Accueil🇫🇷Chercher

Bloch MB.170 Ă  MB.178

Les Bloch MB.170/MB.178 sont des avions militaires français de la Seconde Guerre mondiale, dont le plus connu est le Bloch MB.174. Mis en service en trop petite quantité durant la bataille de France en mai et juin 1940, il fut utilisé par l'armée de l'air jusqu'en 1944. Une version de torpillage, le MB.175T fut produite une fois la guerre terminée pour l'aéronautique navale, les derniers exemplaires n'étant réformés qu'en 1960.

Bloch MB.174
Vue de l'avion.
Un Bloch MB.170

Constructeur SNCASO
RĂ´le Reconnaissance
Premier vol (MB.170)
Mise en service (MB.174)
Date de retrait (MB.175T)
Équipage
3
Motorisation
Moteur Gnome et RhĂ´ne 14N-48/49
Nombre 2
Type moteur en Ă©toile Ă  refroidissement par air
Puissance unitaire 1 030 ch Ă  4 200 m
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 17,80 m
Longueur 12,15 m
Hauteur 3,5 m
Surface alaire 37,63 m2
Masses
Ă€ vide 5 600 kg
Maximale 7 150 kg
Performances
Vitesse maximale 530 km/h
Plafond 11 000 m
Rayon d'action 1 590 km
Armement
Interne 7 mitrailleuses MAC 34 de 7,5 mm
Externe 400 kg de bombes

Le contexte du développement

L’entrĂ©e des troupes allemandes en RhĂ©nanie le 7 mars 1936 obligea l’état-major français Ă  reconsidĂ©rer ses plans d’armement et le plan quinquennal (Plan I) de modernisation de l’armĂ©e de l’air, votĂ© le 25 aoĂ»t 1936, laissa la place Ă  un nouveau programme (Plan des 1 500 ou Plan II) visant Ă  la fourniture de 1 500 avions nouveaux avant la fin 1939[1]. C’est dans cette optique que le STAĂ© lança fin 1936 un nouveau programme de multiplaces de combat pour lequel le bureau d’études d’Henri Deplante proposa un nouveau bimoteur dĂ©signĂ© MB.170. 9 Bloch 170 AB-2 furent commandĂ©s fin 1937 dans le cadre du Plan II. Ce programme prit du retard en raison de la nationalisation de l’industrie aĂ©ronautique française en janvier 1937. RĂ©duite Ă  un simple bureau d’études travaillant pour la SociĂ©tĂ© nationale des constructions aĂ©ronautiques du sud-ouest (SNCASO), la SociĂ©tĂ© des avions Marcel Bloch poursuivit pourtant le dĂ©veloppement de l’appareil. Deux prototypes furent mis en chantier, le premier prenant l’air le 15 fĂ©vrier 1938.

D'une version Ă  l'autre

MB.170.01

Le premier prototype se présentait comme un monoplan à aile base cantilever et train d’atterrissage classique escamotable. La voilure était affectée d’un dièdre marqué, tout comme l’empennage bidérive. Les moteurs étaient des Gnome & Rhône 14N-6/7 de 950 ch. Cet appareil disposait, élément inhabituel pour un appareil de cette taille, d’une tourelle ventrale devant loger soit un équipement de prise de vue soit un poste de tir[2]. Considéré comme un appareil triplace de bombardement et de reconnaissance (A-3), ce prototype fut gravement endommagé durant les essais.

MB.170.02

Approuvé le 7 mars 1938 le Plan V remplaça les précédents. Il confirmait le choix des Potez 637 et 63.11 comme avions de reconnaissance et mettait l’accent sur la création d’une aviation de bombardement puissante, disposant de 36 groupes en janvier 1938 et 60 en avril 1941[1]. La commande des 9 Bloch 170 AB2 fut transformée en 8 Bloch 174 A3/B3 (puisqu’un premier prototype avait volé). Devenu bombardier léger, le second prototype se distinguait sensiblement du premier : La tourelle ventrale était supprimée, le vitrage avant à la base du fuselage était plus important et l’empennage était agrandi.

Cet avion n’était pas adapté aux besoins de l’armée de l’air et le bureau d’études dut se remettre au travail. Il proposa donc au Ministère de l’air différentes variantes portant les désignations MB.171, MB.172, MB.173 et MB.174. C’est ce dernier modèle qui fut finalement retenu.

MB.174

Un Bloch MB.174

Évolution du MB.170, ce nouveau modèle abandonnait dĂ©finitivement la tourelle ventrale, la disposition de l’équipage Ă©tait revue[2], le vitrage du poste de pilotage et de la pointe avant Ă  nouveau modifiĂ©s, l’empennage du MB.170-02 conservĂ©. DestinĂ© spĂ©cifiquement Ă  la reconnaissance avec une mission secondaire de bombardement, le prototype prit l’air le 5 janvier 1939 Ă  Villacoublay pilotĂ© par RenĂ© Le Bail[2] avec des moteurs Gnome & RhĂ´ne 14M-20/21 de 1 030 ch. Six appareils de prĂ©sĂ©rie furent commandĂ©s pour activer le dĂ©veloppement du bimoteur, mais cet avion se rĂ©vĂ©la dès les premiers essais très rapide et facile Ă  piloter, maniable mĂŞme Ă  très haute altitude, et une commande de 50 exemplaires de sĂ©rie fut notifiĂ©e le . DestinĂ©s Ă  remplacer les Potez 63.11 des groupes de reconnaissance, ces appareils devaient recevoir des moteurs Gnome & RhĂ´ne 14M-48/49 de 1 100 ch, mais les premiers essais effectuĂ©s avec les avions de prĂ©sĂ©rie rĂ©vĂ©lèrent des problèmes de refroidissement. Il fut donc nĂ©cessaire de rĂ©duire le diamètre des casseroles d’hĂ©lices pour accroitre le flux d’air sur les tĂŞtes de cylindres[2]. Enfin, juste avant la mise en service il fut dĂ©cidĂ© d’accroitre l’armement, qui fut finalement fixĂ© Ă  deux mitrailleuses MAC 1934 de 7,5 mm dans les ailes et trois montĂ©es dans des carĂ©nages ventraux amovibles tirant vers l’avant, une mitrailleuse dorsale et une arme ventrale du mĂŞme type tirant vers l’arrière. La soute ventrale permettait d’emporter 400 kg de bombes, mais dans sa version initiale sa capacitĂ© Ă©tait en fait limitĂ©e Ă  8 bombes de 40 kg ce qui Ă©tait nettement insuffisant en opĂ©rations. La production avait Ă©tĂ© lancĂ©e en novembre 1939 Ă  l’usine SNCASO de Bordeaux-MĂ©rignac[2], mais en raison des modifications apportĂ©es aux avions durant leur dĂ©veloppement les 20 premiers MB.174 ne furent acceptĂ©s par l’armĂ©e de l’air qu’en fĂ©vrier 1940 et mis en service en mars 1940 au groupe de reconnaissance stratĂ©gique GR II/33. 56 exemplaires furent livrĂ©s jusqu’au 22 juin 1940. En opĂ©rations ce bimoteur se rĂ©vĂ©la capable de distancer les meilleurs chasseurs allemands alors en service et 4 MB.174 seulement furent perdus Ă  l’ennemi durant la bataille de France.

MB.175

MB.175

Version de bombardement lĂ©ger du MB.174, dont le fuselage Ă©tait allongĂ© et la soute ventrale modifiĂ©e pour recevoir 4 bombes de 100 kg ou 2 bombes de 200 kg. Produit par Bordeaux-AĂ©ronautique, le prototype prit l’air le pilotĂ© par Daniel Rastel[2]. Les pertes en opĂ©rations dans les groupes de reconnaissance utilisant le MB.174 ayant chutĂ© de façon spectaculaire, la production de ce modèle devint prioritaire, mais il arrivait bien trop tard. Le premier MB.175B-3 fut livrĂ© en avril 1940 et 25 MB.175 seulement avaient Ă©tĂ© rĂ©ceptionnĂ©s le 22 juin 1940 (plus de 200 Ă©taient en cours de montage sur les chaines)[2], permettant le rĂ©Ă©quipement d’un seul groupe, le GR II/52. En juillet 1940, Focke-Wulf commande deux cents Bloch 175[3].

MB.175T

Un MB.175 de la Marine Nationale.

En 1945 la Marine nationale commanda 100 MB.175 (commande ramenée ensuite à 80 exemplaires) adaptés aux missions de torpillage. La production fut lancée à Châteauroux-Déols et les appareils livrés en priorité à la Flottille 6F à Agadir à partir de janvier 1947. Ces bimoteurs ne firent pas franchement le bonheur de l’aéronautique navale, qui fut heureuse de les remplacer en mars 1952 par des Grumman Avenger. Entre-temps la flottille 6F avait quitté le Maroc pour la base de Lartigue, près d’Oran, en Algérie. L’Escadrille 10S de Saint-Raphaël utilisa également quelques MB.175T pour des essais divers. Les derniers Bloch devaient finir leur carrière en 1960 à la section marine de la base école de Rochefort.

MB.176

Afin d’accĂ©lĂ©rer la mise en service de l’appareil, une des difficultĂ©s Ă©tant l’approvisionnement en moteurs, on tenta de remplacer les deux Gnome & RhĂ´ne 14N-20/21 de 1 030 ch par des moteurs amĂ©ricains. Le Pratt & Whitney R-1830 Twin Wasp fut retenu. MalgrĂ© des performances dĂ©cevantes 403 R-1830-SC3-G et 1 922 R-1830-S3C4-G furent commandĂ©s, Ă  livrer avant fĂ©vrier 1941, pour Ă©quiper 1 550 MB.176. Si une bonne partie des SC3-G furent livrĂ©s avant l’armistice, 5 MB.176B-3 seulement furent livrĂ©s et versĂ©s en Afrique du Nord au GR I/55 avec des MB.175.

MB.177

Prototype équipé de moteurs en ligne Hispano-Suiza 12Y-31.

MB.178

Ce prototype était en cours de développement à l’usine de Courbevoie au moment où les troupes allemandes occupèrent Paris. Saisi, il fut transporté au centre d'essais de Rechlin[2], où on perd sa trace.

En opérations

La DrĂ´le de guerre

56 MB.174, 25 MN.175 et 5 MB.176 furent livrés à l’armée de l’air jusqu’au 22 juin 1940. Les premiers MB.174 furent livrés en février 1940 et versés en mars au groupe de reconnaissance GR II/33, le capitaine Antoine de Saint-Exupéry effectuant la première mission de guerre sur cet appareil le 29 mars. Durant les semaines qui suivirent les GR I/33 puis GR I/52 et GR II/36 reçurent à leur tour quelques appareils.

Le 16 avril, le no 16 du GR II/33 fut interceptĂ© par deux Bf 109E du I/JG 3 Ă  8 500 m alors qu’il effectuait une reconnaissance photo sur le Rhin. Moteur droit touchĂ© et moteur gauche en panne, le pilote tenta de se poser Ă  Neufchâteau (Belgique) mais l’avion prit feu (2 tuĂ©s)[4]. Le 20 avril, le no 31 du GR I/52, rentrant d’une mission sur Stuttgart, fut abattu par le Hptm Tietzen du II/JG51[4].

La bataille de France

Le 9 mai 1940 on comptait seulement 11 MB.174 en première ligne :

  • GR II/33 (Athies-sous-Laon) : 2 MB.174 (1 seul disponible) et 13 Potez 637/63.11 (11 disponibles) opĂ©rant au profit de la 1re division aĂ©rienne (Zone d’opĂ©rations aĂ©riennes Nord - ZOAN).
  • GR II/36 (Nancy-Azelot) : 3 MB.174 (2 disponibles) et 11 Potez 63.11 (6 disponibles) opĂ©rant au profit de la 5e armĂ©e (Zone d’opĂ©rations aĂ©riennes Est - ZOAE).
  • GR I/52 (Saint-Dizier) : 3 MB.174 (2 disponibles) et 12 Potez 637/63.11 (8 disponibles) opĂ©rant au profit de la 3e division aĂ©rienne (Zone d’opĂ©rations aĂ©riennes Est - ZOAE).
  • GR I/33 (Dole-Tavaux) : 3 MB.174 (1 seul disponible) et 13 Potez 637/63.11 (3 disponibles) opĂ©rant au profit de la 6e division aĂ©rienne (Zone d’opĂ©rations aĂ©riennes Sud - ZOAS).

Le 19 mai le no 34 du GR I/52, en mission sur Cambrai, fut pris à partie par 27 Messerschmidt. Aux commandes le sergent chef Cugnot. Un ME fut touché par le mitrailleur, et un autre abattu. ll parvint à regagner sa base mais on releva 32 impacts sur le triplace[5]. Le 23 mai Saint-Exupéry décolla d’Orly à bord du no 24 pour observer la progression allemande dans le secteur situé entre Amiens et Arras sous escorte de 5 Dewoitine D.520, dont deux furent abattus. Il a relaté cette expérience dans son roman Pilote de guerre[5].

Le 5 juin 1940 la situation du matériel n’avait guère évolué, cinq groupes disposant toujours de 45 Potez 630 (25 disponibles) pour 23 Bloch (9 disponibles). Replié sur Nangis, le GR II/33 alignait 5 MB.174 (5 disponibles) et le GR I/33, stationné à Martigny-les-Gerbonvaux, 5 (3 disponibles). Ces deux groupes restaient affectés aux reconnaissances stratégiques au profit des ZOAN et ZOAE respectivement. Opérant au profit de la 7e armée, le GR I/35, qui avait reçu ses premiers Bloch fin mai, disposait à Mantes-la-Jolie-Gassicourt de 3 MB.174 (1 seul disponible) et le GR II/36, stationné à Neufchâteau, comptait toujours 4 MB.174 (aucun disponible). Replié à Feurs, le GR I/52, dont l’unique Bloch était indisponible, venait de recevoir l’ordre d’abandonner sur place ses Potez et de faire mouvement sur Bordeaux pour rééquipement. Immobilisé à Caen du 8 au 14 mars, il devait arriver à Mérignac pour apprendre qu’il devait faire mouvement sur l’AFN.

La première unité à recevoir le M.175 fut le GR II/52, qui prit en compte ses premiers bimoteurs à Bordeaux le 28 mai 1940. Avec une dotation mixte de MB.174 et MB.175 il gagna Perpignan le 18 juin 1940 avant de rejoindre l’Algérie deux jours plus tard.

L'aviation d'armistice

Mi-juin 1940, les groupes opérant sur MB.174/175 reçurent l’ordre de se replier sur l’Afrique du Nord. Le GR I/52 arriva à Alger-Maison Blanche le 18 juin, suivi deux jours plus tard par les GR II/52 et GR I/35. Le GR II/36 dispersa ses appareils entre Tunis et Sétif le 20 juin, le GR I/55 rejoignit à son tour Alger-Maison Blanche le 22 juin et le GR I/33 arriva à Bizerte-Sidi Ahmed le 25 juin tandis que le GR II/33 se posait à Alger-Maison Blanche.

Les conventions d’armistice limitèrent à trois groupes stationnés en Afrique du Nord le nombre d’unités sur Bloch. Le GR I/35 fut donc dissout dès le 15 juillet 1940, suivi le 30 août du GR II/36 et le 31 du GR I/33. Arrivé à Alger-Maison Blanche le 22 juin 1940, le GR I/55, qui venait de commencer sa transformation sur MB.175 à Oran, reçut en août l’ordre de rejoindre la métropole sur ses seuls Potez 63.11 pour y être dissout le 30 du même mois.

MB.174 et MB.175 furent donc répartis entre les GR II/33, transféré à Tunis-El Aouina le 26 août 1940, GR I/52, affecté au Maroc le 25 juin 1940, et GR II/52, stationné à Oran-La Sénia à partir du 25 juin 1940.

Après la première attaque britannique sur Mers-el-Kebir, le , les Bloch du GR II/52 lancèrent des reconnaissances jusqu’à Gibraltar à la recherche de la flotte britannique. Ces missions se prolongèrent jusqu’en août 1940. La plupart des Bloch des GR I/52, installés à Marrakech et GR I/52, repliés sur Beni Ounif depuis janvier 1942, furent détruits par les bombardements Alliés le 8 novembre 1942. Le GR I/52 fut dissous le 31 novembre 1942, alors que le GR II/52 était déjà en cours de conversion sur Douglas DB-7.

Dernières opérations

Malgré le manque de carburant et de pièces détachées, le GR II/33 parvint à poursuivre son entrainement et à effectuer, en janvier 1941, des reconnaissances entre Tunisie, Sicile et Sardaigne. Quand les Alliés débarquèrent en AFN, les équipages parvinrent à faire décoller 10 Bloch pour les mettre à l’abri à Djedeida et Thélepte, à la frontière algérienne[6]. Après avoir rejoint les Alliés et s’être regroupé à Biskra fin 1942, le GR II/33 effectua quelques missions de bombardement en piqué sur ses Bloch avant de gagner Laghouat le 6 janvier 1943 et d’être transformé sur F-5G.

Les derniers Bloch furent transférés au Maroc et utilisés pour le remorquage de cibles par le GT I/15.

Dans la Luftwaffe

Malgré les destructions volontaires destinées à éviter la capture des avions par les troupes allemandes, 10 MB.174 furent saisis par la Luftwaffe à l’Armistice et immédiatement envoyés en Allemagne. Aux termes des accords franco-allemands ratifiés le 28 juillet 1941 à Wiesbaden, la SNCASO poursuivit la construction du MB.175 pour le compte de la Luftwaffe, à laquelle elle livra 153 bimoteurs non armés. Ceux-ci s’ajoutant aux 47 bimoteurs en cours d’assemblage en juin 1940 dont elle avait exigé l’achèvement, ce sont donc au moins 200 MB.175 qui furent utilisés dans ses écoles allemandes pour la formation des pilotes de multimoteurs. À noter que l’avion de transport Messerschmitt Me 323 fut équipé de moteurs Gnome & Rhône 14N-48/49, certains ayant vraisemblablement été prélevés sur des MB.175.

Sources

  1. Les ailes françaises 1939-1945 vol 1
  2. Dassault Aviation
  3. Klemm, op cit, p 54
  4. Les ailes françaises 1939-1945 vol 2
  5. Les ailes françaises 1939-1945 vol 3
  6. Les ailes françaises 1939-1945 vol 5

Références

  • Les ailes françaises 1939-1945 vol 1, 2, 3 et 5.
  • Enzo Angelucci et Paolo Matricardi, Les avions, t. 3 : La Seconde Guerre mondiale - France, Allemagne, Angleterre, etc..., Elsevier Sequoia, coll. « Multiguide aviation », (ISBN 2-8003-0387-5), p. 261.

Liens externes

Voir aussi


Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.