Timoléon Maurel
Timoléon Zoé Louis Denis Maurel, né le à Barâtié et mort le à Paris[1], est un ingénieur civil, inventeur et horloger français.
Biographie
Maurel est connu pour avoir inventé, alors encore étudiant, le 31 décembre 1842 une machine à calculer multiplicatrice[2] - [3], l'Arithmaurel[4], que son camarade Jean-Honoré Jayet perfectionne en 1846[5]. En 1849, pour cette invention, les deux hommes reçoivent la Médaille d'or de l'exposition nationale de Paris[6] puis le 12 mars 1851 le prix Montyon[7].
Maurel fonde une marque de réveil portant son nom et, en 1844, développe un système de colorisation à l'aquarelle des épreuves tirées par daguerréotype.
Inventeur d'un système d'alarme pour horloge, il propose en 1860, alors installé avec Jayet en Belgique, une nouvelle machine à calculer.
Jules Verne le mentionne dans le chapitre V de son roman Paris au XXe siècle. Il écrit par erreur « Mauret ».
Notes et références
- Acte de décès, Paris 3e du 23 juillet 1879 (acte no 951, vue 26/31)
- Bulletin du Ministère de l'Agriculture et du Commerce, 1843, p. 169
- Brevet no 229, Bulletin des lois de la République française, 1844, p. 282
- Jean-Claude Heudin, Les Créatures artificielles : Des automates aux mondes virtuels, 2008, p. 83
- Herbert Bruderer, Milestones in Analog and Digital Computing, 2021, p. 350
- Claude Brezinski, Gérard Meurant, Michela Redivo-Zaglia, A Journey through the History of Numerical Linear Algebra, 2022, p. 328
- [PDF] Alain Guyot, Arithmaurel de Maurel et Jayet, p. 10