Cinema Paradiso
Cinema Paradiso (Nuovo Cinema Paradiso) est un film dramatique franco-italien réalisé par Giuseppe Tornatore, sorti en 1988.
Titre original | Nuovo Cinema Paradiso |
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RĂ©alisation | Giuseppe Tornatore |
Scénario |
Vanna Paoli (it) Giuseppe Tornatore |
Musique |
Ennio Morricone Andrea Morricone |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Cristaldifilm RAI Les Films Ariane TF1 Films Production |
Pays de production |
Italie France |
Genre | Drame |
Durée | 118 minutes |
Sortie | 1988 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Présentation générale
À Rome, à la fin des années 1980, Salvatore vient d'apprendre la mort de son vieil ami Alfredo. Par cette nouvelle, c'est toute son enfance qui remonte à la surface : son village natal, en Sicile, quand on l'appelait Totò et qu'il partageait son temps libre entre l'église (où il était enfant de chœur) et la salle de cinéma paroissiale, où régnait Alfredo, le projectionniste qui, au travers des films qu'il projetait, lui apprenait la vie.
Synopsis détaillé
Depuis qu'il a quitté Giancaldo, le village de Sicile dont il est originaire, Salvatore Di Vita n'y est plus jamais revenu. Dans les années 1980, il vit à Rome depuis 30 ans, où il est devenu un cinéaste célèbre.
Un soir, lorsqu'il rentre chez lui, il reçoit un appel de sa mère annonçant la mort d'un certain Alfredo. Pendant la nuit, le souvenir d'Alfredo renvoie Salvatore quarante ans en arrière, le replonge dans son enfance, son village, parmi les personnages qui l'ont peuplé :
À la fin des années 1940, Salvatore (qu'on surnommait alors Totò) est un enfant pauvre qui vit avec sa sœur et sa mère dans l'attente du retour de son père, envoyé combattre en Russie. Il est enfant de chœur pour Don Adelfio, à la fois curé, gérant de la salle de cinéma paroissiale (le Cinema Paradiso) et comité de censure : avant projection publique, il fait couper par Alfredo chaque scène qu'il juge « impudique » (simple baiser ou corps dénudé).
Fasciné par le septième art, Totò essaye en vain d'assister en cachette à ces projections privées et de voler quelques photogrammes coupés par le projectionniste Alfredo, qui, au début, se montre un peu revêche, importuné par les intrusions du gamin dans sa cabine de projection. Malgré l'opposition de sa mère, Totò commence à le fréquenter assidûment.
Il ne tarde pas à faire appel au bon cœur de son vieil ami : à l'occasion des épreuves du certificat d'études, Alfredo et le garçonnet se retrouvent dans la même salle d'examen. Le projectionniste, qui est illettré, tente alors d'obtenir des réponses de son jeune ami. Totò passe alors avec lui un accord : en échange des solutions de l'épreuve, le projectionniste lui enseignera toutes les ficelles du métier.
Un soir cependant, alors que la salle doit fermer, et que le public réclame à grands cris une deuxième projection de Les Pompiers chez les pin up (I Pompieri di Viggiù), Alfredo et Totò décident de le satisfaire en projetant le film à l'extérieur, sur la façade d'une maison. Mais une distraction d'Alfredo provoque un incendie qui rapidement se propage à toute la cabine de projection. Totò réussit à sauver son ami, mais ce dernier, les yeux brûlés, reste aveugle.
Grâce à Spaccafico, un villageois originaire de Naples devenu millionnaire au Totocalcio (it), la salle de cinéma est reconstruite et prend le nom de Nuovo Cinema Paradiso. C'est le début d'une nouvelle aventure pour Totò, puisque c'est lui désormais qui projette les films, et qu'ils ne sont plus censurés par le curé. Il retrouve Alfredo, désormais guéri mais devenu infirme. Durant cette période, Totò, devenu adolescent, fait la connaissance d'Elena, étudiante, fille de bourgeois aisés. Une idylle se noue, que la belle-famille n'apprécie pas.
Pendant que Totò fait son service militaire à Rome, il perd complètement la trace d'Elena, partie avec sa famille s'installer sur le continent. De retour à la vie civile, il retrouve Alfredo, confiant dans ses dons artistiques, qui lui conseille alors d'abandonner la Sicile, pour toujours, et d'aller faire sa vie à Rome. On comprend qu'en ne revenant pas pendant trente ans, Salvatore était resté fidèle au dernier conseil d'Alfredo.
Après ce dernier souvenir, Salvatore revient à la réalité présente. Il a fait carrière dans l'industrie cinématographique : il est aujourd'hui un réalisateur riche et célèbre, mais, hanté par le souvenir d'Elena, n'est pas satisfait de sa vie privée.
L'enterrement d'Alfredo est alors l'occasion de revenir en Sicile et de renouer avec son passé. Devenu un cinéma érotique avant de fermer ses portes, il y a presque six ans, le Nuovo Cinema Paradiso est à l'abandon. Il vient d'être vendu à la ville pour être remplacé par un parking. Salvatore ne peut qu'assister impuissant à sa démolition, symbole de cette crise que le cinéma italien traverse depuis longtemps.
Après quoi, Salvatore rentre à Rome avec une bobine de film qu'Alfredo avait laissée à sa veuve pour lui. Salvatore visionne dès son arrivée ce film qu'Alfredo lui a laissé en héritage. C'est la dernière scène du film. Ultime clin d'œil et message posthume d'Alfredo, c'est un montage de toutes les séquences — tous les baisers — coupées par la censure de Don Adelfio. Cet héritage d'Alfredo est la meilleure image de l'immortalité du cinéma.
Fiche technique
- Titre français : Cinema Paradiso
- Titre original (italien) : Nuovo Cinema Paradiso
- RĂ©alisation : Giuseppe Tornatore
- Assistants à la réalisation : Giuseppe Giglietti et Pietra Tornatore
- Scénario : Vanna Paoli (it) et Giuseppe Tornatore
- Musique : Ennio Morricone et Andrea Morricone
- Photographie : Blasco Giurato (en)
- Montage : Mario Morra
- Son : Franco Finetti
- Effets spéciaux : Danilo Bollettini et Giovanni Corridori (it)
- DĂ©cors : Andrea Crisanti
- Costumes : Beatrice Bordone (en)
- Production : Franco Cristaldi pour Cristaldifilm, Giovanna Romagnoli, Gabriella Carosio pour la RAI, Alexandre Mnouchkine pour Les Films Ariane, TF1 Films Production
- Distribution : Ariane Distribution (France)
- Pays d'origine : Italie / France
- Genre : drame
- Durée :
- 123 minutes (version cinéma)
- 145 minutes (version télévision)
- 167 minutes (version Director's Cut)
- Format : Couleur 1,66:1, son mono
- Dates de sortie :
- Italie : (Bari EuropaCinema festival) ; (sortie nationale)
- France : (Festival de Cannes) ; (sortie nationale)
Distribution
- Philippe Noiret (VF : Lui-mĂŞme) : Alfredo
- Salvatore Cascio (VF : Boris Roatta) : Salvatore enfant, Toto
- Marco Leonardi (VF : Franck Capillery) : Salvatore adolescent
- Jacques Perrin (VF : Lui-mĂŞme) : Salvatore adulte
- Leopoldo Trieste (VF : Teddy Bilis) : le père Adelfio
- Antonella Attili (VF : Marie Vincent) : Maria jeune
- Pupella Maggio (VF : Héléna Manson) : Maria âgée
- Enzo Cannavale (VF : Jacques Deschamps) : Spaccafico
- Isa Danieli : Anna
- Leo Gullotta (VF : Michel Mella) : Usher
- Agnese Nano (VF : Rafaele Moutier) : Elena adolescente / la fille d'Elena (dans la version longue Director's cut)
- Brigitte Fossey (VF : Elle-mĂŞme) : Elena adulte (dans la version longue Director's cut)
- Tano Cimarosa : le forgeron
- Nicola Di Pinto (it) : l'idiot du village
- Roberta Lena (it) : Lia
- Nino Terzo (it) : le père de Peppino
Distinctions
- 1989 : Grand prix du jury au Festival de Cannes pour Giuseppe Tornatore
- 1989 : David di Donatello de la meilleure musique pour Ennio Morricone
- 1989 : Prix du cinéma européen :
- du meilleur acteur pour Philippe Noiret
- Prix spécial du jury pour Giuseppe Tornatore
- 1990 : Oscar du meilleur film de langue étrangère
- 1990 : CĂ©sar de la meilleure affiche pour Jouineau-Bourdugue (Guy Jouineau et Guy Bourduge) et Gilles Jouin
- 1990 : Golden Globe du meilleur film de langue étrangère
- 1990 : Critics' Circle Film Award :
- Prix de l'acteur de l'année pour Philippe Noiret
- Prix du film de l'année en langue étrangère
- 1990 : Meilleur film au Festival international du film de Cleveland
- 1990 : Meilleur film de langue étrangère au Mainichi Film Concours
- 1990 : Prix spécial du meilleur jeune acteur de moins de neuf ans dans un film étranger aux Young Artist Awards pour Salvatore Cascio
- 1991 : BAFTA Film Award :
- du meilleur acteur pour Philippe Noiret
- du meilleur acteur dans un rĂ´le secondaire pour Salvatore Cascio
- du meilleur film non anglophone pour Giuseppe Tornatore et Franco Cristaldi
- de la meilleure bande sonore originale pour Ennio Morricone et Andrea Morricone
- du meilleur scénario original pour Giuseppe Tornatore
- 1991 : Roberts du meilleur film Ă©tranger aux Roberts pour Giuseppe Tornatore
Autour du film
- La séquence où Salvatore adolescent biffe les jours du calendrier de l'année 1954 est sujette à controverses en raison d'anachronismes et d'anomalies factuelles :
- Le calendrier présenté dans cette scène est erroné : le est un vendredi alors qu'en 1954, ce jour tombe un jeudi.
- Toto adolescent biffe les jours du calendrier de la main droite, alors que Toto enfant se montre gaucher lors de la scène de l'examen à l'école.
- Cette scène, « estampillée » 1954 par l'année du calendrier, est précédée dans le film par des séquences du film Et Dieu… créa la femme qui, en réalité, date de 1956.
- Le village de Giancaldo n'existe pas : le village de Palazzo Adriano, en Sicile, a été utilisé pour les principales séquences du film. D'autres séquences ont également été tournées à Bagheria, Castelbuono, Cefalù, Chiusa Sclafani, Lascari, Palazzo Adriano, San Nicola l'Arena, Santa Flavia, Termini Imerese, ainsi qu'à Palerme.
- Le projecteur qu'utilise Alfredo est un Prévost Magnus 35 mm équipé d'une lanterne à arc. Il n'y a qu'un seul projecteur dans la cabine. En effet, en Italie les projections étaient en deux parties afin de faire un entracte, alors qu'ailleurs les cabines sont équipées de deux projecteurs identiques afin de projeter « en double postes » et d'enchainer les bobines à la suite en effectuant des « changements » grâce aux repères de fins de bobines (ronds noirs en haut à droite de l'image).
- Tornatore proposa le rôle d'Alfredo à Marcello Mastroianni qui le refusa en raison des similitudes que l'histoire entretient avec Splendor qu'il était en train de tourner pour Ettore Scola (E. Scola à Jean Gili, suppléments de l'édition DVD de Splendor edition Gaumont)
- Selon Luciano Tovoli, Tornatore écrivit une lettre à Scola pour s'excuser d'avoir fait le même film que le sien (L. Tovoli, suppléments de l'édition DVD de Splendor edition Gaumont)
Version longue
La première « mouture » du film était une version de 167 minutes (2 h 47 min). En raison d'une classification défavorable, pour « sexualité », par la censure, Giuseppe Tornatore l'abrégea et la première version qui sortit en salle, en Italie, eut une durée de 155 minutes (2 h 35 min). En raison du manque de fréquentation dans son pays d'origine, la durée du film fut réduite à 118 minutes (1 h 58 min) pour la distribution internationale.
En 2002, la version dite « Director's cut » de 167 minutes fut diffusée (elle est connue aux États-Unis sous le titre Cinema Paradiso: The New Version). Elle permet notamment de voir la séquence relative aux retrouvailles, des années plus tard, de Salvatore et d'Elena, son amour de jeunesse, incarnée par Brigitte Fossey. Cette scène est importante car elle éclaire d'un jour nouveau le sens de la bobine de films transmise à Toto par le projectionniste Alfredo. Ce n'est plus seulement un collage des bouts de films censurés par le curé, mais un constat : « tu as maintenant le droit d'aimer sans que cela nuise à ta carrière ».
Parmi les passages supplémentaires :
- après que Maria eut tenté de joindre Salvatore par téléphone, sa fille lui précise qu'il n'a pas appelé depuis des années et que sa démarche est donc inutile ;
- alors qu'il roule dans Rome avec sa Mercedes, Salvatore s'arrête à un feu rouge, jette sa cigarette par la fenêtre et observe la voiture d'à côté, occupée par un couple de punks. N'appréciant pas d'être fixé du regard, le conducteur démarre sur les chapeaux de roues ;
- lors de sa deuxième séance au cinéma, Toto regarde des actualités sur le retour des soldats de la guerre (pensant à son père qui n'est jamais revenu). Plus tard, lui et sa mère apprennent à l'administration que son père a été tué. Marchant le long d'un bâtiment en ruine, Maria verse des larmes, réalisant enfin que son mari ne rentrera plus jamais. Quant à Toto, il aperçoit une affiche déchirée d’Autant en emporte le vent et retrouve le sourire ;
- le directeur Spaccafico se dispute au téléphone avec un représentant de la société Titanus sur la distribution d'un film coupé en deux parties, ce dernier exigeant plus de séances. Salvatore propose alors de réhabiliter la salle de cinéma abandonnée du village d'à côté et de projeter les deux moitiés du film tour à tour. Il confie à son ami Boccia la tâche d'effectuer les allers-retours avec les bobines entre les deux salles. Finalement en fin de journée, Boccia abandonne sous le coup de la fatigue. Alors que la salle du Paradiso est comble, Salvatore commence à s'inquiéter de ne pas avoir de nouvelles de son camarade. Parti à sa recherche, il le retrouve derrière un buisson, en train d'avoir des relations sexuelles avec la prostituée de la ville ;
- une série de plans montrant les diverses séances de projection avec notamment :
- alors qu'il regarde un film de gangster, un spectateur est discrètement abattu par un autre homme situé derrière lui. Un bouquet funèbre vient par la suite orner le siège qu'il occupait ;
- Salvatore testant une nouvelle pellicule résistant au feu ;
- dans un moment d'intimité, Salvatore perd sa virginité avec la même prostituée juste devant l'écran du Paradiso ;
- Salvatore et Elena passent du bon temps ensemble : Ils mangent des légumes dans des feuilles utilisées comme assiettes, s'amusent à courir à travers champs, soufflent un gâteau d'anniversaire puis roulent en voiture. Lorsque celle-ci tombe en panne, les deux jeunes gens font signe à la première voiture qui arrive. Le conducteur se révèle être le père d'Elena. Ce dernier ramène sa fille, ignorant pratiquement Salvatore ;
- alors qu'il assure le cinéma en plein air durant tout l'été, Salvatore s'attend à ce que la saison soit terminée, espérant ainsi revoir Elena à son retour de Toscane. Il se met alors à pleuvoir et la jeune fille fait une apparition surprise ;
- Spaccafico reçoit une lettre destinée à Salvatore. Il est contrarié en découvrant qu'il s'agit de la convocation du jeune homme pour le service militaire. Plus tard, Salvatore annonce cette nouvelle à Elena mais lui promet de revenir la voir le plus tôt possible. Mais la jeune fille lui affirme que son père a d'autres projets pour elle, notamment de la fiancer au fils d'un de ses collègues de la banque. Elle lui propose alors une dernière chance : venir le voir par le bus de 17 h à l'entrée arrière du Paradiso. En attendant sur place, Salvatore reçoit la visite d'Alfredo. Le jeune homme lui demande alors de garder la cabine pendant qu'il accourt chez Elena, n'ayant toujours pas de nouvelles de cette dernière. Il arrive à la porte de chez elle et frappe de toutes ses forces. La mère d'Elena reste assise dans son salon sans répondre ;
- durant son service militaire, Salvatore subit des humiliations et fait preuve d'indiscipline, le conduisant plusieurs fois en prison. Il continue ses tentatives pour retrouver la trace d'Elena par des appels téléphoniques et des lettres qui lui sont retournées, l'adresse n'étant plus valable. Il effectue aussi sans cesse des relances auprès de son officier supérieur à propos de sa démobilisation ;
- lorsqu'ils discutent au bord de la mer, Salvatore raconte Ă Alfredo des blagues qu'il a apprises durant son service. Le vieil homme tente de changer de sujet en demandant au jeune homme ce qu'il compte faire pour son avenir ;
- après les funérailles d'Alfredo, Salvatore dîne en famille avec sa mère Maria, sa sœur, son beau-frère et ses neveu et nièce ;
- Salvatore se rend dans un bar et commande un whisky double. Un consommateur se présente à lui pour signer un autographe. Puis en dirigeant son regard vers l'extérieur, Salvatore aperçoit une jeune fille ressemblant étrangement à Elena. Il la rattrape mais lui dit qu'il s'est trompé de personne ;
- Salvatore propose à sa mère d'avoir une discussion, lui demandant notamment pourquoi elle ne s'est jamais remariée. Au passage, il débranche le téléphone qui ne cesse de sonner ;
- Salvatore trouve l'adresse où Elena réside. Il aperçoit le mari de celle-ci (qui se révèle être Boccia, son ancien camarade) et leur fille partir en voiture. Il se rend alors dans la cabine téléphonique du bar en face de la maison d'Elena et l'appelle. Il lui propose qu'ils se voient mais elle refuse ;
- alors qu'elle regarde une émission télévisée, Maria reçoit un appel mais l'interlocuteur raccroche immédiatement ;
- Salvatore et Elena se rencontrent sur le quai au bord de la mer et ont une longue discussion. Elena affirme entre autres qu'elle n'a finalement pas épousé le fils du collègue de son père mais aussi qu'elle s'était bien présentée au rendez-vous dans la cabine du Paradiso mais en retard (au moment où Salvatore était en route pour chez elle). Elle a été accueillie par Alfredo qui attendait toujours sur place. Ce dernier lui aurait conseillé d'oublier Salvatore, ce qui serait mieux pour leurs destins. Elena précise ensuite à Salvatore qu'avant de partir, elle lui a écrit un petit mot qu'elle a ensuite rangé dans une pile de fiches de réception des films. Le lendemain, Salvatore retourne dans la cabine désaffectée du Paradiso et retrouve ce petit mot parmi des vieilles fiches datant de 1956 (il retrouve notamment les fiches de films à succès tels que Moby Dick et La Prisonnière du désert) ;
- Salvatore et Elena se parlent une dernière fois au téléphone. Elle lui conseille de l'oublier et qu'ils ne peuvent pas revenir en arrière ;
- au moment de la destruction du cinéma Paradiso sous les yeux des habitants, deux plans supplémentaires montrent la réaction d'Elena dans sa résidence et sa fille rire avec ses amis en observant une bande de jeunes tourner autour des débris.
Films évoqués dans Cinema Paradiso
Références
- L'Ange bleu (1930) de Josef von Sternberg
- Les Lumières de la ville (1931) de Charlie Chaplin
- Un jour une bergère (1934) de Gus Meins et Charley Rogers
- Les Temps modernes (1936) de Charlie Chaplin - mentionné dans le dialogue entre Salvatore et Alfredo qui sera projeté plus tard dans la soirée, et pourquoi Alfredo ne pourra jamais l'oublier.
- Furie (1936) de Fritz Lang - Alfredo cite une phrase de Spencer Tracy Ă propos de foules dans ce film.
- Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) de David Hand
- Autant en emporte le vent (1939) de Victor Fleming
- Le Retour du proscrit (1941) de Henry Hathaway - Alfredo mentionne un dialogue de John Wayne de ce film comme conseil amoureux au jeune Salvatore.
- Casablanca (1942) de Michael Curtiz
- Gilda (1946) de Charles Vidor - l'on voit un poster et un extrait du film.
- La Flèche noire (1948) de Gordon Douglas
- La Rivière rouge (1948) de Howard Hawks
- Au nom de la loi (1949) de Pietro Germi - Le premier film pour lequel Toto actionne le projecteur.
- Le Chemin de l'espérance (1950) de Pietro Germi - dans une scène, Alfredo évoque le « il cammino della Speranza » et se réfère à ce film car l'action se déroule également dans une petite ville Sicilienne.
- Le Cheik blanc (1952) de Federico Fellini - extrait dans un cadre.
- Les Sept Femmes de Barbe-Rousse (1954) de Stanley Donen - bande annonce italienne de ce film.
- Le Cri (1957) - dans le Director's cut, Elena écrit un message au dos d'un papier indiquant « Il Grido » (« The Outcry »), un film d'Antonioni avec un même sujet du thème de l'amour interdit.
Extraits
- Charlot et Fatty dans le ring (1914) de Charles Avery (court métrage)
- La Ruée vers l'or (1925) de Charles Chaplin - extrait en générique de fin, où Georgia Hale embrasse Charles Chaplin
- Le Fils du cheik (1926) de George Fitzmaurice - extrait en générique de fin
- Les Ailes (1927) de William A. Wellman - dans le montage de baisers
- Grand Hôtel[1] (1932) de Edmund Goulding - extrait en générique de fin
- L'Adieu aux armes (1932) de Frank Borzage
- La Passagère (1934) de Clarence Brown - extrait en générique de fin
- Les Bas-fonds (1936) de Jean Renoir
- Les Aventures de Robin des Bois (1938) de Michael Curtiz et William Keighley
- TĂŞtes de pioche (1938) de John G. Blystone
- La Chevauchée fantastique (1939) de John Ford
- La Dame du vendredi (1940) de Howard Hawks - dans le montage de baisers
- Dr. Jekyll and Mr. Hyde (1941) de Victor Fleming
- Les Voyages de Sullivan (1941) de Preston Sturges - dans le montage de baisers
- La Farce tragique (La cena delle beffe) (1942) de Alessandro Blasetti - projeté au Cinema Paradiso
- Carmela (1942) de Flavio Calzavara - extrait en générique de fin
- Le Banni (1943) de Howard Hughes - dans le montage de baisers
- Les Amants diaboliques (1943) de Luchino Visconti - extrait en générique de fin
- La vie est belle (1946) de Frank Capra - un extrait du film est montré
- La terre tremble (1948) de Luchino Visconti
- Le Chevalier mystérieux (1948) de Riccardo Freda - extrait en générique de fin
- Les Pompiers chez les pin up (I pompieri di Viggiù) (1949) de Mario Mattoli - projection lors de l'incendie de la salle de cinéma
- Riz amer (1949) de Giuseppe de Santis - projeté au Cinema Paradiso
- Le Mensonge d'une mère (Catene) (1949) de Raffaello Matarazzo - film faisant fondre la salle en larmes
- Miss Italie (1950) de Duilio Coletti
- Anna (1951) de Alberto Lattuada - premier film projeté au Nuovo Cinema Paradiso ; chanson latino et danse
- Europe 51 (1952) de Roberto Rossellini
- Bellissima (1952) de Luchino Visconti - projeté au Cinema Paradiso
- Umberto D. (1952) de Vittorio De Sica
- Les Vitelloni (1953) de Federico Fellini - projeté au Cinema Paradiso
- Vacances romaines (1953) de William Wyler
- Lucrèce Borgia (1953) de Christian-Jaque - extrait en générique de fin
- Senso (1954) de Luchino Visconti - projeté au Cinema Paradiso
- Mambo (1954) de Robert Rossen - scène de mambo issue de ce film
- Ulysse (1954) de Mario Camerini - projeté pendant l'été, lorsqu'intervient la tempête
- L'Or de Naples (1954) de Vittorio De Sica - l'épisode du joueur peut être vue lors de la première scène avec Salvatore adolescent
- Pauvres mais beaux (1956) de Dino Risi
- Et Dieu… créa la femme (1956) de Roger Vadim - premier film en couleur projeté au Nuovo Cinema Paradiso
- Le Cri (1957) de Michelangelo Antonioni
- Nuits blanches (1957) de Luchino Visconti - dans le montage de baisers
- Les Chemins de la haute ville (1959) de Jack Clayton - extrait en générique de fin
Notes et références
- « Mediafilm », sur mediafilm.ca (consulté le )
Annexes
Bibliographie
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (it) Cinematografo.it
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :