AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Chouppes

Chouppes est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Chouppes
Chouppes
L'Ă©glise Saint-Saturnin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes du Haut-Poitou
Maire
Mandat
BenoĂźt Princay
2020-2026
Code postal 86110
Code commune 86075
DĂ©mographie
Gentilé Chouppois
Population
municipale
766 hab. (2020 en augmentation de 1,06 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 24 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 48â€Č 44″ nord, 0° 09â€Č 54″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 157 m
Superficie 31,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Loudun
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Chouppes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Chouppes
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
Voir sur la carte topographique de la Vienne
Chouppes
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Chouppes

    Ses habitants sont appelés les Chouppois[1].

    GĂ©ographie

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 686 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Doussay », sur la commune de Doussay, mise en service en 1991[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 592,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  28 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Chouppes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (94,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (66,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (26,8 %), forĂȘts (4,8 %), prairies (1,1 %), zones urbanisĂ©es (0,7 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Chouppes est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Envigne et la Sauves. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2010 et 2013[23] - [21].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chouppes.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[24]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[26]. 76,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [27].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes [Petrus de] Chaoppa vers 1120, Caopia en 1236[28].

    Chouppes est peut-ĂȘtre issu de Catuoppus + -a[29]. Catuoppus est un composĂ© anthroponymique gaulois basĂ© sur les Ă©lĂ©ments catu « combat, bataille Â» (vieil irlandais cat, vieux breton cat) et -ops « Ć“il Â», dont le composĂ© exops « sans Ɠil Â» a Ă©tĂ© calquĂ© dans le bas latin de Gaule *aboculus qui a donnĂ© aveugle[30]. Ce nom de personne composĂ© Catuoppus signifie « Ć“il du combat Â»[30], il est suivi d'une terminaison -a, d'oĂč le sens global de « lieu de Catuoppus Â».

    Histoire

    La seigneurie de Chouppes appartenait Ă  la famille de Chouppe dont un des plus anciens membres connus est Ganelon de Chouppes (Ganelo de Caopa), citĂ© en 1052 comme tĂ©moin de la fondation du prieurĂ© de Saint-AndrĂ© faite par BarthĂ©lemy de Faye, archevĂȘque de Tours. Guillaume de Chouppes est seigneur de Chouppes en 1281. La famille de Chouppes a fourni sous Henri IV, Louis XIII et Louis XIV deux hommes remarquables, en particulier Aymar marquis de Chouppes (1612-1677), lieutenant gĂ©nĂ©ral des armĂ©es du roi, protĂ©gĂ© de Richelieu, qui a Ă©crit des mĂ©moires[31]. La famille des seigneurs de Chouppes s'est Ă©teinte avec la mort Ă  Poitiers de François-Charles de Chouppes, en 1813, frĂšre de Jean Charles RenĂ© de Chouppes, marquis de Chouppes, mort en 1802, qui avait eu deux fils. Le premier, Jean RenĂ© de Chouppes, a Ă©tĂ© un chef chouan, mort en 1793. Le second, Charles François Marie, dit le chevalier de Chouppes, a Ă©migrĂ© et fait partie de l'armĂ©e de CondĂ©, et est mort de maladie en 1792[32].

    Comme le reste de la France, Chouppes et Poligny accueillent favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elles plantent ainsi leurs arbre de la libertĂ©, comme symbole communal de la RĂ©volution[33]. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fĂȘtes et des principaux Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires, comme le brĂ»lement des titres fĂ©odaux Ă  Poligny le 17 novembre 1793 ou la cĂ©lĂ©bration de la reprise de Toulon aux Anglais le 19 janvier 1794[34].

    La commune voisine de Poligny est rattachée à Chouppes en 1848[35].

    Un autre arbre de la liberté est planté en 1948, pour célébrer le centenaire de la Révolution française de 1848[36].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Joëlle Poisson
    mars 2008 En cours
    (au 15 juillet 2020)
    Benoit Prinçay[37] LR Cultivateur céréalier, Conseiller départemental
    PrĂ©sident de la CC du Haut-Poitou (2020 → )

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[39].

    En 2020, la commune comptait 766 habitants[Note 8], en augmentation de 1,06 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    443513458406514535537559776
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    836838849839878837866920930
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    956944890842865867819811831
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    749634574674740693727755750
    2020 - - - - - - - -
    766--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 23 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Économie

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 44 exploitations agricoles en 2010 contre 69 en 2000[41].

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont augmentĂ© de 10 % et sont passĂ©es de 2 726 hectares en 2000 Ă  2 999 hectares en 2010[41]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares.

    57 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 26 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 6 % pour le fourrage et 2 % reste en herbes.
    En 2010, 23 hectares (22 en 2000) sont consacrés à la vigne pour la production des Haut-Poitou AOC. Le vignoble est géré par neuf exploitations en 2010 contre 23 en 2000.

    Quatre exploitations en 2010 (contre dix en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (195 tĂȘtes en 2010 contre 575 en 2000). Cinq exploitations en 2010 (contre huit en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (242 tĂȘtes en 2010 contre 199 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles a disparu en 2010 (4 873 tĂȘtes sur 35 fermes en 2000)[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Saturnin est inscrite comme Monument Historique depuis 1925[42]. L'Ă©glise est construite en tuffeau. Elle date des XIe, XIIe et XVe siĂšcles. Elle est majoritairement en style roman. Elle a gardĂ© une nef trĂšs sobre qui pourrait dater du XIe siĂšcle. Le chƓur est assez long et est terminĂ© par une abside voutĂ©e en cul-de-four. Elle date du XIIe siĂšcle. Les deux chapelles sont de style gothique. À l'intĂ©rieur, l'Ă©difice se caractĂ©rise par sa sculpture romane. Un chapiteau reprĂ©sente un homme qui transperce de ses Ă©pĂ©es les croupes de deux lions qui l'encadrent. Un autre chapiteau reprĂ©sente la pesĂ©e des Ăąmes. Il est situĂ© dans la travĂ©e sous le clocher. Il obĂ©it Ă  l'iconographie traditionnelle : saint Michel s'efforce de faire pencher la balance de son cĂŽtĂ© tandis que des diables, Ă  l'opposĂ©, tentent de faire de mĂȘme. Quelques personnages nus Ă©voquent des ressuscitĂ©s. L'Ă©glise abrite une statue acĂ©phale du XIIe siĂšcle qui pourrait reprĂ©senter saint Saturnin (saint Sernin), Ă©vĂȘque de Toulouse. Un tableau du XVIIe siĂšcle reprĂ©sente l'Assomption de Marie. Il est de style caravagiste. L'autel en bois et marbre polychrome est datĂ© des annĂ©es 1860.
    • Le chĂąteau de Marçay est inscrit comme Monument Historique depuis 1925 ainsi que la chapelle, le cimetiĂšre et ses tombes.
    • Les plaines du Mirebalais et du Neuvillois sont classĂ©es comme zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[43]

    HĂ©raldique

    Le blason de la ville de Chouppes est celui de la famille de Chouppes.

    Blason de Chouppes Blason
    Inconnu.
    Devise
    In hoc signe vinces
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • E. de Fouchier, « La chĂątellenie de Chouppes en Mirebalais », dans MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des antiquaires de l'Ouest, 1893, 2e sĂ©rie, tome 16, p. 33-112 (lire en ligne)
    • Christophe Quillien, Nos annĂ©es "Salut les copains" : 1959-1976, Paris, Flammarion, , 159 p. (ISBN 978-2-08-122166-6)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Doussay - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Chouppes et Doussay », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Doussay - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Chouppes et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Chouppes », sur Géorisques (consulté le )
    22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Chouppes », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    27. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 190a.
    29. Pierre Gauthier, Noms de lieux du Poitou : introduction Ă  la typonymie, Paris, Bonneton, , 232 p. (ISBN 2-86253-201-0), p. 60.
    30. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Errance, , 440 p. (ISBN 2-87772-237-6), p. 110 - 169 - 170.
    31. Mémoires du Marquis de Chouppes, suivis des Mémoires du duc de Navailles et de La Valette, revus, annotés et accompagnés de piÚces justificatives inédites, par M. C. Moreau, J. Techener libraire, Paris, 1861 (lire en ligne)
    32. Henri Filleau, Dictionnaire historique, biographique et généalogique des familles de l'ancien Poitou, Imprimerie de A. Dupré libraire-éditeur, Poitiers, 1840-1854, tome 1, p. 672-675 (lire en ligne)
    33. Christophe Quillien 2009, p. 197.
    34. Christophe Quillien 2009, p. 102 et 106.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    36. Christophe Quillien 2009, p. 222.
    37. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    42. https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00105423
    43. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.