Arcey (Doubs)
Arcey (en franc-comtois, Airceis) est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Arcey | |||||
Église d'Arcey. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Vallées Vertes | ||||
Maire Mandat |
Michel Verdière 2020-2026 |
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Code postal | 25750 | ||||
Code commune | 25022 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
1 481 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 118 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 31′ 23″ nord, 6° 39′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 347 m Max. 490 m |
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Superficie | 12,57 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Bavans | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | arcey.fr | ||||
GĂ©ographie
Arcey, village de l'est de la France, est situé dans le nord-est de la Franche-Comté, à 12 km de Montbéliard, 30 km de Belfort et 60 km de Besançon ; c'est un petit village de plus de 1 300 habitants.
Communes limitrophes
Saulnot (Haute-SaĂ´ne) |
Villers-sur-Saulnot (Haute-SaĂ´ne) |
DĂ©sandans | ||
GĂ©monval Onans |
N | Échenans Saint-Julien-lès-Montbéliard | ||
O Arcey E | ||||
S | ||||
Montenois | Sainte-Marie |
Urbanisme
Typologie
Arcey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Arcey, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 2 175 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,9 %), terres arables (26,3 %), prairies (11,1 %), zones urbanisées (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), mines, décharges et chantiers (4,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Arces, Arceys au Xe siècle ; Arcey en 1150 ; Arcex et Arcez en 1407[11].
Ce toponyme semble être d'origine gauloise : ar et ciac(um) signifiant (« près du bois ou sur le bois »)[12].
Histoire
Bataille d'Arioviste contre César (an 58 av. J.-C.) en Fontaimpré
Seigneurie de Granges, aux Montbéliard depuis le XIVe.
Village (Franche Comté encore espagnole) incendié le , lors de la conquête française par Louis XIV : plus de cent vingt personnes moururent dans l'incendie de l'église par une unité de cavalerie française commandée par le colonel de Vascal[13].
À la révolution, Jacques François Brun, natif d'Arcey, devient général de brigade.
le 13 ou , des escarmouches entre l'armée de l'Est commandée par le général Bourbaki avec des postes avancés prussiens dans le cadre de la bataille d'Héricourt, aussi appelée de la bataille de la Lizaine, lors de la Guerre franco-allemande de 1870[14] (Monument au cimetière de Sainte-Marie à 3 km).
: percée du front par la 2°D.I.M et la 5°D.B et départ de l'attaque vers la libération des villages et de Héricourt, Montbéliard, Belfort et de l'Alsace (le cuirassier Bergé est tué).
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2020, la commune comptait 1 481 habitants[Note 3], en augmentation de 3,13 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Privat. L'église primitive datait de 1674. Elle est reconstruite à un autre emplacement en 1776. Le clocher-porche date de cette année là . Face à l'augmentation de la démographie dans les années 1850, le curé de l'époque demande l'autorisation à son archevêque pour élargir la largeur de deux travées et la longueur de l'église. Elle fut donc entièrement démontée sauf le clocher qui a gardé sa forme de clocher comtois et ses tuiles vernissés au dessin typique servant de repère aux avions qui volaient à vue à cette époque et qui servaient la plaine d'Arcey comme terrain. Reconstruite avec l'argent des villageois et l'argent de la commune qui a demandé à pouvoir vendre par anticipation 4 années d'affouage, elle empiéta sur le cimetière et les ossements découverts furent respectivement mis « dans un caveau voûté dont l'entrée fut repérée par une croix juste devant les marches de communion » (d'après les registres de l'époque). Le toit fut rehaussé et les anciennes pierres de jonction entre le toit de l’ancienne église et le clocher sont encore visibles. La cloche fut remplacée par Thérèse et Adélaïde quelques années plus tard. Un chemin de croix ainsi que différentes statues sont à y voir. Sa réfection intérieure a été entreprise en 2006, alors que sa réfection extérieure a été entreprise en 2012.
- La mairie dont l'emplacement actuel est celui de l'ancienne cure.
- L'oratoire dit de « Notre-Dame de la Grêle », inscrit aux monuments historiques en 2016 et rénové en 2019.
- Le « Mémorial » à la gloire de la 5e division blindée, de la 2e division d'infanterie marocaine et des corps francs en mémoire de l'attaque du .
- Le crucifix en grès rose, rénové et mis en valeur par un jeu de lumière en 2018.
- De nombreuses croix de mission ou rogations.
Personnalités liées à la commune
- Jean Baptiste Brun né le à Arcey,"état civil" entra au service "source BnF Panthéon de la Légion d'honneur .4 par T. Lamathière"comme soldat dans le 11e d'infanterie, ci-devant vieille marine le . Caporal le , fourrier le , il reçut son congé le suivant. Lors des bataillons de volontaires, le , Brun fut nommé capitaine dans le 9e du Doubs, et chef de bataillon le de la même année. Il servit aux armées du Rhin et de Sambre et Meuse en 1792 et 1793. En l'an IV, il participa avec ruse et engagement à la campagne d'Allemagne. Remarqué pour son courage, son efficacité et ses réussites aux combats de Kaiserlautern, Weissenbourg, de la Lahn de Limbourg, et d'Altenkirchen (796). Le Général Jourdan le nomma chef de brigade de la 8e légère le 16 thermidor de l'an IV. C'est à la tête de ce corps qu'il combatit à Veilbourg et qu'il soutint la retraite de l'armée. Après la campagne d'Allemagne des ans V et VI, la 8e demi-brigade légère reçut l'ordre de se rendre à l'armée d'Italie ; Trébia an VII, Novi (1799), Fossano et Mondovi an VII furent autant de réussites à son égard. Il entra dans Gênes aux côtés du Gal Masséna et se fit remarquer pour ses engagements durant le siège de trois jours du 17 germinal au 24 prairial an VIII. Le 24 germinal, il fut chargé d'aller placer une Cie de carabiniers au pont de Sturla, sur la route de Stoli. C'est au cours de cette bataille que Brun fut blessé par une balle qui lui traversa le bras droit et entra dans la hanche du même coté. Le 22 floréal, portant encore le bras en écharpe, il poursuivit une colonne autrichienne jusqu'à Sori et la mit en pleine déroute ; dans cette affaire un second coup l'atteignit au cou. Nommé général de brigade par Massena, il commandait une brigade d'infanterie pendant la campagne d'Italie de l'an IX. De l'an X à l'an XIV, il fut successivement employé au commandement d'une brigade d'active. Il avait reçu le 19 frimaire et le 25 prairial an XII le brevet de membre de la Légion d'Honneur et de commandant de cet ordre. Placé à la tête d'une brigade d'avant-garde, lors de la reprise des hostilités avec l'Autriche, il repoussa l'ennemi jusqu'à Caldiero et fut tué à la bataille de ce nom le 9 brumaire an XIV(source BnF
- Anatole Magrin (1858-1893), né à Domprel le 9/12/1858 (source état civil ), il s'installe avec ses parents fromagers et sa sœur cadette à Arcey en 1866 (sources archives recensements Doubs ). Alors destiné à la prêtrise par ses parents, il préfère voyager à l'étranger et finit par s'établir à Constanța, en Roumanie, sur les rives de la mer Noire, où il se marie et fonde un studio de photographie."source BnF Grande Loge d'Orient 10/08/1875".Il devient le photographe officiel de la cour de Roumanie au temps du roi Carol Ier. Il est l'auteur des premières photos connues de la ville de Constanțza où son œuvre a fait l'objet d'une exposition au musée de la marine roumaine en 2010. Il fut consul de France" source BnF Annuaire diplomatique et consulaire de la République Française 1921"à Constanțza et à ce titre s'occupa du transfert au cimetière de la ville des soldats français morts au champ d'honneur lors de la guerre de Crimée où un monument "source l'IIlustration du 02 Juin 1894 collection privée roumaine"rappelle cet épisode. Il meurt à Constanțza le .
- Victor et Claude Schiffmann nés respectivement en 1846 et en 1849 à Arcey, Partis s'installer à Ivry (Seine) profitant que fut rendue publique l'invention de 1820 des deux chimistes français Pelletier et Caventou de la manière de traiter l'écorce de quinquina, ils se lancèrent dans la fabrication et la vente de sulfate de quinine à des fins pharmaceutiques "source BnF l'Union Pharmaceutique "
- Marcelle Frahier née le 16 juillet 1898 à Saïgon (alors Cochinchine).Elle est la fille de Charles Frahier natif d'Arcey parti fonctionnaire gendarme en Cochinchine qui était sous protectorat français et futur Vietnam. Ce Charles Frahier avait épousé là bas une dame autochtone Valentine .,Thao dite Dumont dont l'union a donné naissance à Marcelle .Agée d'à peine 18 ans ,elle traverse les mers pour "monter" à Paris et mettre ses grâces au service des théatres parisiens dont l'Opéra Comique et le Théatre Marigny .L'aristocratie parisienne se divertit alors que le front de la Grande Guerre tonne en Marne ..après l'avoir fait sur le front des protectorats de l'Orient .
- Victor et Claude Schiffmann nés respectivement en 1846 et en 1849 à Arcey, Partis s'installer à Ivry (Seine) profitant que fut rendue publique l'invention de 1820 des deux chimistes français Pelletier et Caventou de la manière de traiter l'écorce de quinquina, ils se lancèrent dans la fabrication et la vente de sulfate de quinine à des fins pharmaceutiques "source BnF l'Union Pharmaceutique "
HĂ©raldique
Blason | D'azur semé de billettes d'or, au lion couronné de même armé et lampassé de gueules, issant d'un brasier de même et brandissant une épée d'argent, au chef échancré de trois pièces d'azur, chargé d'une rose de gueules boutonnée d'or et rayonnante de seize pièces de même, paraissant dissiper des nuées d'argent mouvant des bords du chef. |
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Détails | Création de Nicolas Vernot, adoptée par la mairie d'Arcey le 7 janvier 2017. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | Alias du blason de Arcey * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (azur sur sable). |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Arcey », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 1, BESANÇON, CÊTRE, .
- G. R. Wipf - Noms de lieux des pays franco-provençaux: région Rhône-Alpes, Suisse romande, Val d'Aoste : histoire et étymologie - Page 168 - (id).
- Pernot, François, 1963- ..., La Franche-Comté espagnole : à travers les archives de Simancas, une autre histoire des Franc-Comtois et de leurs relations avec l'Espagne, de 1493 à 1678, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN 2-84867-032-0 et 978-2-84867-032-4, OCLC 469753157, lire en ligne).
- « HISTOIRE : Janvier 1871 : Les combats de l’Armée de l’Est », sur legionetrangere.fr.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.