Assassinat de Jules CĂ©sar
L'assassinat de Jules César est le résultat d'un complot de sénateurs romains qui se surnommaient entre eux les Liberatores et dont les chefs les plus renommés furent Marcus Junius Brutus et Caius Cassius Longinus. L'événement eut lieu à la curie de Pompée attenante au théùtre de Pompée durant les ides de mars (le 15 mars) de l'an 44 av. J.-C. Peu avant, le Sénat avait nommé Jules César dictateur à vie, ce que certains sénateurs n'acceptaient pas. Ils pensaient que le régime allait aboutir à une tyrannie et que Jules César se ferait couronner roi de Rome.
L'assassinat eut comme résultat la guerre civile des Libérateurs suivie de la prise du pouvoir par Octave, qui allait devenir Auguste, premier empereur romain.
Le complot
Le premier complot sérieux a lieu à Narbonne à la fin de 45 av. J.-C., lorsque César y séjourne aprÚs ses victoires en Espagne. Caius Trebonius, l'ami et le légat de César pendant la guerre des Gaules, mais en semi-disgrùce parce qu'il avait été vaincu par les Pompéiens en Hispanie ultérieure, projette alors de le tuer et en parle avec Marc Antoine. Celui-ci refuse de participer au projet mais, chose surprenante, n'en avertit pas César[1].
Au cours des mois suivants, plusieurs Ă©vĂ©nements exaspĂšrent certains sĂ©nateurs. Selon SuĂ©tone, alors que CĂ©sar est revenu Ă Rome, un homme pose sur la tĂȘte d'une statue le reprĂ©sentant une couronne de lauriers nouĂ©e d'une bandelette blanche. Il s'agissait probablement de sonder les citoyens romains sur la possibilitĂ© de couronner CĂ©sar comme roi de Rome. Deux tribuns, Caius Epidius Marcellus et Lucius CĂŠsatius Flavus, ordonnent aussitĂŽt que le diadĂšme soit enlevĂ© de la statue. CĂ©sar laisse faire[2]. En fĂ©vrier 44, lors de la fĂȘte des Lupercales, Marc Antoine, alors co-consul avec CĂ©sar, tente Ă plusieurs reprises de poser un diadĂšme royal sur la tĂȘte du dictateur. Ă chaque fois, la foule proteste. Finalement, CĂ©sar demande d'aller porter la couronne au temple de Jupiter[3]. Un troisiĂšme essai a lieu alors que CĂ©sar se promĂšne Ă cheval dans les rues de Rome et que plusieurs citoyens l'acclament du nom de roi. Un groupe d'opposants proteste. AussitĂŽt, CĂ©sar calme le jeu en dĂ©clarant : « Je m'appelle CĂ©sar et non pas Rex »[4].
La rumeur qu'il va se faire couronner roi se fait de plus en plus forte au dĂ©but du mois de mars. CĂ©sar s'apprĂȘte alors Ă partir en guerre contre les Parthes. Les livres sacrĂ©s, les Livres sibyllins Ă©noncent que seul un roi peut espĂ©rer les vaincre. On dit que, lors de la prochaine sĂ©ance du SĂ©nat, le 15 mars, le sĂ©nateur Aurelius Cotta proposera que CĂ©sar soit couronnĂ© roi avant le dĂ©but de la campagne[5].
Toutes ces raisons sont bonnes, selon certains, pour mettre fin aux jours du dictateur. Il semble que ce soit Caius Cassius Longinus qui soit Ă l'origine du complot. CĂ©sar venait de le nommer prĂ©teur pour l'annĂ©e 44 mais, selon Plutarque, il dĂ©sirait le consulat et c'est ce qui l'a amenĂ© Ă vouloir le tuer. Cassius s'Ă©tait fait connaĂźtre lors de la campagne de Crassus contre les Parthes en 53 av. J.-C. AprĂšs le dĂ©sastre de cette campagne, oĂč Crassus trouva la mort, il Ă©tait devenu gouverneur de l'Asie et avait rĂ©ussi Ă repousser les attaques parthes. Lors de la guerre civile, il avait pris le parti de PompĂ©e et avait commandĂ© sa flotte. CĂ©sar avait pardonnĂ© ces actions aprĂšs la bataille de Pharsale.
Cassius parvient Ă attirer plusieurs sĂ©nateurs dans le complot, notamment Decimus Junius Brutus Albinus, qui semble avoir jouĂ© un rĂŽle clĂ© dans la conspiration et qu'on a qualifiĂ© de « troisiĂšme homme »[6], ainsi que Caius Trebonius qui avait fomentĂ© le premier complot de 45[7]. Mais on parvient Ă le persuader qu'il faut une personnalitĂ© symbolique pour reprĂ©senter le chef idĂ©al. Il rĂ©ussit Ă persuader son beau-frĂšre et ami Marcus Junius Brutus d'entrer dans la conjuration. Brutus aurait comme ancĂȘtre Lucius Junius Brutus qui chassa le dernier roi de Rome en 509 av. J.-C. Gendre de Caton, il avait, comme Cassius, pris le parti de PompĂ©e puis avait Ă©tĂ© pardonnĂ© aprĂšs Pharsale. CĂ©sar le comble de faveurs. Il le nomme gouverneur de Gaule cisalpine puis prĂ©teur urbain pour l'annĂ©e 44. L'adhĂ©sion de Brutus amĂšne plusieurs autres adhĂ©sions. Il semble qu'il y ait eu en tout une soixantaine de conjurĂ©s, selon SuĂ©tone[8]. Ils ne savent trop comment s'y prendre. Ils pensent d'abord le jeter en bas d'un pont pendant les comices du Champ de Mars puis pensent Ă l'attaquer lors de son entrĂ©e au ThĂ©Ăątre[8]. Finalement, ils dĂ©cident d'agir lors de la sĂ©ance du SĂ©nat des ides de mars, d'autant plus que CĂ©sar a licenciĂ© sa garde personnelle[9].
L'assassinat
« MĂ©tellus lui dĂ©couvrit le haut de lâĂ©paule ; câĂ©tait le signal. Casca le frappa le premier de son Ă©pĂ©e » (Plutarque).
« Il sâĂ©tait dĂ©fendu, dit-on, contre les autres, et traĂźnait son corps de cĂŽtĂ© et dâautre en poussant de grands cris. Mais quand il vit Brutus venir sur lui lâĂ©pĂ©e nue Ă la main, il se couvrit la tĂȘte de sa robe » (Plutarque).
Selon SuĂ©tone, plusieurs signes annoncent la mort de CĂ©sar dans les jours prĂ©cĂ©dant les ides de mars, mais il n'en tient pas compte. L'haruspice Spurinna, lors d'un sacrifice, lui demande de se mĂ©fier des ides. Le matin du 15, sa femme Calpurnia a rĂȘvĂ© de sa mort et lui demande de ne pas se rendre au SĂ©nat. CĂ©sar hĂ©site mais Decimus Brutus, venu le chercher chez lui, le persuade de venir[10]. Peu avant d'entrer au SĂ©nat, l'un de ses agents informateurs, ArtĂ©midore, lui tend une supplique donnant tous les noms des conspirateurs. CĂ©sar la prend sans la lire. Il apostrophe alors Spurinna :
« â Les ides de mars sont arrivĂ©es, dĂ©clare-t-il.
â Oui, mais elles ne sont pas encore passĂ©es, rĂ©pond le devin[11]. »
CĂ©sar et les sĂ©nateurs entrent dans la Curie de PompĂ©e oĂč le SĂ©nat tient ses sessions depuis l'incendie de la Curie Hostilia en 52 av. J.-C.[12]. On laisse Ă peine Ă CĂ©sar le temps de s'asseoir que Tillius Cimber, l'un des conjurĂ©s, lui demande de rappeler son frĂšre, toujours en exil depuis son alliance avec les PompĂ©iens. Pendant ce temps, Trebonius a attirĂ© Marc Antoine en dehors de la Curie et l'a persuadĂ© de ne pas participer Ă la sĂ©ance. CĂ©sar dĂ©clare Ă Cimber que ce n'est pas le temps de discuter de cela. Cimber est entourĂ© des autres conjurĂ©s qui lui offrent leur soutien. Soudain, il saisit le pan de la tunique de CĂ©sar et lui dĂ©couvre son Ă©paule. « Mais c'est de la violence », s'Ă©crie CĂ©sar. C'est le signe pour les conjurĂ©s de passer Ă l'action. Casca sort un poinçon et vise la gorge du dictateur le blessant de façon superficielle[13]. CĂ©sar lui lance « ScĂ©lĂ©rat ! Que fais-tu ? » et le blesse au bras avec son poinçon. Il est alors entourĂ© par 23 sĂ©nateurs qui le poignardent avec leurs poinçons l'un aprĂšs l'autre[14]. Il semble qu'en voyant Brutus il ait dit : « Îșα᜶ Ïáœș ÏÎÎșÎœÎżÎœ » [kai sou teknon] (« Tu quoque mi fili ») c'est-Ă -dire « Toi aussi mon fils ! »[15]. Il se couvre alors la tĂȘte de sa toge et s'effondre au pied de la statue de PompĂ©e. Il a reçu 23 coups de poinçon[13]. AussitĂŽt, les conjurĂ©s s'enfuient suivis des sĂ©nateurs innocents qui ont assistĂ© Ă l'assassinat sans intervenir. SuĂ©tone rapporte que le mĂ©decin Antistius, qui l'a autopsiĂ©, juge que sur les 23 coups de poinçon, seul celui portĂ© par le second conjurĂ© Ă la poitrine Ă©tait mortel[13]. Ainsi, CĂ©sar est mort le 15 mars -44 Ă 11 heures du matin dans la curie de PompĂ©e. SuĂ©tone prĂ©cise que les conjurĂ©s ont rapidement fui tandis que CĂ©sar reste assez longtemps sur le sol jusqu'Ă ce que, vers la fin de la journĂ©e, trois jeunes esclaves le ramĂšnent chez lui dans une civiĂšre, un bras pendant au-dehors.
Les suites de l'assassinat
Si les assassins visaient Ă restaurer la RĂ©publique, ils furent déçus puisque s'ensuivirent quinze ans de guerre civile, puis ce fut le rĂšgne sans partage d'Octave dit Auguste. Celui-ci avait Ă©tĂ© nommĂ© hĂ©ritier testamentaire de CĂ©sar et Ă©tait devenu du mĂȘme coup son fils adoptif[16].
Au début, les conjurés n'ont cependant rien à craindre d'autant plus qu'ils trouvent au Sénat un défenseur zélé en Cicéron. Avec l'accord d'Antoine, toujours consul, ils sont amnistiés. Decimus Brutus reçoit le gouvernement de la Gaule cisalpine, Brutus celui de la Macédoine et Cassius celui de la Syrie. En Orient, Brutus et Cassius s'allient et parviennent à lever vingt légions[17]. Ils semblent en effet plus disposés à se défendre contre d'éventuels adversaires qu'à gouverner leurs provinces.
Ils n'ont pas tort de s'inquiĂ©ter. En 43 av. J.-C., Octavien se fait nommer consul et l'un de ses premiers gestes est de faire condamner par contumace les assassins de CĂ©sar[18]. Ă la mĂȘme Ă©poque, Antoine, Octavien et LĂ©pide forment le second triumvirat et dĂ©clenchent des proscriptions Ă Rome. Antoine bat Decimus Brutus Ă ModĂšne puis le fait Ă©gorger. En 42 av. J.-C., Antoine et Octavien affrontent Brutus et Cassius en GrĂšce. Ceux-ci se suicident aprĂšs la bataille de Philippes. SuĂ©tone Ă©crit Ă propos des conjurĂ©s : « Presque pas un de ses meurtriers ne lui (CĂ©sar) survĂ©cut plus de trois ans et ne mourut de mort naturelle. CondamnĂ©s tous, ils pĂ©rirent tous, chacun d'une mort diffĂ©rente ; ceux-ci dans des naufrages, ceux-lĂ dans les combats ; il y en eut mĂȘme qui se percĂšrent du mĂȘme glaive dont ils avaient frappĂ© CĂ©sar »[19].
Liste des conspirateurs d'aprĂšs Appien
Appien nomme 21 des 23 assassins supposés de César. Sachant qu'Appien est un historien, Grec, ayant vécu au IIe siÚcle, donc 150 ans aprÚs les faits. Voici sa liste:
- Caius Cassius Longinus[20]
- Marcus Junius Brutus[21]
- Decimus Junius Brutus Albinus[22]
- Caius Trebonius[23] - [24]
- Servius Sulpicius Galba[23]
- Quintus Ligarius[23]
- Lucius Minucius Basilus[23]
- Publius Servilius Casca Longus
- Caius Servilius Casca (frÚre du précédent)
- Lucius Tillius Cimber[23]
- Lucius Cassius Longinus (frĂšre de Cassius)
- Caius Cassius Parmensis[25]
- CĂŠcilius[23]
- Bucolianus, frÚre du précédent[23]
- Rubrius Ruga[23]
- Marcus Spurius[23]
- Publius Sextius Naso[23]
- Lucius Pontius Aquila[23]
- Marcus Petronius[26]
- Decimus Turullius
- Pacuvius Antistius Labeo
Dalle commémorative antique
En 2012, des chercheurs dirigés par Antonio Monterroso ont annoncé avoir découvert une dalle de ciment d'environ trois mÚtres de large sur deux mÚtres de haut, qui aurait été mise en place sur le lieu exact du crime sur ordre d'Octave Auguste[27] - [28] - [29].
Interprétation et postérité dans la culture
L'assassinat de Jules CĂ©sar met fin Ă la RĂ©publique et est au fondement d'un nouveau rĂ©gime politique : « Tous les empereurs successifs puisent leur autoritĂ© dans la vertu sacrificielle qui Ă©mane d'une divinitĂ© dont ils portent le nom, le premier CĂ©sar, assassinĂ© par de nombreux meurtriers. Comme toute monarchie sacrĂ©e [âŠ], l'empire repose sur une victime collective divinisĂ©e »[30]. Ce meurtre combine des Ă©lĂ©ments qui forgent une grande tragĂ©die : amitiĂ©, loyautĂ©, trahison, mensonge, noble idĂ©al, personnage hors du commun[31]. Shakespeare l'a mis en scĂšne dans sa tragĂ©die Jules CĂ©sar. Selon l'historien Barry Strauss, cet auteur dĂ©forme la rĂ©alitĂ© historique en prĂ©sentant les assassins comme des amateurs et des civils, alors que c'Ă©taient des soldats engagĂ©s dans la vie politique qui savaient comment exĂ©cuter avec une prĂ©cision militaire un complot pour lequel ils avaient aussi recrutĂ© des gladiateurs. Il ignore Ă©galement le rĂŽle qu'y jouĂšrent des femmes, notamment ClĂ©opĂątre, alors son amante, et Fulvia, femme de Marc-Antoine[31].
L'anthropologue RenĂ© Girard souligne cependant que Shakespeare a parfaitement compris la portĂ©e mythique de l'Ă©vĂ©nement, car il « a centrĂ© son Jules CĂ©sar sur le meurtre du hĂ©ros et dĂ©fini trĂšs explicitement les vertus fondatrices et sacrificielles d'un Ă©vĂ©nement qu'il associe et oppose Ă sa contrepartie rĂ©publicaine, l'expulsion violente du dernier roi de Rome »[30]. Cette comprĂ©hension profonde apparaĂźt aussi dans l'interprĂ©tation que donne DĂ©cius du rĂȘve sinistre qu'avait fait la femme de CĂ©sar la nuit prĂ©cĂ©dant son assassinat :
« [CĂ©sar] Câest Calphurnia, ma femme ici prĂ©sente, qui me retient chez moi : elle a rĂȘvĂ© cette nuit quâelle voyait ma statue, ainsi quâune fontaine, verser par cent jets du sang tout pur, et que nombre de Romains importants venaient en souriant y baigner leurs mains. Elle voit lĂ des avertissements, des prĂ©sages sinistres, des calamitĂ©s imminentes, et câest Ă genoux quâelle mâa suppliĂ© de rester chez moi aujourdâhui. »
« [DĂ©cius] Ce rĂȘve est mal interprĂ©tĂ©. Câest une vision propice et fortunĂ©e. Votre statue, laissant jaillir par maints conduits ce sang oĂč tant de Romains se baignent en souriant, signifie quâen vous la grande Rome puisera un sang rĂ©gĂ©nĂ©rateur dont les hommes les plus illustres sâempresseront de recueillir la teinture, comme une relique, la tache comme un insigne. VoilĂ ce que veut dire le rĂȘve de Calphurnia[32]. »
En 1953, Joseph L. Mankiewicz l'a recréé dans un film avec John Gielgud, James Mason, Deborah Kerr et Marlon Brando dans le rÎle de Marc Antoine[31].
Bibliographie
Sources antiques
- Suétone, Vie des douze Césars : César (BNF 16224873), 80-82.
- Appien, Histoire romaine (BNF 12187093), 110.
- Dion Cassius, Histoire romaine (BNF 12240536), XLIV, 8.
- Nicolas de Damas, Vie d'Auguste (BNF 14652170), 23-24 et Correspondance avec Cicéron.
- Plutarque, Vies : Alexandre â CĂ©sar (BNF 12351678), 60-65.
Ouvrages récents
- Pierre Cosme, Auguste, Paris, Perrin, 2005, 346 p.
- [Drossart 1970] Paul Drossart, « Le psychodrame des Ides de Mars », Bulletin de l'Association Guillaume BudĂ© : revue de culture gĂ©nĂ©rale, 4e sĂ©rie, vol. 17, no 3,â , p. 1re partie, art. no 4, p. 375-389 (ISSN 0004-5527, DOI 10.3406/bude.1970.3108, lire en ligne [fac-similĂ©], consultĂ© le ).
- [Ătienne 1974] Robert Ătienne (Ă©d.), Les Ides de mars : l'assassinat de CĂ©sar ou de la dictature ?, Paris, Gallimard et Julliard, coll. « Archives » (no 51), 1973 (paru le ), 1re Ă©d., 1 vol., 208-[8], 11 Ă 18 cm (ISBN 978-2-07-028901-1, OCLC 301743667, BNF 35167446, SUDOC 001799819, prĂ©sentation en ligne).
- (en) René Girard, Je vois Satan tomber comme l'éclair, Paris, Grasset & Fasquelle, , 323 p. (ISBN 978-2-246-26799-7, présentation en ligne).
- [Lachenaud 2004] Guy Lachenaud, « Les Ides de Mars : récits et idéologie », dans Promettre et écrire : essais sur l'historiographie des Anciens, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 1re éd., 1 vol., 213, 15,5 à 24 cm (ISBN 2-86847-998-7, EAN 9782868479983, OCLC 419440861, BNF 39231435, DOI 10.4000/books.pur.16968, SUDOC 080604129, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 3, p. 99-135 (DOI 10.4000/books.pur.16975, lire en ligne).
- (en) Barry Strauss, The death of Caesar : the story of history's most famous assassination, New York, Simon & Schuster, , 323 p. (ISBN 978-1-4516-6879-7, présentation en ligne).
- La mort de CĂ©sar, Albin Michel, 2018, 334 p. Traduit de l'anglais par Clotilde Meyer.
- GĂ©rard Walter, CĂ©sar, Paris, Albin Michel, 1947, 740 p.
Notes et références
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Liberatores » (voir la liste des auteurs).
- GĂ©rard Walter, CĂ©sar, p. 585-586.
- Suétone, César, 79.
- GĂ©rard Walter, CĂ©sar, p. 597.
- Ibid., p. 595-596.
- GĂ©rard Walter, CĂ©sar, p. 598.
- C'est la thÚse de Strauss 2015 et de plusieurs historiens modernes : voir l'article de Guillermo Altares, « Un nuevo nombre entre los asesinos de Julio César », El Pais, 8 mars 2015.
- GĂ©rard Walter, CĂ©sar. p. 602.
- Suétone, César. 80.
- Appien, Guerres civiles II. 107.
- Suétone, César, 81.
- GĂ©rard Walter, CĂ©sar, p. 605.
- L'endroit précis aurait été identifié par une équipe d'archéologues. Voir « El CSIC afirma haber hallado el lugar donde apuñalaron a Julio César », El Pais, 10 octobre 2012.
- Suétone, César, 82.
- Les sénateurs disposaient en effet de tablettes et poinçons pour écrire.
- Cette citation, qui a servi de base Ă la fausse idĂ©e selon laquelle Brutus aurait Ă©tĂ© le fils adoptif de CĂ©sar, est due Ă l'abbĂ© Lhomond. Voir Jean-Christophe Piot, « Lâauthentique histoire des fausses citations (7/8) ». «Tu quoque mi fili», Mediapart, 10 aoĂ»t 2019.
- Pierre Cosme, Auguste, p. 26.
- Appien, Histoire des guerres civiles de la RĂ©publique romaine III, 11.
- Appien, Guerres civiles III, 14.
- Suétone, César, 89.
- (en) Ăd., « Gaius Cassius Longinus », sur EncyclopĂŠdia Britannica (consultĂ© le ).
- (en) Ăd., « Marcus Junius Brutus », sur EncyclopĂŠdia Britannica (consultĂ© le ).
- (en) Ăd., « Decimus Junius Brutus Albinus », sur EncyclopĂŠdia Britannica (consultĂ© le ).
- Appien, Guerres civiles, II, 16, 113.
- (en) Ăd., « Gaius Trebonius », sur EncyclopĂŠdia Britannica (consultĂ© le ).
- (en) Ăd., « Gaius Cassius », sur EncyclopĂŠdia Britannica (consultĂ© le ).
- Appian, Civil Wars II.16.113.
- Agence France-Presse, « Le lieu d'assassinat de César découvert ? », sur Libération, (consulté le ).
- Marc Mennessier et Service infographie du Figaro, « Le lieu de l'assassinat de Jules César localisé », sur Le Figaro, (consulté le ).
- (es) « Investigadores del CSIC hallan el lugar exacto donde fue apuñalado Julio César », sur Conseil supérieur de la recherche scientifique, (consulté le ).
- Girard 1999.
- Guillermo Altares, « Un nuevo nombre entre los asesinos de Julio César », El Pais, 8 mars 2015.
- II, 2, 85-89. Wikisource, p. 373.