Autobus de la ville de Luxembourg
Autobus de la ville de Luxembourg (ou AVL en abrégé) est un service de transport urbain de voyageurs opérant à Luxembourg et sur tout ou partie des communes de Bertrange, Hesperange, Leudelange, Niederanven, Sandweiler, Steinsel, Strassen et Walferdange.
Autobus de la ville de Luxembourg | ||
Logo de la ville, les AVL ne disposent pas d'un logo spécifique. | ||
Un Volvo 7700A arborant la livrée Multiplicity. | ||
Situation | Luxembourg-ville | |
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Type | Autobus | |
Entrée en service | 1926 : TVL (en parallèle de l'ancien tramway) 1964 : AVL |
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Longueur du réseau | 167 km | |
Lignes | 40 | |
Arrêts | 777 (dont 306 équipés d'aubettes) | |
VĂ©hicules | 173 bus | |
Fréquentation | 40,300 millions (2018) | |
Propriétaire | Ville de Luxembourg | |
Exploitant | Service des autobus de la ville de Luxembourg (et sous-traitance à des transporteurs privés) | |
Site Internet | www.vdl.lu | |
Lignes du réseau | Lignes de bus | |
RĂ©seaux connexes | TC au Luxembourg : CFL Funiculaire Tramway Autobus : RGTR - AVL - TICE City-Bus (Navettes) Nightbus (Bus de nuit) Transport Ă la demande |
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Les autobus font leur apparition en 1926, en complément du réseau de tramway municipal mis en service en 1908, en remplacement d'une ligne exploitée par une compagnie privée depuis 1875. Progressivement, les autobus se développent et supplantent les tramways qui disparaissent en 1964 ; ces derniers font leur retour dans la capitale grand-ducale en 2017, mais sont désormais exploités par une compagnie de droit privé, Luxtram.
Le réseau AVL est exploité en régie directe par le service municipal des autobus de la capitale et fonctionne à l'aide de 32 lignes de bus régulières, d'une navette spécifique en centre-ville et de sept lignes de bus nocturnes. Il est complémentaire du tramway de Luxembourg, exploité par Luxtram.
Histoire
Du tramway ...
L'histoire des transports en commun de la capitale grand-ducale commence le avec la mise en service d'un tramway à traction hippomobile entre la gare centrale et la rue Notre-Dame (lb). Il fut remplacé en 1908 par un tramway à traction électrique puis fut supprimé le , dernier jour de circulation de l'ancien tramway, sur la ligne no 10[1].
À partir de cette date, le réseau est exclusivement desservi par des autobus, apparus pour la première fois en 1926.
... Ă l'autobus
Les autobus ont commencé à remplacer les tramways dès 1926 et cela continue tout au long des quarante années qui suivent, jusqu'à la suppression du dernier tramway en 1964. Les lignes de bus n'ont été numérotées qu'à partir des années 1960, seules les lignes de tramway l'étaient jusqu'à alors.
Date | Ligne | Numérotation |
---|---|---|
1 avril 1926 | Rollingergrund-Hamm | Ligne 15 (au 1 octobre 1962) |
1 avril 1927 | Gasperich-Cessange | Lignes 13 et 14 (au 1 octobre 1962) |
15 février 1929 | Val Sainte-Croix | Ligne 7 (au 1 octobre 1962) |
8 juin 1931 | Grund-Pfaffenthal | Ligne 16 (au 1 octobre 1962) |
1 janvier 1936 | Bonnevoie-Rue E.-Welter | Ligne 6 (au 1 octobre 1962) ? |
1 avril 1938 | Bonnevoie-Rue A.-France | Ligne 6 (au 1 octobre 1962) ? |
15 mars 1946 | Kirchberg | Ligne 17 (au 1 octobre 1962) |
4 juin 1952 | Pulvermühl-Cents | Ligne 18 (au 1 août 1966) |
19 juin 1952 | Cents-Hamm | Ligne 15 (au 1 octobre 1962) ? |
1 novembre 1952 | Neudorf | Ligne 9 (au 1 octobre 1962) |
10 mai 1955 | Rollingergrund | Ligne 12 (au 1 octobre 1962) |
13 septembre 1955 | Hollerich | Ligne 8 (au 1 octobre 1962) |
8 septembre 1959 | Bonnevoie-Rue du cimetière | Ligne 6 (au 1 octobre 1962) |
23 mai 1960 | (Circulaire) Gare-Ville-Haute-Limpertsberg | Ligne 1 (dès sa création) |
23 mai 1960 | (Circulaire) Gare-Ville-Haute-Limpertsberg | Ligne 2 (dès sa création) |
23 mai 1960 | Gare-Limpertsberg-Gare | Ligne 4 (dès sa création) |
11 juillet 1960 | Gare-Limpertsberg-Gare | Ligne 3 (dès sa création) |
17 août 1960 | Gare-Limpertsberg-Faïencerie-Gare | Ligne 5 (dès sa création) |
2 mai 1961 | Gare-Merl | Remplacement du tramway 11, sous le même numéro |
5 septembre 1964 | Gare-Eich-Beggen | Remplacement du tramway 10, sous le même numéro |
En une convention est signée entre les AVL et le RGTR concernant la mise en place du service coordonné permettant l'intégration de lignes RGTR au sein du réseau municipal ; elle est remplacé par une autre en 2012[2].
Le voit le lancement du service Rollibus, destiné au transport de personnes à mobilité réduite, directement du domicile de l'utilisateur au point de descente qu'il a désigné[3].
Entre 1990 et 1992, le réseau a été intégralement revu en application du « plan Brändli », du nom de l'expert suisse des transports Heinrich Brändli (de) qui a étudié cette restructuration[4] - [5], afin d'améliorer le réseau et de tenter de désaturer la ville, confrontée à une augmentation croissante de la circulation automobile.
En se basant sur les propositions émises par Heinrich Brändli entre 1985 et 1987, la restructuration a consisté à la mise en place d'un axe nord-sud, précédé en 1989 par la création de parc relais (Bouillon, Lux-Sud, Stade et Kirchberg), entre la gare et le centre Hamilius pourvu de voies réservées aux bus[6] - [7].
En 2002, le réseau s'équipe de ses premiers bus « hybrides », les Mercedes-Benz Cito, en réalité équipés d'une transmission Diesel-électrique[8]. En 2003, ce sont trois bus à hydrogène de type Mercedes-Benz Citaro qui sont testés[9]. Ces bus à hydrogène rouleront jusqu'en 2007[10] - [11] - [12].
Une refonte du réseau a eu lieu le , à la suite d'une étude commandée par la ville en 2006[13].
Une dizaine d'années après les Cito, le réseau se dote de bus hybrides en 2012[14]. Il s'agit de Volvo 7700 utilisant un système « hybride-série »[14].
La fermeture définitive de la gare routière Hamilius le a entraîné une refonte coordonnée du réseau avec le RGTR afin de prendre en compte le déplacement des terminus du centre-ville[15]. Elle s'est accompagnée d'un nouveau plan qui s'est vu qualifié de « pire carte du monde » ou de « monstre spaghetti du Luxembourg » par le site américain Vox.com[16] - [17]. Elle est remplacée dès le mois de septembre par une adaptation du plan proposé par Jug Cerovic[18].
Le , les lignes 9, 13 et 14 sont équipées, en partie tout du moins de bus Volvo 7900 dits « Hybrides électriques » qui permettent de rouler en mode électrique pendant près de 7 km, le moteur Diesel n'étant sollicité que dans le cas où un surplus de puissance est nécessaire, comme dans une montée par exemple, au contraire d'un hybride-série classique où l'électrique n'est utilisé qu'au démarrage[14]. La recharge s'effectue soit par récupération d'énergie au freinage, soit par un système de recharge aux arrêts qui prend la forme d'un pantographe posé sur le toit du bus qui se lève pour se recharger depuis la « potence », la charge dure six minutes[14]. D'ici 7 ans, la ville ne devrait posséder plus aucun bus Diesel[19].
Le , le réseau est modifié en lien avec la mise en service du nouveau tramway (exploité par Luxtram), de la gare de Pfaffenthal-Kirchberg, de son funiculaire et de la gare de Howald avec notamment la déviation des lignes 1 et 16 afin de ne pas doublonner le tramway et la création de la ligne 26 entre la gare de Howald et le nouveau quartier du ban de Gasperich[20].
Le , une ligne expérimentale, le City Shuttle, est mise en service dans le quartier du Pfaffenthal ; elle présente la particularité d'être exploitée à l'aide d'une navette autonome sans conducteur[21]. Cette ligne a été suspendue le à cause de la pandémie de Covid-19 et n'a pas été remise en service depuis[22].
Le , le réseau est restructuré dans le cadre de l'extension de la ligne de tramway à la gare de Luxembourg, avec notamment la suppression des terminus à cette dernière ; et la fin du service coordonné AVL/RGTR[2].
RĂ©seau
En 2020 le réseau se compose de 31 lignes en journée, plus une navette et sept lignes nocturnes. Ce réseau comptait, en 2016, 167 km de lignes et 24,6 km de couloirs réservés aux autobus[23]. Au les bus ont parcouru, sous-traitance et service coordonné inclus, 13,591 millions de kilomètres[23].
Avec la fin du « service coordonné AVL/RGTR », la ville de Luxembourg est devenue la seule autorité responsable du réseau AVL[24].
Les lignes
Le réseau est composé des 32 lignes régulières, numérotées de 2 à 33, de la navette de centre-ville « City Shopping Bus » et d'un réseau nocturne « City Night Bus » composé de sept lignes indicées CN1 à CN7[24].
Trafic
Le trafic annuel est en hausse constante d'année en année[23] :
Call-a-bus
Ce service de transport Ă la demande fonctionne en porte-Ă -porte pour deux types d'utilisateurs[25] :
- pour les personnes en situation de handicap devant se déplacer en fauteuil roulant sur le territoire de la ville de Luxembourg et des communes conventionnées (Bertrange, Hesperange, Niederanven, Strassen, Walferdange) avec un accès gratuit et un service assuré tous les jours de 7 h à minuit ;
- pour personnes âgées de 70 ans et plus sur le territoire de la ville de Luxembourg avec un accès payant, le tarif d'une course est fixé à 6 € pour un bénéficiaire et à 3 € pour un accompagnant, le service est assuré du lundi au samedi de 9 h à minuit.
ArrĂŞts
En 2019, le réseau compte 777 arrêts de bus dont 309 sont équipés d'une aubette possédant un plan du réseau, le nom de l'arrêt, les horaires et la liste des lignes le desservant[23]. Entre 2013 et 2016, les arrêts de bus situés sur le territoire de la capitale sont équipés d'abris du modèle « Foster » de JCDecaux, avec des aménagements spécifiques comme un totem supportant les horaires qui est disposé aux arrêts les plus importants et d'un écran annexe informant les voyageurs des prochains bus[26]. Depuis 2017, un écran est intégré dans l'abri permettant d'annoncer les perturbations et modifications du réseau. Les arrêts les plus importants disposaient aussi de distributeurs de titres de transports, retirés avec la gratuité nationale des transports en 2020.
Les arrêts non équipés d'abribus disposent d'un poteau indiquant le nom de l'arrêt, les lignes le desservant et les horaires[27].
- L'arrêt « Boy Konen ».
- L'écran d'information et la signalétique intégré aux abris.
- L'arrêt « Bricherhaff » et son totem annexe ...
- ... qui est rétroéclairé la nuit (ici l'arrêt « Um Bock »).
- L'arrêt « Badanstalt » et sa borne d'information aux voyageurs (à gauche).
- Le poteau de l'arrêt de bus « Bambësch, centre sportif ».
- Ancienne tête de poteau, utilisée au moins jusqu'aux années 1980.
- Distributeurs de tickets de bus constitués à partir d'horodateurs modifiés. Ces équipements ont été déposés en 2020.
Infrastructure
Autrefois implanté dans le quartier de Limpertsberg, le dépôt des autobus du réseau se situe à Hollerich depuis sa mise en service le .
Le siège social des AVL se trouve sur le site même du dépôt, l'entretien des véhicules du parc (maintenance et lavage...) ainsi que leur remisage en fin de service y sont effectués.
C'est en 1991 que le musée des tramways et de bus complète les lieux afin de faire connaître l'histoire des transports urbains de la ville au travers une collection de véhicules et motrices anciens, de matériels et habillages divers ainsi que de brochures d'informations éditées au fil du temps.
Exploitation
Personnel
Au les AVL emploient 535 personnes, dont 379 conducteurs, 27 contrôleurs et 53 personnes rattachées aux ateliers (mécaniciens, etc.). Le reste des employés se répartit entre les différents services administratifs[23].
En 2023, la ville exige que ses conducteurs parlent au moins deux des trois langues officielles du pays et comprennent au moins le luxembourgeois ce qui, selon la fédération luxembourgeoise des exploitants d'autobus et d'autocars (FLEAA), est exagéré et pénalise les conducteurs francophones tandis que le réseau de la capitale manque de personnel ; la fédération ajoute que selon elle les conducteurs multilingues ont tendant à partir vers d'autres opérateurs proposant de meilleures conditions de travail[28].
Matériel roulant
Matériel actuel
La flotte des autobus municipaux est constituée en 2019 d'autobus en grande partie diesel, mais les dernières commandes ont porté sur l'achat d'autobus hybrides[29]. La flotte est majoritairement commandée auprès des constructeurs Mercedes-Benz et Volvo, mais d'autres marques sont présentes comme Irisbus et Heuliez Bus[29].
Le réseau compte 139 véhicules appartenant au service municipal des autobus en 2021[29]. À ce chiffre s'ajoutent les 121 bus appartenant à l'un des sous-traitants, et listés ici sous forme de tableaux séparés de ceux des AVL, y compris dans le cas de modèles identiques[30].
Une commande de 25 bus standards électriques est lancé en 2019[31].
Autobus articulés
Modèle | Constructeur | Nombre[29] | Numéros (et sous-traitants) | En service | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
Citaro G C2 Hybrid | Mercedes-Benz | 14 | 31-44 | 2021 | |
7700 A | Volvo | 3 | 46-47, 49 | 2011 | |
Citaro G C1 Facelift | Mercedes-Benz | 24 | 50-52, 54-74 | 2011 et 2013 | |
Citaro G C2 | Mercedes-Benz | 10 | 75-84 | 2015 | |
7900 A Hybrid | Volvo | 8 | 85-92 | 2017 | VĂ©hicules hybrides. |
Citaro G C2 | Mercedes-Benz | 27 |
|
2012-2018, 2021 | Le 735 est un véhicule hybride. |
Citaro GĂś C2 | Mercedes-Benz | 8 |
|
2015-2016 | Les 768 et 769 sont des véhicules hybrides. |
Citaro G C1 Facelift | Mercedes-Benz | 2 |
|
2008 et 2009 | |
Conecto LF G | Mercedes-Benz | 2 |
|
2013-2014 | Véhicules venant de Pologne, arrivés en 2019 et 2020. |
Lion's City G | MAN Truck & Bus | 12 |
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2015, 2017, 2019 | |
Lion's City GL | MAN Truck & Bus | 1 |
|
2017 | |
7900 A Hybrid | Volvo | 12 |
|
2014-2017 | VĂ©hicules hybrides. |
S18 | Sileo | 1 |
|
2019 | VĂ©hicule Ă©lectrique. |
Autobus standard
Modèle | Constructeur | Nombre[29] | Numéros (et sous-traitants) | En service | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
7900 Hybrid-Electric | Volvo | 28 | 101-128 | 2017, 2020-2021 | VĂ©hicules hybrides-Ă©lectriques Ă recharge des batteries aux terminus. |
Citaro Ăś C2 Hybrid | Mercedes-Benz | 10 | 201-210 | 2021 | VĂ©hicules hybride. |
Citelis 12 | Irisbus | 6 | 236, 241, 244, 248-250 | 2007-2010 | Série en cours de réforme. |
Citaro C1 Facelift | Mercedes-Benz | 29 | 263-287, 289-292 | 2012-2013 | |
Lion's City | MAN Truck & Bus | 4 |
|
2015 | |
Citaro C1 Facelift | Mercedes-Benz | 2 |
|
2008-2010 | |
Citaro C2 | Mercedes-Benz | 8 |
|
2014-2016 | |
Citaro Ăś C2 | Mercedes-Benz | 21 |
|
2013-2016, 2019-2021 | Les 629, 633, 641, 671, 688, 689, 701, 731, 732, 756 et 770 à 774 sont des véhicules hybride. |
eCitaro | Mercedes-Benz | 7 |
|
2020-2021 | VĂ©hicules Ă©lectriques. |
7900 Hybrid-Electric | Volvo | 3 |
|
2018 | VĂ©hicules hybrides-Ă©lectriques Ă recharge des batteries aux terminus. |
7900 Electric | Volvo | 7 |
|
2018-2019 | VĂ©hicules Ă©lectriques. |
i2e | Irizar | 1 |
|
2018 | VĂ©hicules Ă©lectriques. |
Citea SLF-120 | VDL | 4 |
|
2012-2015, 2021 | |
S 415 NF | Setra | 1 |
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2011 |
Midibus
Minibus
Modèle | Constructeur | Nombre[29] | Numéros (et sous-traitants) | En service | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
Sprinter | Flex-i-Trans/Mercedes-Benz | 3 | 329-331 | 2014 | Véhicules utilisés exclusivement pour les services Call-a-bus et Rollibus. |
Sprinter Mobility 23 | Mercedes-Benz | 4 | 332-335 | 2021 | Véhiculeq utilisés exclusivement pour les services Call-a-bus et Rollibus. |
Ancien matériel
Depuis sa création, le réseau a connu divers matériels dont des véhicules de la marque anglaise Optare, très rares en Europe continentale[29].
- Articulés
Modèle | Constructeur | Nombre[29] | Numéros | En service | Réforme | Remarques |
---|---|---|---|---|---|---|
SG 240 H | MAN | 3 | 28-30 | 1993 | 1997 | |
O 305 G | Mercedes-Benz | 21 | 31-55 | 1979, 1981-1983, 1985 | 1993-1994, 1996, 1998-2000, 2003-2004 | |
N4021 | Neoplan | 1 | 56 | 1992 | 1999 | Ancien bus de démonstration. |
SG 292 | MAN | 1 | 57 | 1992 | 2010 | |
NG 272 | MAN | 1 | 59 | 1995 | 2010 ? | |
NG 312 | MAN | 19 | 58, 60-63, 70-83 | 1995, 1998-1999 | 2010-2012, 2014 | |
O 405 GN2 | Mercedes-Benz | 6 | 64-69 | 1997 | 2010-2012, 2014 | |
NG 313 | MAN | 14 | 84-97 | 2000, 2002, 2004 | 2011, 2014-2015, 2017 | |
Citelis 18 | Irisbus | 15 | 31-45 | 2009-2010 | 2015, 2021 | no 42 détruit par un incendie en 2015. |
7700 A | Volvo | 1 | 48 | 2011 | 2023 | |
Citaro G C1 Facelift | Mercedes-Benz | 1 | 53 | 2011 | 2023 |
- Standards
Illustration | Modèle (carrosserie) | Nombre[29] | Numéros | En service | Réforme | Remarques |
---|---|---|---|---|---|---|
AEC Regal IV/Jonckheere | 3 | 8-9, 11 | 1952 | |||
AEC Regal IV/Jonckheere | 9 | 38-46 | 1958-1959 | années 1970 (1965 pour le 41, 1974 pour les 45 et 46) | ||
AEC-ReliancePas de nom connu | 16 | 101-116 | 1960 | 1970-1972 et 1974 | ||
Brossel A65 DLA/TVL[Note 1] | 1 | 7 | 1950 | 1964 | ||
Brossel A70 DA/Stroesser | 1 | 20 | 1938 | 1957 | ||
Brossel A75 DARC/TVL[Note 1] | 2 | 1-2 | 1954 | 1967-1969 | ||
Brossel A76 DLA/TVL[Note 1] | 1 | 5 | 1949 | 1960 | ||
Brossel A80 DARC/Comes | 1 | 3 | 1958-1959 | 1972-1977 | ||
Brossel A80 DARC/TVL[Note 1] | 1 | 4 | ||||
Brossel A92 DLHS/Conrady | 2 | 13-14 | 1953 et 1955 | 1969-1971 | ||
Brossel A92 DLHS/TVL[Note 1] | 2 | 24-25 | ||||
Brossel A92 DARMS/Jonckheere | 4 | 52-55 | 1962-1963 | 1974 | ||
Brossel A99 DARL/Jonckheere | 16 | 80-95 | 1964-1966 | Années 1970/1980 ? | ||
Brossel BL51S/Jonckheere type Standard | 3 | 56-58 | 1968 | années 1970/1980 ? | ||
BĂĽssing T6500 | 7 | 10-11, 16-17, 47-49 | 1953-1954, 1960 | 1969, 1972, 1974 | ||
BĂĽssing T6500 | 2 | 32-33 | 1956 | 1974 | Carrosserie Van Hool. | |
BĂĽssing T6500 | 3 | 35-37 | 1956 | 1974 ? | Carrosserie Jonckheere. | |
Büssing T6500 | 1 | 19-21 | 1957-1958 | 1977 | Carrossé par les tramways municipaux (TVL). Le 19 a été reconstruit par Comes en 1968 après un incendie. | |
BĂĽssing TU 10 / Comes | 2 | 50-51 | 1960 | 1975 | ||
BĂĽssing-NAG (de) Pas de nom connu | 1 | 12 | 1945 | 1952 | Carrosserie Trutz. | |
BĂĽssing-NAG (de) Pas de nom connu | 1 | 12 | 1931 | 1944 | ||
Chausson AP3 | 1 | 17 | 1945 | 1953 | ||
Ford Pas de nom connu | 1 | 3 | 1942 | 1956 | Carrosserie Harmening | |
Irisbus Citelis 12 | 34 | 213-235, 237-240, 242-243, 245-247, 251-252 | 2006-2007, 2009-2010 | 2011, 2015, 2017-2018, 2020-2023 | Le no 217 a été détruit par un incendie en 2011. | |
Jonckheere Pas de nom connu | 10 | 70-79 | 1960-1961 | 1975-1977 ? | Châssis Guy-Victory MUFH/Leyland | |
Latil Pas de nom connu | 2 | 4 et 19 | 1948 | 1957 | Carrossés par les tramways municipaux (TVL). | |
Magirus-Deutz 200 SH 110 | 4 | 195-198 | 1977 | 1995 | ||
Magirus-Deutz 260 SH 110 | 19 | 209-218, 221-229 | 1979, 1981 | 1993, 1995, 1998 | ||
MAN NL 202 | 25 | 142-165 | 1992-1993 | 2003-2004, 2006, 2010-2011 | Plus un démonstrateur entre 1994 et 1996 (no 299). | |
MAN NL 262 | 8 | 175-182 | 1998-1999 | 2006, 2012-2015 | ||
MAN-MKN Pas de nom connu | 1 | 6 | 1950 | 1960 | Carrossé par les tramways municipaux (TVL). | |
MAN-NOB Pas de nom connu | 1 | 16 | 1934 | 1952 | Carrossé par les tramways municipaux (TVL). | |
MAN Z1 | 1 | 19 | 1937 | 1944 | Carrosserie Conrardy. | |
Mercedes-Benz Citaro Fuel Cell | 3 | 451-453 | 2003 | 2007 | Prototypes de bus à hydrogène dans le cadre du projet européen Clean urban transport for Europe (CUTE). | |
Mercedes-Benz Citaro C1 Facelift | 1 | 288 | 2013 | 2020 | ||
Mercedes-Benz O 302 | 2 | 5-6 | 1968 | ? | Carrosserie Jonckheere. | |
Mercedes-Benz O 305 | 91 | 120-194, 199-233 | 1969-1975, 1977-1979, 1983 | 1980-1983, 1985, 1988-1989, 1993-1997, 1999 | Les nos 148 et 160 furent transformés en containers servant d'agences mobiles en 1983 et 1985. Ils servirent ainsi jusqu'en 2007[32]. | |
Mercedes-Benz O 321H | 1 | 34 | 1956 | 1974 | ||
Mercedes-Benz O 405 | 38 | 101-138 | 1989-1992 | 1993-1994, 2001, 2004, 2006-2007, 2009-2010 | ||
Mercedes-Benz O 405 N | 3 | 139-141 | 1992 | 2006-2007 | Les O 405 N se différencient des O 405 par la présence d'un plancher bas. | |
Mercedes-Benz O 405 N2 | 9 | 166-174 | 1995 | 2010, 2012, 2014 | Les O 405 N2 se différencient des O 405 N par le vitrage descendant plus bas. | |
Scania OmniCity | 30 | 183-212 | 2001-2004 | 2010, 2013-2014 | ||
Scemia-Renault Pas de nom connu | 3 | 10, 11 et 17 | 1931 et 1934 | 1944 et 1952 | Carrosserie parisienne. | |
SOMUA MA4 | 5 | 1-5 | 1926 | 1948-1949, 1953-1954 | Carrosserie Breteau. | |
Volvo 7700 Hybrid | 6 | 253-257 | 2011 | 2019 | VĂ©hicules hybride. | |
Volvo 7900 Hybrid | 10 | 258-262, 293-297 | 2013 | 2021, 2022 | VĂ©hicules hybride. |
- Midibus
Modèle | Constructeur(s) | Nombre[29] | Numéros | En service | Réforme | Remarques |
---|---|---|---|---|---|---|
StarRider | Optare | 3 | 401-403 | 1990 | 2001 | |
Cito | Mercedes-Benz | 3 | 404-406 | 2002 | 2011 | Bus hybrides diesel-Ă©lectriques. |
11-0920S | DAB (da) | 3 | 411-413 | 1996 | 2010 ? | Midibus hybrides. |
11-0860S | DAB (da) | 5 | 414-418 | 2001 | 2010-2011 | |
GX 127 | Heuliez Bus | 7 | 407-413 | 2011-2013 | 2023 |
- Minibus
Modèle | Constructeur | Nombre[29] | Numéros | En service | Réforme | Remarques |
---|---|---|---|---|---|---|
O 319 | Mercedes-Benz | 1 | 301 | 1964 | 1978 | |
O 309D | Mercedes-Benz | 4 | 302-305 | 1970, 1973, 1978 | 1989, 1992 | |
SC6 F65 | Steyr | 2 | 306-307 | 1981 | 1993, 1999 | |
C35 | Durisotti/Citroën | 2 | 308-309 | 1982 | 1992, 1994 | |
SC6 F 72 | Steyr | 4 | 310-313 | 1984, 1988 | 2001, 2004-2005 | |
SC6 F 58 | Steyr | 4 | 314-317 | 1993-1994 | 2004-2005, 2010 | Le 317 a fini sa carrière en tant qu'Infobus. |
City I | Kutsenits (de) | 3 | 319, 320, 322 | 2005, 2007 | 2011, 2015 | Châssis de Volkswagen Transporter T5. |
City II | Kutsenits (de) | 3 | 318, 321, 323 | 2003, 2007, 2008 | 2007, 2011, 2015 | Châssis de Volkswagen Transporter T5. |
Caravelle T5 | Volkswagen | 2 | 324-325 | 2009 | 2014 | |
Sprinter | Flex-i-Trans/Mercedes-Benz | 3 | 326-328 | 2011 | 2022 |
Livrée des véhicules
Le réseau a connu trois livrées différentes tout au long de son histoire. Ces livrées ont été appliquées aux autobus appartenant à la ville et aux sous-traitants, sauf à ceux issus de l'ancien service coordonné. De plus, des livrées promotionnelles peuvent être appliquées sur les bus.
- La livrée d'origine, héritée des anciens tramways, utilisée de 1926 jusqu'aux années 1980.
- La seconde livrée, qui a été utilisée jusqu'à la toute fin des années 2000.
- La livrée actuelle.
Échantillon des livrées des transporteurs privés :
- Mercedes-Benz Citaro G des Voyages Ecker.
- Van Hool New A 320 des Autocars Émile Frisch près de la gare de Luxembourg.
- Un bi-articulé Van Hool ExquiCity de Sales-Lentz la ligne 16.
- Un Setra S 416 NF des Voyages Vandivinit circulant sur la ligne 3.
- Un Van Hool NewAGG300 des Voyages Émile Weber sur la ligne 16.
- Mercedes-Benz Citaro de Bollig face au siège de ArcelorMittal.
- Un Van Hool NewAG300 hybride de Demy Cars sur la ligne 8.
Tarification et financement
Depuis le , le réseau AVL, bien qu'en principe non concerné à l'époque par la gratuité nationale car non financé par l'État — en revanche, les lignes du service coordonné AVL/RGTR le sont —, devient lui aussi gratuit sauf le service Call-a-Bus de par la volonté de la ville de Luxembourg[33]. La gratuité créera un manque à gagner de 16,5 millions d'euros pour la capitale grand-ducale, soit un tiers du coût de fonctionnement du réseau[34].
Avant cette date, la tarification des lignes était identique sur les cinq réseaux de transport en commun du pays depuis le [7] : CFL, Luxtram, RGTR, AVL et TICE.
Le financement du fonctionnement des lignes (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la ville et ses sous-traitants. Le manque à gagner induit initialement par le faible coût des titres de transport puis par la gratuité instaurée en mars 2020 est compensé par l'autorité organisatrice, l'État luxembourgeois. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services sur proposition de l'administration des transports publics du ministère de la Mobilité et des Travaux publics[35].
Notes et références
Notes
- Carrossés par les tramways municipaux (TVL).
Références
- ONS STADT n°72 (2003) - page 9
- « Rapport spécial sur le Régime Général des Transports Routiers (RGTR) », sur http://www.cour-des-comptes.lu, Cour des comptes, (consulté le ).
- « Transports en commun au Luxembourg », sur http://cij.lu, Les cahiers du CIJ (consulté le ).
- (de) Romain Rech, « Vor 25 Jahren wurde im hauptstädtischen Busnetz der "Brändli-Plan" eingeführt », sur http://www.mywort.lu, (consulté le ).
- (de) René Clesse, « Brändli-Konzept als Maßnahme gegen drohenden Verkehrsinfarkt: städtische Busse wurden schneller und attraktiver », sur http://onsstad.vdl.lu, (consulté le ), p. 10-11.
- Romain Diederich, « Un exemple d'accessibilité intra-urbaine avec concurrence modale : le cas de Luxembourg-Ville », Revue Géographique de l'Est, vol. 32, no 2,‎ , p. 171-198 (lire en ligne).
- Chambre des Députés du Grand-Duché de Luxembourg, « Dossier thématique Tram régional », sur http://www.rail.lu, (consulté le ), p. 119.
- (en) « Mercedes Cito in Luxembourg », sur https://www.busesworldwide.org (consulté le ).
- Mathieu Quiret, « L'Europe teste le bus à hydrogène », sur https://www.lesechos.fr, (consulté le ).
- (en) « Historique du bus à hydrogène n°451 », sur http://fotobus.msk.ru (consulté le ).
- (en) « Historique du bus à hydrogène n°452 », sur http://fotobus.msk.ru (consulté le ).
- (en) « Historique du bus à hydrogène n°453 », sur http://fotobus.msk.ru (consulté le ).
- « Horaires, trajets et plans », sur https://www.vdl.lu, (version du 14 octobre 2008 sur Internet Archive).
- « Bus hybrides électriques: quels changements? », sur Luxemburger Wort, (consulté le ).
- « Le centre Hamilius ferme: réorganisation du réseau des bus », sur http://www.wort.lu, (consulté le ).
- « La pire carte de bus au monde est luxembourgeoise », sur http://www.wort.lu, (consulté le ).
- « Plan « monstre spaghetti » du réseau AVL », sur http://www.vdl.lu (consulté le )
- « La carte «monstre-spaghetti» déjà aux oubliettes », sur http://www.wort.lu, (consulté le ).
- « La capitale ne veut plus acheter de bus diesel », sur http://www.lessentiel.lu, (consulté le ).
- « Changements dans le réseau à partir du 10.12.2017 », sur https://www.vdl.lu (consulté le )
- « Luxembourg : une navette autonome au Pfaffenthal », sur http://www.lequotidien.lu, (consulté le )
- « Luxembourg : adaptation du réseau des autobus de la Ville », sur https://lequotidien.lu, (consulté le )
- « Le réseau en chiffres », sur https://www.vdl.lu (consulté le ).
- « Présentation du réseau AVL », sur https://www.vdl.lu (consulté le ).
- « Call-a-Bus », sur https://www.vdl.lu (consulté le )
- Céline Coubray, « De nouveaux abribus », sur http://archiduc.lu, (consulté le ).
- « Ecrans digitaux dans les aubettes à travers la ville », sur https://www.vdl.lu, (consulté le ).
- «Les exigences linguistiques posent problème aux conducteurs francophones» , sur https://www.wort.lu, (consulté le )
- (en) « Le parc AVL sur le site Fotobus », sur http://fotobus.msk.ru (consulté le ).
- (en) « Le parc de tous les bus du Luxembourg sur le site Fotobus, page 11 », sur http://fotobus.msk.ru (consulté le ).
- « La capitale étend son parc de bus électriques », sur http://www.lessentiel.lu, (consulté le )
- (en) « Les 148 et 160 transformés en agences mobiles. », sur http://fotobus.msk.ru (consulté le ).
- « Gratuité des transports publics pour le 1er mars 2020 », sur http://www.lequotidien.lu, (consulté le )
- « Les bus seront aussi gratuits dans la capitale », sur http://www.lessentiel.lu, (consulté le )
- « La nouvelle Administration des transports publics vient d'entamer ses fonctions », sur https://gouvernement.lu, (consulté le )