Isidore II de Constantinople
Isidore II de Constantinople (en grec : Ισίδωρος Β΄ ; mort en 1462) fut patriarche de Constantinople de 1456 à 1462.
Biographie
Moine au couvent des Xantopouloi, Isidore avait milité aux côtés de Scholarios contre l'Union de Florence et était le « père spirituel de la Ville » (i.e. la communauté grecque de Constantinople). Il accède au patriarcat après la démission de Gennade II Scholarios vers le [1].
Il meurt, après avoir gouverné l'église six ans et deux mois, le [2]. D'après l'historien roumain Nicolas Iorga, son administration n'a pas laissé de traces[3].
Selon Venance Grumel, il a pour successeur son propre prédécesseur Gennade II Scholarios qui aurait retrouvé son siège, alors que Vitalien Laurent intercale à cette époque le pontificat de Joasaph Ier[4].
Notes et références
- Vitalien Laurent, « Les premiers patriarches de Constantinople sous la domination turque (1454-1476). Succession et chronologie d'après un catalogue inédit », dans Revue des études byzantines, tome 26, 1968, p. 246.
- Son patriarcat se situe « d'avant mai 1456 au printemps 1462 » selon Venance Grumel, Traité d'études byzantines, vol. I : La chronologie, Presses universitaires de France, Paris, 1958, p. 437.
- Nicolas Iorga, Byzance après Byzance, réédition Le Nadir, Éditions Balland, Paris, 1992, chapitre IV : « Le Patriarche et son clergé », p. 82.
- Vitalien Laurent, op. cit., « Catalogue des Patriarches de Constantinople de 1454 à 1476 », p. 262.
Bibliographie
- Venance Grumel, Traité d'études byzantines, vol. I : La chronologie, Presses universitaires de France, Paris, 1958.
- Nicolas Iorga, Byzance après Byzance, réédition le Nadir, Éditions Balland, Paris, 1992, chapitre IV : « Le Patriarche et son clergé », p. 312.
- Vitalien Laurent, « Les premiers patriarches de Constantinople sous la domination turque (1454-1476). Succession et chronologie d'après un catalogue inédit », dans Revue des études byzantines, tome 26, 1968, p. 229-263.
- Nicolas Viton de Saint-Allais, L'art de vérifier les dates, tome I, Paris, 1818, p. 493.