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Baratier

Baratier est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Baratier
Baratier
Blason de Baratier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes Serre-Ponçon
Maire
Mandat
Christine Maximin
2020-2026
Code postal 05200
Code commune 05012
Démographie
Gentilé Baratons
Population
municipale
627 hab. (2020 en augmentation de 16,33 % par rapport à 2014)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 32′ 19″ nord, 6° 29′ 45″ est
Altitude Min. 780 m
Max. 2 857 m
Superficie 15,99 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Embrun
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Embrun
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Baratier
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Baratier
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Baratier
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Baratier

    Ses habitants sont appelés les Baratons. Située dans les Alpes du Sud, à proximité le lac de Serre-Ponçon et de la ville d'Embrun, la commune de Baratier s'étend sur 1 490 ha et compte 627 habitants.

    Géographie

    Localisation

    La plaine agricole du Grand Liou.

    Baratier est située à 50 km de Briançon, à 40 km de Gap, à 4 km d’Embrun et à proximité des stations de sports d'hiver des Orres et de Crévoux.

    Le point culminant de la commune est le mont Pouzenc, à 2 898 m d'altitude.

    Quatre communes sont limitrophes de Baratier[1] :

    Communes limitrophes de Baratier
    Embrun
    Crots Baratier Saint-Sauveur
    Les Orres

    Climat

    Climat de la région d'Embrun 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −3,2 −2,1 0,1 3,1 6,7 9,9 12,4 12,1 9,7 5,8 0,9 −1,9 4,4
    Température moyenne (°C) 1,2 2,7 5,5 8,7 12,7 16,2 19,3 18,8 15,9 11,4 5,6 2,4 10
    Température maximale moyenne (°C) 5,7 7,6 10,9 14,4 18,6 22,4 26,2 25,5 22,1 16,9 10,4 6,7 15,6
    Humidité relative (%) 66 64 61 61 64 65 59 62 66 68 68 66 64
    Source : Infoclimat[2]

    Transports

    Le territoire communal est traversé par les routes départementales 40 (liaison de la route nationale 94 aux Orres) et 240[1].

    La route nationale 94 dessert la vallée de la Haute Durance entre Gap et Briançon et dessert Embrun.

    Urbanisme

    Typologie

    Baratier est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Embrun, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[6] et 7 833 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Embrun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9] - [10].

    La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Serre-Ponçon, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[11]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (14,6 %), prairies (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].

    Structure de l'habitat

    Le vieux village est un village-rue s'étendant le long du torrent des Vachères, la grand' rue formant désormais la rue Guillaume-Apollinaire et la rue du Pouzenc. Le village s'est étendu vers l'ouest, avec des lotissements comme la Mûre ou les Grands Champs.

    Il existe quelques hameaux : Pied de Chanchorre, les Allemands (renommé la Serbie après la Première Guerre mondiale), Verdun, Champ Rambaud, l'Osselin.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Baraterium et Barater en 1237.

    Pour ce toponyme, la signification reste obscure.

    Histoire

    La découverte d'une lame de poignard sur les pentes du Pouzenc confirme l'occupation par l'homme de la terre Baratonne dès la fin de l'âge de bronze. Ce vestige est exposé au musée départemental de Gap.

    Au Moyen Âge, il existait deux fiefs : Baratier et Verdun. Administrativement et judiciairement, Baratier dépendait d'Embrun. Ses armoiries « d'argent au lévrier de sable accolé de gueules » sont maintenant celles de la commune.

    Une autre famille seigneuriale possédait le fief de Verdun. Le site est un peu à l'écart du village qu'il domine, le quartier s'appelle encore « Verdun » ; de la maison subsiste une tour carrée qui parait remonter aux XIIe et XIIIe siècles, elle est englobée dans des constructions « modernes ». Les « Baratier » primitifs reposent dans l'église du village, dans la chapelle dédiée à saint Joseph. Faisant référence à l'état ecclésiastique, la paroisse de Baratier était et reste de nos jours sous le vocable de Saint-Chaffrey.

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 mars 1989 Bellot hent’ri
    mars 1989 mars 2001 Richard Siri DVD Conseiller général
    mars 2001 En cours Christine Maximin[16] - [17] LR Retraité
    1er vice-président de la communauté de communes de l'Embrunais[18]
    mars 2014 mai 2020 Jean Bernard[19] Retraité
    mai 2020 En cours Christine Maximin[19] - [20] DVD Profession intermédiaire administrative et commerciale des entreprises
    Suppléante du sénateur Jean-Michel Arnaud

    Intercommunalité

    Baratier fait partie :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

    En 2020, la commune comptait 627 habitants[Note 3], en augmentation de 16,33 % par rapport à 2014 (Hautes-Alpes : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    227212285286271281300304307
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    295302304267250225218225189
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    207200209201200165198189199
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    198222209243356461519517510
    2015 2020 - - - - - - -
    559627-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Baratier dispose d'une école maternelle et primaire, qui sert également à une partie de la commune de Saint-Sauveur. Les jeunes scolarisés vont ensuite généralement au collège et dans les lycées d'Embrun.

    Économie

    Une centrale hydroélectrique utilisant les eaux du ruisseau des Vachères est implantée sur la commune depuis 1930[26].

    Une zone commerciale rassemblant supermarché, magasins spécialisés et restauration rapide s'est développée à partir des années 1980 sur la route nationale 94.

    La proximité du lac de Serre-Ponçon et de la montagne entraîne une offre importante en hébergement et hôtellerie de plein air.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Tour de l’ancienne maison forte de Verdun XIIe siècle
    • Église du XVIe siècle (dédiée à saint Chaffrey). Sur la façade principale apparaît un cadran solaire réalisé en 1992, qui reprend l’écu de la famille Baratier et la devise « Pauvres mais fiers et bons cÅ“urs ».
    • le château de Baratier, grande bâtisse du XVIIIe siècle.
    • la villa gallo-romaine du site du Clapier des Monges (IVe siècle).
    • la halle de la place du village, réalisée en mélèze (XXIe siècle)
    • La Halle en mélèze.
      La Halle en mélèze.
    • L'église Saint-Chaffrey.
      L'église Saint-Chaffrey.
    • La villa gallo-romaine.
      La villa gallo-romaine.

    Sites naturels

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Davin (1749-1819), général des armées de la République et de l'Empire.
    • Timoléon Maurel (1819-1879), inventeur français de l'arithmaurel, né à Batatier (alors Barâtié) ;
    • Guillaume Apollinaire évoque Baratier dans l'un des plus célèbres de ses Poèmes à Lou, Si je mourais là-bas. Il y compare la production des fruits de la région avec des « soleils merveilleux ». La référence à Baratier renvoie cependant plus probablement à la villa Baratier, située à Saint-Jean-Cap-Ferrat, où le poète aurait rencontré Lou. Il y a peut-être également un jeu avec le nom du général Albert Baratier, mort sur le front en 1917. La grande rue du village n'en est pas moins nommée rue Guillaume-Apollinaire en son honneur.
    • Auguste-Callixte Bonnabel, évêque de Gap de 1932 à 1961, né à l'Osselin et baptisé à l'église du village.

    Héraldique

    Blason de Baratier Blason
    D'argent au lévrier rampant de sable, colleté et bouclé de gueules.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Langue et culture régionales

    Baratier fait partie de la zone culturelle occitane. Pour symboliser cette appartenance, la commune a organisé, le 19 novembre 2006, une cérémonie autour du drapeau occitan, à l'image de ce qui se fait dans les vallées occitanes d'Italie[27].

    Le maire de la commune italienne de Crissolo a ainsi porté le drapeau occitan à son homologue de Baratier, pour symboliser la communauté linguistique et culturelle qui unit les deux villages entre eux mais aussi à un ensemble plus vaste.

    Cette cérémonie s'est déroulée en présence des autorités du département, ainsi que de groupes musicaux venant d'Embrun, de Baratier et d'Ostana en Italie. Les hymnes occitans Se canta et la Copa Santa ont accompagné la cérémonie.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Carte de Baratier sur Géoportail.
    2. Infoclimat
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 d'Embrun », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Les communes soumises à la loi littoral », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    12. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Loi relative à l’amenagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    16. Préfecture des Hautes-Alpes, « Site de la préfecture des Hautes-Alpes Â», consulté le 9 mai 2008 (fichier au format Excel)
    17. Préfecture des Hautes-Alpes, « Liste des maires du département des Hautes-Alpes », 5 mai 2014, consultée le 23 octobre 2014.
    18. « Election des vice-présidents du 14 avril 2014 » [PDF], Communauté de communes de l'Embrunais (consulté le ).
    19. « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    20. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    21. Direction des libertés publiques et des collectivités locales, « Création de la communauté de communes de Serre-Ponçon par fusion des communautés de communes de l'Embrunais et du Savinois Serre-Ponçon et extension aux communes de Chorges et Pontis » [PDF], Recueil des actes administratifs no 05-2016-015, Préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    26. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France, (ISBN 2-7089-9503-0), p 152
    27. lien
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