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Athanase David

Athanase David, de son nom complet Louis Athanase David, né le à Montréalet mort le dans la même ville, est un avocat et un homme politique québécois. Secrétaire de la province de Québec de 1919 à 1936, il est le maître d’œuvre des importantes mesures sociales et culturelles du gouvernement Taschereau qui marquent des jalons importants dans l'histoire de l'intervention de l'État québécois dans les secteurs de l'éducation, de la santé et du bien-être, traditionnellement pris en charge par l'Église, de même que dans le développement d'une politique culturelle québécoise spécifique.

Athanase David
Illustration.
Athanase David vers 1920
Fonctions
SĂ©nateur de Saurel
–
Prédécesseur Joseph-Marcellin Wilson
Successeur Marianna Beauchamp Jodoin
Député à l'Assemblée législative du Québec
–
Élection 25 octobre 1939
Circonscription Terrebonne
LĂ©gislature 20e
Groupe politique Libéral
Prédécesseur Hermann Barrette
Successeur Hector Perrier
–
Élection 22 mai 1916
RĂ©Ă©lection 23 juin 1919
5 février 1923
16 mai 1927
24 août 1931
25 novembre 1935
Circonscription Terrebonne
LĂ©gislature 14e, 15e, 16e, 17e, 18e et 19e
Groupe politique Libéral
Prédécesseur Jean Prévost
Successeur Hermann Barrette
Secrétaire de la province de Québec
–
Prédécesseur Jérémie-Louis Décarie
Successeur Charles-Auguste Bertrand
Biographie
Nom de naissance Louis Athanase David
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal (Québec, Canada)
Date de dĂ©cès (Ă  70 ans)
Lieu de décès Montréal (Québec, Canada)
Sépulture Cimetière de Sainte-Agathe-des-Monts
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Père Laurent-Olivier David
Conjoint Antonia Nantel
Enfants Paul David
Simone David
Famille Famille David
Diplômé de Université Laval à Montréal
Profession Avocat

On lui doit notamment la fondation d'importantes institutions culturelles comme les Archives nationales, le Musée national des beaux-arts du Québec, l'École des beaux-arts de Montréal et l'École des beaux-arts de Québec. Il est aussi le créateur des prix David, ancêtre des Prix du Québec.

Considéré par l'historien et sociologue Fernand Harvey comme un « véritable ministre de la Culture avant la lettre »[1], Athanase David a joué selon lui un « rôle historique (...) déterminant (...) en matière de politiques culturelles » au Québec, « si bien qu’on peut parler d’un avant et d’un après David »[2].

Bibliographie

Enfance et formation

Laurent-Olivier David, père d'Athanase.

Né à Montréal le , Athanase David est le fils de Laurent-Olivier David et d'Albina Chenet[3]. Son père est un homme politique, un journaliste et un historien à qui on doit notamment un ouvrage sur les patriotes de 1837-1838 et une biographie de Wilfid Laurier, un ami intime[3]. Laurent-Olivier David est d'ailleurs un ardent libéral: il siège à l'Assemblée législative à partir de 1886 et devient sénateur en 1903. Nationaliste, il est élu président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal en 1887 et milite activement pour la construction du Monument national[3]. En tant que journaliste, il co-fonde notamment L'opinion publique, en 1870[3].

C'est donc dans un environnement familial aisé et bien ancré dans les milieux politique et intellectuel que grandit Athanase David. La mémoire des rébellions de 1837-1838, le nationalisme et la volonté d'émancipation économique des Canadiens français sont omniprésents dès l'enfance[3]. Après des études classiques au Mont-Saint-Louis et au collège Sainte-Marie et des études en droit à l'Université Laval à Montréal, il est admis au Barreau de la province de Québec en juillet 1905. Il exerce quelques années le droit à Montréal, d'abord avec Édouard Montpetit et Arthur Vallée, puis au cabinet Elliot et David[4].

Athanase David devient président de l'Association du Jeune Barreau de Montréal (AJBM) entre 1913 et 1915[3]. Cette association, fondée en 1898, regroupe des jeunes avocats pratiquant le droit dans le district judiciaire de Montréal. Ce sera le premier poste électif qu'il occupera et ce sera le prélude d'une longue carrière politique.

Un homme au cœur des réseaux

Athanase David fait son entrée en politique active sous la bannière libérale lors des élections provinciales de 1916 en se faisant élire député à l’Assemblée législative du Québec dans la circonscription de Terrebonne, qui avait été représentée par son beau-père Guillaume-Alphonse Nantel, pour le compte des conservateurs, de 1882 à 1900[5]. Cette élection reconduit le premier ministre Lomer Gouin et les libéraux au pouvoir[5].

Le , Athanase David épouse Antonia Nantel, fille de l'éminent journaliste et député conservateur Guillaume-Alphonse Nantel[6]. Comme son beau-fils, ce dernier représente le comté de Terrebonne entre 1882 et 1900[6]. Passionnée de musique, Antonia Nantel est quant à elle en partie responsable de l'intérêt marqué d'Athanase David pour la culture[6]. Après avoir étudié le piano au Québec puis au Conservatoire de Paris auprès d'Antoine-Émile Marmontel, Nantel rentre au pays pour se consacrer au développement du milieu musical montréalais[6]. Elle devient notamment membre du conseil exécutif du Montreal Orchestra, qu'elle quitte à la suite de pratiques qu'elle considère discriminatoires envers les francophones, puis participe, avec son mari, à la fondation de la Société des concerts symphoniques de Montréal (ancêtre de l'Orchestre symphonique de Montréal) en 1934[6].

Répétition de l'Orchestre symphonique de Montréal, 1934.

Le couple David sera proche d'éminentes figures des milieux artistique et intellectuel québécois, notamment le sociologue Édouard Montpetit, les peintes Horatio Walker et Marc-Aurèle de Foy Suzor-Côté, le sculpteur Alfred Laliberté et le chef d'orchestre Wilfrid Pelletier[6]. Ils se rendent fréquemment à New-York pour assister à des concerts ou des opéras et voyagent en France, jouissant de l'aide financière de Zoé Lafontaine, l'épouse de Wilfrid Laurier[6].

Le secrétariat de la province de Québec

Après avoir été réélu sans opposition en 1919, il intègre le cabinet de Gouin le 25 août 1919 à titre de secrétaire de la province, devenant, à 37 ans, le plus jeune ministre du cabinet[4]. Il occupe également ce poste au sein du gouvernement de Louis-Alexandre Taschereau, successeur de Gouin, de 1920 à 1936[4].

Le secrétariat de la province de Québec est un ministère établi en 1867[7]. Son premier titulaire est Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, qui fut à la fois Secrétaire et Registraire de la province et ministre de l'Instruction publique[7]. Aboli en 1875, le ministère de l'Instruction publique est remplacé par le département de l'Instruction publique, un organe gouvernemental qui conserve des liens étroits avec le secrétariat de la province[7]. En plus d'octroyer des subventions aux écoles, aux collèges et aux universités, le secrétariat s'occupe de l'enseignement technique et professionnel, à une époque où le réseau scolaire primaire, secondaire et classique est tenu par le clergé catholique[7]. De ce fait, ce ministère est en charge de l'École polytechnique de Montréal, de l'École des Hautes Études commerciales (HEC), des écoles de réforme et d'industrie, ainsi que des écoles d'arts et métiers et des écoles professionnelles[7]. Le secrétariat est également le Gardien du Grand Sceau de la province et s'occupe de conserver et enregistrer les lettres patentes et les documents officiels[7]. Aboli en 1970, il prend aussi en charge certaines missions de l'État québécois, notamment en ce qui concerne les asiles psychiatriques et divers enjeux culturels[7].

Athanase David prononçant un discours devant l'hôtel du Parlement à Québec à l'occasion du dévoilement d'une statue en l'honneur de La Vérendrye, en 1922.

C'est sous la direction d’Athanase David que le Secrétariat implante les premières institutions culturelles publiques québécoises : les Archives de la Province de Québec, la Commission des monuments historiques (ancêtre du Conseil du patrimoine culturel du Québec), le Musée de la Province de Québec, les premières écoles des beaux-arts, qui ouvrent leurs portes dans la métropole et dans la capitale[8].

À titre de Secrétaire de la province, David fait aussi adopter en 1922 par l'Assemblée législative la Loi pour encourager la production d'œuvres littéraires ou scientifiques, qui « vise à favoriser l’avancement de la littérature et des sciences, à seconder les efforts des écrivains et à stimuler, par l’émulation, le goût des travaux littéraires et scientifiques »[9]. Cette loi instaure des prix (communément nommés prix David) décernés à des écrivains ou des chercheurs qui ont soumis les meilleures œuvres littéraires ou scientifiques aux concours de la province. Ces prix sont les ancêtres directs des Prix du Québec. C'est pour cette raison que le prix littéraire Athanase-David commémore son nom[10].

David est réélu comme député dans Terrebonne aux élections de 1923, 1927, 1931, puis grâce au vote de l'officier rapporteur (président d'élection) en 1935[4] - [11].

Le , Taschereau, déjà fortement contesté au sein de son parti par l'aile radicale, est contraint de démissionner à la suite de la mise au jour de scandales dans lesquels étaient impliqués son frère et plusieurs hauts fonctionnaires du gouvernement. Son successeur, Adélard Godbout, qui cherche à se dissocier du précédent gouvernement, ne conserve en poste aucun des ministres qui ont siégé avant 1935 au cabinet de Taschereau, même ceux dont l'intégrité était au-dessus de tout soupçon[12]. David, qui est ainsi du nombre des exclus, est remplacé au Secrétariat de la province par Charles-Auguste Bertrand le 27 juin.

Le cabinet Taschereau, vers 1929, où siège Athanase David (4e à partir de la droite).

Athanase David choisit alors de ne pas se représenter à l'élection de 1936[4] au cours de laquelle le Parti libéral essuie une sévère défaite qui met fin à 40 ans de domination libérale au gouvernement.

Lors de l'élection de 1939, David se porte de nouveau candidat dans Terrebonne et est réélu, tandis que son parti est reporté au pouvoir. Godbout, qui ne veut toujours pas de lui comme ministre au sein de son nouveau cabinet, souhaite lui confier la présidence de l'Assemblée législative. David, Secrétaire de la province durant 17 ans et vedette des cabinets Taschereau, considère comme une injure cette nomination à un poste honorable mais relativement sans influence[13]. La situation se dénoue à quelques jours de l'ouverture de la session parlementaire, lorsque le premier ministre canadien, William Lyon Mackenzie King, sur l'intervention de Godbout, nomme David sénateur le [13] - [14]. Il démissionne de sa fonction de député le suivant pour siéger au Sénat, jusqu'à son décès en 1953[14] - [4].

Mort

Athanase David meurt à Montréal le . Le , il est inhumé au cimetière de Sainte-Agathe-des-Monts[4].

Implication culturelle et sociale

L'équipe des Canadiens de Montréal en 1924 après avoir gagné la Coupe Stanley, alors qu'Athanase David est président du club de hockey.

Amateur de sport, Athanase David devient président du club de hockey des Canadiens de Montréal en après son acquisition par Léo Dandurand, Joseph Cattarinich et Louis A. Létourneau et le demeure jusqu'à la revente du club, le . Sous sa présidence, le club remporte la Coupe Stanley à trois reprises, en 1923-1924, 1929-1930 et 1930-1931[15].

En 1928, Ă  l'instigation de l'AmĂ©ricain George Stallings, importante personnalitĂ© de la Ligue majeure de baseball, Athanase David persuade l'homme d'affaires montrĂ©alais Ernest Savard, un courtier en valeurs mobilières, de s'associer avec eux pour ressusciter le dĂ©funt club de baseball des Royaux de MontrĂ©al (Montreal Royals) (1897-1917) en rachetant la concession de Jersey City de la Ligue internationale pour 225 000 $. Savard se charge de rassembler les autres investisseurs montrĂ©alais tandis que David supervise la construction de l'Ă©difice destinĂ© Ă  accueillir la nouvelle Ă©quipe, le stade Delorimier qui doit ĂŞtre suffisamment vaste pour accueillir les nombreux spectateurs que les propriĂ©taires espèrent attirer. Les travaux dĂ©butent en et la partie inaugurale a lieu le de la mĂŞme annĂ©e[16].

Partageant l'intérêt de son épouse pour le développement de la vie musicale montréalaise, il joue un rôle important dans la fondation de l'Orchestre symphonique de Montréal en 1934 pour lequel il obtient notamment une importante subvention du gouvernement du Québec[17]. Il est aussi cofondateur avec sa femme, en 1939, des Festivals de Montréal[18].

Un match des Royaux au stade Delorimier dans les années 1930.

Vie privée

Athanase David épouse à Montréal, le , Antonia Nantel (1886-1955), la fille de l'influent journaliste et homme politique conservateur Guillaume-Alphonse Nantel[4] - [19]. Après leur mariage, celle-ci joue un rôle important dans le développement de la vie musicale montréalaise, d'abord à titre de membre du conseil exécutif du Montreal Orchestra (1930-1934)[20] - [21], puis par sa participation à la fondation de l'Orchestre symphonique de Montréal (1934)[20] - [17], enfin comme cofondatrice des Festivals de Montréal (en association avec Wilfrid Pelletier) en 1936, dont elle assume la présidence jusqu'en 1952[20] - [18].

Le couple a eu cinq enfants[22] :

Outre Paul et Simone, le couple compte parmi sa descendance plusieurs personnalités publiques reconnues[24], notamment la militante féministe et altermondialiste Françoise David, ancienne députée et porte-parole du parti Québec solidaire, le politologue Charles-Philippe David, la psychologue et femme politique Hélène David et le producteur de cinéma Pierre David

Honneurs et commémoration

  • Le , le village de Saint-Jean-Baptiste-de-BĂ©lisle, dans les Laurentides, reçoit la nouvelle dĂ©nomination de Val-David en son honneur et en celui de son père[25].

Publications

  • Athanase David, En marge de la politique, MontrĂ©al, LĂ©vesque, 1934. 181 p. (recueil de discours) [lire en ligne]

Notes et références

  1. Harvey 2003, p. 33.
  2. Harvey 2013, p. 89.
  3. Fernand Harvey, « La politique culturelle d'Athanase David, 1919-1936 », Les Cahiers des dix, no 57,‎ , p. 33. (ISSN 0575-089X et 1920-437X, DOI 10.7202/1008103ar, lire en ligne, consulté le )
  4. « Athanase David », notice biographique, sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le ).
  5. Fernand Harvey, « La politique culturelle d'Athanase David », p. 34.
  6. Fernand Harvey, « La politique culturelle d'Athanase David », p. 35.
  7. Fernand Harvey, « La politique culturelle d'Athanase David », p. 36.
  8. Fernand Harvey, « Athanase David, précurseur des politiques culturelles au Québec », Bulletin d'histoire politique, vol. 21, no 2,‎ , p. 92-94 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI https://doi.org/10.7202/1014139ar, lire en ligne, consulté le )
  9. Historique des Prix du Québec 2001, p. 3.
  10. Historique des Prix du Québec 2001, p. 3-5, 21.
  11. Aimé Despatis, « Brin d'histoire — Élection au Québec en 1935 », La Revue, mardi 3 janvier 2006.
  12. Jean-Guy Genest, Godbout, Sillery, Septentrion, 1996, p. 95-96.
  13. Jean-Guy Genest, Godbout, Sillery, Septentrion, 1996, p. 130-131.
  14. « Louis-Athanase David », notice biographique, sur ParlInfo, Bibliothèque du Parlement du Canada (consulté le ).
  15. James Marsh, « Canadiens de Montréal » et « Champions de la coupe Stanley 1892-1944 », dans L'Encyclopédie canadienne [en ligne].
  16. William Brown, Les fabuleux Royaux : Les débuts glorieux du baseball à Montréal [« Baseball's Fabulous Montreal Royals: The Minor League Team that Made Major League History »], Montréal, Éditions Robert Davies, (ISBN 978-2-89462-016-8 et 9782894620168), p. 25-29.
  17. Cécile Huot, Gilles Potvin et Claire Rhéaume, « Orchestre symphonique de Montréal », Encyclopédie de la musique au Canada [en ligne].
  18. Cécile Huot « Les Festivals de Montréal », Encyclopédie de la musique au Canada [en ligne].
  19. Serge Laurin, « Guillaume-Alphonse Nantel », sur Dictionnaire biographique du Canada (consulté le ).
  20. Cécile Huot, « Antonia David (née Nantel) », Encyclopédie de la musique au Canada [en ligne].
  21. Eric McLean, « Montreal Orchestra », Encyclopédie de la musique au Canada [en ligne].
  22. Généalogie Louis-Athanase David, sur Nos origines - Généalogie du Québec et française d'Amérique, (page consultée ne mars 2014).
  23. Pierrick Malissard « La longue controverse de la vaccination antituberculeuse au Canada : le bacille Calmette-Guérin (BCG), 1925-1975 ». Canadian Bulletin of Medical History / Bulletin canadien d'histoire de la médecine, vol. 15, no 1 (1998), p. 108; Secrétariat de l'Ordre national du Québec, Répertoire des membres - Simone David-Raymond.
  24. Radio-Canada, « La famille David Â», Ă©mission de la sĂ©rie « Entre frères et sĹ“urs Â», diffusĂ©e le 29 dĂ©cembre 2010.
  25. (en) Joseph Graham, Naming the Laurentians : A History of Place Names 'up North', Lachute, Les Editions Main Street, , 251 p. (ISBN 978-0-9739586-0-7 et 9780973958607, présentation en ligne), p. 193-194.
  26. Pavillon Athanase-David, Université du Québec à Montréal (page consultée le 17 juin 2017)

Annexes

Bibliographie

  • Silvie Bernier, Prix littĂ©raires et champs du pouvoir : le prix David, 1923-1970 (mĂ©moire de maĂ®trise (Ă©tudes françaises)), Sherbrooke, UniversitĂ© de Sherbrooke,
  • Georges Desrosiers, BenoĂ®t Gaumer, François Hudon et Othmar Keel, « Le renforcement des interventions gouvernementales dans le domaine de la santĂ© entre 1922 et 1936 : le Service provincial d'hygiène de la province de QuĂ©bec », Canadian Bulletin of Medical History / Bulletin canadien d’histoire de la mĂ©decine, vol. 18,‎ , p. 205-240 (ISSN 0823-2105, PMID 14515876, DOI 10.3138/cbmh.18.2.205, lire en ligne)
  • BenoĂ®t Gaumer et Georges Desrosiers, « Le ministère de la SantĂ© du QuĂ©bec: sa genèse et ses pionniers », dans Michel Sarra-Bournet (dir.), Les grands commis et les grandes missions de l'État dans l'histoire du QuĂ©bec, QuĂ©bec, Presses de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec, (ISBN 978-2-7605-4501-4, prĂ©sentation en ligne), p. 191-208
  • Jacques Gagnon, « Le poids du nom : Portrait de cinq lignĂ©es de parlementaires quĂ©bĂ©cois », Bulletin d'histoire politique, vol. 22, no 3,‎ , p. 229-252 (DOI 10.7202/1024158ar, lire en ligne)
  • Fernand Harvey, La vision culturelle d’Athanase David, MontrĂ©al, Del Busso Éditeur, , 272 p. (ISBN 978-2-923792-17-0, prĂ©sentation en ligne)
  • Fernand Harvey, « Le SecrĂ©tariat de la province de QuĂ©bec : un incubateur de ministères durant les annĂ©es 1920 et 1930 », dans Michel Sarra-Bournet (dir.), Les grands commis et les grandes missions de l'État dans l'histoire du QuĂ©bec, QuĂ©bec, Presses de l'UniversitĂ© du QuĂ©bec, (ISBN 978-2-7605-4501-4, prĂ©sentation en ligne), p. 149-174
  • Jonathan Paquette, « Les Politiques musĂ©ales au QuĂ©bec: trajectoire historique et politique d’un service public », Politique et SociĂ©tĂ©s, vol. 38, no 3,‎ , p. 129-146 (ISSN 1203-9438 et 1703-8480, DOI 10.7202/1064733ar).

Articles connexes

Liens externes

Notices biographiques
Écouter en ligne
  • ConfĂ©rence de Fernand Harvey sur le rĂ´le prĂ©curseur d’Athanase David dans l’élaboration des politiques culturelles au QuĂ©bec entre 1919 et 1936
    Conférence prononcée le 15 septembre 2011 lors des Entretiens Pierre-Bédard, radiodiffusée à l'émission Nouveaux regards sur notre histoire, diffusée sur les ondes de Radio Ville-Marie le 12 novembre 2011. La partie de l'émission concernant Athanase David commence à 36 min 18 s.
  • Entretien de l'historien Robert Comeau avec Fernand Harvey Ă  propos de la vision culturelle d’Athanase David
    Émission Nouveaux regards sur notre histoire, diffusée sur les ondes de Radio Ville-Marie le 15 décembre 2012. La partie de l'émission concernant Athanase David commence à 4 min 46 s.
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