Bousignies-sur-Roc
Bousignies-sur-Roc est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Bousignies-sur-Roc | |||||
Vue du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre | ||||
Maire Mandat |
Aurélie Welonek 2020-2026 |
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Code postal | 59149 | ||||
Code commune | 59101 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bousigniens, Bousigniennes[1] | ||||
Population municipale |
379 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 15′ 51″ nord, 4° 10′ 58″ est | ||||
Altitude | 160 m Min. 130 m Max. 224 m |
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Superficie | 12,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Charleroi (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fourmies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
Cette commune du Hainaut français se trouve dans une curieuse disposition frontalière : 70 % des limites de la commune sont la frontière franco-belge ; sept routes carrossables relient le village aux communes voisines, dont une seule commune française (Cousolre), les six autres routes conduisent en Belgique.
La commune est entourée de bois parcourus par des chemins de douaniers. Elle possède une carrière de calcaire (Dhordain), dont la seule entrée est en Belgique, à Bersillies-l'Abbaye. Du côté ouest, la frontière belge suit la Thure, ce qui la rend sinueuse.
Erquelinnes (be) | Erquelinnes (be) | Beaumont (be) | ||
Erquelinnes (be) | N | Beaumont (be) | ||
O Bousignies-sur-Roc E | ||||
S | ||||
Cousolre | Cousolre | Beaumont (be) |
Les communes voisines sont : Erquelinnes, Beaumont (en Belgique) et Cousolre, en France.
Hydrographie
Il existe dans la commune une « source pétrifiante » ; en fait, une source naturellement saturée en carbonate de chaux.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[8] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 84 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Bousignies-sur-Roc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleroi, dont elle est la seule commune de la partie française[Note 7]. Cette aire est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,3 %), forêts (32 %), terres arables (16,3 %), zones urbanisées (4,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Histoire
Bousignies-sur-Roc fut d'abord une partie de la commune de Cousolre, puis devint une commune à part entière appartenant au chapitre des Dames Chanoinesses de Maubeuge ainsi qu'à l'Abbaye des Dames de Beaumont qui y a déclaré des terres[22].
Le village fut rattaché à la France, en même temps que Maubeuge à la signature du traité de Nimègue (1678).
Semi-enclavé en Belgique, son territoire fit l'objet d'une demande d'échange par l'Autriche à l'occasion du traité de Ryswick, qui connut une issue étrange et inédite.
Lors des Conventions de Limites de 1699, faisant suite au traité de Ryswick, voulant sécuriser la route stratégique de Mons à Beaumont qui rejoint également Chimay, l’Autriche demanda la cession du village de Bousignies-sur-Roc en échange de celui de Bersillies-l’Abbaye. L’argument autrichien tenait au fait que la route en question jouxtait pratiquement la frontière à hauteur du bois de la Grande Comagne, face à Thirimont. L’Autriche soutenait que cette proximité permettait à la France de couper cette route stratégique à tout moment en massant des troupes dans le bois de la Grande Comagne. L’Autriche avait déjà obtenu précédemment, en échange de Rousies, Ferrière-la-Grande et Ferrière-la-Petite, les villages de Givry, de Montignies-Saint-Christophe, de Hantes et de Wihéries ainsi que la Cense de la Neuville à Solre-sur-Sambre ; ces villages, alors français, coupaient effectivement la route de Mons à Beaumont.
Dans le cas de Bousignies-sur-Roc, la France refusa la demande autrichienne avec un argument assez inattendu. Les négociateurs français rappelèrent qu’en cas de conflit, les villages frontaliers devaient fournir aux armées les chevaux et charrettes nécessaires à leurs besoins (l’ancien ost du Moyen Âge). Un comptage montra que le village de Bousignies-sur-Roc comptait deux fois plus de chevaux que celui de Bersillies-l’Abbaye. L’échange devenait alors inéquitable[23].
Bousignies-sur-Roc est aussi le dernier village du Hainaut français à avoir eu, sur son territoire, une enclave des Pays-Bas autrichiens : la terre du Culot du Bois rattachée à la commune au moment du traité de Courtrai (1827).
Pendant la Première Guerre mondiale, lors de la tentative française de repousser l'avancée allemande venue de Belgique vers l'Avesnois, des troupes françaises séjournent à Bousignies-sur-Roc le avec mission de soutenir les forces présentes en Belgique à Fontaine-Valmont, à Sartiau (commune belge de Beaumont). Ces troupes devront se replier sur Solre-le-Château. Ces mouvements ont lieu lors de la Bataille des Frontières qui sera suivie de la Grande Retraite[24].
Bousignies-sur-Roc connut un massacre, le 15 mai 1940, durant l'exode de Belges. Une escadrille de stukas allemands bombarda et mitrailla en piqué une colonne de réfugiés civils belges dans la Côte de Gérard-Croix, et fit 82 morts parmi eux.
Le 26 mars 1944, un avion de la Royal Air Force s'est écrasé sur le territoire de la commune. Un petit mémorial érigé rue Terre du Mont, commémore cet événement.
Politique et administration
Administration municipale
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2020, la commune comptait 379 habitants[Note 8], en diminution de 9,11 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 190 hommes pour 204 femmes, soit un taux de 51,78 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Bousignies-sur-Roc fait partie de l'académie de Lille.
Médias
La commune connaît un moment de notoriété dans les médias en 2021, lorsqu'il apparaît qu'un agriculteur belge a déplacé une borne frontalière entre Bousignies-sur-Roc et Erquelinnes, faisant ainsi reculer la frontière entre les deux communes mais aussi entre la France et la Belgique. L'anecdote est relatée dans la presse locale[34], nationale[35], et internationale[36], sur un ton amusé qui évoque de potentielles conséquences diplomatiques.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Sainte-Aldegonde du XVIIIe siècle
- Chapelle de Sainte-Aldegonde datant de 1681
- Monument aux morts
- Mémorial RAF 1944
- Lavoir de 1980
- Kiosque à musique
- Monument aux morts
- Mémorial RAF 1944
- Kiosque à musique
- Pont sur le Roc
- Lavoir
- Deux curiosités :
- une maison située en France mais dont l'entrée (un ponton qui traverse la Thure) est en Belgique, à Bersillies-l'Abbaye.
- une fontaine dite pétrifiante car sa contenance élevée en carbonate de calcium a la faculté de recouvrir en quelques jours (suivant la matière, de plusieurs heures à plusieurs jours) les objets et leur donner ainsi l'apparence d'une pierre.
- Plusieurs chapelles et niches à travers la commune.
- Chapelle bleue
- Chapelle Notre-Dame de Lourdes
- Chapelle rue de Sartiau
- Niche N.D. de Fatima, rue de Sartiau
- Niche St.Antoine de Padoue
- Chapelle Maria-Anna à Landignies
- Chapelle N.D. du Sacré-Cœur à Landignies
Personnalité liée à la commune
- Un roman a pour cadre Bousignies-sur-Roc : Le Bourreau de Maubeuge d'Orlando de Rudder.
Héraldique
Blason | D'or à trois chevrons de sable[37]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Ces armes étaient celles des comtes de Hainaut jusqu'à ce qu'en 1191 leur comté fut réuni au comté de Flandre par le mariage de Baudouin V de Hainaut avec Marguerite d'Alsace, qui devient comtesse de Flandre à la mort de son père.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Services publics Bousignies-sur-Roc », sur habitants.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Maubeuge - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bousignies-sur-Roc et Maubeuge », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Maubeuge - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bousignies-sur-Roc et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charleroi (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- [PDF] Archives départementales du nord - procès contre des fermiers (1672-1789)
- Considérations sur le mémoire du marquis de Monteynard, 26 mai 1772, Dépôt du service historique du ministère de la Guerre, A 2
- Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, 11e brigade : J.M.O. 6 août 1914-25 septembre 1914, p. 11, lire en ligne.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ), p. 124-125.
- V.D. (CLP), « Bousignies-sur-Roc: Aurélie Welonek, première femme élue maire du village », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bousignies-sur-Roc (59101) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- « Le village de Bousignies-sur-Roc est plus petit depuis qu'un agriculteur belge a déplacé la borne frontière », sur France Bleu, (consulté le )
- « La France est (un peu) plus petite à cause d'un agriculteur belge », sur LCI (consulté le )
- (en) « Farmer moves border stone for tractor – and makes Belgium bigger », sur the Guardian, (consulté le )
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.