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Bataille de Rich Mountain

La bataille de Rich Mountain est une bataille de la guerre de Sécession qui se déroula le , dans le comté de Randolph en Virginie-Occidentale. Elle voit la victoire des troupes de l'Union commandées par le major général McClellan[1](p305).

Bataille de Rich Mountain
Description de l'image Battle of Rich Mountain.png.
Informations générales
Date
Lieu Comté de Randolph, Virginie-Occidentale
Issue Victoire de l'Union
Forces en présence
Armée du Nord-Ouest
Pertes
46300

Guerre de SĂ©cession

Batailles

Campagne de Virginie-Occidentale

CoordonnĂ©es 38° 51′ 58″ nord, 79° 56′ 02″ ouest
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Bataille de Rich Mountain
GĂ©olocalisation sur la carte : Virginie-Occidentale
(Voir situation sur carte : Virginie-Occidentale)
Bataille de Rich Mountain

Forces en présence

Union

Les forces de l'Union dans le nord-ouest de la Virginie sont commandĂ©es par le major gĂ©nĂ©ral McClellan. Elles s'Ă©lèvent Ă  20 000 hommes[2](p8). Lors des combats McClellan commande trois brigades, totalisant 8 000 hommes[2](p8).

Confédération

Le brigadier gĂ©nĂ©ral Garnett prend le commandement des forces du nord-ouest de la Virginie en et comptent 4 600 hommes[2](p8). Les forces confĂ©dĂ©rĂ©es sous le commandement du brigadier gĂ©nĂ©ral Garnett s'Ă©lèvent Ă  cinq mille hommes d'infanterie, dix pièces d'artillerie et de quatre compagnies de cavalerie[3](p62). Pegram commande 1 300 hommes Ă  Rich Mountain Ă  l'ouest de Beverly et Ă  10 milles (16 kilomètres) de Laurel Hill[2](p8).

Contexte

Le major-général George B. McClellan assume le commandement des forces de l'Union dans l'ouest de la Virginie en [4]. Garnett fait face à une situation difficile car les fédéraux mettent la pression sur les confédérés en se déplaçant vers le sud, de Grafton vers Berverly qui constitue un point critique sur la pente orientale de la montagne[2](p8). Garnett s'y est positionné pour reprendre le contrôle du nord-ouest de la Virginie par la Confédération[2](p8).

Le , McClellan déplace ses divisions du sud de Clarksburg contre les confédérés du lieutenant-colonel John Pegram, atteindre les environs de Rich Mountain le . Pendant ce temps, la brigade de l'Union du brigadier général Thomas A. Morris quitte Philippi pour affronter le commandement du général Robert S. Garnett à Laurel Hill[4]. Du au , le brigadier général William Rosecrans mène une brigade renforcée par un sentier de montagne pour s'emparer de la'route à péage de Staunton-Parkersburg sur les arrières de Pegram[4].

Marqueur : la bataille de Rich Mountain s'est déroulée ici le 11 juillet 1861. Par une attaque surprise, le général W. S. Rosecrans défait les Confédérés menés part le capitaine J. A. DeLagnel. La bataille a été décisive pour la campagne de Virginie du nord-ouest de McClellan.
Marqueur de la bataille de Rich Moutain

Le colonel Pegram est positionnĂ© sur la montagne avec environ 1 600 hommes avec quelques pièces d'artillerie, pendant que le gĂ©nĂ©ral Garnett est retranchĂ© avec 3 000 hommes, six pièces d'artillerie et trois compagnies de cavalerie[3](p62).

Bataille

Les plans de l'Union prĂ©voient que la colonne de 8 000 hommes commandĂ©e par le brigadier gĂ©nĂ©ral Rosecrans par une marche dans la montagne tombe sur la gauche de Pegram pendant que 5 000 hommes commandĂ©s par le major gĂ©nĂ©ral McClellan mène une attaque de front appuyĂ©e par de l'artillerie[3](p62). Pegram anticipe une tentative de flanquement de sa position, mais sur la droite[2](p8).

La colonne de Rosecrans se met en marche avant l'aube du et progresse difficilement sous une pluie torrentielle[3](p62). Les fĂ©dĂ©raux arrivent sur les lieux Ă  l'approche de midi et Rosecrans lance une attaque en force, Ă©parpillant les 360 confĂ©dĂ©rĂ©s qui gardent l'arrière de leur dispositif[2](p8). Lorsqu'elle atteint un bois sur la montagne, la colonne est prise sous le feu de l'artillerie confĂ©dĂ©rĂ©e qui fait peu de dommages. Les troupes de Rosecrans contournent alors le flanc confĂ©dĂ©rĂ©[3](p62). Le colonel Pegram tente alors d'Ă©chapper Ă  l’encerclement mais seules six compagnies parviennent Ă  se retirer. Le reste de la troupe se rend[3](p63).

Conséquences

Lorsque Garnett apprend la nouvelle de la reddition de Pegram, il décide d'évacuer Laurel Hill et retraite par les sentiers de montagne en direction du comté de Hardy[3](p63).

La manœuvre habile du brigadier général Rosecrans assure le gain de la journée. Il remplace alors le major général McClellan au commandement de l'armée du Haut-Potomac. Par la suite, il chasse hors de la Virginie Occidentale les généraux confédérés Wyse et Floyd, défaisant ce dernier lors de la bataille de Carnifax Ferry le [5](p1574). Si Rosecrans a la paternité du plan et de son exécution, les journaux du Nord font l'éloge de McClellan, malgré sa propension à surestimer son ennemi et son indécision lors des combats. D'un point de vue politique, la perte du contrôle du nord-ouest de la Virginie par la Confédération, ouvre la voie à une deuxième session de la convention de Wheeling qui aboutira à la scission de l'État en août[2](p8-9).

Notes et références

  1. Marie Nicolas Bouillet, Atlas universel d'histoire et de géographie, Libr. de L. Hachette et Cie, , 1035 p.
  2. (en) Frances H. Kennedy et Conservation Fund (Arlington, Va.), The Civil War battlefield guide, Houghton Mifflin, (ISBN 0-585-13085-X, 9780585130859 et 9780547524696, OCLC 43476649, lire en ligne)
  3. Edward Alfred Pollard (trad. Jules Noblom), La cause perdue : histoire de la guerre des Confédérés, La Renaissance Louisianaise, , 420 p.
  4. (en) « Battle Summary », sur National Park Service,
  5. Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, vol. 2 : Dictionnaire universel des contemporains: contenant toutes les personnes notables de la France et des pays Ă©trangers, Hachette et Cie, , 4e Ă©d.

Lien externe

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