Bataille de Haouza (1984)
La bataille de Haouza est livrée le dans le secteur d'Haouza pendant la guerre du Sahara occidental. Dans le cadre de son offensive Grand-Maghreb, le Polisario attaque le mur des sables défendu par les forces armées royales marocaines[L 1].
Date | |
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Lieu | Haouza, Sahara occidental |
Issue | Victoire marocaine |
Abid Tria |
1 500-2 500 hommes |
Jusqu'à 114 tués 1 à 10 blindés Au moins 6 véhicules | Au moins 15 tués Au moins 37 blessés |
Batailles
- Argoub
- Aïn Ben Tili (janvier)
- Amgala 1
- Amgala 2
- Aousserd
- Laâyoune
- Tarfaya
- Bir Moghreïn 1
- Zouerate
- Mijek
- Bir Moghreïn 2
- Bir Moghreïn 3
- Nouakchott
- Offensive du Martyr-El-Ouali (Amgala
- Tidjikdja
- Argoub
- Tifariti
- Tichla
- Zouerate (mai)
- Boukraa
- Nouakchott
- Haouza
- Lamnia (juillet)
- Zouerate (août)
- Lamnia (août)
- Deglebat-Leglia
- Bir Gandouz
- Oum Drouss)
- Lamantin
- Lem Sail
- Tan-Tan
- Amgala
- Ramth-al-Lbane
- Assa
- Tichla
- Bir Anzarane
- Lebouirate
- Lemgat
- Smara
- Mahbès
- Ouhoud
- Boukraa
Attaques sur le mur des sables (1980-1991)
Attaques sur le train minéralier Nouadhibou-Zouerate (1975-1978)
Contexte
Les forces du Polisario, parties de Tifariti, regroupent trois bataillons d'infanterie et deux bataillons blindés, soit 50 chars T-55, 50 blindés BMP-1 et 1 500 à 2 500 hommes. Elles utilisent des missiles Malyutka 9M14, des lance-roquettes multiples BM-11 (y compris sur des véhicules légers), des mortiers de 160 mm (en)[1] et même des mortiers de 240 mm (en) selon les Marocains[2].
Les unités d'intervention marocaines viendront de Smara et de Haouza[L 2]. Le secteur d'Haouza est sous le commandement du colonel Abid Tria[2].
Déroulement
La bataille de 7 h 30 à 13 h[L 2]. Le Polisario attaque les points d'appui marocains derrière le mur mais l'arrivée en renfort des unités d'intervention brise l'attaque sahraouie[1].
Bilan et conséquences
Le communiqué du Polisario revendique 72 Marocains tués et 140 autres blessés tandis que le communiqué marocain annonce que 14 militaires ont été tués et 38 blessés et estime les pertes du Polisario à 114 hommes[1]. Quelques jours après le combat, le colonel Abid Tria explique que les Marocains ont perdu 15 tués tandis que le Polisario aurait perdu 8 T-55 et 2 BMP-1. Les carcasses d'un T-55 et de 6 autres véhicules sont visibles 2 km devant la ligne de défense marocaine[2]. Parmi ces véhicules l'un est armé d'une mitrailleuse lourde KPV[L 3].
Annexes
Notes
Références
- « Le Polisario et Rabat font état de violents combats », Le Monde, , p. 2 (lire en ligne)
- Reuter, « Les Marocains ont pris au Polisario un équipement " très meurtrier " », Le Monde, , p. 4 (lire en ligne)
Bibliographie
- (ar) Abdelhak El Merini, الجيش المغربي عبر التاريخ [« L'Armée marocaine à travers l'Histoire »], Rabat, Dar Nachr Al Maârifa, , 586 p. (ISBN 9981-808-42-3, lire en ligne)
- Olivier Verniot, « La question du Sahara occidental 1983-1984 », Annuaire de l'Afrique du Nord, Éditions du CNRS, vol. 1984, , p. 634-691 (lire en ligne)