Rodez Agglomération | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Aveyron |
Forme | Communauté d'agglomération |
Siège | Rodez |
Communes | 8 |
Président | Christian Teyssèdre (LREM) |
Budget | 63 M € (2014) |
Date de création | 20 décembre 1999 |
Code SIREN | 241200187 |
DĂ©mographie | |
Population | 55Â 851Â hab. (2018) |
Densité | 272 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Superficie | 205,30Â km2 |
Localisation | |
Localisation dans l'Aveyron. | |
Liens | |
Site web | rodezagglo.fr |
Fiche Banatic | Données en ligne |
Fiche INSEE | Dossier complet en ligne |
Rodez Agglomération est une communauté d'agglomération, structure intercommunale française, située dans le département de l'Aveyron et la région Occitanie.
Histoire
L'intercommunalité Rodez Agglomération, créé le sous le statut d'un district, s'est transformée en communauté d'agglomération en décembre 1999[1],[2]. Le conseil de communauté décide d'abandonner dans le courant de l'année 2015 l'ancienne dénomination « communauté d'agglomération du Grand Rodez », jugée trop pédante, et en adopte une nouvelle : « Rodez Agglomération », à l'image de nombreuses autres structures intercommunales qui ont également adopté ce type de formulation.
Elle s'est dotée en février 2001, d'un conseil de développement, assemblée consultative composée de 70 membres qui représentent l'ensemble de la société civile et qui a pour but de réfléchir au projet d'agglomération.
Le 1er janvier 2014, Baraqueville, Manhac et Camboulazet, jusqu'alors membres de la communauté de communes du Pays Baraquevillois, intègrent la communauté d'agglomération[3]. Ces mêmes communes quittent l'agglomération le [4].
Le 1er janvier 2017, le périmètre de l'intercommunalité s'étend à l'ensemble de la commune nouvelle de Druelle Balsac[5].
Territoire communautaire
GĂ©ographie
Prospère et dynamique, l'agglomération ruthénoise s'affirme comme un espace de vie dynamique au cœur du triangle dessiné par Clermont-Ferrand, Toulouse et Montpellier. La force d'attraction de ces grandes métropoles régionales constitue aujourd'hui une concurrence très forte. La coopération étroite, instaurée très tôt entre les huit communes qui composent Rodez Agglomération, a permis de porter l'agglomération à un fort niveau d'équipements dans de nombreux domaines, malgré la petite taille de cette communauté d'agglomération.
- Premier bassin d'emploi du département et 5e bassin d'emploi de Midi-Pyrénées.
- 2e rang en Midi-Pyrénées pour son taux de croissance.
- 2e rang en Midi-Pyrénées après le Sicoval pour son faible taux de chômage (7,4 %, Insee 2009)[6].
- Principaux secteurs : industries agroalimentaire, du bois, de la mécanique, services aux personnes et aux entreprises, technologies de l'information et de la communication.
- Grandes enseignes commerciales et développement constant pour éviter l'« exode commercial ».
- Une zone aéroportuaire importante : l'aéroport de Rodez-Aveyron.
- Un office de tourisme communautaire : Office de tourisme du Grand Rodez.
- Nombreuses administrations d'État en Aveyron (départementales).
- Un patrimoine naturel et culturel, important et remarquablement préservé.
- Quatre grands équipements de spectacle vivant : l'Amphithéâtre, la MJC de Rodez, la MJC et le théâtre d'Onet-le-Château « La Baleine ».
- Trois Musées de France : le musée des beaux-arts Denys-Puech, le musée Fenaille (musée d'archéologie et d'histoire) et le musée Soulages (musée d'art contemporain ouverture en mai 2014).
- Quatre médiathèques (Rodez, Onet-le-Château, Luc-la-Primaube, Olemps).
- De grands Ă©quipements sportifs et de loisirs (golf, centre Ă©questre, complexe sportif de Vabre, piscines, gymnase-dojo).
- 250 associations qui animent sa vie sportive, culturelle et de loisirs.
Composition
La communauté d'agglomération est composée des 8 communes suivantes :
Nom | Code Insee |
Gentilé | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Rodez (siège) |
Ruthénois | (2018) | 2 175 | ||
Druelle Balsac | (2018) | 62 | |||
Luc-la-Primaube | Luco-Primaubois | (2018) | 223 | ||
Le Monastère | Monastériens | (2018) | 338 | ||
Olemps | Olympiens | (2018) | 268 | ||
Onet-le-Château | Castonétois | (2018) | 290 | ||
Sainte-Radegonde | Radegondais | (2018) | 57 | ||
Sébazac-Concourès | Sébazacois | (2018) | 126 |
DĂ©mographie
Économie
- Emplois
Agriculture | Industrie | Tertiaire | Construction | |
---|---|---|---|---|
2015 | 4,00Â % | 6,10Â % | 79,6Â % | 10,2Â % |
1999 | 1,70Â % | 15,80Â % | 76,70Â % | 5,80Â % |
Le taux d'activité des 15-64 ans s'élève en 2014 à 74 %[8].
- ChĂ´mage
Le taux de chômage de Rodez Agglomération s'élève en 2014 à 9,9 %[8], identique au taux de chômage départemental (9,9 %), mais inférieur au taux de chômage régional (15,2 %)[9]
Organisation
Siège
Le siège de Rodez Agglomération est situé dans la commune de Rodez, 1 place Adrien Rozier[2].
Élus
La communauté d'agglomération est administrée par son conseil communautaire, composé depuis 2017 (à la suite de l'extension du territoire communautaire à l'ensemble de la commune nouvelle de Druelle Balsac) de 50 conseillers communautaires[10] représentant chaque commune membre, répartis comme suit :
Nombre de conseillers | Communes |
---|---|
21 | Rodez |
10 | Onet-le-Château |
6 | Luc-la-Primaube |
3 | Druelle Balsac, Olemps, Sébazac-Concourès |
2 | Le Monastère, Sainte-Radegonde |
Liste des présidents
Compétences
La communauté d'agglomération exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
RĂ©gime fiscal et budget
La Communauté d'agglomération est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.
Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit, comme l'ensemble des communautés d'agglomération, la fiscalité professionnelle unique[2] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.
Elle perçoit également une taxe d'enlèvement des ordures ménagères[2] (TEOM), qui finance le fonctionnement de ce service public.
Les évolutions du budget ont été les suivantes :
- Budget total en 2007Â : 89,3 millions d'euros.
- Dépenses de fonctionnement : 471 € par habitant
- Budget total en 2008Â : 98,2 millions d'euros.
- Dépenses de fonctionnement : 505,63 € par habitant
- Dépenses d'équipement brut : 363,07 € par habitant.
- Budget total en 2009Â : 92,2 millions d'euros.
- Dépenses de fonctionnement : 531,78 € par habitant
- Dépenses d'équipement brut : 562,18 € par habitant.
- Budget 2010Â : 83,2 millions d'euros.
- Budget 2011[14]Â : 71,6 millions d'euros
- l’attractivité et l’accessibilité (20,5 M€ soit 29 %)
- la cohésion sociale et territoriale (12,9 M€ soit 18,1 %) ;
- la qualité urbaine et environnementale (21,3 M€ soit 29,8 %).
- Budget 2014[15]Â : 63 millions d'euros
- l’attractivité et l’accessibilité (12,7 M€ soit 20 %)
- la cohésion sociale et territoriale (13,7 M€ soit 21,7 %)
- la qualité urbaine et environnementale (15,4 M€ soit 24,3 %)
Projets et réalisations
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.