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Beaudignies

Beaudignies est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Beaudignies
Beaudignies
Église fortifiée de Beaudignies.
Blason de Beaudignies
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité CC du Pays de Mormal
Maire
Mandat
Dominique Fontaine
2020-2026
Code postal 59530
Code commune 59057
Démographie
Gentilé Beaudignoises, Beaudignois
Population
municipale
564 hab. (2020 en diminution de 0,18 % par rapport à 2014)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 14′ 15″ nord, 3° 35′ 37″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 131 m
Superficie 7,92 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Valenciennes (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-sur-Helpe
Législatives 12e circonscription du Nord
Localisation
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Beaudignies
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Beaudignies
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Beaudignies
Liens
Site web http://beaudignies.canalblog.com/

    Géographie

    Localisation

    Beaudignies se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) et fait partie du Parc naturel régional de l'Avesnois.

    Elle fait partie administrativement de l'Avesnois et historiquement du Hainaut.

    La commune, desservie par l'ancienne route nationale 342 (actuelle RD 942) jouxte Le Quesnoy et se trouve à 15 km au sud-est de Valenciennes, 12 km au sud-ouest de la Frontièrefrontière franco-belge entre la Belgique et la France et 35 km de Mons, 27 km à l'ouest de Maubeuge, 28 km au nord-ouest d'Avesnes-sur-Helpe, 48 km au nord-est de Saint-Quentin et 26 km au nord-est de Cambrai.

    Le Sentier de grande randonnée GR121-C et un sentier de grande randonnée de pays (GRP) passent dans le village.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le village est drainé par l'Écaillon, un affluent du fleuve l'Escaut.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 759 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 52 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Beaudignies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,1 %), prairies (29,8 %), zones urbanisées (6,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 270, alors qu'il était de 252 en 2014 et de 252 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 89,5 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 8,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,4 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beaudignies en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) supérieure à celle du département (1,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,8 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Beaudignies en 2019.
    Typologie Beaudignies[I 1] Nord[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 89,5 90,6 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,9 1,6 9,7
    Logements vacants (en %) 8,6 7,8 8,2

    Toponymie

    La localité a été désignée comme : Bellodenguiens en1086 (Tit. de l'abb. d'Anchin, Le Carp. Pr. II, 15), Baldiniense territorium en 1120 (Cart. de Marchienne), Biaudengni en 1135 (Titre de Saint-Aubert, Le Carp. Pr. II, 82), Beldeniis en 1131 (Charte de l'évêque Liétard), Waudegnies en 1184 (Cart. de l'abb. de Marchiennes), Baldeniis en 1186 (Cart. de l'abb. de Vicogne), Baldegnies en 1220 (Arch. dé l'église de Cambrai), Biaudegnies en 1255 (Cart. de Vicogne), Beaudegnies en 1336 (2e Cart. du Hainaut), Beaudignies en 1355 (Tit. de Saint-Aub. Le Carp. Pr. II, 91), Beaudignies en 1632 (Inscrip. de la cloche de l'église), Baudignies en 1740 (doc. typ.), Beaudegnies, Beaudignies, Baudegnies (doc. div.)[21].

    Histoire

    Moyen Âge

    sainte Aldegonde donne par testament en 646 Beaudignies au chapitre noble de Maubeuge[21].

    C'est alors une seigneurie dont le territoire est réparti entre plusieurs institutions catholiques : le chapitre de l'église Sainte-Aldegonde à Maubeuge et les abbayes de Maroilles, Fesmy, Vicoigne à Raismes et Saint-André du Cateau[21].

    Par exemple,une charte de l’évêque Liétard rédigée en 1131 confirme les possessions de l’abbaye de Maroilles à Beaudignies : le moulin, le four, la brasserie, ainsi que des terres, auxquelles viennent ultérieurement s'ajouter une dîme et le terrage, une redevance en nature[21].

    La paroisse dépend en 1186 du décanat d'Haspres[21].

    Une maladrerie est mentionnée en 1262 à Beaudignies[21].

    En 1410, la seigneurie du comte de Hainaut comprend la ville, la terre, la justice, les droits seigneuriaux, un moulin, une maison, des terres labourables[21].

    Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts.

    À la fin du conflit, la commune se trouve sur le chemin des Néo-Zélandais qui viennent de Solesmes. Le 23 octobre 1918, le hameau du Pont-à-Pierres est dans un premier temps repris. Les éclaireurs néo-zélandais passent au-delà de la côte de l'Arbrisseau pour se rendre compte que le village n'est pas encore défendu. Les régiments d'Otago et de Canterbury sont lancés à la conquête de Beaudignies à 17 heures le 23 octobre pour sécuriser les ponts sur l'Écaillon. L'opération réussie, l'église porte encore les traces de quelques balles, les troupes néo-zélandaises entrent en contact avec des patrouilles allemandes. Lors d'une rencontre entre deux patrouilles ennemies, Henry James Nicholas, qui vient d'obtenir la prestigieuse croix de Victoria (Victoria Cross) en juillet 1918 au palais de Buckingham, est tué aux abords du pont nord du village. D'abord enterré sur la route de Capelle, les hommes du bataillon lui rendent les honneurs militaires dans le cimetière de Vertigneul le 29 octobre 1918.

    En fin de journée, il est décidé de sécuriser la route Ruesnes-Ghissignies au nord du village. L'opération menée par les deux autres régiments d'Otago et de Canterbury s'avère difficile en raison de la sévère pente dans le village et de la résistance d'une centaine d'Allemands qui contrôlent des tranchées dans les champs à côté de Saint-Roch[22].

    Le 24 octobre, la position de Beaudignies est sécurisée et les régiments d'Otago et de Canterbury sont relevés par des bataillons de la Rifle brigade. Beaudignies devient alors le camp de base des Néo-Zélandais. Les divers quartiers généraux des régiments sont installés dans les fermes du village ; l'hôpital pour les premiers secours est au Pont-à-Pierres où sont aussi concentrés les nombreux prisonniers allemands. Le village voit s'installer un bivouac du régiment de Maoris qui viennent de reconstruire un pont sur le Saint-Georges.

    Pendant plus d'une semaine, jusqu'au 4 novembre, de minutieux préparatifs sont organisés pour amener dans le plus grand secret l'artillerie de campagne néo-zélandaise aux abords du Quesnoy. Une activité normale est maintenue (de nombreux raids) mais les munitions sont acheminées de nuit. Le village en première ligne est d'ailleurs bombardé à plusieurs reprises par l'ennemi. Les civils sont évacués dans les ambulances néo-zélandaises le 27 octobre 1918.

    Au matin du 4 novembre 1918, les bataillons engagés dans la bataille du Quesnoy partent de Beaudignies. Les 1er et 3e bataillon (en support) de la Rifle brigade partent de la route encaissée à la sortie du village pour contourner par le sud-est Le Quesnoy. L'artillerie de campagne néo-zélandaise est d'abord installée dans les champs à la sortie de Beaudignies.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton du Quesnoy-Est[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Avesnes-sur-Helpe

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Nord.

    Intercommunalité

    Beaudignies était membre de la communauté de communes du Pays Quercitain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette intercommunalité fusionne le avec la communauté de communes des Vallées de l'Aunelle et de la Rhônelle pour former la communauté de communes du Quercitain.

    Une nouvelle fusion intervient le et le Quercitain ainsi que deux autres intercommunalités se réunissent alors pour former la communauté de communes du Pays de Mormal dont est donc membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1802-1803[24] Pierre Jos. Lesnes
    après 1807[25] M. Carondelet
    Les données manquantes sont à compléter.
    Charles de Carondelet de Beaudignies[21]. Dernier seigneur de Beaudignies
    Nommé maire sous l'Empire
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mai 2020[26] Raymonde Dramez[27]
    mai 2020[28] En cours
    (au 13 septembre 2022)
    M. Dominique Fontaine[29] Professeur de technologie retraité
    Chevalier des Palmes académiques

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Beaudignies relève de l'académie de Lille.

    L'école publique de Beaudignies accueille environ 80 élèves répartis en trois classes[30]. Elle dispose d'une cantine et d'une garderie.

    Culture

    La commune s'est dotée en 2012 d'une médiathèque dénommée le Bibliovie[21].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

    En 2020, la commune comptait 564 habitants[Note 8], en diminution de 0,18 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5864344798189219961 0731 0651 151
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2081 2351 1771 2131 1721 2151 2111 2411 208
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1501 1331 029852805785702696667
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    603597527543523537573569563
    2020 - - - - - - - -
    564--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 286 hommes pour 274 femmes, soit un taux de 51,07 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    1,1
    3,9
    75-89 ans
    6,4
    13,2
    60-74 ans
    17,9
    23,8
    45-59 ans
    19,7
    20,8
    30-44 ans
    20,9
    16,2
    15-29 ans
    17,3
    21,1
    0-14 ans
    16,8
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La mairie, de 1789 et 1861.
    • Chapelles-oratoires disséminées sur le territoire de la commune, dont un oratoire de 1849.
    • Pigeonnier-porche de 1838, au hameau de Pont à Pierres.
    • Ancien moulin à eau (vers 1900).
    • Donjon et tourelle de l'église Saint-Étienne.
      Donjon et tourelle de l'église Saint-Étienne.
    • Chapelle CÅ“urs de Jésus de Marie, rue Basse.
      Chapelle Cœurs de Jésus de Marie, rue Basse.
    • Chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs, route de la Capelle.
      Chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs, route de la Capelle.
    • Chapelle D942 route de Beaudignies.
      Chapelle D942 route de Beaudignies.

    Personnalités liées à la commune

    • Henry James Nicholas (en) (1891-1918), sergent du régiment de Canterbury et véritable premier héros de la nation néo-zélandaise, est tué dans la commune de Beaudignies.

    Le nom de certains seigneurs nous est parvenu[21] :

    • Adam de Beaudignies, seigneur de Wavrechain, fait don de terre et de revenus à l’abbaye de Vicoigne en 1209 et 1214
    • Gilles de Limoges, sire de Beaudignies, vend en 1336 à Guillaume Ier, comte de Hainaut, plusieurs hommages liges pour des terres situées à Beaudignies et autres lieux.
    • Antoine Gongnies seigneur de Vendegies-au-Bois, gouverneur de Bruxelles et du Quesnoy, dans la seconde moitié du XVIe siècle. Sa fille Michelle de Gongnies se marie avec Ferry de Carondelet, faisant passer la seigneurie à la famille de ce dernier.
    • Charles de Carondelet de Beaudignies est le dernier seigneur de Beaudignies. Revenu après la tourmente révolutionnaire, il: est nommé maire du Quesnoy sous l’Empire

    Héraldique

    Blason de Beaudignies Blason
    Inconnu.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Beaudignies », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Valenciennes - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Beaudignies et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Valenciennes - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Beaudignies et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. « Beaudignies », sur https://villesetvillagesdelavesnois.org (consulté le ).
    22. Capt David Ferguson, History of the Canterbury regiment. N.Z.E.F. 1914-1919; 1921 en anglais
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
    25. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an 1807, p. 120-121, lire en ligne.
    26. « Beaudignies: derniers vœux à la population pour Raymonde Dramez : L'assistance était nombreise, ce dimanche, à la salle des fêtes pour assister aux derniers voeux de Raymonde Dramez, au cours d'une cérémonie à la fois teintée d'humour et d'émotion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    27. Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Beaudignies: Raymonde Dramez en place pour un nouveau mandat : Sous la présidence d’André Moreau, doyen de l’assemblée, les élus ont procédé, vendredi soir à la mairie, à l’élection du maire et des adjoints. À l’unanimité, Raymonde Dramez a été reconduite dans le fauteuil majoral. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    28. Lucienne Cloez (CLP), « Beaudignies: Dominique Fontaine élu maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    29. Lucienne Cloez (CLP), « Beaudignies: qui est Dominique Fontaine, le nouveau maire du village ? », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    30. « Présentation de l'école », École, sur http://beaudignies.canalblog.com (consulté le ).
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
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