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Brénod

Brénod est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Brénod
Brénod
La mairie.
Blason de Brénod
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Ain
Arrondissement Nantua
Intercommunalité Haut-Bugey Agglomération
Maire
Mandat
Étienne Ravot
2020-2026
Code postal 01110
Code commune 01060
DĂ©mographie
Gentilé Bergnolands
Population
municipale
486 hab. (2020 en diminution de 11,48 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 21 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 03′ 41″ nord, 5° 36′ 22″ est
Altitude Min. 831 m
Max. 1 136 m
Superficie 23,7 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Plateau d'Hauteville
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Plateau d'Hauteville
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Brénod
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Brénod
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
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Brénod
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Brénod
Liens
Site web brenod.com

    Les habitants de Brénod s'appellent les Bergnolands et les Bergnolandes.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Entrée de la commune.

    La superficie du territoire communal est de 2 379 hectares, la forĂŞt reprĂ©sente 850 hectares, soit plus du tiers du territoire[1]. Un autre tiers, soit 872 hectares, est formĂ© par des prĂ©s. Enfin, 430 hectares sont des taillis et 119 hectares en culture.

    Relief

    BrĂ©nod est situĂ©e sur le plateau d'Hauteville-Lompnes. La commune s'est dĂ©veloppĂ©e sur ses reliefs bas[1]. En effet, le territoire est entourĂ©, Ă  l'est et Ă  l'ouest, de deux crĂŞtes montagneuses. La crĂŞte ouest est la montagne du Montoux, dont l'altitude maximale est de 1 022 mètres Ă  la CrĂŞte PelĂ©e. Cette montagne est recouverte de la forĂŞt de PrĂ©-Goyet. Ă€ l'est, on trouve une autre montagne haute de 1 189 mètres, appelĂ©e la Roche Samuel.

    Hydrographie

    L'Albarine est le principal cours d'eau de la commune[1], elle prend sa source dans la commune au niveau de la grange de Rougemont dans la combe de Lechaux. Elle traverse le plateau en direction du sud, et est alimentée par plusieurs ruisseaux descendant des deux montagnes voisines. Le premier ruisseau est celui des Plats, sa confluence se situe à proximité de la ferme de Léchère, puis, peu après, le ruisseau de Morat. Mais il existe des ruisseaux plus importants, il s'agit du ruisseau de l'Étang qui prend sa source aux environs du Montoux, et du Versoux qui est issu des marais du même nom. Enfin, plusieurs biefs alimentent également la rivière, mais ceux-ci ne coulent que par intermittence suivant la pluviométrie et la fonte des neiges.

    Des étangs sont également disséminés sur le territoire communal[1]. L'étang Maron est le plus important, il se situe au nord, à hauteur de la combe de Ferrinand. C'est le seul à être en eau tout au long de l'année, mais il ne déverse pas dans les biefs alimentant l'Albarine, en effet, il s'écoule dans le Valey au nord, qui descend la forêt de Meyriat. Les trois autres étangs, l'Étanche, la Doye, et les Loups, ne sont pas toujours en eau. Suivant la saison, ils se perdent par évaporation, ou dans les infiltrations.

    Communes limitrophes

    La commune de Brénod possède une limite avec six communes différentes. Au nord, Saint-Martin-du-Fresne, Nantua et Les Neyrolles sont des communes qui lui sont limitrophes et qui n'appartiennent pas au canton de Brénod, cette limite est marquée par une longue descente entre le plateau d'Hauteville où se situe Brénod et la vallée de Nantua. Sur toute la limite est se trouve Le Petit-Abergement, on y accède par la D 31 qui plonge dans la vallée du Valromey. Au sud et au sud-est se situent respectivement Champdor et Corcelles ; ces deux communes sont également sur le plateau. À l'ouest se trouve Vieu-d'Izenave puis Chevillard au nord-ouest.

    Communes limitrophes de Brénod
    Chevillard, Saint-Martin-du-FrĂŞne
    par D31
    Nantua par D157 Les Neyrolles
    Vieu-d'Izenave Brénod Haut-Valromey (Le Petit-Abergement)
    (Le Valromey par D31)
    Champdor-Corcelles (Corcelles) Champdor-Corcelles (Champdor)
    (Hauteville-Lompnes par D21)

    Urbanisme

    Typologie

    Brénod est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Plateau d'Hauteville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe six communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55 %), prairies (22,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (2,2 %), zones humides intérieures (1,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Les habitations de la commune sont essentiellement disposées le long de la rue principale[1]. Cette rue s'étire sur environ deux kilomètres, et procure à Brénod une allure caractéristique des villages du Jura méridional.

    Il existe également trois hameaux : Maconnod, au nord-est du village principal, la Pérouse, au nord, puis la Gouille, au nord-ouest. Enfin, plusieurs fermes, notamment à l'extrémité nord sont présentes.

    Logement

    Le nombre total de logements dans la commune est de 259[8]. Parmi ces logements, 69,5 % sont des résidences principales, 27,4 % sont des résidences secondaires et 3,1 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 81,7 % des maisons individuelles, 10,6 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 7,8 % sont des logements d'un autre type. Le pourcentage d'habitants propriétaires de leur logement est de 65 %[8]. Ce qui est très supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, le pourcentage de locataires est de 26,7 % sur l'ensemble des logements qui est inversement inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[8]. On peut noter également que 8,3 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 2,8 % sont des studios, 5,6 % sont des logements de deux pièces, 13,3 % en ont trois, 24,4 % des logements disposent de quatre pièces, et 53,9 % des logements ont cinq pièces ou plus[8].


    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Brenod en 1137, Breno en 1198[9], Bregnot en 1317, Brenou vers 1365[10], puis Bregnot en 1345, Brenoz en 1394[10].

    Deux explications sont avancées pour le nom de la commune, toutes deux d'origine celtique. La première consiste, de même que pour Brénaz, même département, à rapprocher Brénod de brenne (n.f.), mauvaise terre argileuse et sableuse, généralement marécageuse. La seconde explication rapproche ces noms de Brennus, nom de plusieurs chefs gaulois connus. En breton, bren signifie "montagne".

    Histoire

    HĂ©raldique

    Blason de Brénod Blason
    D'argent au mont d'azur sommé d'un sapin de sinople[11].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Faits historiques

    L'Ă©glise de l'Assomption.
    La commune fut desservie de 1912 à 1954 par une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des tramways de l'Ain, dont on voit ici la gare et qui la reliait à Saint-Martin-du-Frêne et Hauteville.

    En 1116 avant jean charle, Ponce de Balmay offre aux futurs chartreux un territoire pour l'implantation de l'abbaye de Meyriat. Ce territoire représentait un carré de six kilomètres. Or celui-ci se révéla trop petit, donc en 1144, l'archevêque de Lyon lui inclut la terre de Ferrières, qui était initialement propriété des Brénolands, plusieurs procès ont eu lieu.

    Paroisse (Breynodum, villa de Brenod, Brenot, curatus de Bregno, de Brenno, Breno) sous le vocable de la Sainte-Vierge. Brénod est mentionné dès 1120.

    En 1134, vivait un Raymetin, curé de la paroisse. Le , le pape Eugène III confirma l'église de Brénod au monastère de Nantua, qui obtint, en 1498, par sentence arbitrale de Renaud de Forez, archevêques de Lyon, une nouvelle reconnaissance de son droit de présentation et d'élection à la cure.

    Le sceau d'un curé de Brénod se voit encore appendu au bas de deux chartes de 1244 et 1248 conservées dans les archives de l'Ain. Sur l'un, on lit: f s. SACERDOTIS (sic) DE BRENO ; autour de l'autre: f s. CAPELLANI DE BRENO. Dans l'un comme dans l'autre le champ est meublé par une fleur de lis à deux pistils.

    La dîme de la paroisse appartenait au prieur de Nantua, sauf la sixième partie, qui était laissée au curé, lequel avait en outre le droit de percevoir la moitié des offrandes faites à l'église, suivant titre de 1209. Une inscription rapportée par Guichenon apprend que le maître-autel de l'église fut consacré en 1467 : « Ad laudem omnipotentis Dei Patris et Filii et Spiritus Sancti, in memoriam Beatoe Virginis Mariae ejus matris consecratum fuit hoc altare per Reverendumin Christo patrem D. B. episcopum Niciensem, die II novembris anno [M] CCCCLXVII, qui de reliquiis sancti Laurentii ibidem reposuit et indulgentiam dedit. »

    Les moines de Nantua possédaient à Brénod un prieuré (prieuré de Brénod) très ancien. Ismion de la Balme, fils du seigneur de la Balme-sur-Cerdon, en était prieur en 1146.

    Dès l'époque la plus reculée les prieurs de Nantua étaient seigneurs en grande partie de Brénod. Ils le devinrent seuls, sous la suzeraineté et la sauvegarde des sires de Thoire-Villars, puis des comtes et ducs de Savoie, après qu'ils eurent acquis les droits qu'avaient sur le village et ses hommes les seigneurs de la Balme, de Mérignat et de Coligny. Ce sont eux qui ont concédé aux habitants les forêts noires dont ils jouissent encore, et qu'ils ont su conserver nonobstant les interminables et coûteux procès en revendication qu'ils ont eu à soutenir depuis le XIIe siècle jusqu'à nos jours.

    La protection du village fut effective au XIIIe siècle grâce à Humbert de Thoire-Villars. L'implantation des moines à proximité a marqué le village par une forte influence de l'Église. En 1424, le village passe sous l'autorité des comtes de Savoie.

    Le habitants de la commune se sont révoltés au XVIIe siècle, ils ont chassé les moines et détruit la chartreuse de Meyriat et ont récupéré les pierres du monastère pour construire fermes et maisons aux alentours. La forêt passa dans le domaine de l'État, mais un accord avec les habitants de Chevillard leur permit de récupérer 40 % de cette surface.

    La commune fut ensuite, comme dans la plupart des campagnes françaises, soumise à l'exode rural à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Malgré cela, le village a su garder son autonomie et son indépendance. Le départ de la population a été compensé par la garde d'orphelins des hospices civils de Lyon et Bourg-en-Bresse. C'est à cette époque, en 1828, que fut bâtie la fruitière pour la fabrication du fromage, les spécialités étant le comté et le bleu.

    Les deux guerres mondiales n'ont pas épargné les villageois et les habitations. En effet, le Haut-Bugey était l'implantation d'une forte population de maquisards des maquis de l'Ain et du Haut-Jura.

    Depuis cette période, beaucoup de résidences secondaires ont été édifiées dans la commune.

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Brénod est membre de l'intercommunalité Haut-Bugey Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Oyonnax. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[13]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Plateau d'Hauteville pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[13], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14]. Brénod était le chef-lieu du canton homonyme avant 2015.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 500 et 1 499, le conseil municipal comprend quinze membres[15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1843 1846 Jean Philibert Savarin
    1846 1848 Jean François Carrier
    1848 1860 François Marie Richerot
    1860 1871 Joseph Clément Savarin
    1871 1881 Jean François Julliard
    1881 1882 Jean-Philippe Martel
    1882 1888 François Félix Savarin
    1888 1892 François Joseph Guy
    1892 1916 Marius Julliard Républicain Conseiller général (1904-1919)
    1916 1935 Justin Mathieu
    1935 1945 Aristide Savarin
    1945 1948 Marcien Julliard Conseiller général (1945-1958)
    1948 1951 Alfred Ravot
    1951 1959 Marcien Julliard Rad.
    1959 1965 Paul Giniat
    1965 1983 Octave Tardy MRG Conseiller général (1980-1982)
    1983 1989 François Mathieu
    1989 1995 Bernard Carrier UDF Conseiller général (1982-2001)
    1995 2008 François Pesenti
    2008 2020 Annie Carier RĂ©Ă©lue pour le mandat 2014-2020[16]
    2020 En cours Étienne Ravot

    Budget municipal

    La commune[17] a supportĂ© en 2008 un total de charges de fonctionnement de 395 000 euros et un total de 383 000 euros d'investissements, alors que ses produits de fonctionnement s'Ă©levaient Ă  523 000 euros et ses ressources d'investissement Ă  521 000 euros. La commune a donc bĂ©nĂ©ficiĂ© d'un rĂ©sultat d'ensemble positif, de l'ordre de 226 000 euros.

    L'endettement de la commune, arrĂŞtĂ© au , est de 406 000 euros, soit 946 euros par habitant. Ce chiffres est quatre fois supĂ©rieur Ă  celui de 2007, qui Ă©tait de 103 000 euros

    Jumelages

    La commune n'a pas développé d'associations de jumelage.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

    En 2020, la commune comptait 486 habitants[Note 3], en diminution de 11,48 % par rapport Ă  2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8588799919411 0019871 0021 029970
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    943988960885929881872801836
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    755702664627626647602574528
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    509524436431385427511523543
    2017 2020 - - - - - - -
    509486-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee Ă  partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dispose d'une école pour l'accueil des enfants[22]. Celle-ci est composée de deux classes. La première regroupe les élèves de maternelle ainsi que ceux de CP avec un effectif d'environ 20 enfants. La seconde accueille environ 25 élèves du CE1 au CM2.

    Le 6 février 2022, l'école prend le nom de Daniel Morand, ancien instituteur et résistant, mort en déportation le 28 avril 1945.

    Une salle pour les activités motrices, la gymnastique et la garderie du matin, midi et soir, et une cantine complètent la structure d'accueil.

    La suite de la scolarité est effectuée au collège d'Hauteville-Lompnes.

    Santé

    Un médecin est présent dans la commune[23], les pharmacies et infirmières sont implantées dans la commune voisine d'Hauteville-Lompnes.

    Gendarmerie

    Une gendarmerie était implantée sur la commune. Celle-ci avait pour secteur tout le plateau d'Hauteville.

    Économie

    La commune a toujours vécu principalement de la culture, de l'élevage et du bûcheronnage[1].

    Emploi

    En 1999, la population de Brénod se répartissait à 47,3 % d'actifs, ce qui est légèrement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, 22,5 % de retraités, un chiffre supérieur au 18,2 % national. On dénombrait également 20,1 % de jeunes scolarisés et 10,1 % d'autres personnes sans activité.

    Le taux d'activité de la population des 20 à 59 ans de Brénod était de 89 %, avec un taux de chômage de 4,5 %, donc bien inférieur à la moyenne nationale de 12,9 % de chômeurs.

    Répartition des emplois par domaine d'activité

    Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Brénod 2,2 % 6,5 % 4,3 % 30,4 % 34,8 % 21,7 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[24]

    Selon l'enquĂŞte de l'INSEE en 1999[24], les revenus moyens par mĂ©nage sont de l'ordre de 16 028 euros par an, alors que la moyenne nationale est de 15 027 euros par an. Par contre, aucun foyer n'est soumis Ă  l'impĂ´t de solidaritĂ© sur la fortune.

    Entreprises

    On dĂ©nombre, en 2004[25], 21 entreprises dont la majoritĂ© d'entreprises de construction (7), de commerce (4) et de services aux particuliers (3). Trois entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es en 2004, ce qui classe la commune au 11 422e rang national des crĂ©ations d'entreprise.

    Commerces

    La commune dispose d'un cafés-restaurants. On y trouve également une boulangerie-pâtisserie et la coopérative « la fruitière ».

    Culture et patrimoine

    Patrimoine naturel

    Beaucoup d'espèces d'animaux cohabitent sur le territoire communal[26]. On y retrouve des chevreuils, des renards, des sangliers, des lynx, des lapins de garenne, des lièvres, des hérissons, des taupes, des musaraignes, des blaireaux, des fouines, des furets, des écureuils, mais également beaucoup d'espèces d'oiseaux comme la mésange noire, la mésange bleue, la mésange charbonnière, la mésange huppée, le bouvreuil pivoine, le chardonneret élégant, le merle noir, le pinson des arbres, le pinson du Nord, le rouge-gorge familier, le rouge-queue noir, la sittelle torchepot et l'hirondelle.

    Patrimoine culturel

    La fête patronale a lieu le 15 août.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Richesses touristiques et archéologiques du canton de Brénod.
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. Données INSEE compulsées par Linternaute - Logement à Brénod.
    9. Dans les Chartes de Cluny.
    10. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 834 - (ISBN 2600001336).
    11. Blason de Brénod, sur labanquedublason2.com
    12. « Haut-Bugey Agglomération - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    13. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Brénod », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    14. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    15. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    16. « Annie Carier a été réélue maire à l’unanimité », Le Progrès,‎ (lire en ligne).
    17. Les chiffres indiqués proviennent des comptes des collectivités pour 2008 publiés par le Ministère de l'Économie, des finances et de l'industrie.
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    22. L'école de Brénod, sur brenod.com
    23. Les services à Brénod, sur brenod.com
    24. Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par linternaute.
    25. Entreprises, sur linternaute.com
    26. La faune de Brénod, sur brenod.com (onglet "nature")

    Voir aussi

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • M. Poilane et Mme Mugnier, Richesses touristiques et archĂ©ologiques du canton de BrĂ©nod : PrĂ©-inventaire, 3e trimestre 1989, 226 p. (ISBN 2-907656-11-2), p. 20-41 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
    • Louis Guy, Autrefois, le plateau d'Hauteville-BrĂ©nod, Belgique, Association le Dreffia, , 240 p. (ISBN 978-2-9529080-2-3)

    Articles connexes

    Lien externe

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