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Ancien tramway de Luxembourg

L'ancien tramway de Luxembourg (Fréiere Stater Tram en luxembourgeois) est un réseau de tramway qui a fonctionné de 1875 à 1964 à Luxembourg et était, avec le tramway d'Esch-sur-Alzette ou Minettstram qui fonctionna de 1927 à 1956, un des deux réseaux urbains du Luxembourg. En luxembourgeois, il est appelé Fréiere Stater Tram, soit ancien tramway de la ville en français, « la ville » (D'Stad en luxembourgeois) désignant ici de façon courante de la ville de Luxembourg.

Ancien tramway de Luxembourg
Image illustrative de l’article Ancien tramway de Luxembourg
La motrice no 29 sur la ligne 10 en 1964, l'année de sa suppression.

Situation Drapeau du Luxembourg Luxembourg
Type Tramway
Entrée en service
Fin de service
Longueur du rĂ©seau 30 km (en 1930)
Lignes 10 (en 1939)
Écartement des rails 1875-1908 : Voie normale
1908-1964 : Voie métrique
Propriétaire 1875-1908 : SATL
1908-1964 : TVL
Exploitant 1875-1908 : SATL
1908-1964 : TVL
Lignes du réseau En 1939 : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 9, 10, 11 et 12
RĂ©seaux connexes CFL, Lignes de bus des TVL, Minettstram, RĂ©seau Ă  voie Ă©troite

Ouvert en 1875 sous la forme d'une unique ligne de tramway Ă  traction hippomobile, il est transformĂ© en 1908 en un rĂ©seau de tramways Ă  traction Ă©lectrique qui compta d'abord quatre lignes et en comptera au maximum 11 en 1927 puis dix après la rĂ©organisation menĂ©e cette annĂ©e-lĂ . Le rĂ©seau continuera de s'Ă©tendre jusqu'aux annĂ©es 1930 oĂą il atteint jusqu'Ă  30 km de voies puis, après la guerre, il sera dĂ©mantelĂ© au cours des annĂ©es 1950 et 1960, la dernière ligne ferme en 1964, supplantĂ©e par l'autobus et le dĂ©veloppement de la voiture individuelle.

Le tramway fait son retour dans la capitale grand-ducale 53 ans après sa suppression le avec la mise en service d'une ligne de tramway moderne.

Histoire

Le tramway hippomobile

Un tramway hippomobile se dirigeant vers la gare, après avoir franchi la passerelle.

Au XIXe siècle, la ville de Luxembourg est encore une importante forteresse militaire de la ConfĂ©dĂ©ration germanique et dispose donc encore de ses fortifications, qui ne seront dĂ©molies qu'en 1867 après le traitĂ© de Londres et la naissance du Grand-duchĂ© de Luxembourg sous sa forme actuelle. La rĂ©volution industrielle voit le dĂ©veloppement des chemins de fer et l'arrivĂ©e du train dans la confĂ©dĂ©ration. La gare de Luxembourg est mise en service le et est situĂ©e, en raison des fortifications, Ă  plus d'1,4 km de la ville sur le territoire de la commune d'Hollerich, qui ne deviendra un quartier de Luxembourg qu'en 1920[1]. L'emplacement de la gare la rend difficile d'accès, malgrĂ© la mise en place d'un omnibus hippomobile par un hĂ´telier, qui avait pour principal dĂ©faut d'avoir un tarif prohibitif[1].

Afin de résoudre ce problème l'idée d'un tramway hippomobile voit le jour et deux projets sont présentés en 1873[1] : une ligne reliant la gare à l'avenue de Porte-Neuve par le Knuedler et la grand-rue, porté par l'homme d'affaires bruxellois Charles de Féral et un réseau de plusieurs lignes porté par l'ingénieur liégeois Gustave Défacqus. Le projet de Féral est choisi par le conseil communal le [1].

Le projet consiste en une ligne Ă  voie normale de 2,223 km, rallongĂ©e dans un second temps de 400 m, qui serait construite par la ville et exploitĂ©e par une sociĂ©tĂ© de droit privĂ© dont les bĂ©nĂ©fices serait partagĂ©s entre cette dernière et la ville[1]. Cette compagnie est crĂ©Ă©e le sous le nom de SociĂ©tĂ© anonyme du tramway luxembourgeois (SATL) et la ligne est mise en service le entre la gare et l'AthĂ©nĂ©e puis en totalitĂ© le , jusqu'au glacis au nord de la ville[1]. La remise est situĂ©e vers la gare, dans l'actuelle rue Joseph-Junck, et accueillait une vingtaine de chevaux et au moins sept tramways, le nombre exact est indĂ©terminĂ©[1]. La ligne ne comptait que deux arrĂŞts fixes, le cocher s'arrĂŞtait sur simple demande des voyageurs[2].

La ligne est un succès malgrĂ© des horaires inadaptĂ©s au dĂ©part, l'exploitant dĂ©gage en 1905 un bĂ©nĂ©fice de 150 000 Francs luxembourgeois[1].

Construction du réseau

La motrice no 14 au niveau de la Passerelle.

Le cinq projets de crĂ©ation d'un Ă©clairage public et d'un rĂ©seau de tramways Ă©lectriques sont prĂ©sentĂ©s Ă  la ville et, sur ces cinq, deux ont retenu l'attention de municipalitĂ©[1] : Felten et Lahmeyer Werke et Siemens-Halske und Schuckert Werke en coopĂ©ration avec l'ingĂ©nieur Paul Wurth, ce dernier est choisi par la ville qui le fait rĂ©aliser sous sa gestion et procède au rachat de la SATL pour 130 000 Francs et la transforme en rĂ©gie publique, les Tramways de la ville de Luxembourg (TVL)[1].

La transformation de l'ancienne ligne en un rĂ©seau implique la construction d'un nouveau dĂ©pĂ´t au Limpertsberg et pour des raisons de coĂ»t, la voie mĂ©trique est choisie, aux dĂ©pens de la voie normale de l'ancienne ligne ; l'alimentation sera assurĂ©e en 550 V continu[1]. La construction dĂ©bute en 1907 et la ville profite du pont Adolphe ouvert en 1903 pour d'abord construire une nouvelle ligne Centre-ville-Gare par ce pont puis, une fois la nouvelle ligne ouverte, converti la ligne existante via la Passerelle (ou Pont viaduc) sans avoir Ă  interrompre le service[1]. Les nouvelles infrastructures via le pont Adolphe sont mises en service le mais la ligne est provisoirement exploitĂ©e en traction hippomobile avec les nouvelles remorques, l'alimentation Ă©lectrique n'Ă©tant mise en service que le et inaugurĂ©e le suivant[1] - [3], la conversion de l'ancienne ligne par le pont Viaduc est quant Ă  elle achevĂ©e le [1]. LĂ  encore, le succès est au rendez-vous et de nouvelles motrices sont mises en service dès l'annĂ©e suivante[1].

Les quatre premières lignes, circulaires pour les deux premières, ouvrent Ă  cette date sur les itinĂ©raires suivant, pour environ 8,5 km de voies[1] - [4] :

  • Gare - Avenue de la LibertĂ© - Grand Rue - Rue de la Reine - Passerelle - Gare ;
  • Gare - Passerelle - Palais - Grand-Rue - Avenue de la Porte Neuve - Rond-Point - Boulevard de la Foire - Rue Joseph II - Avenue Montery - Avenue de la LibertĂ© - Gare ;
  • Gare - Avenue de la Gare - Passerelle - Palais - Grand-Rue - Rue Aldringen - Avenue Monterey - Rue Joseph II - Chapelle - Avenue de la FaĂŻencerie - Boulevard de la Foire - Avenue de la Porte Neuve - Grand-Rue - Rue de la Reine - passerelle - Gare ;
  • Gare - Passerelle - Palais - Grand-Rue - Rue Aldringen - Avenue Monterey - Rue Joseph II - Chapelle - Avenue de la FaĂŻencerie - Rue Ermesinde - Avenue Victor Hugo - Avenue de la Porte-Neuve - Grand-Rue - Rue de la Reine - Passerelle - Gare.

Le réseau transporte sept millions de personnes chaque année[2]. Il est essentiellement à voie unique, avec des voies d'évitements permettant le croisement des rames[4].

Développement du réseau

Inauguration de la ligne d'Eich en 1913.
Une motrice et sa remorque sur la place de Paris, dans les années 1930.
La motrice no 26, conservée au musée des tramways et de bus de la ville de Luxembourg. À gauche, la réplique d'un tramway hippomobile, à droite la remorque no 121.
La remorque no 121.

En 1913 ces lignes reçoivent chacune les couleurs suivantes, respectivement[1] - [4] : vert, rouge, blanc et jaune. La 5e ligne ouvre le , entre Luxembourg, Eich et Dommeldange[2] et n'est pas désignée par une couleur mais l'a été après son prolongement à Beggen le comme ligne de Beggen, cette règle sera utilisée pour toutes les ouvertures de lignes au cours des dix années qui suivent[1] - [4]. Une partie d'entre elles sont empruntées (jusqu'à Dommeldange) par la ligne à voie métrique Luxembourg-Echternach (surnommée « Charly »).

Le , la motrice no 10 percute une locomotive du Charly (ligne Luxembourg-Echternach), il s'agit du premier accident grave du réseau[3]. Le parc augmente à chaque extension et le dépôt est agrandi en 1922 en prévision et le terminus de la gare de Luxembourg est réaménagé en 1923[1].

La 6e ligne, dite ligne du Neuorf ouvre le entre la rue de la Boucherie, la brasserie H.Funck Ă  Clausen et via l'Ă©glise du Neudorf, suivie par la 7e ligne, dite ligne d'Hollerich le entre les Ă©tablissements Paul Wurth Ă  Hollerich et l'avenue de Monterey Ă  Luxembourg et enfin par la 8e ligne, dite ligne de Bonnevoie, le , elle relie le quartier de Bonnevoie Ă  la gare puis fait une boucle dans le centre-ville[2] - [4]. La ligne du Neudorf est caractĂ©risĂ©e par des pentes raides allant de 9 Ă  10 %.

Le , la nomenclature des huit lignes est harmonisée et chaque ligne reçoit un numéro, tandis que le réseau est légèrement modifié[4] :

  • Ligne 1 (ex-ligne verte) : trajet inchangĂ© ;
  • Ligne 2 (ex-ligne rouge) : trajet inchangĂ© ;
  • Ligne 3 (nouvelle ligne) : Gare - Avenue de la LibertĂ© - Avenue Monterey - Place Joseph II - Chapelle - Rond-Point - Chapelle - Place Joseph II - Avenue Monterey - Avenue de la LibertĂ© - Gare ;
  • Ligne 4 (ex-ligne blanche, avec un nouveau trajet ne desservant plus l'ouest du centre-ville) : Gare - Avenue de la Gare - Passerelle - Palais - Grand-Rue - Avenue de la Porte-Neuve - Rond-Point - DĂ©pĂ´t - Avenue de la FaĂŻencerie - Boulevard de la Foire - Avenue de la Porte-Neuve - Grand-Rue - Avenue de la Gare - Gare ;
  • Ligne 5 (ex-ligne jaune) : trajet inchangĂ© ;
  • Ligne 6 (ex-ligne d'Hollerich) : trajet inchangĂ© ;
  • Lignes 7 et 8 (ex-ligne de Bonnevoie) : le trajet reste inchangĂ© mais prend un indice diffĂ©rent selon le sens de rotation ;
  • Ligne 9 (ex-ligne du Neudorf) : trajet inchangĂ© ;
  • Ligne 10 (ex-ligne du Beggen) : trajet inchangĂ©.

Entre 1925 et 1927, la ligne 6 est prolongĂ©e de l'avenue de Monterey Ă  la gare par la grand-rue et le , la ligne 11 est mise en service entre l'avenue de Monterey et le quartier de Merl[2] - [4]. Toujours en 1926, les TVL ouvrent de nouvelles lignes, non pas en tramway mais avec des autobus, plus Ă©conomiques, la première desservant le Hamm. Le , la ligne 6 est prolongĂ©e de la gare Ă  Bonnevoie, provoquant la suppression des lignes 7 et 8 et rĂ©duisant le rĂ©seau Ă  neuf lignes au lieu de onze[4]. Le la ligne 11 est prolongĂ©e de l'avenue de Monterey Ă  la gare et le , la ligne 12 est mise en service entre l'avenue de l'Arsenal et Eich, Ă  raison de quelques tramways par jour, puis est prolongĂ©e le jusqu'Ă  la gare et devient une ligne rĂ©gulière, portant le rĂ©seau Ă  dix lignes[4]. La ligne 10 est prolongĂ©e au Heisdorf par Walferdange le , ce tronçon aurait dĂ» ouvrir dès 1922 mais Walferdange s'y opposa ; ce prolongement fut la dernière modification du rĂ©seau, le portant Ă  près de 30 km de voies pour 45 000 habitants desservis, si l'on excepte le court prolongement opĂ©rĂ© Ă  Merl sur la ligne 11 le , le tout opĂ©rĂ© avant la Seconde Guerre mondiale[4].

Durant la guerre, les TVL sont renommés en Elektrizitäts- und Verkehrsbetrieb der Stadt Luxembourg (EVSL), l'occupant allemand ayant interdit l'usage du français dans le grand-duché[1]. Le réseau ne souffre que très peu des pénuries, au contraire du service d'autobus, mais voit trois de ses remorques vendues à Aix-la-Chapelle en Allemagne en 1944, par erreur, et y restèrent jusqu'à leur retrait en 1959[1].

Le déclin

Après la guerre, le tram est jugé désuet face à l'autobus et au développement de l'automobile, l'accident grave à Dommeldange en 1949 scelle la fin du réseau, qui n'avait pas évolué depuis 1934[1].

La ligne 9 est progressivement fermée entre les mois d', et [4]. En 1955, la ligne 12 est fermée le , suivie par le tronçon Hollerich-Avenue de Monterey de la ligne 6 le [4]. Les lignes 2 et 3 sont supprimées le , les lignes 1, 5 et le tronçon restant de la ligne 6 subissent le même sort le , suivies par la ligne 4 le [4]. Le un tronçon de la ligne 11 est supprimé à Merl, avant d'être complètement supprimée le et la ligne 10 est la dernière à fermer, le [4]. Dès lors, les Tramways de la ville de Luxembourg (TVL) n'exploitent plus que des autobus et changèrent leur nom en Autobus de la ville de Luxembourg (AVL), qui est depuis cette date le réseau de transport municipal.

Au cours de ses 89 ans d'existence, les tramways ont parcouru 62,5 millions de kilomètres et ont transportĂ© près de 397,6 millions de voyageurs[2].

Le matériel roulant

Hippomobile

Le tramway hippomobile a été exploité tout au long de son existence à l'aide d'au moins sept voitures, certaines étaient ouvertes (a priori numérotées de 1 à 4) et d'autres fermées (a priori numérotées de 5 à 7 au minimum). Aucune voiture n'a été conservée, elles furent toutes revendues ou mises à la ferraille, seule une réplique existe[3].

Électrique

Le matériel roulant du tramway électrique était constitué de motrices et d'une ou deux remorques[3], ces dernières étant attelées ou non en fonction de la charge de la ligne. Le matériel était peint couleur crème sur la partie haute et bleu marine sur la partie inférieure et a pour partie été transformé au cours de sa carrière par les TVL (re-carrossage, transformation de remorques en motrices). Acheté auprès de constructeurs allemands ou belges, le matériel est rénové ou construit par les TVL à partir des années 1930[2].

  • La motrice no 34.
    La motrice no 34.
  • L'intĂ©rieur d'une motrice.
    L'intérieur d'une motrice.
  • Poste de conduite d'une motrice.
    Poste de conduite d'une motrice.

Motrices

Sauf exceptions, l'ensemble du matériel était à deux essieux[3].

Liste des motrices des TVL[3]
Constructeur(s)MotorisationNumérosMise en serviceRetraitRemarques
UerdingenSiemens1-619081960
UerdingenSiemens7-10 (35)19091960La no 10 a été reconstruite en 1935 après un accident et renumérotée 35 par les TVL. Elle est utilisée après cette date comme véhicule de service.
Uerdingen/TVLSiemens11-1219131964Issues de la transformation des remorques nos 105 et 106 de 1910
WismarSiemens1319131960
TVLSiemens1419211964Issue de la transformation de la remorque no 107 de 1913
UerdingenSiemens15-1819211960Motrices de 1904 rachetées au réseau de Witten. Série modifiée en 1931 par les TVL.
GodarvilleBergmann19-2119231953Série construite pour la ligne du Neudorf, avec une hauteur réduite, pour passer sous une porte des anciens remparts.
NivellesSiemens22-25 (36)19241940, 1964La no 25 a été modifiée en 1934 par les TVL et renumérotée 36 en 1939. Surnommées « boîtes Tosselli ».
NivellesACEC26-291924, 19261961, 1964La série a été modifiée entre 1934 et 1938 par les TVL et la no 26 a été transformée en motrice à trois essieux en 1938.
SLM/VilvoordeACEC/Jeumont30-3119281964Série modifiée entre 1941 et 1946 par les TVL, réquisitionnées par la DR durant l'occupation. Elles servaient aussi à tracter les convois sur la partie électrifiée de la ligne de Luxembourg à Echternach.
UerdingenACEC32-3419311964La 34 a assuré l'ultime convoi de l'histoire du réseau.

Remorques

Sauf exceptions, l'ensemble du matériel était à deux essieux[3].

Liste des remorques des TVL[3]
Constructeur(s)NumérosMise en serviceRetraitRemarques
Busch-Bautzen101-10419081961, 1964Série modifiée entre 1932 et 1934 par les TVL
Wismar105-10619101913Transformées en motrices en 1913 et renumérotées 11 et 12.
Werdau105-10619141959 à 1962Initialement destinées à la Turquie, mais ne furent jamais livrées à cause de la Première Guerre mondiale. Livrée vert et crème et surnommées « Skutari ».
Wismar10719131921Transformée en motrice en 1921 et renumérotée 14.
Nivelles108-11419261940Les nos 112 à 114 ont été revendues à Aix-la-Chapelle.
MAN115-11819301959-1960Remorques de 1909 rachetées au réseau de Völklingen.
Schöndorf/SLM11919301959-1960
TVL/SLM120-12219381964Seules remorques Ă  trois essieux.

Vestiges du réseau

L'Alen Tramsschapp, devenu un centre culturel.

Peu de vestiges de ce réseau subsistent, à l'exception du Tramsschapp du Limpertsberg, qui servira de dépôt d'autobus pour les AVL jusqu'aux années 1990 et du matériel conservé au musée des tramways et de bus de la ville de Luxembourg, à savoir les motrices nos 11, 26 et 34 et les remorques nos 112 et 121. La remorque no 103 servira de base pour une réplique du tramway hippomobile no 7 et la motrice no 12 fut transformée pour devenir la remorque no 112. Les motrices nos 31 à 33 et les remorques nos 102 et 120 furent utilisées comme décorations statiques à Kockelscheuer, au Parc municipal de Luxembourg, à Walferdange ou au camping du Limpertsberg après leur retrait[3], elles n'existent plus de nos jours.

Enfin, il est à noter que les lignes de bus 10 et 11 des AVL ont conservé globalement, sur leurs tronçons au nord de la gare de Luxembourg, la desserte qu'effectuaient les lignes de tramways qui portaient ces numéros et qui furent les dernières à fermer, après la mise en place des numéros pour les lignes de bus.

Notes et références

  1. « Histoire du tramway de Luxembourg », sur http://www.kusee.nl (consulté le )
  2. (de) « Als in Luxemburg noch die Tram fuhr », sur https://www.wort.lu, (consulté le )
  3. « Les tramways de la ville de Luxembourg », sur http://www.rail.lu (consulté le )
  4. « Évolution des lignes du tramway de Luxembourg », sur http://www.kusee.nl (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Hoffmann J-P, Dhur R, Clesse R, Balthasar M, Tramways Municipaux. De Stater Tram 1875-1993, Herausgeber Stadt Luxemburg, Luxembourg, 1993. (ISBN 2-87993-000-6)
  • Thiry J, Usine et tramways Ă©lectriques de la ville de Luxembourg. 1908-1933, Groupement des Amis du Rail (reprint), Luxembourg.
  • Federmeyer E, Schmalspurbahnen in Luxemburg. Band 1 & 2, GAR-Documentation, Luxembourg, 1991. (ISBN 3-921980-46-1)
  • De Leschten Tram, DVD, Ville de Luxembourg, CNA, 2005.

Articles connexes

Liens externes

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