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Gennade II Scholarios

Gennadios II (en grec : Î“Î”ÎœÎœÎŹÎŽÎčÎżÏ‚ Β’), nom sous lequel il est connu comme patriarche, nĂ© Georgios Kourtesios Scholarios (en grec : Î“Î”ÏŽÏÎłÎčÎżÏ‚ ÎšÎżÏ…ÏÏ„Î­ÏƒÎčÎżÏ‚ ÎŁÏ‡ÎżÎ»ÎŹÏÎčÎżÏ‚) vers 1400 et mort vers 1473, est patriarche ƓcumĂ©nique de Constantinople de 1454 Ă  1456 et, probablement, de 1462 Ă  1463, ainsi que de 1464 Ă  1465. Auteur prolifique, philosophe et thĂ©ologien, il est l’un des derniers grands intellectuels byzantins et un ardent dĂ©fenseur de la philosophie aristotĂ©licienne dans l’Église d’Orient. Partisan de l’union des Églises d’Orient et d’Occident avant le concile de Florence, il adopta la position inverse Ă  son retour et dĂ©fendit ardemment l’orthodoxie par la suite.

Gennade II Scholarios
Gennade II Scholarios, fresque du monastÚre Saint-Jean-Baptiste, région de SerrÚs.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Vers
Saint John the Baptist Monastery, Serres (d) (Rumelia Eyalet, Empire ottoman)
Nom dans la langue maternelle
Î“Î”ÎœÎœÎŹÎŽÎčÎżÏ‚ ÎŁÏ‡ÎżÎ»ÎŹÏÎčÎżÏ‚
Activités

Biographie

Les premiÚres années

Probablement nĂ© Ă  Constantinople vers 1400, il eut comme premier professeur Manuel-Marc Eugenikos, mieux connu sous le nom de Marc d’ÉphĂšse[1], lequel lui aurait recommandĂ© de suivre les cours de GĂ©miste PlĂ©thon Ă  Mistra vers 1428[2]. Il enseigna d’abord la logique et la physique Ă  Constantinople avant de devenir didaskalos (sĂ©nateur) et d’entrer au service de l’empereur Jean VIII PalĂ©ologue (emp. 1425-1448) Ă  titre de krites katholikos (conseiller thĂ©ologique)[3].

Afin de se prĂ©parer au concile de Ferrare/Florence oĂč il conduisait la dĂ©lĂ©gation byzantine, l’empereur se mit Ă  l’étude des Ɠuvres de Nil Cabasilas avec Marc d’ÉphĂšse et Scholarios. Les trois hommes Ă©tudiĂšrent les Ɠuvres de Jean Duns Scot (vers 1266-1308), qui bien qu'acceptant le Filioque, utilisait des arguments diffĂ©rents de ceux de saint Thomas d'Aquin[4].

Le concile de Ferrare/Florence

Scholarios atteint la notoriĂ©tĂ© en accompagnant Jean VIII Ă  titre de « juge civil Ă  la cour » au concile de Ferrare qui devait se transporter par la suite Ă  Florence (1438-1439). Le but de ce concile Ă©tait d’effectuer la rĂ©unification des Églises d’Orient et d’Occident, objectif que Scholarios partageait Ă  cette Ă©poque. Il y prononça quatre discours, chacun sur un ton extrĂȘmement conciliant[5].

Au mĂȘme concile Ă©tait Ă©galement prĂ©sent GĂ©miste PlĂ©thon, cĂ©lĂšbre platonicien et ennemi le plus acharnĂ© de l’aristotĂ©lisme dominant, donc opposĂ© Ă  Scholarios[N 1]. Les deux s’affrontĂšrent tant en matiĂšre ecclĂ©siale qu’en philosophie[N 2]. PlĂ©thon prĂŽnait un retour partiel au paganisme grec sous forme d’une union syncrĂ©tique entre le christianisme et le zoroastrisme, alors que Scholarios prĂ©conisait l’union des Églises de Rome et de Constantinople et s’était employĂ© Ă  rĂ©diger un texte qui, par son ambiguĂŻtĂ© et ses formules vagues, serait acceptable par les deux parties. Scholarios Ă©tait en position de faiblesse puisque, Ă©tant laĂŻc, il ne pouvait prendre une part directe dans les dĂ©bats[6] - [7].

L’aprùs-concile

MĂȘme s’il avait appuyĂ© l’idĂ©e de l’Union (et s’il avait admonestĂ© les Ă©vĂȘques orthodoxes pour leur manque de prĂ©paration thĂ©ologique), Scholarios changea d’avis dĂšs son retour Ă  Constantinople et se rangea Ă  l’opinion de la plupart de ses compatriotes. Scholarios quitta toutefois le concile tĂŽt et ne signa pas le dĂ©cret d’Union (horos)[8].

C’est Ă  peu prĂšs Ă  ce moment (1444) que Scholarios commença Ă  attirer l’attention sur l’hĂ©tĂ©rodoxie potentielle de la « distinction de raison » Ă©tablie par Thomas d’Aquin entre les attributs (c.a.d. les Ă©nergies) et l’essence de Dieu. Dans un premier temps, comme le montre l’édition complĂšte de ses Ɠuvres Ă©tablie par Jugie (voir bibliographie), Scholarios interrompt les chapitres 94 Ă  96 du discours « sur l’ĂȘtre et l’essence » de Thomas d’Aquin et remplace l’explication thomiste par celle de Scott de façon Ă  s’harmoniser davantage avec Palamas. Toutefois, il Ă©vite de condamner complĂštement la doctrine thomiste en notant que des Ă©rudits subsĂ©quents comme Hervaeus Natalis ont interprĂ©tĂ© Thomas d’Aquin sous une lumiĂšre plus orthodoxe[9]. Avec ce texte, Scholarios prend de plus en plus ses distances avec Thomas d’Aquin qu’il dĂ©nonça de façon vĂ©hĂ©mente dans ses Ɠuvres subsĂ©quentes (par exemple, dans ses traitĂ©s sur le Saint-Esprit et dans la prĂ©face de la Somme thĂ©ologique en grec [voir Ă©dition Jugie]). Il Ă©crivit par la suite de nombreux ouvrages dans lesquels il dĂ©fendit ses nouvelles convictions qui diffĂ©raient tellement des anciennes qu’Allatius pensa qu’il devait y avoir deux personnes du mĂȘme nom[10].

AprĂšs la mort de Jean VIII en 1448, Scholarios, sentant faiblir sa position Ă  la cour, quitta ses fonctions pour entrer au monastĂšre du Pantocrator de Constantinople et changea son nom pour celui de « Gennadios »[11]. DĂšs avant la chute de la citĂ©, il Ă©tait connu comme un opposant acharnĂ© de l’Union, lui et Marc d'ÉphĂšse Ă©tant les leaders du parti anti-latin. Il promit du reste Ă  Marc d’ÉphĂšse agonisant de poursuivre la lutte contre l’Union[12] - [8]. Lorsque celle-ci fut proclamĂ©e le , le peuple, sous la conduite des moines et du bas-clergĂ© violemment anti-latin, se rendit au monastĂšre oĂč Scholarios fit remettre un texte Ă©crit dĂ©plorant la disgrĂące oĂč Ă©tait tombĂ©e la foi ancestrale et traçant un tableau sinistre du jugement divin[13] - [14].

La période ottomane

Gennadios Scholarios fut fait prisonnier lors de la prise de Constantinople par les Ottomans. Trois jours plus tard, le sultan ottoman Mehmed II, qui voulait s’assurer la loyautĂ© de la population grecque et Ă©viter qu’elle ne cherche Ă  susciter une nouvelle croisade, le nomma patriarche en raison de ses positions hostiles Ă  l'Union des Ă©glises[N 3]. Le , il fut reçu par le sultan qui, reprenant la tradition byzantine, l’investit lui-mĂȘme des signes de ses fonctions : la crosse (dikanikion) et le manteau, cĂ©rĂ©monie rĂ©pĂ©tĂ©e par tous les sultans par la suite. Il fut consacrĂ© patriarche quelques mois plus tard par le mĂ©tropolite d’HĂ©raclĂ©e du Pont, probablement le [15] - [16] - [17]. Sainte-Sophie ayant Ă©tĂ© transformĂ©e en mosquĂ©e, il installa le patriarcat Ă  l’église des Saints-ApĂŽtres. Mais en raison de son dĂ©labrement, Mehmed la fit dĂ©molir et le patriarcat s’établit pour plus d’un siĂšcle au monastĂšre-Ă©glise de Pammakaristos[18]. Les Ottomans avaient divisĂ© leur empire en millets ou nations-sujettes. Le millet grec prit le nom de Millet-i RĂ»m et le patriarche en fut nommĂ© leader officiel ou ethnarque, Gennade Ă©tant le premier titulaire de cette charge[19].

Pendant qu’il occupait ce poste, Gennadios rĂ©digea, apparemment Ă  l’usage de Mehmed, une Confession ou exposĂ© de la foi chrĂ©tienne qui fut traduite en turc[20] - [21]. Toutefois, il n’était pas heureux dans cette charge et se dĂ©mit de ses fonctions le . On attribue gĂ©nĂ©ralement cette dĂ©mission Ă  son dĂ©sappointement de la façon dont les chrĂ©tiens Ă©taient traitĂ©s, non par le sultan qui entretint d’excellentes relations avec le patriarche, mais par les fonctionnaires ottomans qui considĂ©raient les Grecs comme des sujets de seconde classe[N 4].

Il devait nĂ©anmoins reprendre ses fonctions Ă  deux reprises aprĂšs le rĂšgne troublĂ© de son successeur, Isidore II. Il n’y a pas consensus sur les dates de ses deux retours. Selon Kiminas, il serait revenu une premiĂšre fois d’ Ă  et d’ Ă  l’automne 1465[22] ; ce sont Ă  peu prĂšs les dates proposĂ©es par Venance Grumel[23]. Selon Vitalien Laurent, qui s’appuie sur une source inĂ©dite, son deuxiĂšme patriarcat aurait dĂ©butĂ© aprĂšs celui de Joasaph Ier, de fin avril Ă  , et son troisiĂšme aprĂšs celui de Sophrone Ier, d’ Ă  la fin de l’étĂ© 1465[24]. Blanchet pour sa part nie que de tels retours aient eu lieu[25].

Il se retira par la suite au monastĂšre Saint-Jean-Baptiste prĂšs de Serrae en MacĂ©doine oĂč il s’adonna Ă  l’écriture jusqu’à sa mort.

L’Ɠuvre

Mosaïque moderne représentant Mehmed II et Gennade II.

Gennadios tient une place importante dans la littĂ©rature byzantine. Il fut le dernier reprĂ©sentant de la vieille Ă©cole des auteurs polĂ©mistes et l’un des plus brillants. Contrairement Ă  la plupart de ses collĂšgues d’Orient, il avait une connaissance approfondie de la littĂ©rature thĂ©ologique occidentale, spĂ©cialement de Thomas d’Aquin et des scholastiques. Avec Marc d'ÉphĂšse, mais en plus Ă©rudit, il s’opposa avec adresse Ă  la thĂ©ologie catholique romaine.

Il a dĂ©fendu la philosophie aristotĂ©licienne contre les nĂ©oplatoniciens menĂ©s par PlĂ©thon et a pris part Ă  toutes les polĂ©miques importantes de son siĂšcle. Ceci lui valut d’ĂȘtre appelĂ© par un universitaire grec « le dernier des Byzantins et le premier des HellĂšnes[26] ». Ses Ă©crits montrent ses connaissances non seulement de la philosophie latine, mais Ă©galement juive et musulmane. Dans la controverse entourant l’hĂ©sychasme, il attaqua Barlaam et soutint les moines, alors que les Barlaamites se rangeaient du cĂŽtĂ© latinophile[27].

Un peu plus d’une centaine de ses Ă©crits subsistent, certains seulement sous forme de manuscrits, alors que d’autres sont d’une authenticitĂ© douteuse. Ses Ă©crits peuvent ĂȘtre classĂ©s comme :

  • philosophiques (interprĂ©tation d’Aristote, de Porphyre et autres ; traductions de Petrus Hispanus et de Thomas d’Aquin (dĂ©fense de l’aristotĂ©lisme contre le nĂ©oplatonisme) ;
  • thĂ©ologiques et ecclĂ©siastiques (en partie concernant la rĂ©union des deux Églises, en partie pour la dĂ©fense du christianisme contre les musulmans, les juifs et les paĂŻens) ;
  • nombre d’homĂ©lies, d’hymnes et de lettres ;
  • traductions de Thomas d’Aquin (malgrĂ© son opposition Ă  l’Union des Églises), de Gilbert de la PorrĂ©e et de Petrus Hispanus).

PremiĂšre pĂ©riode (en faveur de l’Union)

Les principales Ɠuvres de cette pĂ©riode sont des discours faits pendant le concile de Florence[28], de mĂȘme que de nombreuses lettres Ă  diffĂ©rents amis, Ă  des Ă©vĂȘques et Ă  des personnages de l’État dont certaines sont encore inĂ©dites. L’authenticitĂ© de l’Apologie pour cinq chapitres du concile de Florence est mise en doute[29] - [N 5]. L’Histoire du concile de Florence, manuscrit qui porte son nom, est en fait identique Ă  l’ouvrage du mĂȘme titre de Syropulos[30].

DeuxiĂšme pĂ©riode (contre l’Union)

Nombre d’ouvrages polĂ©miques contre les Latins furent publiĂ©s durant cette pĂ©riode : deux livres sur la Procession du Saint-Esprit[31], un Contre l’insertion du Filioque dans le Credo[32], deux livres et une lettre sur Le Purgatoire, diffĂ©rents sermons et discours, un PanĂ©gyrique de Marc d’ÉphĂšse (1447), etc. Diverses traductions des Ɠuvres de Thomas d’Aquin et diffĂ©rents traitĂ©s polĂ©miques contre sa thĂ©ologie sont encore inĂ©dits, de mĂȘme que ses travaux contre les Barlaamites. Existent Ă©galement divers traitĂ©s philosophiques dont le principal est la DĂ©fense d’Aristote (Antilepseis hyper Aristotelous), dirigĂ© contre le nĂ©oplatonicien GĂ©miste PlĂ©thon[33].

L’ouvrage le plus important demeure cependant sa Confession (sous-entendu : de foi) ou Ekthesis tes pisteos ton orthodoxon christianon, gĂ©nĂ©ralement connu sous le titre de Homologia tou Gennadiou, adressĂ©e Ă  Mehmed II. Elle contient vingt articles dont seuls les douze premiers sont authentiques. RĂ©digĂ©e en grec, elle fut traduite en turc par le kadi de Berrhoea, Achmed, puis fit l’objet de diverses rĂ©Ă©ditions en latin et en grec. Cette Confession met en Ă©vidence la philosophie quasi-platonicienne de Gennadios. Pour Ă©viter les susceptibilitĂ©s de ses interlocuteurs musulmans, il Ă©vite le mot Prosopa pour expliquer la TrinitĂ©, parlant plutĂŽt de trois Personnes (idiomata) « que nous appelons hypostases »[34].

De sa dĂ©mission Ă  sa mort (1459-1468), il continua Ă  Ă©crire sur des sujets thĂ©ologiques et polĂ©miques. Sa lettre encyclique Ă  tous les chrĂ©tiens, intitulĂ©e DĂ©fense de ma dĂ©mission, est encore inĂ©dite, comme le sont le Dialogue avec deux Turcs sur la divinitĂ© du Christ et l’Adoration de Dieu[N 6], le Dialogue entre un chrĂ©tien et un juif et une collection de ProphĂ©ties au sujet du Christ, rĂ©unies Ă  partir de l’Ancien Testament. Un traitĂ© De notre Dieu, un en trois, contre les athĂ©es et les polythĂ©istes se trouve dans la Patrologia Graeca, CLX. Enfin, de nombreuses homĂ©lies, la plupart d’entre elles manuscrites, existent au Mont Athos[35].

Édition

  • Georges (Gennadios) Scholarios, Martin Jugie (directeur), Louis Petit (directeur) et X. A. Siderides (directeur), ƒuvres complĂštes, Paris, Maison de la Bonne Presse, 1928-1936.

Notes et références

Notes

  1. Le manuscrit dans lequel Pléthon exposait ses idées religieuses tomba aprÚs sa mort entre les mains de Scholarios qui ordonna sa destruction. Runciman 1990, p. 14-15 ; Norwich 1996, p. 393.
  2. Les deux hommes s’attaquĂšrent violemment par Ă©crit durant le concile, Scholarios dĂ©fendant Aristote et par ce biais le christianisme, alors que PlĂ©thon dĂ©fendait Platon. Laiou et Morrisson 2011, p. 277.
  3. Pour les relations entre Gennadios et le sultan Mehmed, voir Runciman 1990, p. 154-158.
  4. Voir Babinger 1978, p. 436-437 ; Runciman 1990, p. 158 et 190.
  5. Elle serait en fait due Ă  la plume de Joseph de MĂ©thone.
  6. On peut trouver en ligne dans la série Anecdota Graeca e codicibus regiis (1830) [lire en ligne (page consultée le 10 juillet 2015)].

Références

  1. Pilavakis 1987, p. 24.
  2. Kappes 2013, p. 214 et sq.
  3. Kazhdan 1991, vol. 2, « Genadios II Scholarios », p. 830.
  4. Monfasani 2011, p. 165-168.
  5. Harris 2010, p. 134, 142 et 147.
  6. Hussey 2010, p. 278.
  7. Nicol 2005, p. 376.
  8. Harris 2010, p. 158.
  9. Kappes 2013, p. 71-113.
  10. Diatriba de Georgiis, dans Fabricius-Harles Bibliotheca Graeca, X, p. 760-786.
  11. Harris 2010, p. 171-172.
  12. Patrologia Graeca, CLX, 529.
  13. Babinger 1978, p. 80.
  14. Nicol 2005, p. 283 et 399.
  15. Harris 2010, p. 220, 242, 246.
  16. Babinger 1978, p. 104-105.
  17. Nicol 2005, p. 414-415.
  18. Runciman 1990, p. 155.
  19. Laiou et Morrisson 2011, p. 66-67.
  20. Babinger 1978, p. 118 et 198.
  21. Runciman 1990, p. 158.
  22. Kiminas 2009, p. 37 et 450.
  23. Grumel 1958, p. 437.
  24. Laurent 1968, p. 262.
  25. Blanchet 2001, p. 60-72.
  26. Sathas 1880-1890, IV, vii, n. 7.
  27. Laiou et Morrisson 2011, p. 277, 279.
  28. Patrologia Graeca, CLX, 386 et sq.
  29. Patrologia Graeca, CLIX.
  30. Ed. Creighton, La Haye, 1660.
  31. Patrologia Graeca, CLX, 665.
  32. Patrologia Graeca, CLX, 713.
  33. Patrologia Graeca, CLX, 743 et sq.
  34. Confession, 3.
  35. Codd. Athous, Paris, 1289-1298.

Annexes

Bibliographie

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  • Marie-HĂ©lĂšne Blanchet, Georges Gennade Scholarios (vers 1400-vers 1472). Un intellectuel orthodoxe face Ă  la disparition de l'empire byzantin, Paris, Institut français d'Ă©tudes byzantines, coll. « Archives de l'Orient chrĂ©tien 20 », , 539 p. (ISBN 978-2-901049-21-0, lire en ligne).
  • Michel Cacouros, « LittĂ©rature philosophique Ă  Byzance et sa postĂ©ritĂ© Ă  l’époque moderne : I. Philosophie byzantine et post-byzantine : tradition et exĂ©gĂšse des Seconds Analytiques d’Aristote Ă  Byzance et dans l’aprĂšs Byzance (suite) ; Georges (Gennadios) Scholarios (ca 1390 – ca 1470) exĂ©gĂšte d’Aristote et traducteur de traitĂ©s philosophiques latins », Annuaire de l'École pratique des Hautes Études, no 147,‎ , p. 59-67 (lire en ligne)
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  • (en) C. J. G. Turner, « George Gennadius Scholarios and the Council of Florence », Journal of Theological Studies, vol. 18,‎ , p. 83-103.

Articles connexes

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