites et du Concile de Basle, par Jacques Lenfant Ăditeur Pierre Humbert, 1731.
- Le concile de Basle par Jonathan Beck, 1979.
- Nouvelle encyclopĂ©die thĂ©ologique Ăditeur J.P. Migne, 1854.
- L'Europe au Moyen Ăge, par Henry Hallam.
- Annales historiques du comtĂ© de Neuchatel et Valangin depuis Jules-CĂ©sar..., par Jonas Boyve, Gonzalve Petitpierre Ăditeur E. Mathey, 1855.
- Histoire des Français, par Jean-Charles-LĂ©onard Simonde Sismondi Ăditeur Dumont, 1837.
- Histoire de la lutte des papes et des empereurs de la maison de Souabe, par Claude Joseph de Cherrier Ăditeur Furne, 1858.
- Sophie Cassagnes-Brouquet, Bernard Doumerc, Les CondottiÚres, Capitaines, princes et mécÚnes en Italie, XIIIe-XVIe siÚcle, Paris, Ellipses, , 551 p. (ISBN 978-2-7298-6345-6), Este de Ferrare et Gonzaga de Mantoue (page 179)
- Centuriae Latinae, par Colette Nativel, Jacques Chomarat Librairie Droz, 1997 (ISBN 2600002227 et 9782600002226).
- L'historien de l'Ăglise Macaire (Boulgakov) lui avait ajoutĂ© plusieurs autres Ă©vĂȘques : "Joseph, patriarche de Constantinople, qui ne vĂ©cut pas jusqu'Ă la fin des Ă©vĂ©nements, le cĂ©lĂšbre Marc, mĂ©tropolite dâĂphĂšse (...), le locum tenens du siĂšge de JĂ©rusalem, Denys, Ă©vĂȘque de Sardes, mort quand le concile siĂ©geait encore Ă Ferrare, le mĂ©tropolite de GĂ©orgie, GrĂ©goire, et l'Ă©vĂȘque de Stavropolis, qui avaient fui le concile, Sophronios d'Anchialus, encore deux Ă©vĂȘques Isaac et Sophronios, et notre Ă©vĂȘque Avraam de Souzdal" (ĐĐČĐ”ĐŽĐ”ĐœĐžĐ” ĐČ ĐżŃĐ°ĐČĐŸŃлаĐČĐœĐŸĐ” Đ±ĐŸĐłĐŸŃĐ»ĐŸĐČОД ("Introduction Ă la thĂ©ologie russe"), Saint-PĂ©tersbourg, 1913, p. 397), mais Avraam de Souzdal a bien signĂ© (Evgueni Goloubinski, Histoire de l'Ăglise russe, t.2 (1), p. 443) avant de se rĂ©tracter ultĂ©rieurement, et les autres sont fugitifs ou dĂ©cĂ©dĂ©s au moment de la signature fait remarquer Serge Boulgakov, Sous les remparts de ChersonĂšse (1918, publication posthume), Troudy po sotsiologii i teologii, t.2, Moscou, Naouka, 1997, traduit en français par Bernard Marchadier, GenĂšve, Ad Solem, 1999, p. 180.
- « Bulla Laetentur caeli (6 Iul. 1439), de unione Graecorum », sur w2.vatican.va (consulté le )
- Antoine Arjakovsky, Qu'est-ce que l'orthodoxie ?, coll. « Folio essais », 2013, p. 466.
- Charles-Josepf Héfélé, Histoire des conciles, tome XI, Librairie Adrien Le Clere, 1876, p. 473.
- Marios Benisis, St. Mark of Ephesus : His significant presence in the Council of Florence and the new perspectives in the interreligious dialogues, Aristotle University of Thessaloniki, Greece, Oxford Patristic Conference 2007, p. 9.
- Voir l'article ci-aprĂšs.
- La Russie et le Saint-SiĂšge. Ătudes diplomatiques, de Paul Pierling.
- Marie-HĂ©lĂšne Congourdeau. Pourquoi les Grecs ont rejetĂ© lâUnion de Florence (1438-1439). B.BĂ©thouart, M. Fourcade, C. Sorrel. IdentitĂ©s religieuses. Dialogues et confrontations, construction et dĂ©construction., UniversitĂ© du Littoral CĂŽte dâOpale, pp.35-46, 2008, Les Cahiers du Littoral, 2, n°9. ffhalshs-00672233f, p.6
- Histoire universelle de l'Ăglise Catholique, par RenĂ©-François Rohrbacher, Auguste-Henri Dufour Ăditeur Gaume FrĂšres, 1861.
- B. Weber, « La bulle Cantate Domino (4 fĂ©vrier 1442) et les enjeux Ă©thiopiens du concile de Florence », MĂ©langes de lâĂcole Française de Rome - Moyen Age, 122-2,â , p. 441-449 (lire en ligne)
- Jean Doresse, Histoire de l'Ethiopie, PUF Que sais-je, p. 55
Voir aussi
Bibliographie
- Johannes Helmrath, Michael Lauener, « Concile de Bùle » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- M.-H. Congourdeau, « Pourquoi les Grecs ont rejetĂ© le concile de Florence » in Les Cahiers du Littoral â 2, N°9, 2008, p. 35-46 [lire en ligne]
- (it) Laura Gaffuri, « Frati in trincea. Felice V (Amedeo VIII di Savoia), gli ordini mendicanti e lo scisma di Basilea (1439 â 1449) », Rivista di Storia della Chiesa in Italia,â , p. 37-60 (lire en ligne [PDF])
- Acte du saint et ĆcumĂ©nique concile de Florence pour la rĂ©union des Ăglises (trad. Adolphe d'Avril), Paris et Nantes, Benjamin Duprat et And. GuĂ©raud et Cie, (Wikisource)
Articles connexes
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Florence (Concile de) dans le Dictionnaire de théologie catholique.