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Casque de vélo

Un casque de vĂ©lo est un dispositif de protection de la tĂȘte, destinĂ© Ă  ĂȘtre portĂ© en circulant Ă  vĂ©lo. Il vise Ă  rĂ©duire les risques de traumatismes crĂąniens en cas de choc Ă  la tĂȘte ; dans le contexte sportif il vise aussi voire principalement Ă  optimiser l'aĂ©rodynamique du cycliste. La question de son utilitĂ© dans le cadre d'une pratique cycliste utilitaire est vivement dĂ©battue, depuis plusieurs dĂ©cennies.

Un casque de vélo.

Description

Cycliste sanglant son casque.
Cycliste avec casque.

Un casque de vélo enveloppe la partie supérieure du crùne au-dessus des yeux et des oreilles, en descendant davantage à l'arriÚre du crùne.

Constitution

L'essentiel du casque est constitué d'un matériau absorbant les chocs sur une épaisseur d'environ cm ; certains modÚles homologués utilisent du carton alvéolé.

L'intérieur du casque est matelassé pour assurer un bon confort au contact avec le cuir chevelu. L'extérieur du casque est le plus souvent recouvert d'une fine coque rigide pour limiter la friction en cas d'impact avec vitesse tangentielle et à des fins d'esthétique.

Le casque est muni de sangles jugulaires passant de part et d'autre de chaque oreille et sous le menton pour bien ĂȘtre attachĂ© Ă  la tĂȘte. Quelques modĂšles raccordent les jugulaires au niveau d'un protĂšge-menton.

Un casque de vélo s'adapte aux différentes formes de crùne :

  • par un dispositif d'ajustement au pĂ©rimĂštre crĂąnien Ă  l'arriĂšre ;
  • par un dispositif d'ajustement de la longueur des sangles jugulaires sous le menton.

Protection individuelle

Un casque de vĂ©lo assure une protection efficace des tissus du scalp en cas de rĂ©ception sur la tĂȘte et attĂ©nue les traumatismes crĂąniens. L'homologation en elle-mĂȘme repose sur une protection efficace du crĂąne en cas d'impact Ă  une vitesse normale infĂ©rieure d'environ 5,5 m/s[1] - [2], soit l'Ă©quivalent d'une chute Ă  l'arrĂȘt sans vitesse tangentielle. En revanche l'absence de protection du cou rend le casque de vĂ©lo ambigu face aux traumatismes du cou, car le casque augmente significativement la masse de la tĂȘte et son moment d'inertie tout en limitant la friction en cas de rĂ©ception sur la tĂȘte.

Aérodynamique et aération

Les casques de vĂ©lo se distinguent de la plupart des autres casques par l'aĂ©ration qu'ils offrent, de maniĂšre Ă  limiter l'Ă©chauffement du cycliste en effort. Les casques destinĂ©s Ă  la vitesse sont conçus pour rĂ©duire le coefficient de traĂźnĂ©e de la tĂȘte du cycliste, amĂ©liorant ainsi l'efficacitĂ© du pĂ©dalage (ex. : cyclisme sur piste). Le casque de vĂ©lo peut ĂȘtre rond et Ă  coque dure (casque de BMX).

Normes

En 1990, 90% des casques sur le marché britannique étaient certifiés à la norme B90 de Snell Memorial Foundation, standard qui avait disparu dix années plus tard.

En 1984, L' American National Standards Institute (ANSI) crée la norme ANSI Z80.4.

Ensuite, l' United States Consumer Product Safety Commission (CPSC) crĂ©e son propre rĂšglement contraignant pour chaque casque de bicyclette vendu aux États-Unis, qui prend effet en mars 1999.

En Union européenne les normes applicables sont les normes européennes EN 1078:1997 et EN 1080:1997, mais la SuÚde bénéficie d'un standard additionnel.

En Australie et en Nouvelle-Zélande la norme légale est AS/NZS 2063.

Les normes amĂ©ricaines et europĂ©ennes se limitent Ă  l’accĂ©lĂ©ration linĂ©aire alors que de nouveaux casques prennent en compte l'accĂ©lĂ©ration rotative de la tĂȘte.

96% des enfants portent mal leur casque, ce qui augmente le risque.

LĂ©gislation

RÚglements sur le port du casque de vélo, rouge : tous les cyclistes, Rose : obligation de porter sans pénalité, Pourpre : droit partiel, Orange : obligation portant sur l'enfant, bleu : rÚgles locales, vert : non obligation de port
  • Non obligatoire
  • Quelques obligations locales
  • Obligatoire pour les enfants
  • RĂšgles partiellement appliquĂ©es
  • Obligatoire mais mal appliquĂ©
  • Obligatoire
  • Australie

    En Australie, le port du casque est obligatoire depuis 1991. Le nombre de cyclistes hospitalisés et la part de blessés au crùne ont continué de baisser, mais sans accélération significative[3], alors que la part de cyclistes casqués est passée en quelques mois de 30 % à 80 %. Par contre, la Fédération des cyclistes australiens a enregistré une baisse de 30 % du nombre de déplacements faits à vélo dans les mois qui ont suivi la loi rendant le casque obligatoire. Cette baisse a été particuliÚrement importante chez les jeunes adultes et des adolescents[4].

    Si on prend en compte l'effet bĂ©nĂ©fique pour la santĂ© des dĂ©placements « actifs Â» Ă  vĂ©lo[5], cette mesure a eu un effet globalement nĂ©gatif en dissuadant une partie des cyclistes de continuer Ă  se dĂ©placer Ă  vĂ©lo[6].

    Canada

    Au Canada, le port du casque est obligatoire dans cinq provinces : la Colombie-Britannique, l'Alberta, l'Ontario, chez les moins de dix-huit ans seulement, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse[7]. Une Ă©tude statistique a relevĂ© une diminution de 52 % de la mortalitĂ© de jeunes cyclistes en Ontario aprĂšs le passage de la loi rendant obligatoire le port du casque chez ces derniers[8].
    Mais l'origine de cette baisse est controversĂ©e : dans le mĂȘme temps, au QuĂ©bec, le nombre de victimes cyclistes a aussi fortement diminuĂ© (sans casque obligatoire, et alors que le nombre de cyclistes augmentait)[9].

    Espagne

    En Espagne, le port du casque est obligatoire depuis 2005 sur le réseau de routes nationales, hors agglomération, avec une dispense possible par grande chaleur. Selon les données de la Direction du trafic espagnole et de l'université polyclinique de Valencia pour 2004 à 2007, la part de cyclistes portant un casque parmi les victimes d'accident de la circulation est passée de 28 % à 48 %, mais le taux de blessés hospitalisés touchés au crùne n'a pas varié.

    France

    En France, le port du casque est obligatoire pour les enfants de moins de douze ans (conducteurs ou passagers), depuis le 22 mars 2017[10]. Cette mesure fait suite Ă  la recommandation Ă©mise le par le ComitĂ© interministĂ©riel de la sĂ©curitĂ© routiĂšre (CISR)[11]. Les associations de promotion du cyclisme urbain – qui sont contre l'obligation du port du casque – ont rĂ©agi aux recommandations puis au dĂ©cret avec des contre-argumentaires[12] - [13] - [14].

    Le 16 mars 2006, la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) a recommandé une obligation de port du casque à vélo pour les passagers transportés et pour les moins de quinze ans[15].

    Reste de l'Europe

    Le port du casque est obligatoire pour tous en Finlande. Il l'était également en Bosnie-Herzégovine jusqu'au 1er mars 2017. Onze pays membres de l'Union européenne ont rendu le port du casque à vélo obligatoire pour les enfants[16] :

    D'aprÚs un rapport de T. Krag publié par la Fédération européenne des cyclistes ECF en 2006, environ 25 % des cyclistes finlandais portaient un casque. La mesure est trop récente en SuÚde pour que des évaluations soient disponibles.

    En Suisse, le port du casque n'est pas obligatoire mais recommandé[17].

    Dans les pays oĂč le vĂ©lo est le plus utilisĂ© (plus de 25 % des dĂ©placements aux Pays-Bas et au Danemark), le casque est peu portĂ© (respectivement moins de 1 % et 3 %) et si des mesures d'obligation sont envisagĂ©es depuis peu[18] elles ne sont pas encore mises en Ɠuvre.

    Approche juridico-économique (rapport coût-efficacité d'une loi)

    Les Pays-Bas, dans le cadre d'un projet de loi[19] et ont commandĂ© une Ă©tude d'impact sur le rapport coĂ»t-efficacitĂ© d'une telle loi (dans le contexte nĂ©erlandais, soit 13,5 millions de personnes). Un modĂšle a Ă©tĂ© construit d'aprĂšs les donnĂ©es nationales [20] de circulation et d'accidentologie ; les effets inclus Ă©taient le nombre d'annĂ©es de vie perdues (DALY) et les coĂ»ts inclus Ă©taient les frais de santĂ©, les pertes de productivitĂ© et le coĂ»t du casque[19]. Selon le modĂšle, la loi, si elle Ă©tait appliquĂ©e par tous, Ă©viterait 2942 traumatismes crĂąniens et 46 dĂ©cĂšs par an. Les coĂ»ts diffĂ©rentiels par dĂ©cĂšs Ă©vitĂ© seraient de 2 002 766 €, et de 28 465 € par annĂ©e de vie gagnĂ©e. le rapport coĂ»t-efficacitĂ© le plus favorables concernerait les 65 ans et plus (17 775 €)[19]. Les coĂ»ts de prĂ©vention ont Ă©tĂ© jugĂ©s trop Ă©levĂ©s pour le cadre budgĂ©taire prĂ©-fixĂ©, mais ils deviendraient supportables et quasiment rentable Ă  tout Ăąge si le prix du casque diminuait de 20% (plausible en cas de vente massive de ces casques)[19].

    Une précédente étude de ce type, avait été faite aprÚs le vote d'une loi obligeant le port du casque vélo en Nouvelle-Zélande[21]. Elle avait déjà montré que, pour que pour les coûts de mise en oeuvre de la loi ne dépassent pas les bénéfices attendus par son application, le coût du casque, ainsi que son efficacité protectrice et sa durée de vie étaient 3 paramÚtres majeurs (outre le taux de port du casque avant l'application de la nouvelle loi). Dans ce contexte, en matiÚre de coût-efficacité, la modélisation annonçait des économies pour le groupe d'ùge le plus jeune, mais des coûts importants pour la classe des cyclistes de 19 ans et plus[21].

    Dans le domaine de la compétition

    Casque aérodynamique sur sportif.

    Dans le domaine du sport le casque peut aussi avoir une vocation aérodynamique. Dans le cyclisme professionnel sur route, l'obligation du port du casque s'est faite graduellement. Longtemps, les coureurs s'y sont montrés hostiles. En 1991, une proposition de ce type avait provoqué une grÚve des coureurs cyclistes. La mort d'Andrei Kivilev, le pendant l'épreuve Paris-Nice, a fait que la recommandation permanente du port du casque émise par l'UCI est devenue une obligation[22], effective depuis le 5 mai 2003.

    Efficacité

    Les casques Ă  coques dures sont plus protecteurs[23], mais ils doivent ĂȘtre correctement positionnĂ©s, sous peine de lĂ©sions accrues au visage et/ou Ă  la colonne vertĂ©brale

    De nombreuses Ă©tudes ont Ă©tĂ© publiĂ©es. Elles ne sont pas toutes de grande qualitĂ©[24] - [25] et sont parfois contradictoires. Ces peut ĂȘtre dĂ» Ă  des difficultĂ©s mĂ©thodologiques : les variables de confusion et biais possibles sont nombreux. Les analyses de rĂ©gression devant contrĂŽler l'Ăąge, le sexe, le revenu, l'Ă©ducation, l'expĂ©rience du cyclisme, le contexte sont complexes (il faut distinguer les accidents impliquant un tiers ou non, sur piste cyclable ou non, en zone urbaine ou non, en VTT ou vĂ©lo de ville, etc.[26], etc.) et si possible associer des statistiques claires sur la gravitĂ© et les causes de l'accident. Il est en outre difficile de monter des Ă©tudes expĂ©rimentales ou Ă©tude cas-tĂ©moins ; une Ă©tude faite aux Pays-Bas est difficilement reproductible dans un pays sans la mĂȘme culture du vĂ©lo, etc.) ; les comportements socioculturels de respect de l'autre, des cyclistes et de prudence/prise de risque (avec ou sans casque pour les cyclistes) sont trĂšs variables selon les Ăąges, les lieux, les cultures et les pays. Les comportements Ă  risque sont notamment Ă  prendre en compte (une Ă©tude australienne de 2013 a ainsi montrĂ© que statistiquement des cyclistes non casquĂ©s sont plus susceptibles d'avoir une conduite Ă  risque, mais moins susceptibles de faire du vĂ©lo dans les zones Ă  risque[27] ; nĂ©anmoins, « le rĂ©sultat net Ă©tait qu'ils Ă©taient plus susceptibles d'ĂȘtre impliquĂ©s dans des accidents plus graves »)[27].

    A la fin des annĂ©es 1980, trois chercheurs travaillant sur des donnĂ©s rĂ©coltĂ©es Ă  New-York concluent que dans ce contexte urbain dense, le casque diminue les risques d'accidents crĂąniens et que « les casques sont particuliĂšrement importants pour les enfants, car ils ont Ă©tĂ© victimes de la majoritĂ© des blessures graves Ă  la tĂȘte causĂ©es par des accidents de vĂ©lo »[28].

    En 2001, une meta-Ă©tude australienne, basĂ©e sur des donnĂ©s rĂ©coltĂ©es entre 1987 et 1998, et visant Ă  argumenter l'obligation du port du casque dans le pays, concluait que le casque rĂ©duirait le risque de blessure Ă  la tĂȘte (-60%) et au cerveau (-58%), et plus globalement le risque de blessure mortelle (-73%)[29]. Les auteurs nuancent ces rĂ©sultats en prĂ©cisant que 3 Ă©tudes ont conclu Ă  un risque accru de blessures au cou, mais sur la base de rĂ©sultats collectĂ©s Ă  une Ă©poque oĂč les casques Ă©taient un peu plus lourds qu'en 2001. Il a Ă©tĂ© montrĂ© ensuite que cette Ă©tude contenait un biais de publication (liĂ© au contexte et Ă  la motivation des chercheurs) et un biais rĂ©trospectif (liĂ© Ă  une mauvaise prise en compte des pĂ©riodes des Ă©tudes)[30] ; la rĂ©-analyse (faite en 2011) a ajoutĂ© que les effets positifs du casque Ă©taient supĂ©rieurs dans les Ă©tudes plus anciennes[30] (laissant penser que les casques rĂ©cents protĂšgeraient moins bien, ou qu'au moins un autre facteur de risque a Ă©voluĂ© avec le temps). La rĂ©-analyse « montre des avantages de sĂ©curitĂ© moins importants associĂ©s Ă  l'utilisation de casques de vĂ©lo que l'Ă©tude originale »[30].

    Le 8 mars 2005, la SĂ©curitĂ© routiĂšre estime que le vĂ©lo reprĂ©sente environ 4 % des dĂ©placements, 4 % des blessĂ©s et 4 % des tuĂ©s en France, et que la part de blessĂ©s touchĂ©s au crĂąne est du mĂȘme ordre quel que soit le mode de dĂ©placement (mais un peu moindre pour le vĂ©lo : 17 % Ă  vĂ©lo, 24 % en voiture, 26 % Ă  pied)[31]. 75 % Ă  80 % des accidents mortels Ă  vĂ©lo sont des traumatismes crĂąniens[32] - [33]
    L'American College of Surgeons concluait en 2015 d'une étude sur le port du casque qu'il diminue de 58 % le risque de traumatisme sévÚre[34].

    Le casque protÚge donc le crùne en cas de chute ou collision (surtout en ville dense[35] et en cas de collision avec un véhicule à moteur[27]), mais son avantage en santé publique reste discuté, du moins chez l'adulte. Il n'est pas exclu qu'un effet secondaire possible serait une diminution de l'utilisation du vélo[36]. Au Canada, les admissions hospitaliÚres pour traumatisme crùnien ont diminué, mais cette baisse survient avant la mise en route de la législation sur le port du casque, le rÎle de cette derniÚre n'est donc pas clair[37].

    Modification du comportement des automobilistes vis-à-vis du cycliste casqué ?

    Une Ă©tude de Ian Walker (2007)[38] montrait dans deux villes anglaises que l'espace sĂ©parant le cycliste du vĂ©hicule le dĂ©passant se rĂ©duit si ce dernier est casquĂ©. L'Ă©tude, menĂ©e sur un seul cycliste, n'a pas Ă©tĂ© reproduite, et ses rĂ©sultats ont Ă©tĂ© remis en question en 2013 au motif que la marge de sĂ©curitĂ© restait raisonnable, et que d'autres facteurs jouaient sur le dĂ©passement rapprochĂ© (distance cycliste-trottoir, taille du vĂ©hicule et ville d'observation (Salisbury ou Bristol)[39]. Dans une rĂ©ponse, Ian Walker a nĂ©anmoins maintenu sa conclusion initiale, en mettant en avant une faible puissance statistique et des biais dans l'Ă©tude qui le contredisait[40]. Il a aussi suggĂšrĂ© que « la recherche en santĂ© publique pourrait ĂȘtre mieux servie en se concentrant sur l'Ă©limination des risques plutĂŽt que sur l'attĂ©nuation des dommages ».
    Une nouvelle mĂ©ta-analyse (2019) n'a pas pu scientifiquement confirmer ou infirmer cette modification du comportement[41] Ce type d'effet pourrait en outre varier selon le pays ; les automobilistes nĂ©erlandais, danois ou allemands sont par exemple presque tous des cyclistes expĂ©rimentĂ©s ou l'ont Ă©tĂ©, ce qui n'est pas le cas des anglais. Une Ă©tude sur une centaine de cyclistes allemands parcourant au total 14 000 km dans Berlin a trouvĂ© un rĂ©sultat inverse de celui de I. Walker sur l'effet du casque sur le dĂ©passement : les cyclistes casquĂ©s Ă©taient dĂ©passĂ©s plus largement[42].

    RÚgle de la décroissance exponentielle du risque par la pratique du cyclisme

    « les risques de dĂ©cĂšs et de blessures par cycliste sont plus faibles lĂ  oĂč le cyclisme est plus rĂ©pandu ».
    Les statistiques montrent en effet, contre-intuitivement, que plus il y a des cyclistes sur un territoire, plus cette pratique est populaire et partagĂ©e, plus les cyclistes seront visibles, et plus les conducteurs de vĂ©hicules Ă  moteur (qui sont alors aussi, souvent, des cyclistes Ă  d'autres moments) seront prudents ....et moins il y aura de risques d'accident. De plus lĂ  oĂč le cyclisme est populaire et quotidien, plus les Ă©lus tendent Ă  amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© et la cyclabilitĂ© du territoire[43].

    En outre, cet effet est de type exponentiel : les estimations numĂ©riques varient beaucoup selon les lieux et les moments, mais par exemple une Ă©tude australienne a montrĂ© en 2005 que quand le nombre de cyclistes double dans un Etat ou une ville oĂč le vĂ©lo devient de plus en plus utilisĂ©, le nombre d'accident diminue de 34% le nombre d'accidents ; Inversement, si le nombre de cyclistes diminue de moitiĂ©, le risque d'accident augmente de 52% [43]. « Les politiques qui influent nĂ©gativement sur la pratique du cyclisme (par exemple, la lĂ©gislation relative au casque obligatoire) devraient ĂȘtre revues » concluent les auteurs[43].

    Deux mĂ©ta-analyses et mise-Ă -jour scientifique rĂ©centes sur la sĂ©curitĂ© par le nombre, ont Ă©tĂ© respectivement publiĂ©es en 2017 par Elvik et BjĂžrnskau (dans Safety Science), et en 2019 par Elvik & Goel dans la revue Accident Analysis & Prevention[44] ont confirmĂ© cette « Loi du nombre Â»[44]. Elles montrent que presque toutes les Ă©tudes observent ce phĂ©nomĂšne, mais avec des estimations numĂ©riques trĂšs variables mais que ces Ă©tudes sont presque toutes transversales (elles dĂ©montrent des corrĂ©lations, plus que des relations causales). Elles montrent aussi que ce phĂ©nomĂšne est encore plus marquĂ©e pour les piĂ©tons que pour les cyclistes, et qu'il est plus net aux Ă©chelles macro (ex : pour toute une ville) qu'au niveau micro (ex : au niveau des carrefours). En outre « les Ă©tudes rĂ©centes montrent une plus forte tendance Ă  la sĂ©curitĂ© par le nombre que les Ă©tudes plus anciennes ».

    Encourager le cyclisme (dans de bonnes conditions, mĂȘme sans casque) est donc paradoxalement aussi une maniĂšre de diminuer le nombre et la gravitĂ© des accidents de vĂ©lo[43], tout en dĂ©veloppant, rentablement[45], d'autres externalitĂ©s positives en matiĂšre de santĂ© publique et de santĂ© environnementale, Ă©missions de CO2, pollution de l'air, nuisances sonores, etc.[46].

    Modifications du comportement du cycliste casqué ?

    En 2016, via une autre Ă©tude[47] Ian Walker montre que le port du casque a aussi une consĂ©quence sur le cycliste lui-mĂȘme : il l'incite Ă  prendre plus de risques. Puis en 2019, une analyse de 23 Ă©tudes (retenues parmi 141 portant sur un effet Ă©ventuel effet de compensation de prise du risque crĂ©Ă© par le port du casque) conclut que 18 de ces 23 Ă©tudes ne dĂ©montrent pas cet effet, 3 ont des rĂ©sultats mitigĂ©s, 2 Ă©tayent l'hypothĂšse. Parmi ces 23 Ă©tudes, 10 concluent que « le port du casque est associĂ© Ă  un comportement cycliste plus prudent »[41].

    Utilité du casque

    Selon l’IFSTTAR, l’effet protecteur du casque est plus marquĂ© pour les blessures sĂ©rieuses Ă  la tĂȘte (rĂ©duction de 70 %), mais moins marquĂ© en agglomĂ©ration que hors agglomĂ©ration[48]. La rĂ©duction serait de 72 % selon une Ă©tude sur sept cents cyclistes passĂ©s aux urgences de New-York[49].

    L'Ă©tude française SERAC (Suivi des enfants rĂ©animĂ©s Ă  la suite d'un accident de la circulation) de 2006 contenait 139 cas d'enfants cyclistes : tous lors de l'accident Ă©taient non-casquĂ©s (sauf peut-ĂȘtre un pour lequel l’information sur le casque n’était pas connue).

    Une Ă©tude TECVU (2017)[50] indique que :

    • le risque de fracture crĂąnienne serait divisĂ© par deux, et les lĂ©sions neurologiques par vingt, pour un emportiĂ©rage pratiquĂ© Ă  une vitesse de 15 Ă  25 km/h[51] ;
    • le risque de fracture du crĂąne est divisĂ© par trois lors d'un heurt latĂ©ral par un vĂ©hicule de tourisme roulant Ă  45 km/h.

    Un rapport de l'IRTAD (2018) estime que les pays ayant commencé à rendre obligatoire le casque bénéficient d'une réduction de la mortalité de 53 %, contre 45 % dans les pays sans réglementation[51], mais ce sont aussi généralement des pays qui développent les pistes cyclables et la prévention.

    Une Ă©tude (2017) londonienne a confirmĂ© que le port du casque diminue le risque de lĂ©sions intracrĂąniennes en gĂ©nĂ©ral, d'hĂ©matome sous-dural en particulier, et celui de fracture du crĂąne « mais pas d'autres blessures extracrĂąniennes spĂ©cifiques. Cela suggĂšre que les casques de vĂ©lo protĂšgent contre les blessures causĂ©es par un impact direct sur la tĂȘte. Des recherches supplĂ©mentaires sont nĂ©cessaires pour clarifier leur rĂŽle contre les blessures causĂ©es par les forces de cisaillement » concluent les auteurs[52].

    Une étude récente (2019) faite à New-York, portant sur 6621 des 11192 blessures en 66 mois ayant impliqué un vélo (base de données TARN), la mortalité brute à 30 jours était significativement plus élevée chez les non-casqués (5,6%) par rapport aux cyclistes casqués (1,8%) et ils ont eu moins de lésions cérébrales traumatiques graves (TCC) (19,1% contre 47,6%), moins besoin de soins intensifs (19,6% contre 27,1%) et d'intervention neurochirurgicale (2,5% contre 8,5%)[53]. Par contre les cyclistes portant un casque au moment de l'accident avaient statistiquement significativement plus de blessures à la poitrine, à la colonne vertébrale, aux membres supérieurs et inférieurs[53]. Une autre étude américaine récente (2020) a intégré des critÚres de type, de gravité et de nombre de blessures[54] ; elle trouve que chez les cyclistes admis aux urgences, 80% ne portaient pas de casque au moment de l'accident, mais une part significativement plus élevée de cyclistes casqués présentaient des abrasions et une incidence plus élevée de blessures (pour tous les types de blessures)[54]. Le nombre et la gravité des blessures externe et la gravité globale des blessures chez ceux ayant des blessures multiples étaient également significativement plus élevés chez les cyclistes casqués, néanmoins leur temps d'hospitalisation était nettement plus court, ce qui, selon les auteurs, fait évoquer des disparités sous-jacentes en matiÚre de santé et/ou des différences de comportement (en effet, les schémas de blessures étaient proches, mais quand des différences significatives de blessures étaient détectées, elles concernaient plus souvent des cyclistes casqués[54]. Ces différences étaient des blessures mineures à modérées en matiÚre de morbidité et de mortalité, ce qui suggÚre que le profil de traumatisme des coureurs casqués et sans casque est relativement comparable)[54].

    Efficacité selon le type de casque

    Selon une Ă©tude norvĂ©gienne (2003), le casque Ă  coque rigide rĂ©duit le mieux le risque de blessures Ă  la tĂȘte[23]. Les enfants de moins de neuf ans utilisant des casques en polystyrĂšne expansĂ© courent un risque accru de blessures au visage[23].

    Notes et références

    1. « Un casque de vĂ©lo, de quoi ça nous protĂšge vraiment ? », Troyes en selle,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    2. EN 1078 (en).
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    8. Presse Canadienne 2008.
    9. Mémoire remis par Vélo Québec à la commission parlementaire Sécurité des cyclistes, janvier 2000.
    10. Décret n° 2016-1800 du 21 décembre 2016 relatif à l'obligation de porter un casque pour les conducteurs et les passagers de cycle ùgés de moins de douze ans, (lire en ligne).
    11. 22 mesures du CISR.
    12. Le casque obligatoire pour les moins de 12 ans [PDF].
    13. Isabelle Lesens, « C’en est fait 
 les enfants seront marquĂ©s d’un casque », sur isabelleetlevelo.fr, (consultĂ© le ).
    14. Olivier Razemon, « 10 arguments contre l'obligation du port du casque à vélo », sur L'interconnexion n'est plus assurée, (consulté le ).
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