Cazilhac (HĂ©rault)
Cazilhac est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie.
Cazilhac | |
Ăglise Saint-LĂ©once de Cazilhac-le-Bas | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | HĂ©rault |
Arrondissement | LodĂšve |
Intercommunalité | Communauté de communes des Cévennes gangeoises et suménoises |
Maire Mandat |
Pierre Compan 2020-2026 |
Code postal | 34190 |
Code commune | 34067 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Cazilhacois |
Population municipale |
1 554 hab. (2020 ) |
Densité | 133 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 43° 55âČ 28âł nord, 3° 42âČ 09âł est |
Altitude | 166 m Min. 132 m Max. 523 m |
Superficie | 11,69 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Ganges (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de LodĂšve |
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par l'HĂ©rault, la Vis, le Rieutord et par un autre cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (les « gorges de la Vis et de la Virenque » et les « gorges de l'HĂ©rault ») et quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Cazilhac est une commune urbaine qui compte 1 554 habitants en 2020, aprÚs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Ganges. Ses habitants sont appelés les Cazilhacois ou Cazilhacoises.
GĂ©ographie
Cazilhac se situe dans la haute vallée de l'Hérault, à 45 km au nord de Montpellier, 60 km au nord-ouest de Nßmes. La commune s'étend entre le massif de la Séranne et le cours d'eau de l'Hérault, elle jouxte la commune de Ganges, chef-lieu du canton.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Moules-et-Baucels », sur la commune de MoulĂšs-et-Baucels, mise en service en 1985[6] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 113,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Montpellier-AĂ©roport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et Ă 42 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 15,5 °C pour 1991-2020[12].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont Ă©tĂ© dĂ©finis sur la commune au titre de la directive habitats[14] :
- les « gorges de l'HĂ©rault », d'une superficie de 21 736 ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forĂȘt de Pins de Salzman et chĂȘnaie verte) et rupicoles sont bien conservĂ©s. La pinĂšde de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem-le-DĂ©sert est une souche pure et classĂ©e comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forĂȘt dĂ©veloppĂ©e sur des roches dolomitiques[15] ;
- les « gorges de la Vis et de la Virenque », d'une superficie de 5 501 ha, un grand site rĂ©gional qui entaille et sĂ©pare l'ensemble des grands causses mĂ©ridionaux. Il prĂ©sente deux intĂ©rĂȘts majeurs : des habitats aquatiques et des ripisylves, avec six espĂšces de l'annexe II et des habitats de rochers avec des chauves-souris, les pentes avec de grands Ă©boulis et des pentes boisĂ©es de hĂȘtraie calcicole[16] ;
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[17] : les « gorges de la Vis » (3 661 ha), couvrant 8 communes dont cinq dans le Gard et trois dans l'HĂ©rault[18] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6] - [17] :
- le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[19] ;
- les « gorges de la Vis et de la Virenque » (9 620 ha), couvrant 16 communes dont dix dans le Gard et six dans l'Hérault[20] ;
- le « plateau du Taurac » (2 196 ha), couvrant 8 communes dont une dans le Gard et sept dans l'Hérault[21].
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Cazilhac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [22] - [I 1] - [23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Ganges, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 2] et 8 042 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (78,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (80 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (57,6 %), forĂȘts (21,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (11,7 %), zones urbanisĂ©es (6,3 %), prairies (3,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cazilhac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'HĂ©rault, la Vis et le Rieutord. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1994, 1995, 2011, 2014, 2015 et 2020[27] - [25].
Cazilhac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et sâappliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă moins de 200 mĂštres de celles-ci. LâarrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment dâapporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 22,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 665 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 525 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 79 %, Ă comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[30].
Histoire
Le village de Cazilhac est fort ancien puisqu'il est mentionné dÚs 1107 par le cartulaire de Gellone sous le nom de Casialacum. Au XIIe siÚcle, Casialacum devient Cassillac, puis enfin Cazilhac au XVIIe siÚcle[31].
Le 14 septembre 1885, la commune de Cazilhac-le-Bas prend le nom de Cazilhac[32].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[34].
En 2020, la commune comptait 1 554 habitants[Note 9], en augmentation de 4,93 % par rapport Ă 2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 657 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 1 538 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 250 âŹ[I 7] (20 330 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 8,1 % | 8,6 % | 10,2 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 856 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (66,4 % ayant un emploi et 10,2 % de chÎmeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 11] - [I 9]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 128 emplois en 2018, contre 140 en 2013 et 129 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 579, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,3 %[I 13].
Sur ces 579 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 76 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
93 établissements[Note 12] sont implantés à Cazilhac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 93 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 8 | 8,6 % | (6,7 %) |
Construction | 32 | 34,4 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 13 | 14 % | (28 %) |
Information et communication | 5 | 5,4 % | (3,3 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 1,1 % | (3,2 %) |
Activités immobiliÚres | 2 | 2,2 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 12,9 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 9 | 9,7 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 11 | 11,8 % | (8,1 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,4 % du nombre total d'établissements de la commune (32 sur les 93 entreprises implantées à Cazilhac), contre 14,1 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :
- A2Web Communication, activitĂ©s des agences de publicitĂ© (39 kâŹ)
- Agantico Informatique, conseil en systĂšmes et logiciels informatiques (13 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (35 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 191 ha[40] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Temple protestant de la TuiliĂšre, Cazilhac-le-Haut.
- Les Meuses de Cazilhac, datant de la fin du XVIIIe siĂšcle servent Ă lâirrigation de la plaine. Ce sont six grandes roues Ă©lĂ©vatrices en bois, couvertes de mousse, disposĂ©es tout au long dâun canal alimentĂ© par lâeau de la Vis[41].
- Anciennes filatures le long de la rive droite de l'HĂ©rault face Ă Ganges.
- Belle cloche de la fin du XVIIIe, réalisée par le fondeur Guillaume Poutingon, fils de Jean Poutingon et réinstallée à la fin du XIXe sur le bùtiment de la mairie-école pour l'horloge de ce bùtiment.
HĂ©raldique
|
Les armes de Cazilhac se blasonnent ainsi : D'or à deux lions léopardé de gueules, à la bordure de sinople chargée de huit besants d'argent. |
---|
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu dâassurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et dâautre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Ganges » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cazilhac » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cazilhac » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cazilhac » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cazilhac » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Moules-et-Baucels - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Cazilhac et MoulÚs-et-Baucels », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Moules-et-Baucels - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cazilhac et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cazilhac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101388 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9101384 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Cazilhac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges de la Vis » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « gorges de la Vis et de la Virenque » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « plateau du Taurac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Cazilhac », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
- « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Les risques majeurs dans l'HĂ©rault », sur www.herault.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Cazilhac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- Cazilhac Sur le site ot-cevennes.com
- Bulletin des lois, 1885, XXXI-1307
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Entreprises à Cazilhac », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de lâagriculture et de lâalimentation, 10 dĂ©cembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Cazilhac - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Lionel Peugeot : « Cazilhac, un sentier pour découvrir les roues à aubes », Site Midi libre, 16 juin 2011
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre David, « Les Moulins de l'HĂ©rault : utilisations des eaux de la riviĂšre de Vis par les habitants des communautĂ©s de Ganges et Cazilhac au dix-huitiĂšme, dix-neuviĂšme et vingtiĂšme siĂšcles », Cahiers d'Arts et traditions rurales, no 4,â
- Céline Fages, Les Meuses de Cazilhac : mise en place d'un sentier de découverte, S.l., s.n., , 138 p.
- Noël Ghisalberti, Et si Cazilhac nous contait.. ses vingt siÚcles d'histoire, Ganges, Sud Burotic, , 185 p.
- Conseil régional du Languedoc-Roussillon, Inventaire général du patrimoine culturel : patrimoine industriel de l'Hérault, Lyon, Lieux dits, , 112 p.
- Christine Marichy, Réalité toponymique et représentation administrative : contribution méthodologique à une étude de microtoponymie portant sur 17 communes du département de l'Hérault (34), Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, , 1847 p.
- Clément Ribard, Notes d'histoire cévenole d'aprÚs des documents, la plupart inédits, Nßmes, Ollé-Lacour,, , 344 p.
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Cazilhac (1439-1994) [8,85 ml]. Cote : 67 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :