Bas-Lieu
Bas-Lieu est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Bas-Lieu | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de l'Avesnois | ||||
Maire Mandat |
Ghislain François 2020-2026 |
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Code postal | 59440 | ||||
Code commune | 59050 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Baslieusards, Baslieusardes | ||||
Population municipale |
342 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 08′ 05″ nord, 3° 56′ 30″ est | ||||
Altitude | 180 m Min. 146 m Max. 211 m |
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Superficie | 7,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Avesnes-sur-Helpe (banlieue) |
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Aire d'attraction | Avesnes-sur-Helpe (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fourmies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Localisation
Bas-Lieu se situe dans le Sud-Est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du Parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».
Bas-Lieu fait partie administrativement de l'Avesnois, historiquement du Hainaut, géologiquement des Ardennes et est situé dans la région naturelle de la Thiérache.
La commune se trouve à 100 km de Lille (préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 45 km de Valenciennes, Mons (B) ou Charleroi (B) et juste à côté d'Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture).
Elle est incluse dans le Parc naturel régional de l'Avesnois.
Communes limitrophes
La commune est bordée par les communes d'Avesnes-sur-Helpe, Beugnies, Dourlers, Flaumont-Waudrechies, Semousies et Saint-Hilaire-sur-Helpe.
La Belgique et le département de l'Aisne se trouvent à 15 km.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maubeuge », sur la commune de Maubeuge, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 880,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 63 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Bas-Lieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avesnes-sur-Helpe, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[17] et 8 112 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avesnes-sur-Helpe dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58,4 %), terres arables (29,8 %), forêts (8,4 %), zones urbanisées (3,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Avant la Révolution française, dénommé Banlieue-Basse (par rapport à Avesnes-sur-Helpe).
Histoire
- L'époque gallo-romaine: À plusieurs endroits sur le territoire de la commune de Bas-Lieu des restes gallo-romaines ont été trouvés.
- 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire I, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le territoire du village.
- 855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
- 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
- 880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
- La première mention d'une location situé sur le territoire de la commune est en 1200 : le hameau de Guerzignies situé à l'est du village, apparaît dans la charte de Gauthier, seigneur d'Avesnes, sous le nom de Gresignies.
- Au XVIIIe siècle il existait un château-manoir agricole, La Joncquière, avec un cimetière privé où les familles aristocratiques se faisaient enterrer.
- En 1793, lors de la bataille de Wattignies, Carnot et Jourdan avaient leur quartier général dans la Cense à Longeau au lieu-dit les Trois Pavés.
- Le Bas-Lieu figure sur les Plans du cadastre napoléonien (1813 et 1869)[24].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription du Nord.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Avesnes-sur-Helpe-Nord[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Bas-lieu est rattaché au canton de Fourmies.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays d'Avesnes, créée fin 1992.
Celle-ci fusionne avecx ses voisines pour former, fin 2011, la communauté de communes du Cœur de l’Avesnois dont est désormais membre Bas-Lieu.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2020, la commune comptait 342 habitants[Note 8], en diminution de 3,39 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 182 hommes pour 163 femmes, soit un taux de 52,75 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Bas-Lieu fait partie de l'académie de Lille.
Jusqu'à la fin des années 1990, la commune abritait une école primaire qui était dirigée par Jean Cauderlier, secrétaire de mairie.
Sports
La commune possède un terrain de pétanque situé dans le Jardin Louis François, sis route de Maubeuge.
Économie
La ville présente en 2013 un taux de chômage de 16,5 %, comptant 25 demandeurs d'emploi (12 hommes et 13 femmes).
En 2018, le groupe de transports exceptionnels Altéad, basé à Bas-lieu
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Cette commune a la particularité de ne pas disposer de cimetière, ni d'église.
- Quatre chapelles-oratoires : Notre-Dame-des-Affligés (1765), Notre-Dame-du-Bois, Saint-Liénard (1696), Saint-Antoine-de-Padoue (1717).
- Monument aux morts.
- Kiosque à musique, type kiosque à danser. Il a été reconstruit à l'identique en 2016[28]
- Le monument aux morts.
- Le kiosque à danser.
- Chapelle Saint-Lienard, 1696 (sortie Avesnes-sur-Helpe).
- Chapelle Notre-Dame-des-Affligés, 1765 (Chemin de la Brasserie).
Personnalités liées à la commune
- Simone Jacques-Yahiel, née en 1917 et décédée en 2011, déportée au camp de concentration de Ravensbrück et aux mines de sel de Beendorf, avec sa mère Alice, pour faits de résistance durant la Seconde Guerre mondiale, est rendue à la liberté le à Hambourg.
Elle devient une personnalité notable et indissociable de la commune de Bas-Lieu et intervient dans de nombreux établissements scolaires de l'Avesnois et au Cateau-Cambrésis pour transmettre son vécu et est également professeur de danse jusqu'en 2005 dans de nombreuses écoles en Belgique et dans le nord de la France.
Elle donne son nom à la maison de retraite d'Avesnes-sur-Helpe et à la salle des sports du Bastion dans la même ville. Un foulard signé par sa mère et elle à Ravensbrück est exposé au Musée de l'Ordre de la Libération à Paris. La tenue de déporté de son frère Georges est entrée dans les collections du Mémorial de la Seconde Guerre mondiale à Caen le .
Citée par la Voix du Nord le , comme « nordiste qui mériterait le Panthéon », Simone Jacques-Yahiel publie, grâce à son ami historien Arnaud Richard, en 2015, Ma raison d'être, souvenirs d'une famille de déportés résistants, aux éditions L'Harmattan. Alors doyenne de Bas-Lieu, elle reçoit le , par le maire Ghislain François, le diplôme des combattants de l'armée française.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Bas-Lieu sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Bas-Lieu (59050) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Maubeuge - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bas-Lieu et Maubeuge », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Maubeuge - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bas-Lieu et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Avesnes-sur-Helpe », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Avesnes-sur-Helpe », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- site internet des Archives départementales du Nord
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », p. 138-139 (images 168-169).
- G.B., « Bas-Lieu inaugure son kiosque à musique : La commune de Bas-Lieu aura connu sous le mandat de Ghislain François qui s’achève la réintroduction d’un kiosque à musique, le bordurage de l’ancienne RN2 et le remaniement parcellaire motivé par la future RN2 », La Voix-du-Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Ghislain François a été élu maire », L'Observateur de l'Avesnois, no 19461,‎ , p. 12.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bas-Lieu (59050) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).