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Commandos parachutistes de l'air

Fusiliers commandos de l'air

Les commandos parachutistes de l’air ou commandos de l’air, également appelés cocoyes (acronyme de l’anglais commando company) sont des unités parachutistes de l’Armée de l'air française, chargées de la protection des points sensibles et des bases de cette armée (notamment des armes et matériels qui y sont stockés), ainsi que d’opérations spéciales liées aux missions dévolues à l'Armée de l’air.

Historique des commandos parachutistes de l'air

Les groupements d'infanterie de l'air

Le , à Juvisy, le lieutenant-aviateur Jean Ors saute en parachute d'une hauteur de trois cents mètres depuis un Deperdussin piloté par Lemoine[1] et atterrit sain et sauf.

En 1935, apparaît en France le premier centre de parachutisme militaire.

Dessin d'un camion Citroën type 32 (de) en service au 601e GIA en 1937-1938.

Créés le [2], à la suite de l'impulsion donnée par le commandant de l'Armée de l'air, parachutiste émérite et pilote Frédéric Geille, les groupements d'infanterie de l'air (« GIA ») préfigurent les commandos parachutistes de l'air. Les deux GIA s'entraînent à Pujaut (Gard) près d'Avignon ainsi qu'à Montélimar[3]. Les 601e (à Reims) et 602e GIA (à Baraki) sont dissous en , pour former une compagnie de marche de l'infanterie de l'air.

La compagnie de l'air no 1 est constituée auprès des Forces françaises libres le 29 septembre 1940 par le capitaine Georges Bergé, en Angleterre ; elle change de dénomination en avril 1941, devenant la 1re compagnie de chasseurs parachutistes (CCP). La dénomination de première compagnie de l'air est également dévolue à une autre unité, dans l'armée de Vichy, qui rassemble des hommes provenant des 601e et 602e GIA (groupes d'infanterie de l'air) à Oued-Smar près d'Alger. Elle est commandée par le capitaine Sauvagnac.

En janvier 1942, la 1re CCP du capitaine Georges Bergé est envoyée à Kabrit. Les Français libres forment le French Squadron du SAS, commandos de l'air britanniques.

L'aspirant André Zirnheld, auteur de la « prière du parachutiste », vient de cette unité[4].

Parallèlement, en novembre 1943, deux bataillons spécialisés sont formés : le 3e Bataillon d'Infanterie de l'Air (BIA) sous le commandement du capitaine Pierre Chateau-Jobert, surnommé Conan, et le 4e BIA dirigé par le commandant Pierre-Louis Bourgoin surnommé « le manchot »[5]. Ces deux unités de parachutistes français sont intégrées au sein du SAS, commandée par le général Roddy McLeod (remplaçant de David Stirling, capturé) sous les dénominations respectives de 3rd SAS (3e RCP) et 4th SAS (2e RCP).

Les fusiliers de l'air en Algérie

En septembre 1955, sont créées les Bataillons de Garde de l'Air (BGA) ; initialement au nombre de trois, six BGA seront constitués[6] : du Bataillon de Garde de l'Air 01/541 au BGA 06/541.

En 1956, ces Bataillons de Garde de l'Air sont absorbés par les Demi-brigades d'infanterie de l'air (DBIA), qui regrouperont environ dix mille fusiliers de l'air. Au nombre d'une dizaine (DBIA 91/541 à DBIA 96/541), dénommées finalement Demi-brigades de fusiliers de l'air (DBFA) : DBFA 546 (Blida), DBFA 547 (El Biar), DBFA 531 (L'Arba), DBFA 532 (Saint-Denis du Sig) et DBFA 533 (La Chiffa).

Les DBFA sont dissoutes au début de l'année 1957.

La création des commandos 10.541, 20.541, 30.566, 40.541 et 50.541

Au début de l'année 1956, la France se trouve engagée dans une forme nouvelle de conflit sur le territoire algérien : la guérilla. Conscient des capacités nécessaires pour mener cette nouvelle sorte de guerre et voyant les possibilités que peuvent apporter les hélicoptères dans ces engagements d'un nouveau type, le général de Maricourt, commandant l'Armée de l'air en Algérie, propose un nouveau concept d'action pour les troupes aériennes qu'il résume par la formule : « il est plus facile à un oiseau de marcher qu'à un serpent de voler ». Il s'agit d'armer les hélicoptères qui transportent des hommes capables d'interventions rapides. Ces combattants sont des soldats de l’Armée de l’air.

La proposition du général de Maricourt étant décidée après de longues interrogations, l'Armée de l'air crée le une première unité d'infanterie de l'air de type commando. Ainsi, le , l'instruction no 6168/EMAA/1, signée du général Jouhaud, major général de l'Armée de l'air, porte la création du commando 10.541 (futur commando parachutiste de l'air n° 10 ou CPA 10) et celle du commando 20.541 (futur commando parachutiste de l'air n° 20 ou CPA 20). Ces unités sont confiées au commandement de François Coulet. Le CPA 10 est commandé par le capitaine Albert-Charles Meyer, entre 1956 et 1958.

La numĂ©rotation « 541 » est celle attribuĂ©e par l'ArmĂ©e de l'air aux unitĂ©s affectĂ©es au maintien de l'ordre en Afrique française du Nord (AFN). L'instruction no 6969/EMAA/1 du porte crĂ©ation du commando 30.541 (futur commando parachutiste de l'air n° 30). En 1957, sont crĂ©Ă©s le CPA 40 puis le groupement des commandos parachutistes de l'air 00/541 (G.C.P.A. 00/541). Enfin, en 1959, est crĂ©Ă© le CPA 50, issu d'un commando expĂ©rimental mis sur pied en l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente.

Chaque commando, transporté par hélicoptère pour combattre au sol, est composé d'une centaine d'hommes. Il est articulé en éléments de cinq ou six hommes qui constituent l'équipe. Le groupe de commando est formé, quant à lui, de deux équipes, ce qui correspond au chargement de deux hélicoptères H-19 ou d'un hélicoptère H-34. La section de commando est constituée de quatre équipes : deux équipes de commandement et feu — avec l'officier chef de section à la tête de l'une d'elles — et deux équipes de commandos.

La prospection des volontaires s'effectue parmi le personnel de l'Armée de l'air de toutes spécialités. Le recrutement se fait sur volontariat. La sélection est particulièrement sévère et les limites d'âges sont basses : 25 ans pour les hommes de troupe. Les aptitudes médicale, caractérologique et physiques sont sérieusement contrôlées. La durée minimale de service est portée à quinze mois.

Pour différencier les commandos parachutistes de leurs camarades des autres armes, ils portent un béret bleu marine (qui les distingue également des autres aviateurs, dotés de calots). Ils disposent bientôt d'un insigne spécifique (désigné comme "Sicut Aquila", leur devise).

Au , les commandos de l’air comptent plus de 550 hommes : le de la même année, ils défilent sur les Champs-Élysées.

Les cinq commandos ainsi crĂ©Ă©s sont actifs durant toutes les opĂ©rations en AlgĂ©rie, avec les indicatifs : « Martel » pour le 10, « Manoir » pour le 20, « Maquis » pour le 30 et « Maxime » pour le 40 (qui porte aussi l'indicatif « Attila », choisi par les hommes).

Le , le lieutenant-colonel Maurice Émery[7] remplace le lieutenant-colonel François Coulet, à la tête des commandos parachutistes de l'air.

Au moment du putsch des gĂ©nĂ©raux, le « 40 » rallie les putschistes[8] ; le « 10 » et le « 20 » sont alors en opĂ©rations. Le « 30 » et le « 50 » restent Ă  disposition. NĂ©anmoins, l'ensemble des commandos parachutistes de l'air sont dissous Ă  la suite de la tentative de putsch.

Les hommes sont peu Ă  peu rapatriĂ©s en mĂ©tropole et dispersĂ©s ; le « 30 » et le « 50 » s'installent Ă  Arzew le .

La compagnie des commandos parachutistes de l'air

Le groupement des commandos parachutistes de l'air est dissous le . La compagnie des commandos parachutistes de l’air (la CCPA 50.541) est créée le : elle comporte les hommes des commandos 30 et 50 et opère dans le secteur d'Aïn Sefra, principalement.

C'est le commandant Albert-Charles Meyer qui reçoit le drapeau des commandos parachutistes de l'air des mains de son gardien, le colonel François Coulet.

Le , ce drapeau est à nouveau transmis par son gardien, François Coulet, au capitaine Lovighi qui commande la CCPA 50.541 sur la base aérienne 141 Oran la Sénia.

À la suite des accords d'Évian, le , les commandos parachutistes de l'air quittent l'Algérie ; peu après, a lieu le massacre du 5 juillet 1962 dans la ville d’Oran.

La CCPA 50.541 est envoyée à la base aérienne 136 Bremgarten, en Allemagne. Les équipes sont affectées à la protection des bases aériennes françaises d'Allemagne.

Le , la CCPA 50.541 est Ă  son tour dissoute.

L'escadron des fusiliers commandos et d'intervention 02.318

Après la guerre, l'Armée de l'air crée les unités de fusiliers commandos de l'air, pour assurer la protection des bases aériennes et des points sensibles « air ».

L'escadron des fusiliers commandos et d'intervention 02.318 prend le relais du CCPA 50.541 et est installé sur la base aérienne 726 Nîmes. Le , jour de la Saint Michel, il reçoit à son tour la garde du drapeau des commandos parachutistes de l'air.

Le groupement des fusiliers commandos de l'air

Le GFCA (groupement des fusiliers commandos de l'air) est créé à Nîmes, le .

Sa doctrine s'affine, l'utilité des commandos parachutistes de l'air ne fait plus de doute, l'Armée de l'air étant fortement engagée en opérations extérieures : le GFCA y participe activement, notamment au Tchad et au Liban, où trois commandos de l'air sont tués.

Le GFCA comprend « l'escadron de protection et d'intervention » (EPI), ainsi que « l'escadron de formation des fusiliers commandos et des maîtres-chiens » (EFFC-MC).

La création des commandos parachutistes de l'air (CPA)

Le , les « forces spéciales » sont créées.

Entre 1994 et 1999, s'organisent le commando parachutiste de l'air n° 10, le commando parachutiste de l'air n° 20 et le commando parachutiste de l'air n° 30 : soit en abrégé, « CPA 10 », « CPA 20 » et « CPA 30 », puis le « CPA 40 ».

Les commandos parachutistes de l'air aujourd'hui

Les fusiliers commandos de l'air sont affectés soit en « escadron de protection » (EP, en abrégé), soit dans les unités dites « commando parachutiste de l’air »[9] (CPA, en abrégé).

Les commandos parachutistes de l'air sont organisés selon les principes en vigueur dans l'Armée de l'air. En particulier, les grades se répartissent entre officiers[10], sous-officiers et militaires du rang engagés.

Mission générale des fusiliers commandos de l'air

Les EP participent Ă  la protection des points sensibles et des bases de l'air[11].

Les CPA pratiquent des missions communes, mais également des tâches spécialisées. Ces troupes de grande valeur contribuent aux opérations de l'Armée de l'air et aux opérations spéciales.

Les unités en activité

Les unités actuellement en activité sont :

Les missions communes des CPA

Les missions communes des unités « commandos parachutistes de l’air » sont les suivantes :

  • la mesure « Mousquetaire », qui vise Ă  renforcer la protection d'un site de dĂ©ploiement de forces armĂ©es en mĂ©tropole (exemple : renfort de protection du 60e anniversaire du dĂ©barquement de Normandie Ă  Caen en 2004) ;
  • la mesure « Rapace », qui vise Ă  mettre en place hors de la mĂ©tropole une force d'intervention et de protection en vue d'implanter une base aĂ©rienne projetĂ©e (exemple : opĂ©ration « HĂ©raclès », crĂ©ation d'un site Ă  DouchanbĂ© au Tadjikistan en 2002) ;
  • la mesure « SATER » (pour « sauvetage aĂ©roterrestre »), de sauvetage d'un Ă©quipage en difficultĂ©, par un groupe de commandos aĂ©rolarguĂ©s ou aĂ©roportĂ©s (exemple : alerte permanente au Tchad dans le cadre de l'opĂ©ration « BARKHANE ») ;
  • la mesure « TACP » (pour « tactical air control party »), qui utilise une Ă©quipe de cinq personnes, dont un contrĂ´leur avancĂ©, pour faciliter l'emploi de l'arme aĂ©rienne dans le cadre de l'appui feu rapprochĂ© (exemple : engagement auprès de l’« ISAF » en Afghanistan) ;
  • la mesure « RTPA » (pour « reconnaissance de terrains pour poser d'assaut »), qui mobilise une Ă©quipe pour reconnaĂ®tre un terrain sommaire, en vue de l'atterrissage d'un avion tactique ; cette Ă©quipe effectue des mesures de duretĂ© du sol Ă  l'aide d'un pĂ©nĂ©tromètre Ă  chocs (instruction rĂ©alisĂ©e par le 25e rĂ©giment du gĂ©nie de l'air, rĂ©fĂ©rent dans le domaine), balise le terrain tout en le sĂ©curisant, et guide l'avion dans son approche finale. ;
  • la mesure « RESAL » (pour « recherche et sauvetage aĂ©rolarguĂ© »), est une mission de rĂ©cupĂ©ration d'un Ă©quipage qui serait Ă©jectĂ© en zone montagneuse, oĂą l'emploi de l'hĂ©licoptère comme moyen de mise Ă  terre n'est pas possible du fait de l'altitude, du relief ou de la vĂ©gĂ©tation ; l'Ă©quipe est larguĂ©e Ă  haute altitude depuis un avion tactique et se pose Ă  proximitĂ© de l'Ă©quipage ; cette mission nĂ©cessite la prĂ©sence de personnel capable de soigner l'Ă©quipage en cas de blessures.

Les missions spécifiques des CPA

Les missions spécifiques des CPA sont les suivantes :

  • la mesure « RESCo » (pour « recherche et sauvetage au combat ») ; en cas d'Ă©jection de pilotes en territoire hostile, un groupe de rĂ©cupĂ©ration au sol est envoyĂ© par hĂ©licoptère[N 2] afin de rĂ©cupĂ©rer l'Ă©quipage ; il s'agit d'une opĂ©ration aĂ©rienne combinĂ©e de grande envergure qui peut mobiliser plusieurs dizaines d'aĂ©ronefs, afin de sĂ©curiser l'espace aĂ©rien par des avions de dĂ©fense aĂ©rienne et de sĂ©curiser le secteur proche du lieu d'Ă©jection par des avions d'appui ; la prĂ©sence d’avions radars AWACS et d'avions ravitailleurs Boeing C135 FR est aussi nĂ©cessaire ; cette mission implique de disposer de personnel capable de soigner l'Ă©quipage si nĂ©cessaire ; actuellement, le CPA no 30 est pĂ´le d'excellence « RESCo », il est responsable de la formation et de l'entraĂ®nement des Ă©quipes dans ce domaine ; le CPA no 20 dĂ©tient Ă©galement cette capacitĂ© ;
  • les mesures « MASA » (pour « mesures actives de sĂ»retĂ© aĂ©rienne ») ; Ă  bord d’hĂ©licoptères[N 3] oĂą sont embarquĂ©s des tireurs de prĂ©cision, une Ă©quipe a pour objectif d'intercepter un Ă©ventuel aĂ©ronef Ă  basse vitesse (avion d'aĂ©roclub, U.L.M., hĂ©licoptère, etc.) que sa trajectoire conduirait dans un secteur interdit de vol, de l'arraisonner sur ordre de la Haute autoritĂ© de la dĂ©fense aĂ©rienne, Ă©ventuellement de le dĂ©truire sur ordre du gouvernement ; ainsi, les Ă©quipes « MASA » participent Ă  la sĂ©curitĂ© lors de sommets des chefs d'État, de sommets internationaux de ministres ou de grandes manifestations publiques telles que la Coupe du monde de football en 1998, les dĂ©filĂ©s parisiens du 14 juillet ou la visite de personnalitĂ©s religieuses induisant de grands rassemblements, comme le pape ; le CPA no 20 est pĂ´le d'excellence « MASA », il est responsable de la formation et de l'entraĂ®nement des Ă©quipes ; le CPA no 30 dĂ©tient Ă©galement cette capacitĂ© ;
  • la spĂ©cificitĂ© du CPA no 10 ; le CPA no 10 est une unitĂ© d'intervention principalement mise au service du Commandement des opĂ©rations spĂ©ciales (COS) ; il dĂ©tient des capacitĂ©s importantes dans les domaines du renseignement et des opĂ©rations d'assaut de type commando ; ses missions ont pour principal objectif de faciliter l'engagement des moyens aĂ©riens dans la profondeur (loin derrière les lignes ennemies) ; il est spĂ©cialisĂ© dans la reconnaissance (dĂ©signation) d'objectifs et dans le guidage laser des munitions, ainsi que dans la reconnaissance, dans la saisie et dans la remise en Ĺ“uvre d'infrastructures aĂ©roportuaires.

Traditions des commandos de l'air

Insigne de béret

Le projet de l'insigne du béret bleu-marine des commandos de l'air a été conçu au sein du commando 20, par Joseph Manent[12]. Il est adopté par le commandant François Coulet qui homologue le projet no A 688 le .

Il présente : un cercle, une aile, une étoile et un glaive, ce qui correspond à la formule : "L'aile te porte, l'étoile te guide, le glaive te défend, et la couronne t'attend".

Si l'aile et l'étoile entrent dans la composition des brevets du personnel navigant de l’Armée de l’air, le glaive (ou dague) est spécifique aux actions de commandos ; le tout est broché sur le cercle. Un rectificatif est ensuite apporté à sa couleur initiale : pour éviter que la teinte ne s’oppose à celle des éperviers des pattes d’épaule et à celle des boutons d'uniforme, l’insigne est doré. Il en existe plusieurs variantes.

Insigne de poitrine

Insigne des commandos de l'air.

Le commandant Coulet est directement à l’origine de cet insigne. Il s’inspire de celui du brevet des parachutistes polonais qu'il a côtoyés lors de son stage d'. François Coulet est d'ailleurs titulaire du brevet no 1681 du stage 45 encadré par la 2e brigade parachutiste polonaise du général Sosabowski à Largo, en Écosse pendant la Seconde Guerre mondiale.

L'homologation date du (projet no A 690). Cet insigne en mĂ©tal argentĂ© et ajourĂ© est fabriquĂ© par Drago. Il prĂ©sente un aigle fondant sur sa proie — ce qui correspond Ă  la nature et aux missions des unitĂ©s aĂ©roportĂ©es de l’ArmĂ©e de l’air — brochĂ© sur un carrĂ© portant la devise SICUT AQUILA (« Tel l’aigle »)[13]. Cet insigne de poitrine est argentĂ©. Il en existe des dĂ©clinaisons en tissu, pour les tenues de combat.

Insignes d'unités

Les unités des commandos de l'air, escadrons de protection ou CPA, disposent chacune d'un insigne spécifique[14]. L'aigle de l'insigne de poitrine est souvent un dénominateur commun de ces insignes. Ces derniers sont généralement produits sous forme d'insignes en tissu, destinés aux tenues de combat.

Pour les escadrons de protection (EP), l'insigne mentionne la désignation de l'unité et rappelle la base aérienne concernée.

L'Ă©cole de formation des commandos de l'air dispose d'un insigne.

Patronage

Saint Michel, saint patron des parachutistes, protége les commandos de l'air. La fête de la Saint-Michel, le de chaque année, est l'occasion d'une fête traditionnelle, ainsi que de mémoire des commandos de l'air.

Notes et références

Notes

  1. Il était auparavant présent sur la base aérienne 107 Villacoublay, dans les Yvelines.
  2. En 2015, l'hélicoptère est du type SA330 Puma ou EC725 Caracal.
  3. Hélicoptères de type Fennec.

Références

  1. « Jean Ors, un parachutier isséen », sur Historim.fr (consulté le ).
  2. « GIA 601 - GIA 602 - Groupes d'Infanterie de l'Air », sur traditions-air.fr (consulté le ).
  3. http://www.etudesdromoises.com/pages/pages_revue/resumes_d_articles/gia.htm
  4. blogdegustave-3rpc.over-blog.com, « L'aspirant André Zirnheld et la Prière du Para. », sur Blog.com, Le blogdegustave-3rpc.over-blog.com, (consulté le ).
  5. François Malye, Une Bataille de Corsaires, Le Point, p. 70, no 1916, 4 juin 2009.
  6. https://francearchives.fr/fr/file/62aeba438b8caf51e280603f90a79f94f28a202c/FRSHD_PUB_00000261.pdf
  7. JEAN-MARC THEOLLEYRE, « Le lieutenant-colonel Emery est condamné à trois ans de prison avec sursis », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. Maurice Cottaz, Les procès du putsch d'Alger et du complot de Paris, , 250 p. (lire en ligne), p. 118.
  9. Commandos parachutistes de l'air.
  10. Fiche métier officier commando de l'air.
  11. Officier commando de l'air.
  12. « Fin de stage MAQUIS sur la BA 125 ce vendredi 4 novembre », sur Base aérienne 125 (consulté le ).
  13. L'ArmĂ©e de l'air utilise souvent l'aigle, en symbolique, comme pour cet insigne de poitrine des commandos de l'air, mais c'est principalement l'Ă©pervier (familièrement appelĂ© « charognard »), autre oiseau de proie, qui symbolise cette armĂ©e.
  14. (en) « Insignes Fusiliers Commandos De L'air Ep », sur calameo.com (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Henri FĂ©raud, Les commandos de l'air, contribution Ă  l’historique des commandos parachutistes de l'air en AlgĂ©rie (1956-1962), Nouvelles Éditions Latines, 1986, 332 pages.
  • Patrick de Gmeline, Commandos paras de l'air, AlgĂ©rie 1956 - 1962, Presses de la CitĂ©, 1988, 272 pages (ISBN 2-258-02122-7).

Articles connexes

Liens externes

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